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4,1

sur 1805 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
« Les femmes et le roman » tel est le thème d'une conférence de Virginia Woof devant un public de 200 jeunes étudiantes à l'université. A noter au passage, que les jeunes filles, à cette époque, ont la l'autorisation de suivre des cours mais pas d'être diplômées. C'est ici un vaste sujet si l'on associe les mots « femme » et « roman ». L'autrice devrait-elle « parler des femmes et de ce qui les caractérise, ou des femmes et des romans qu'elles écrivent, ou des romans qui traitent de la femme… ?" Des thèmes qui s'entremêlent. Aucune conclusion n'est possible écrit Virginia Woolf et elle « préfère se contenter de donner son avis sur un point de détail : Il est indispensable qu'une femme possède quelque argent et une chambre à soi si elle veut écrire une oeuvre de fiction. » Une oeuvre romanesque effectivement ou encore donner libre cours à sa créativité dans toute autre forme d'art.

Publié en Angleterre en 1929, soit il y a près d'un siècle, cet essai pamphlétaire est considéré comme un des ouvrages féministes incontournables. Au début du siècle dernier, la femme ne jouait aucun rôle dans la société patriarcale en place, sauf celui d'épouse et de mère de famille. Sous la tutelle de son mari elle ne possédait rien, ni même aucun droit (sauf le droit de vote quand même.), pire… « La caractéristique de la femme, [disait un certain M. Greg] c'est d'être entretenue par l'homme et d'être à son service. » Dépendante financièrement et harassée par les devoirs domestiques, comment une femme pourrait-elle avoir des velléités d'écriture ? Pendant des décennies, voire des siècles, même si elle possédait quelque talent, cela paraissait absolument impensable. Par ailleurs, elle devait se heurter au machisme éhonté des hommes, qui voyait en elle un esprit inférieur. Un certain Oscar Browning, éminent personnage de Cambridge ne déclarait-il pas « La meilleure des femmes est intellectuellement inférieure au pire des hommes. » Virginia Woolf se fait encore plaisir en citant avec malice d'autres propos édifiants tels « Monsieur une femme qui compose est semblable à un chien qui marche sur ses pattes de derrière. Ce qu'il fait n'est pas bien fait, mais vous êtes surpris de le voir faire. » semblable à un chien qui marche sur ses pattes de derrière. Ce qu'il fait n'est pas bien fait, mais vous êtes surpris de le voir faire. »

Dans cet essai pertinent, bien documenté, très argumenté, l'autrice énumère toutes les injustices liées à la condition féminine et analyse les obstacles à franchir pour celles qui souhaiteraient se lancer dans une carrière littéraire. Avec un humour cinglant et beaucoup d'ironie elle nous entraîne dans ses réflexions, autour des femmes romancières existantes mais aussi des personnages imaginaires comme la soeur de William Shakespeare, elle nous emmène à la section réservée aux femmes de la bibliothèque du British Museum, dans les collèges d'universités récemment créés pour la gente féminine. Une balade très instructive… qui ne fait que confirmer la misogynie ambiante. La condition féminine évolue lentement, trop lentement et pourtant l'autrice conserve malgré tout une part de rêve, voire d'optimisme en anticipant leur place future. « Les femmes, dans cent ans, auront cessé d'être un sexe protégé. Logiquement, elles participeront à toutes les activités, à tous les emplois qui leur étaient refusés autrefois. La bonne d'enfant portera le charbon. La vendeuse conduira une machine. » Et combien seront-elles à écrire non seulement des romans et des poèmes mais aussi des ouvrages scientifiques, des livres de voyages, des essais philosophiques, et bien d'autres ouvrages dans les catégories les plus diverses. Virginia Woolf, à la fin de sa conférence, encourage ses élèves à se libérer des contraintes sociales et à se lancer dans une vie active. J'ai aimé découvrir ce pamphlet féministe vigoureux, toujours d'actualité même si heureusement les temps ont changé ! J'ai apprécié le ton mordant de l'autrice, par contre j'ai parfois eu du mal à suivre le cheminement de ses pensées, ses égarements et nombreuses digressions, et ses propos redondants qui maintenant nous apparaissent comme une évidence. J'ai aussi regretté son style trop dense à mon gré, ses phrases et ses chapitres qui n'en finissent pas, ses paragraphes sans aucune aération dans les pages...Bref une lecture intéressante mais un peu laborieuse dans mon cas, mais je ne la regrette pas.
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Une oeuvre que je n'avais pas lu entièrement et que je n'avais pas apprécié comme il se doit car on me l'avait imposé lors d'une période d'examen (baccalauréat de français), mais avec du recule et une vision plus « adulte » des choses, je me fais un plaisir de le relire et de mieux le comprendre. La plume de Virginia Wolf est d'une grande douceur et même si on se perd un peu, le message est là. Comment ne pas être touché? D'autant plus quand l'on a connaissance de la vie terrible de cette femme. Je conseil.
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L'intemporel… Je suis ravie d'avoir découvert enfin cet ouvrage de l'une des auteures féminines les plus importantes de la littérature anglaise.
J'ai beaucoup aimé le livre, mais seulement au milieu. J'ai du m'accrocher pour ne pas lâcher, comme souvent avec les classiques, j'ai du mal à entrer dedans.

