J'ai aimé toutes les nouvelles du recueil "Puisque les machines font tout le boulot". Onze nouvelles, onze univers très différents : de l'espace intersidéral jusque dans un village isolé en Italie, une mise en perspective de notre présent problématique. Chacune raconte des vies palpables, des histoires réalistes qui accrochent l'intérêt tout de suite et sucitent émotions et réflexions.
Le thème donné par le titre est présent dans toutes les nouvelles mais pas forcément central.
Il n'y a pas de surenchère dans l'action même si quelques conflits violents s'y déroulent, ils restent marginaux et jamais paroxysmiques. C'est un des atouts majeurs de ces textes qui sortent enfin le lecteur de SF du schéma narratif hérité qui fait du combat physique la "seule" métaphore possible de la résolution de conflit sur le chemin semé d'embûches du "héros".
Certaines nouvelles utilisent la grammaire inclusive.
Comme pour "Bâtir aussi", le travail collectif a touché mon coeur de lecteur !
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Nous les OiesZifs, luttions initialement pour mettre fin au travail tel que nous le connaissions. Tu l'as vu sur ces affiches : on nous a menti tout ce temps. Les machines font effectivement tout le travail, mais les humains continuent à perdre leur temps au boulot. Pourquoi ? Pour qu'ils -les salopards qui nous gouvernent- puissent garder le contrôle sur nous, évidemment ! "
Ce terme de classes sociales renvoie à une analyse hyper binaire du monde social. Je pense que la notion de "réseaux" représente mieux la façon dont il se structure, des toiles qui s'interconnectent entre elles,
L'IA qui adviendra gérera la basse besogne qu'on nomme "boulot" en profitant d'une discussion intellectuelle autour d'un café avec l'humanité libre.