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4

sur 237 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
J'ai adoré ce roman et je me suis attachée à Mo déchiré entre ses aspirations scolaires et culturelles et sa famille gentiment foutraque.
Sa souffrance lorsqu'il réalise le décalage entre le mode de vie de sa famille et celui de ses camarades de classe est poignante.
J'ai adoré l'idée du double lexique qui permet de traduire les phrases de la famille en phrases de maîtresse.
Il y a beaucoup de tendresse et de solidarité au sein de cette famille qui va monter l'opération "bouche cousue" pour redonner goût à la vie à Mo.
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Qu'elle est émouvante l'histoire de ce gamin partagé en deux.

Mo à la maison, une maison où on hurle, où la télé ne s'arrête jamais, où le langage ne dépasse jamais l'argot et le "parler jeune", une maison toujours pleine de gens, de cris et de bruits.
Maurice à l'école, premier de sa classe, posé, réfléchi et studieux.
Jusqu'à ce que ses deux mondes se télescopent, qu'il découvre qu'il y a des familles bien différentes de la sienne. Qu'il découvre, mais plus lentement, qu'on peut avoir très honte de la sienne et l'aimer quand même par dessus tout.
Une belle histoire aussi parce que cette famille si peu attirante au premier abord va se révéler extraordinaire. le père d'abord, handicapé, galérant pour nourrir sa famille, mais si plein de tendresse, et tellement respectueux du fils "qui lit, qui étudie". Et tous les autres, qu'on va découvrir peu à peu.
Les déchirements de Mo-Maurice sont très finement présentés.
Et puis, il y a aussi une bien belle découverte des ancêtres, dans une famille où manifestement, jusque là, on n'avait jamais jugé utile de parler des grands-parents et aïeux. On voit ce que ça change.
Et des explications très simples sur les résistants, sur cet ancêtre qui était un jeune homme comme eux.
Une jolie réflexion sur ce que sont les héros, héros extraordinaires ou héros du quotidien.

J'ai juste un petit bémol (mais personnel) : Je lisais ce roman en pensant le proposer bientôt aux élèves de CM.
Mais dans notre village loin des cités, je crains que beaucoup d'enfants aient du mal avec le langage brut, avec ces frères et soeur vulgaires, je ne suis pas sûre que ce sera compris et adapté.
Pourtant, il s'agit bien il me semble d'un roman à destination des enfants. Même si les adolescents gagneraient probablement beaucoup à le lire.

Mon deuxième Jo Witek, après Un jour j'irais chercher mon prince en skate, et tout autant apprécié.