Les phrases sont longues, le sujet peine à arriver. Lors des premiers chapitres, je ne comprenais pas où l'auteure souhaitait en venir avec toutes ces descriptions.

J'ai aimé le message global et de nombreux passages très parlants encore aujourd'hui, mais ce qui fait le charme de ce livre, c'est surtout sa date. S'il était sorti aujourd'hui, pas sure que je l'aurais terminé.
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Après le roman à l'eau de rose, Virginia Woolf invente l'essai à l'eau de rose.
Et elle n'oublie pas d'intégrer dans sa composition les épines de la rose : l'essai de critique littéraire s'avère être assez piquant.

Virginia W. s'est vu confier la mission de traiter le sujet suivant : Les Femmes et le Roman. Je corrige : un personnage de roman intégré à un essai littéraire se voit confier cette mission ... mais Virginia Woolf ne se cache pas très loin derrière son personnage alors faisons comme si son personnage s'appelait non pas Mary mais Virginia.

Virginia se plonge dans les rayons de la bibliothèque du British Museum pour y puiser son inspiration et surtout pour établir sa bibliographie , et elle trouve quelques perles :

"La condition de la femme au Moyen Âge,
Coutumes féminines aux îles Fidji,
Femmes adorées comme déesses,
Faiblesse du sens moral chez les femmes,
L'idéalisme des femmes,
La conscience des femmes est supérieure à celle des hommes,
Les femmes des îles des mers du Sud,
Le charme des femmes,
Offert en sacrifice aux femmes,
Petit volume du cerveau féminin,
Le subconscient des femmes plus grand que ...
Moindre développement du système pileux féminin,
L'infériorité psychique, morale et physique de la femme,
L'amour des enfants chez la femme,
Longévité plus grande de la femme,
Faiblesse musculaire de la femme,
La force des affections chez la femme,
La vanité de la femme,
Les études supérieures chez les femmes,
L'opinion de Shakespeare sur les femmes,
L'opinion de lord Birkenhead sur les femmes,
L'opinion du doyen Inge sur les femmes,
L'opinion de la Bruyère sur les femmes,
L'opinion du Dr Johnson sur les femmes,
L'opinion de M.Oscar Browning sur les femmes...

Elle constate qu'une majorité écrasante de livres sur les femmes sont écrits par des hommes et elle constate que certains hommes aiment un peu trop les femmes, et que d'autres n'aiment pas du tout les femmes. Elle se moque de certains de ces hommes illustres les plus agressifs envers les femmes en faisant leur portrait : l'un est tellement affreux qu'il ne peut séduire les femmes, ce qui expliquerait sa rancoeur, un autre préfère les hommes aux femmes etc. Elle ne se prive pas de l'attaque ad hominem dans ces deux cas, après tout, la rose blessée qu'elle est se défend avec ses épines , mais la plupart du temps, elle garde la tête froide pour traiter le sujet avec sérieux.

Elle étudie donc conscienceusement son sujet mais Virginia Woolf, sans surprise pour celles et ceux qui la connaissent, laisse dériver son esprit sur un fleuve, elle déambule, se promène entre les rayons comme à l'extérieur du British Museum, elle marche et elle navigue jusqu'à des barrages, jusqu'à des portes fermées comme la porte de l'Université dont le libre accès est strictemement réservé aux hommes, alors elle rentre, en elle-même pour tenter de comprendre pourquoi les hommes et les femmes n'ont pas un traitement égal pour ce qui est d'accéder aux livres, à l'éducation, à la culture. Et elle mène sa barque jusqu'à démontrer que les femmes sont plus pauvres que les hommes parce qu'elles n'ont pas une chambre à elles, parce qu'elles ne pouvaient écrire au temps de Jane Austen que dans le salon commun, qu'elles n'avaient pas toujours le temps d'écrire, cantonnées qu'elles étaient aux tâches domestiques. Elle regrette qu'elles n'aient pas eu leur indépendance. Et ceci explique pourquoi selon elle les femmes de son temps à elle n'ont pas accédé au même statut social que les hommes. le sujet est donc aussi sociologique que littéraire.

