Comédie un peu boulevardière, avec beaucoup de changements de décor, de quiproquos, de retournements de situation.
Ce n'est clairement pas une pièce à thème, mais plutôt où l'on se moque de l'avarice, de la difficulté des jeunes amants à choisir librement leur partenaire et de toutes les filouteries possibles pour faire rendre gorge à l'avare, qui finit par capituler comme toujours.
Ce n'est pas mal emmené, mais le plaisir dépendra fort de la mise en scène, à mon avis.
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Tout d'abord, j'aime que ma maison soit tenue avec ordre, confort et parcimonie. Ce n'est pas un travail d'homme, mais même la femme ne saurait s'y dévouer pour un simple salaire. Pour que la maison soit dans un ordre parfait, la femme doit avoir le sentiment qu'elle lui appartient. Le mariage est un artifice par lequel on achète la gouvernante en lui faisant croire qu'elle est propriétaire.
La mesure de l'aventure, c'est qu'en plein milieu, vous vous dites : "me voilà dans un beau pétrin, si seulement j'étais au chaud dans la maison". Et la mesure de l'ennui, c'est que vous êtes au chaud à la maison, à espérer l'aventure.
Ce n'est pas celui qui a mangé de l'oignon qui peut juger si les autres en ont mangé ou pas.