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Claude Payen (Traducteur)
EAN : 9782809700855
390 pages
Editions Philippe Picquier (20/02/2009)
4/5   106 notes
Résumé :
Sous les rayons du soleil couchant, la plaine du Henan est rouge, rouge comme le sang. Ce sang que vendent les habitants du Village des Ding pour connaître une vie meilleure. Mais, quelques années plus tard, atteints de «la fièvre», ils se flétrissent et quittent ce monde, emportés par le vent d'automne comme des feuilles mortes. Seul le fils du vieux Ding, qui a bâti sa fortune sur la collecte du sang, continue de s'enrichir en vendant des cercueils et en organisan... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (39) Voir plus Ajouter une critique
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Yan Lianke a écrit une postface dont je cite ci-après les dernières phrases :
Je ne sais pas si j'ai écrit un bon ou un mauvais roman, mais je peux en toute sincérité affirmer que ce n'est pas ma force physique que l'écriture de ces quelque deux cent mille caractères a usée : elle a usé ma vie, elle a diminué mon espérance de vie. Dans ces deux mille caractères, j'ai exprimé tout mon amour de la vie et mon amour irraisonné de l'art du roman tel que je le conçois.
Pékin, le 23 novembre 2005.

À ses propos je n'ai qu'un mot à dire, Merci Monsieur Yan Lianke pour cette magnifique lecture.

C'est avec la voix d'un petit garçon de douze ans mort pour avoir mangé une tomate empoisonnée déposée sur une pierre au bord du chemin qu'il empruntait pour rentrer de l'école que Yan Lianke raconte la vie des habitants du village des Ding. Un empoisonnement bien ciblé, son père s'est enrichi, d'abord en collectant et vendant le sang des villageois, ensuite en vendant les cercueils aux nombreux morts du sida contracté en vendant leur sang. le personnage principal est le grand-père, gardien de l'école du village, l'aïeul à qui l'on faisait confiance, celui qui a encouragé les collectes de sang ...
Ce livre est interdit en Chine et l'auteur privé de parole. À lire !
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"Dans ces deux cent mille caractères, j'ai exprimé tout mon amour de la vie et mon amour irraisonné de l'art du roman tel que je le conçois." C'est par ces mots simples et sincères que Yan Lianke achève la postface de son roman "Le rêve du village des Ding". Bien que "cauchemar" soit un terme plus adapté en l'occurrence, le titre renvoie aux rêves qui hantent les songes de Ding Shuiyang, le personnage principal, le grand-père de Ding Qiang, le jeune narrateur, mort à douze ans sans doute empoisonné par un voisin et sans doute par vengeance.

Dans la province du Henan, tout est rouge et décrit comme tel par l'auteur : la plaine aride, les levers et couchers de soleil qui se succèdent, les pommettes enfiévrées des habitants du village des Ding, la plupart atteints du virus du sida après avoir abondamment vendu leur sang lors d'une grande campagne de collecte qui, vous vous en doutez, s'est déroulée dans des conditions sanitaires plus que douteuses. Dans le récit, les paysans sont décimés par le virus et comme tout malheur fait le bonheur de quelques profiteurs, Ding Hui, le fils de Shuiyang et le père de Qiang, ne perd pas un miette de profit dans cette situation dramatique : collecte de sang effectuée en dehors de toute règle de sécurité médicale, vente sur le marché noir des cercueils fournis par le gouvernement, organisation de mariages dans l'au-delà, vente de concessions de cimetière... rien ne semble devoir l'arrêter et empêcher que la honte retombe sur toute la famille Ding.

Roman très sombre et à la fois très lumineux, "Le rêve du village des Ding" est une météorite qui a traversé mon ciel littéraire grâce à Foxfire que je remercie de la découverte. Je citerai quelques mots de la charmante lettre manuscrite qui accompagnait son colis : "Tout Yan Lianke est dedans : un sujet dur traité avec beaucoup d'humanité et sans misérabilisme, une plume en colère mais pleine de poésie".