En même temps, elle ne se prive pas de faire remarquer la pauvreté intellectuelle des femmes, de certaines poétesses par exemple, ou de celles qui écrivent des romans, mais à leur décharge, elle rappelle que c'est parce qu'elles n'ont pas accédé à la même éducation que les hommes. Et elle est moins sévère envers elles qu'envers les critiques masculins de la femme de sexe masculin.

Elle essaie de comprendre les relations entre l'homme et la femme et donne pour illustrer son propos l'exemple d'un jeune homme et d'une jeune femme qu'elle observe depuis sa fenêtre. Ils viennent chacun de deux endroits différents -car l'homme et la femme sont différents - et cheminent chacun de leur côté jusqu'à ce qu'ils se rejoignent et prennent ensemble un taxi, c'est ainsi qu'ils disparaissent de sa vue. Elle se dit qu'il est primordial que l'homme et la femme se complètent. La femme doit accepter l'homme y compris l'homme qui est en elle, et l'homme doit accepter la femme et sa propre part de féminité. Elle écrit qu'une femme doit écrire comme une femme, et plus loin, elle écrit qu'une femme ne doit plus tenir compte de son sexe ( elle se contredit par moments, comme moi sans doute, les questions de genre génèrent des questionnements alors on tatônne, forcément).

Elle réfléchit tout au long de cet essai romancé, elle chemine, progresse, recule par moments, parce qu'elle erre, c'est comme ça qu'elle avance. Par moments, elle arrive face à un obstacle (l'appariteur de l'Université qui lui interdit l'accès), elle évite quelques écueils, elle se promène sur l'herbe mais elle se retrouve à l'eau, sur une barque, et elle rame ou se laisse dériver au gré du courant ... Aussi n'est-elle pas à l'abri de retourner sa barque, mais elle remonte sur sa barque avec courage pour affronter le courant et à la fin, je crois qu'elle parvient à son but.
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Il s'agit d'un essai sur la place des femmes dans la littérature et sur la condition des femmes auteures. C'est une féroce diatribe pleine de charme, et non dénuée d'humour. Ses réflexions sur les conditions nécessaires à l'apparition de plumes féminines sont riches et argumentées par des exemples tirés de la vie des premières romancières anglaises. J'ai beaucoup aimé ses réflexions sur l'évolution des genres littéraires, sur l'apparition des écrits autobiographiques, ainsi que sa vision de l'écriture féminine à venir. J'ai éprouvé quelques difficultés dues à ma méconnaissance de la littérature anglaise, mais la plume de Virginia Woolf rend cette lecture très fluide et agréable. Ce qui me gêne un peu plus c'est que je ne suis pas sûre que ce qu'elle affirme sur le rôle du roman dans l'accès des femmes à l'écriture (parce que, selon elle, ce serait un genre moins figé que le théâtre ou la poésie) soit très universel : que fait-elle des nombreuses poétesses françaises du XVème et du XVIème siècle ? Des très nombreuses poétesses russes du XIXème siècle et du début du XXème siècle, alors que dans le même temps il n'y eut qu'une seule romancière russe (publiant sous pseudo masculin) ? J'imagine qu'il y a bien d'autres pays où ce serait encore différent. A cette réserve près, qui ne remet en cause ni son analyse du patriarcat, ni ses conclusions (d'autant qu'il s'agit d'un bref essai, pas d'une thèse universitaire) c'est un ouvrage fort intéressant, dans lequel j'ai découvert une autrice engagée et d'humeur joyeuse malgré le sérieux de son sujet.
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J'ai découvert Virginia Woolf à travers les mots de Susan Sellers avec le livre Vanessa et Virginia, j'en ai été complétement charmée et bien décidée à lire l'oeuvre de Virginia Woolf.

J'ai craquée sur la récente sortie de la nouveau collection collector aux éditions 10/18

J'ai donc lu Une chambre à soi

Ma première sensation à été au toucher de la couverture, l'impression d'avoir sous les doigts les pastels qui ont servis a dessiner cette affiche.

Je savais qu'une chambre à soi était un essai mais je pensais sincèrement que c'était une ode d'amour à son métier et sa passion de l'écriture hors ce n'est pas ce que j'ai pu constater, j'ai découvert une Virginia Woolf désillusionnée.

Dans une chambre à soi, Virginia Woolf analyse la femme et le roman.

Peut-être que je n'ai rien compris !

En tout cas c'est ce que j'ai ressenti.

J'ai ressenti de l'amertume chez Virginia Woolf

Je pense que Virginia Woolf aurait adoré vivre à notre époque, peut-être que dans notre monde actuel, elle aurait été plus en phase avec elle-même.

Une chambre à soi sonne malheureusement trop actuel malgré le fait que la condition féminine a fait des pas en avant beaucoup de choses restent à faire. Ne revenons pas en arrière !

