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sur 238 notes
Ce titre, tout en fraîcheur et en réalisme, amène le lecteur à réfléchir sur les notions très importantes de famille, de travail et de différences sociales. Très touchant, il est un de mes coups de coeur de 2017 !
Lien : https://unepauselivresque.wo..
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Le cri du coeur d'un pré-adolescent tiraillé entre deux pays : sa vie de famille (des kassos !) et l'école (des gens normaux ?). A l'occasion d'un devoir d'école et de la découverte du mur des héros, il va très vite se rendre compte que dans sa famille on est plus proche de l'acte zéroïque que de l'acte héroïque. Mais cette quête pourrait bien avoir des conséquences inattendues...

Bon c'est frais, c'est léger (le premier qui continue avec "c'est l'Alizée" je le flingue !), ça ne casse pas trois pattes à un canard... et pourtant... On se prend au jeu, on redécouvre l'histoire familiale de Mo, les gueulantes de Titi, l'orthografe de Bibiche, les câlins dans les doudounes de maman, etc. Bref, c'est plutôt sympa et avec des valeurs.
Un peu gnangnan sans être trop bien pensant ;)

Bonne lecture :)
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Maurice a l'impression d'être deux personnes différentes : Maurice qui va à l'école, travaille bien, parle la langue de l'école, vit dans une ambiance calme et Mo dans sa famille où tout est bruyant, où on parle fort, mal... où ses frères et soeurs sont un peu à la dérive. Mais tout va bien pour lui, il apprécie ses deux vies. Jusqu'au jour où il comprend que tout le monde n'a pas deux vies et que son ami en particulier vit une vie où tout est calme, bien organisé. Comme son ami et sa mère se vantent des héros de leur famille, Maurice remet la sienne en cause...

Le roman est très touchant. Maurice est un bon élève ce qui fait la fierté de ses parents mais pas celle de ses frères et soeurs. On le voit travailler d'arrache-pied dans un appartement bruyant où il n'y a pas assez de place et trouver refuge dans la baignoire. On découvre la famille de Maurice à travers son regard et tous apparaissent plutôt sympathiques même si effectivement ses frères et soeurs sont très éloignés de l'école, désoeuvrés et pas loin de mal tourner. Puis, comme Maurice, on voit la même famille à travers les yeux de la mère de son ami et j'ai trouvé qu'on percevait bien l'affront que subit Maurice.
Il y a des scènes pleine d'humour en particulier parce que la famille est assez nature. Des scènes qui sonnent justes comme celle dans le bureau du directeur qui a convoqué les deux familles. de nombreux thèmes soulevés : la place de la femme au foyer, l'avenir pour des ados en échec scolaire.
Les parents comprennent le mal-être de Maurice et vont lui montrer que sa famille a aussi ses qualités. La crise de Maurice permet à ses frères et soeurs de se reprendre en main si bien qu'on quitte cette famille alors qu'elle est remise sur les rails.
La fin est vraiment très optimiste, peut-être un peu trop, mais on est content de finir sur cette jolie note.
Lien : http://bloguiblogas.blogspot..
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« Avant, Maurice Dambek et Mo s'entendaient vachement bien. Avant, je pensais que tous les élèves de la classe de CM2 de Mme Rubiella étaient comme moi. Des mutants de dix ans avec deux vies et deux identités bien séparées. À l'école, des élèves avec un nom et un prénom sur leurs étiquettes de cahiers. Chez eux, des enfants affublés d'un petit surnom un peu bébé et bébête du genre doudou, minou, ma poupée, mon kéké. Moi, c'est Mo ». Vous l'aurez compris, Maurice et Mo sont les deux identités d'un même petit garçon, deux identités qui donc cohabitent sans problème, jusqu'au jour où Hippolyte, un copain de classe, fait irruption dans l'histoire. Hippolyte n'a pas de surnom bébête, il habite une belle maison, et il a dans sa famille des gens célèbres. Pour Mo, c'est un choc : lui qui n'a pas de héros dans sa famille se sent « nul dans une famille de nuls », et dès lors Maurice et Mo ne peuvent plus se supporter…

L'avis de Suzie, 14 ans : J'ai juste adoré ce roman que je recommande fortement. L'auteur prend avec humour les problèmes d'un garçon de dix ans avec sa famille, mais aussi avec une certaine sensibilité. J'ai passé un très bon moment de lecture et je vous préviens... rigolade assurée ! 