La belle dimension tragique du roman poigne d'autant plus le lecteur que le sujet délicat de la contamination des populations sous couvert des autorités est le triste reflet d'une réalité dissimulée sous le tapis. Est-il besoin de préciser que ce livre est interdit en Chine et que son auteur est privé de parole ?


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Cet ouvrage bouleversant, accablant de réalisme est un torrent qui nous emporte et ne
nous laisse pas indifférent .
Il traite habilement du scandale du sang contaminé en Chine.
Le narrateur, un jeune garçon, Qyang, décédé à l'âge de douze ans nous conte l'histoire de son village...celui des Ding du fond de son tombeau, dans la province du Henan, rouge, rouge comme le sang!
Ce sang que vendaient les habitants du village de Ding qui ont cru aux promesses d'enrichissement de leurs dirigeants afin de connaître une vie meilleure.
Ils ont vendu leur seule richesse : leur sang!
Hélas! Quelques années plus tard, les villageois souffrent de la "fièvre ", ils se flétrissent et meurent les uns après les autres.
C'est le Pére de Qyang, Ding Hui qui avait pris la désastreuse initiative de cette collecte de sang à l'instar de ce qui pratiquait dans bien d'autres villages.
Il s'est enrichi tandis que le sida entraînait de grandes souffrances puis la mort !
Ding, le grand- père de Qyang , un professeur cultivé , droit et honnête, tentait , lui, d'aider les malades en les logeant à l"école qui ne fonctionnait plus.
Puis Ding Hui continua à s'enrichir de façon honteuse en organisant la vente de cercueils et en arrangeant dans " l'au delà " des mariages pour ceux que la mort avait séparés .....
Yan Lianke nous dresse un tableau terrible, poignant et émouvant traversé de rêves et de prémonitions sur la dualité d'un pays tout à fait déchiré entre le poids de traditions ancestrales et l'aspiration matérialiste......
On oscille entre désespoir , dérision, fascination, stupéfaction, douleur à la lecture de ce livre dont la très belle écriture atténue un peu la noirceur !
Ce bel ouvrage magnifiquement écrit n'incite guère à l'optimisme !
L'auteur," engagé" , est privé de parole et son récit est interdit en Chine !
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Cela faisait bien longtemps qu'un livre ne m'avait pas autant bouleversée.
Déjà le thème du roman n'est pas des plus gais : la contamination des habitants d'un village par le virus du sida suite à la vente de leur sang et leur quotidien dont l'issue ne fait aucun doute. Ceux-ci plaçaient tellement d'espoir dans cette vente pour sortir de leur misère et ils n'ont trouvé que la mort au bout du chemin.
J'ai trouvé que le choix du narrateur était pertinent car il raconte avec justesse et il est plein de tendresse envers les différents protagonistes qui sont sa propre famille, les Ding.
Il se dégage du personnage du grand père, Le Professeur, une sensibilité qui vous touche droit au coeur. Il essaie du mieux qu'il peut de racheter les fautes de sa famille, de ménager les villageois, de les accompagner dans leur fin de vie.
Et face à la bonté du grand père, se heurte la cupidité de son fils qui est la cause de tous les maux des villageois et des villages environnants.
L'auteur nous montre que la cupidité des hommes est sans limite, que même malade un homme reste un homme : il ment, il vole et autres vices et quelquefois au milieu de tant de vices, quelques moments de bonheur, d'espoir et de joie.
Il se dégage de ce livre une impression de souffrance et de tristesse incommensurables qui vous reste collée à la peau. La plume de l'auteur est d'une grande justesse, d'une douceur infinie. La détresse de ces villageois ne peut pas vous laisser indifférents.
Ce roman me trotte dans la tête depuis que je l'ai refermé.
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Le roman commence comme une fable sinistre. Un enfant mort empoisonné observe son village en proie à la fièvre. Quelques années auparavant, son père a été l'un des premiers à inciter les villageois de cette partie rurale de la province chinoise à lui vendre leur sang . Aujourd'hui, la plupart meurt de la fièvre.
Pendant ce temps, la nature rougeoie, absorbe ce sang maléfique, et le ciel flamboie. le grand-père de l'enfant est le seul à garder la tête sur les épaules grâce à ses rêves qui le guident. Il décide d'ouvrir l'école, devenue inutile, aux malades afin qu'ils puissent y finir leur vie. C'est lui qui revient également de la ville, un soir, avec le nom de cette maladie qui ne devait toucher que ceux de la ville, ceux qui vivaient mal, tellement différents de ces simples paysans :le SIDA.
Ce roman, aux allures de fable donc, est inspiré de faits rigoureusement vrais. A la fin des années 90, les provinces reculées de Chine forcent les paysans à vendre leur sang comme une ressource économique pour le pays. En échange, argent et bénéfices en nature leur sont promis, mais en 2004, le scandale, étouffé par l'état, révèle le nom de ces villes-SIDA du Henan dont parfois 80% des habitants sont touchés par la maladie.
Le regard que Yan Lianke porte sur ses contemporains est dur et cynique, cynique comme ces hommes de pouvoir -dont le père de l'enfant - qui n'hésitent pas à s'enrichir sur le dos des mourants, qui eux-mêmes continuent à voler et trahir au seuil de la mort.