Je ne sais pas si lire Virginia Woolf est à ma portée, ai-je assez d'esprit pour le faire ? Savoir décrypter le sens de ses mots ? Je vais quand même continuer ma découverte sur son oeuvre. J'espère être plus éclairée pour la suite !

Je suis assez mitigée car sur le coup je pensais ne pas aimer ce livre mais maintenant que j'essaie d'écrire mon ressenti le plus juste possible, je m'aperçois que ce livre m'a peut-être plus impactée que je ne le croyais.
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Bel ouvrage de Virginia Woolf. Comment une femme peut-elle être écrivaine si elle n'a ni chambre à soi, ni argent ? Et là société, en empêcher la femme d'avoir de l'argent, n'est-elle pas dans l'empêchement de la puissance créatrice de la femme ? C'est cette question que Woolf investigue tout au long de cet essai.

Je l'ai trouvé intéressant, et révélateur de la société des années 20-30 et du phénomène de silenciation qu'on imposait alors aux femmes. le féminisme tel qu'on le connaît doit beaucoup à Woolf, et c'est donc utile de la lire. L'anecdote passionnante de la manière dont Woolf a obtenu sa chambre à soi et son argent (sa tante décédée lors d'une chute à cheval en Inde, l'ayant mise sur son testament) est révélatrice du fait que souvent, quand une minorité parvient à écrire, ou créer, cela se fait de manière accidentelle et hasardeuse presque.
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Il y a des livres comme "Une chambre à soi" que l'on repousse, que l'on a peur d'ouvrir et qui pourtant font parti du paysage littéraire et qui nous apportent beaucoup de réflexions.
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Ainsi quand j'ai vu la biographie de l'autrice à ma médiathèque je me suis dit que c'était l'occasion de lire les deux ensemble.
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Si j'ai beaucoup aimé le graphique qui nous dépeint la vie, la famille, le contexte social de l'époque de l'autrice j'ai eu énormément de mal avec le livre.
Nous sommes ici sur la réflexion de "la femme et le roman" par l'autrice. Cette façon d'écrire par hypertexte m'a complètement perdue même si j'ai compris la ligne directive. On va tellement loin dans la réflexion que l'on s'y perd et que l'on aurait besoin de revenir à chaque fois sur les lignes précédentes.
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Faut il le lire ? Absolument Virginia donne de sérieuses bases de la vision des femmes à travers des écrits et des réflexions. Prendre son temps, prendre des notes si besoin.
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C'est une lecture que je ne regrette pas d'avoir faite car elle élargit mes connaissances littéraires et sur le féminisme.
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Je finis enfin un Woolf, après avoir abandonné Orlando et Mrs Dalloway. J'aimerais aimer Woolf, pour tout ce qu'elle a apporté à l'écriture des femmes, à l'écriture tout court. Parce qu'elle apparaît régulièrement dans ma vie, au détour d'un film, d'une nouvelle traduction par Marie Darrieussecq. Mais bon sang qu'elle m'est difficile à lire ! Ce flow dont parle Darrieussecq, cette pensée qui s'écoule en des méandres inattendus, mêlant réalité et fiction sans qu'on sache jamais bien où on se trouve, je n'ai pas encore trouvé comment le prendre.
Je tire tout de même de ce Lieu à soi quelques repères, notamment sur l'hostilité masculine envers la création féminine (quelques incroyables citations valent le détour), qui s'apaise curieusement quand la dame en retire une rémunération (merci Aphra Behn, pionnière au XVIIe en Angleterre) ; sur la liberté que donnent à l'écriture une « rente de 500 livres » et un lieu permettant de n'être pas interrompue toutes les 5 minutes ; sur l'androgynie souhaitable de l'écriture, complète seulement lorsque nos parts féminine et masculine y contribuent. Et puis l'envie de lire mesdames George Eliot et Vita Sackville-West.
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J'ai écouté récemment cette émission sur France Inter https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-oeuvres-qui-ont-change-le-monde/episode-9-1929-woolf-une-chambre-a-soi-7614787

Les intervenants m'ont donné envie de lire le texte original.
Après une expérience de lecture ratée avec la promenade au phare, lecture chaotique que j'avais fini par abandonner, j'allais au devant de cette autrice avec un peu d'appréhension.
Le propos est intéressant (et féministe si on le rapporte à sa date de parution, 1929) ; l'autrice reste pour moi cependant assez difficile d'accès (digressions, phrases longues…)
Il permet de mesurer le chemin parcouru en a peine un siècle : de la dépendance totale des hommes avec des « enfants a la pelle », être femme n'empêche plus actuellement de devenir écrivain (pas partout dans le monde cependant)

Finalement j'aurais préféré l'écoute du podcast à la lecture de l'essai en lui même.
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