L'avis de la rédaction : Maurice / Mo nous entraîne dans sa quête d'un héros familial, et ce récit, touchant et plein d'humour, se dévore !
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J'ai lu ce roman à haute voix à mes élèves de collège et ils ont adoré ! Ce récit les a fait beaucoup rires (vocabulaire) mais aussi se questionner sur ce qui constitue nos différences sociales (travail, héritage familial, classe sociale...) !
Je le conseille vivement à toutes et à tous !
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Jo Witek est encore une fois très juste pour parler de l'enfance et ses émois. Au travers de Maurice, elle aborde cette question qui traverse tous les enfants : les « autres familles ». Quand vers 10 ans, chacun découvre que son cocon avec ses rites, n'est pas le modèle de toutes les familles…Maurice est bouleversé par ce constat…et nous avec… Voici un livre émouvant, drôle et très fort.
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Décidément, Jo Witek touche à tout, et surtout aux sujets de société pas faciles. Je l'ai lue pour la première fois avec [J'ai 14 ans et ce n'est pas une bonne nouvelle], qui aborde sans détour le mariage forcé. Je la retrouve ici dans un opus destiné à des plus jeunes, à partir de 9 ans d'après l'éditeur (pas plus tôt je suis d'accord, mais qui peut être lu par des bien plus grands aussi), avec à nouveau une thématique complexe autour de la famille et de la notion (très à la mode dans la littérature adulte ces derniers temps) de transfuge de classe. Parce que Mo (pour ses parents) ou Maurice (à l'école) est très probablement un futur transfuge de classe : d'une famille populaire peu cultivée et à l'amour débordant mais un peu chanmé, il est bon élève et s'aperçoit un jour que sa famille n'est pas comme celle des autres. Cataclysme enfantin, sensation d'être écartelé, tentation de renier ses origines, le petit Mo (un nom qui fait irrésistiblement penser au Momo du film La Vie est un long fleuve tranquille, est-ce un hasard ?) commence à avoir honte de sa famille, et à avoir honte d'en avoir honte.
Mais les familles populaires ont aussi des héros, et des vrais de vrai. Jo Witek prête même à cette famille son propre héros familial, à qui est d'ailleurs dédié ce livre, Charles Hiroux, fusillé par les miliciens le 24 juillet 1944 à Tinténiac, tout près de là où je vis. Et j'ai vérifié, un monument est effectivement érigé à l'endroit où il est tombé, avec un de ses camarades, Alexis Cadoudal, un monument devant lequel je suis déjà passée et que je ne regarderai plus du même oeil les prochaines fois que je passerai devant.
Le sujet du livre n'est pas véritablement la Résistance ou le devoir de mémoire, mais plus comment trouver un équilibre entre sa famille et ses codes d'un côté, et la société et ses normes de l'autre. C'est donc un livre qui invite le jeune lecteur à une réflexion personnelle, ce qui n'en fait pas un livre qui me paraît facile à exploiter en classe, c'est dommage car je me serais bien vue raconter l'histoire de Charles Hiroux à des élèves de Tinténiac. Je garde donc ce livre pour mon usage personnel, et je suis bien contente d'avoir grâce à lui, découvert un autre aspect de la plume de cette autrice prolifique et diablement inspirée qu'est Jo Witek !
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Dans ce livre, on parle d'un jeune garçon âgé de dix ans qui est à la recherche d'un héros dans sa famille. Son ami Hipolyte et sa famille ont un mur dans le salon remplis de super héros. Mo est envieux et décide lui aussi de faire un mur rempli de héros. Maurice qui est un jeune enfant essaye de retrouver ses ancêtres pour prouver à son ami, que sa famille possède aussi des héros.