C'est un roman bouleversant, que j'ai découvert grâce à Gwen21, et qui l'est d'autant plus après la lecture de la postface d'un écrivain usé qui y a versé tout son amour de la vie.
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critiques presse (3)
Lecturejeune
01 juin 2007
Lecture jeune, n°122 - Dans le village des Ding, comme dans les autres villages de la plaine du Henan, en Chine centrale, les habitants s'enrichissent en vendant leur sang collecté par l'Etat. Certains à un rythme effréné. Les malades se multiplient, le village se dépeuple, la mort devient si banale que les habitants ne pensent plus qu'à leur cercueil. Le remords ronge le vieux Ding dont le fils s'est enrichi en collectant le sang et dont le petit-fils, qui est le narrateur de cette histoire, meurt empoisonné à l'âge de douze ans. Ce récit atroce prend ainsi la dimension d'une tragédie grecque intemporelle. Cela ne l'empêche pas d'être rempli d'humanité grâce à la bonté, la sagesse et la compréhension du grand-père pour ces êtres ignorants et résignés, qui ne comprennent que tardivement la nature de cette épidémie. Tout au long de cette lecture, on souffre avec l'auteur qui exprime en postface son désespoir et son « amour de la vie ». Les thèmes du sida et de la Chine encourageront les adolescents à lire ce roman déroutant. Gilberte Mantoux
Lire la critique sur le site : Lecturejeune
Lecturejeune
01 juin 2007
Lecture jeune, n°122 - Outre le sujet très fort de l’ouvrage, le style de son auteur nous interpelle. D’une grande poésie, avec un registre lexical très riche lorsqu’il écrit sur la mort, la désolation des paysages, les couleurs (le rouge en particulier), le jeune narrateur nous parle du ciel et apporte au récit une note tendre et plus légère. Quel livre choc et quel pari d’écrire sur ce scandale qui fit les gros titres de la presse il n’y a pas si longtemps mais que nos consciences ont évacué depuis. Ce livre est bien évidemment interdit en Chine, même si l’auteur a pondéré ses propos. La thématique et la manière de l’écrire le rendent accessible à des adolescents. D’autres titres récents peuvent les éclairer sur les réalités contemporaines de la Chine, tels que Chinoises ou Funérailles célestes, deux romans de Xinran chez le même éditeur (2005). Michelle Charbonnier
Lire la critique sur le site : Lecturejeune
Lecturejeune
01 juin 2007
Lecture jeune, n°122 - Yan Lianke brosse ici un tableau réaliste et bouleversant des ravages du sang contaminé dans sa province du Henan, et de la dualité d’une Chine déchirée entre aspiration matérialiste et poids des traditions. Il donne la parole à un enfant, victime innocente de la cupidité des hommes. L’enfant témoigne depuis l’au-delà des vilenies commises notamment par son père, le « patron du sang », dont l’avidité va crescendo au fil du roman. L’exacerbation des mauvais côtés de l’homme en situation d’épidémie fait penser à L’aveuglement, du Prix Nobel José Saramago (Seuil, 1997). Au milieu de ces hommes, chez qui les mauvais penchants prennent le dessus, se dresse la figure du grand-père, âme noble et droite, qui lutte entre son amour paternel et l’intérêt général. Ce personnage extraordinaire, la voix du narrateur, les rêves qui ponctuent le récit et la très belle écriture atténuent la noirceur de ce drame et laissent le lecteur ému mais serein. Florence Renouard