Lien : https://livresjeunessejangel..
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Y'a pas de héros dans ma famille ! de Jo Witek est un roman jeunesse lu d'une traite, et qui m'a beaucoup plu.
Maurice Dambek à l'école ; Mo, parfois aussi Tit'tête ou bouffon à lunettes à la maison. Les deux mondes sont bien séparés pour le petit garçon qui est en CM2. D'un coté le langage de la maison, le brouhaha permanent, les arnaques des uns et des autres.. de l'autre, le langage de l'école, plus châtié, une attitude irréprochable ou presque.
Mais un jour, un camarade vient à la maison pour un exposé et les choses se compliquent ! Maurice se rend compte que sa famille de gitans est un peu différente des autres. Dans sa famille, il n'y a pas de héros comme dans celle d'Hippolyte, et le petit garçon a un peu honte de la sienne, de famille ! Mais sans le savoir, il a une super famille, il suffit juste de gratter un peu le vernis ;)
J'ai beaucoup aimé ce roman jeunesse, autant l'écriture que l'histoire, les personnages.
On a tous honte de nos parents un jour ou l'autre, qu'ils soient "romanichels" (c'est pas moi qui emploie ce mot, mais l'auteure) ou pas.
Maurice alias Mo est hyper touchant. Il adore sa maman mais soudain son regard s'affûte, il se pose des questions.. Il commence à la critiquer, à se confronter à elle.. Et au reste de la famille.
Ils vont tous très bien réagir, et se rapprocher, comme si cet affrontement était nécessaire pour réussir à vivre ensemble et se comprendre.
Je trouve que c'est un bon roman jeunesse, et je mets quatre étoiles et demie.
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Franchement ,ce roman est l'un de mes préférer ( j'avoue j'en ai beaucoup même énormément ) ce livre je le recommande à tout le monde même au adultes car même si on n'a pas les même centres d’intérêts on ne doit pas avoir honte de ça propre famille car dans les moments difficiles ce seront les premiers à te demander est ce que ça va donc entre frères et sœurs ils faut toujours se soutenir .
J'était très impatiente de connaitre la fin du roman .
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Maurice, alias Mo dans sa famille, a appris à parler deux langues : celle de l'école où il est le premier de la classe et celle de la maison où les mots qu'il a traduit sont en fait de l'argot. Il adore l'école où il apprend et excelle mais il adore aussi sa famille, sa mère spécialiste de la crêpe, son père en invalidité mais brocanteur au "noir", son frère Titi qui l'emmène faire des tours de voiture, son frère Gilou 2 de tension et sa soeur Bibiche avec qui il partage sa chambre. Il y a toujours du monde à la maison (cousins, voisins, tante...) ça crie, ça rigole et Mo doit faire ses devoirs dans la baignoire pour avoir un peu de tranquillité.
Alors quand il va chez son copain Hippolyte faire son exposé sur les calamars ses mondes explosent car lui n'a pas de mur des héros prix Nobel ou artiste célèbre chez lui, seulement une famille loufoque, cahoteuse.
Il en a presque honte mais n'ose pas l'avouer, il cherche ses propres héros, alors quand Hippolyte traite sa famille de nuls, Mo craque.

Un roman vraiment touchant et tendre qui m'a émue aux larmes. Cette famille de "Polack" au milieu d'une cité de "Romanos" m'a fait penser à l'univers du "champ de personne" de Daniel Picouly, on y entend les cris, les rires, la musique, la joie, le mélange. Et puis les parents de Mo, ces héros ordinaires m'ont fait penser à la chanson des innocents "un homme extraordinaire" et j'ai adoré l'échange final entre Titi et la mère d'Hippolyte, vraiment bien vu.
Une vraie réussite, à lire absolument, ça fait du bien.
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C'est avec finesse et intelligence que Jo Witek aborde un thème important dans son roman : celui du rapport à la famille et de la classe sociale. Maurice cohabite avec son alter ego Mo sans soucis : à l'école, il est Maurice, bon élève, au vocabulaire soutenu ; dans sa famille, il est Mo, P'tite tête, Bouffon à lunettes, l'intello de la famille. C'est parce qu'il se rend chez son meilleur copain pour un exposé, qu'il se rend compte de la différence qu'il existe entre sa famille de gens du voyage, installée dans un quartier populaire et celle plus bourgeoise d'Hippolyte. Dès lors, Mo ne se sent plus à sa place chez lui, un peu honteux de sa famille bruyante et envahissante...
Combien d'enfants vivent cette situation aujourd'hui ? Des centaines à n'en pas douter ! C'est à ces enfants tiraillés entre l'école et la vie de famille, décalés par rapport à leurs copains que ce livre s'adresse avant tout. Pourtant, Mo apprendra bien vite que la discussion, l'écoute au sein de sa famille sont des biens tout à fait précieux. Il peut être fier non seulement de ses parents et de ses frères et soeurs mais aussi de ses aïeux, gens simples, authentiques, généreux. Et ça, ça n'a pas de prix !
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L'histoire est celle de Mo, un petit garçon très proche de la famille Groseille (vous savez, dans "La vie est un long fleuve tranquille"?) et il va rencontrer son Lequesnois ("c'est lundi, c'est..." vous l'avez maintenant?).
Son ami est d'une classe sociale différente, et chez lui, il a un "mur des héros", avec des ancêtres prestigieux en photo. de son côté, Mo n'a que ses frères chômeurs, sa soeur trop vulgaire, sa mère trop grosse et son père qui travaille au noir. Alors qu'il était si fier d'eux quelques temps auparavant, Mo va soudain avoir honte des "romanos" et de son petit monde.

