Eiffel

Eiffel est un court roman que j'avais repéré lors de sa sortie en grand format, mais j'ai attendu sa version poche pour me lancer. Il retrace l'histoire de la naissance de la Tour Eiffel, depuis les premiers plans et la participation au concours de l'Exposition Universelle de 1889, jusqu'à la fin de sa construction. Nous suivons Gustave Eiffel dans les différentes péripéties qui vont se présenter à lui, que ce soit en 1889 ou en 1859 à Bordeaux lors de flash-backs qui construisent un autre aspect de l'intrigue, une romance, inventée pour l'histoire bien-sûr.

Une précision en quatrième de couverture me jette un froid au point que je faillis ne pas acheter le livre : il s'agit d'un ouvrage inspiré du scénario du film éponyme. Je me suis lancé malgré tout, et il faut avouer que cela se ressent tout au long du livre. Il aurait fallu habiller davantage ce scénario avec des descriptions, une ambiance, des personnages plus travaillés… globalement en faire un roman trois fois plus long.

Puisqu'en effet, ce scénario est bien ficelé, mêlant habilement une romance avec l'intrigue principale liée à la construction de la Tour Eiffel. Bien que mis en place très classiquement, les flash-backs donnent du dynamisme à l'intrigue. Les personnages principaux, Gustave et Adrienne, sont touchants mais manquent de substance.

Il faut prendre Eiffel pour ce qu'il est, un scénario de film. Mais un bon scénario de film. J'ai souvent pensé à Couleurs de l'Incendie de Pierre Lemaître au cours de cette lecture, à cause de l'aspect industriel de l'intrigue. Pour autant niveau style nous sommes très loin d'un Pierre Lemaitre (oui, c'est mon idole) puisque le style est totalement absent d'Eiffel : c'est factuel, c'est simple, sans élégance ni subtilité.

Je me suis empressé de découvrir le film après avoir terminé le livre, et malheureusement celui-ci n'apporte rien de plus. Les flash-backs sont moins bien gérés que dans le livre. Romain Duris et Emma Mackey jouent bien mais il manque de l'émotion, tout va trop vite et manque de chaleur.

En conclusion, pour la curiosité, pourquoi pas lire ce petit roman si vous aimez cette période de l'histoire, si la Tour Eiffel est un thème qui vous inspire, vous apprécierez sa construction et la romance.

Un roman tiré du film éponyme qui met en exergue la vie intime de l'ingénieur Gustave Eiffel.
Je m'attendais à un livre plus orienté sur l'histoire que sur sa vie romancée.
L'alternance des chapitres entre deux époques, de ses débuts à Bordeaux et son attention particulière aux conditions des ouvriers à la construction de son oeuvre majeure, à Paris, dans le cadre de l'exposition universelle.
Au fil des pages, on découvre la genèse de la construction de cette tour qui suscite de nombreuses polémiques. Eiffel voulait un métro, le gouvernement un monument grandiose.
Eiffel s'est plié à la demande et s'investit pleinement dans son projet.
Sur toile de fond, resurgit son amour de jeunesse, Adrienne, qu'il avait rencontré à Bordeaux. Un amour aussi intense qu'impossible.
Un livre plaisant, qui se lit très aisément.

Paris, 1886. Obsédé par " sa " tour de métal, une bagatelle d'acier de 300 mètres de hauteur qu'il s'est lancé le défi de construire en plein Champ-de-Mars, Gustave Eiffel ne quitte plus ses ateliers. Certes, l'Exposition universelle mérite bien ce pari, et la France, de croire à nouveau en sa toute-puissance. Mais est-ce l'unique raison qui pousse celui qu'on surnomme " le magicien du fer " à griffonner sans relâche des plans pour trouver la forme parfaite ? Depuis ce dîner chez le ministre du Commerce, et cette idée folle qu'il a lancée devant le Tout-Paris, l'ingénieur est comme possédé. Quelles que soient ses esquisses, c'est Adrienne, son amour perdu réapparue ce même soir, qui se dessine, la magnifique cambrure de son dos qui cascade depuis la nuque jusqu'à la taille. L'illumination le frappe : ce n'est pas une ligne droite qui doit mener du pilier au sommet, mais une courbe, incarnée, vivante. " Nous allons construire un rêve ! " Désormais la vie de Gustave ne tient plus qu'à un A majuscule, celui de sa tour qui s'élance dans le ciel de Paris, prête à le transpercer et le conquérir...