Lire la critique sur le site : Lecturejeune
Citations et extraits (29) Voir plus Ajouter une citation
Personne ne se serait attendu à ce qui allait se passer : bravant la réprobation du Village des Ding, mon oncle et Lingling décidèrent de vivre en concubinage.
Ils étaient comme l'eau et le sable quand l'eau est absorbée par le sable où elle coule. Ils s'attiraient, se cognaient et se collaient l'un à l'autre comme le pôle positif et le pôle négatif de deux aimants. Ils étaient comme les graines qui s'envolent quand le vent se lève et retombent quand il se calme pour germer et s'enraciner dans la terre jaune.
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La maladie gagnait sans cesse du terrain et tenait déjà le Village des Ding à la gorge. Les lamentations retentissaient en permanence.
Les menuisiers qui fabriquaient les cercueils avaient déjà changé trois ou quatre fois de hache et de scie.
Implacable comme une nuit noire, la mort enveloppait le Village des Ding et tous les villages alentour.
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Mon grand-père ouvrit la porte et se trouva nez à nez avec Zhao Dequan qu’il n’avait pas vu depuis plusieurs jours. Il était méconnaissable. Il n’avait plus que la peau sur les os. Son visage était décharné. Il ne restait que son squelette pour soutenir sa peau couverte de vésicules sèches. Ses orbites étaient deux trous béants. Mon grand-père perçut tous les indices d’une mort prochaine. Ce n’était plus seulement son visage qui avait perdu son éclat, c’était maintenant l’intérieur de ses yeux. Tel un squelette qu’on aurait habillé, il se tenait devant mon grand-père. Son ombre projetée sur le mur se balançait comme un linceul dans le vent. Un sourire sinistre et blafard se dessina sur son visage.
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Une croyance populaire de la plaine lui revint soudain à l'esprit. Lorsqu'on haïssait quelqu'un, il suffisait d'aller enterrer devant sa porte, en le maudissant, un pieu en bois de pêcher ou de saule après l'avoir aiguisé et inscrit dessus le nom de celui dont on souhaitait la mort.S'il ne mourrait pas tout de suite, il mourrait de toute façon prématurément ou une jambe, un bras ou un doigt dans un accident de voiture.
Mon grand-père se leva, alluma la lumière et chercha dans la chambre un bâton de saule qu'il tailla pour le rendre pointu. Ensuite, il écrivit sur une feuille de papier : "Mon fils Ding Hui ne doit pas avoir une bonne mort" et il alla, en pleine nuit, enfoncer le pieu devant notre maison.
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- [...] Parle à Ding Liang et dis-lui de bien réfléchir. On doit connaître quelques jours de bonheur dans sa vie. On n'apporte rien en naissant et on emporte rien dans la tombe. Si on peut être heureux un seul jour, il faut en profiter.
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