Je pense que le thème principal est la recherche de ses ancêtres, de ses racines. Il est abordé aussi l'importance du dialogue dans sa famille. La tolérance des différences est aussi un des thèmes traités.

J'ai beaucoup aimé ce livre car j'ai pu ressentir les sentiments de Mo. J'ai apprécié le suspens et le fait d'être surprise. Je pense que ce livre pourrait être une histoire réelle. En effet, les thèmes abordés sont réels dans certaines familles. de plus, j'ai pu repérer dans le texte de nombreux gros mots.

Je n'ai pas aimé le passage du livre où Mo et Hipolyte se sont disputés. Je n'ai pas compris car du jour au lendemain suite à cette dispute, les deux amis se sont reparlés comme si rien ne s'était passé.

(Wonder Woman)
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Y'a pas de héros dans ma famille.

Mo' est un garçon encore à l'école, gentil et poli.
En revanche, à la maison, c'est un tout autre monde : vulgarité, humour noir…
Heureusement, il finit par trouver refuge dans sa baignoire où il est bien tranquille, façon pour lui d'éviter d'être mêlé une fois de plus au désordre de sa maison.

Tout d'abord, j'apprécie le fait que le personnage principal ait deux facettes différentes ; une à la maison et l'autre à l'école. Je m'identifie beaucoup à Maurice. le fond de l'histoire parvient alors à être réaliste.

le fait que l'auteur ait utilisé la plupart du temps un langage familier nous plonge vraiment dans l'histoire.

le roman est vraisemblable ; cependant, ce n'est pas trop mon genre d'histoire.
Pour ma part, je le trouve plutôt enfantin et lassant, ce qui peut vite déplaire à de bons lecteurs.
L'ambiance est décontractée et présente des rebondissements.
Quant aux lieux évoqués, ils font partie du quotidien de beaucoup d'enfants en France. On a même l'impression que l'histoire se déroule actuellement.
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Dans Y'a pas de héros dans ma famille !, le personnage principal est Maurice, son surnom est Mo. Mo est le plus petit de sa famille mais il est aussi le plus travailleur. Il a deux frères : Titi & Gilou ainsi qu'une sœur : Bibiche. Ils habitent avec leurs deux parents. Chez lui, Mo est le seul qui est sérieux à l'école , sa maman ne travaille pas enfin elle est mère au foyer , son papa, lui, travaille. Tous les deux sont généreux . Un jour Mo devait faire un exposé avec son ami Hippolyte. Son ami était venu avec sa maman qui, en entrant dans l'appartement et en voyant de quelle manière la famille Dambek vivait -en effet c'était plutôt une famille bruyante mais aussi généreuse- déclare que les enfants iront faire leur exposé à la bibliothèque pour pouvoir avoir accès aux documents. En fait, elle les emmène chez elle, où tout est rangé, "classe" et silencieux. Une seule chose originale ; un mur de photos de "héros" de la famille. Mo va alors se poser de nombreuses questions et notamment "y'a t-il un héros dans ma famille?"

Le livre m'a plu, j'ai su l'apprécier. Dans l'histoire, il y a du réel et c'est ce que j'ai vraiment aimé. Pendant ma lecture, j'ai pensé à certains films que j'ai pu voir, aux points communs entre ces différentes œuvres. J'ai apprécié le fait qu'il n'y ait pas d'images et de pouvoir imaginer mes propres personnages.

C'est un livre agréable à lire, l'histoire est intéressante.

Shana
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Y’a pas de héros dans ma famille.

Où Mo fait-il ses devoirs ?

Dans sa chambre.
Dans son salon.
Dans sa baignoire.
Dans son jardin.

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