Ce livre est un pur régal! Chaque personnage est attachant, plein de vie, d'émotions... En refermant le livre, on a l'impression de les connaître tous, et on n'a qu'un seul mot : encore! A travers cette famille un peu bancale, pas très raffinée et en même temps terriblement humaine, l'auteure nous livre un cliché déroutant de notre société, entre être et paraître, richesse et pauvreté, respectabilité et débrouille...

Ce qui m'a véritablement frappé, c'est cette double vie que mène le personnage entre l'école et la maison. Ce passage de l'ordre au désordre, combien d'enfants sont -ils à le vivre réellement? Quand Mo va partir en quête, lui aussi, d'un héros, il va revoir sa propre perception, sur la valeur des choses et de ceux qui l'entourent.

En se plongeant dans les aventures de Mo, on parcourt avec lui les certitudes du XXIeme siècle, des quartiers riches aux quartiers pauvres, de Maurice à Mo, des chirurgiens aux romanos... C'est une vraie leçon de vie, sur ce qui compte vraiment dans une existence, et dans une famille.
Et surtout, la plume vive et pleine d'humour de Jo Witek en font un excellent roman, subtil et drôle, qui n'est, pour moi, vraiment pas que pour les enfants. Beaucoup d'adultes auraient à apprendre à travers ces pages.

Je le conseille vivement!
Lien : http://mademoisellemalenia.o..
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j'ai beaucoup aimé ce livre que j'ai lu pour le défi Babélio,je vous le recommande fortement c'est l'histoire du jeune Maurice Dambek/Mô qui est perdu entre l'école et la maison je vous laisse découvrir cela par vous même à vos livres et bonne lecture . ;)
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J'ai eu l'occasion de lire cette petite pépite jeunesse, je l'ai dévoré d'une traite.
C'est un roman tendre, touchant, émouvant sur la double vie d'un petit garçon de 12 ans. Mo à la maison, Maurice a l'école, il partage deux vies, une avec un langage très olé olé avec sa famille plus que bruyante et originale, l'autre avec un langage à la limite du châtié avec son copain Hippolyte jusqu'au jour où ses deux mondes rentrent en collision !
C'est qu'en arrivant chez son copain il s'aperçoit que celui ci a chez lui, un mur dédié aux grands héros de la famille... et Mo, a t'il des héros dans sa famille ou juste des zéros ? Commence alors pour le jeune garçon un énorme questionnement et une honte de sa famille.
C'est donc avec une finesse inouïe que l'auteur parle de deux sujets d'actualité, les classes sociales et le rapport à la famille.
Chaque page de ce livre est un régal ! le tout est fait avec un humour délicieux et subtil, les personnages sont plus loufoques les uns que les autres et tellement attachants !
Il s'agit d'une véritable leçon de vie afin de déterminé ce qui est réellement important dans sa propre existence sans se comparer aux autres.
Un livre qui plaira aux jeunes ados comme aux adultes !
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Ce roman jeunesse est encore une pépite!! Maurice, surnommé Mo, doit faire un exposé avec un copain de classe, qui ne vit pas du tout dans le même milieu social que lui (ça m'a fait penser aux familles Groseille et le Quesnoy). Chez son ami, il découvre un grand mur avec toutes les photos des héros de sa famille: des prix Nobel; des médaillés en tout genre,... Et lui, Mo, est tout dépité: il n'y a pas de héros dans sa famille!! Il va alors faire des pieds et des mains pour en trouver un, jusqu'à ce que ses parents, frères et soeurs lui organisent un formidable surprise...
Le style est drôle, la fin est vraiment émouvante et sympathique. C'est aussi une belle réflexion sur le sens de la vie, du bonheur... Cela peut consoler bien des adolescents, à lire dès 12 ans!!
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Y’a pas de héros dans ma famille.

Où Mo fait-il ses devoirs ?

Dans sa chambre.
Dans son salon.
Dans sa baignoire.
Dans son jardin.

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