Ce roman tiré du film du même nom sortant tout prochainement au cinéma m'intéressait fortement. La tour Eiffel, symbole emblématique de Paris est incontournable. Alternant les chapitres entre deux périodes, le déroulement du récit regorge d'informations et d'anecdotes intéressantes. On y découvre la personnalité de Gustave Eiffel, mais aussi cette quête de perfection dans son travail. Les parties fictives du roman offrent une vision plus nuancée ce qui n'est pas incompatible avec les nombreuses explications techniques et constructives de la tour. Petit a petit, on découvre sa vie, ses études, l'envie d'éblouir une mère insatisfaite ainsi que son amour retrouvé qui lui inspiré l'architecture de cette emblématique monument. Bien que court, ce roman est très bien porté avec une jolie plume de l'auteur.

Vas-tu découvrir ce roman ?

Alors qu'il est déjà célèbre et vient de finir l'ossature de celle qui représente à jamais la porte du nouveau monde, cette statue de la liberté qu'il construit en collaboration avec le sculpteur Bartoli, Eiffel rêve de participer au projet de l'exposition universelle de 1889. Il souhaite réaliser un métro qui transporterait les parisiens d'un bout à l'autre de la capitale. Mais c'est sans compter sur les désirs du gouvernement qui pense à une construction magistrale pour symboliser la grandeur de la France, un siècle après la révolution française.

En se basant sur un projet de ses collaborateurs, Gustave Eiffel propose alors une tour extraordinaire qui devra être implantée en bord de Seine en plein Paris. Prodige architectural en particulier pour sa réalisation dans un terrain meuble qui se rempli d'eau à mesure que sont creusés les emplacements des piliers, l'ingénieur met à profit ses compétences pour finaliser l'oeuvre majeure de l'exposition.

Ce que l'on sait moins est sans doute que la création de cette tour s'accompagne de la rencontre totalement imprévue, surtout aussi longtemps après, avec son grand amour de jeunesse. Cette jeune bordelaise qu'il avait imaginé épouser et qui a hanté ses rêves sera sa muse et sa source d'inspiration sur le chantier titanesque de notre éternelle Dame de Fer. Cette tour qui devait être détruite dix ans plus tard et qui étend son ombre majestueuse et incontestée sur la capitale.

Chronique complète sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2021/10/18/eiffel-nicolas-destienne-dorves/
Lien : https://domiclire.wordpress...

Paris, 1886. Obsédé par « sa » tour de métal, une bagatelle d'acier de 300 mètres de hauteur qu'il s'est lancé le défi de construire en plein Champ-de-Mars, Gustave Eiffel ne quitte plus ses ateliers. Certes, l'Exposition universelle mérite bien ce pari, et la France, de croire à nouveau en sa toute-puissance. Mais est-ce l'unique raison qui pousse celui qu'on surnomme “ le magicien du fer ” à griffonner sans relâche des plans pour trouver la forme parfaite ? Depuis ce dîner chez le ministre du Commerce, et cette idée folle qu'il a lancée devant le Tout-Paris, l'ingénieur est comme possédé. Quelles que soient ses esquisses, c'est Adrienne, son amour perdu réapparue ce même soir, qui se dessine, la magnifique cambrure de son dos qui cascade depuis la nuque jusqu'à la taille. L'illumination le frappe : ce n'est pas une ligne droite qui doit mener du pilier au sommet, mais une courbe, incarnée, vivante. " Nous allons construire un rêve ! »

Après avoir regardé « EIFFEL » sur les écrans, j'ai souhaité me plonger dans le livre inspiré du film.

Ce roman met à l'honneur, l'étonnante prouesse technique de notre illustre « tour de fer », connue dans le monde entier sous le ciel de Paris. Ce livre autobiographique met en lumière la vie du talentueux ingénieur Gustave EIFFEL, né Bonickhausen, sous un fond de romance fictive. Monsieur Eiffel, veuf est le père de cinq enfants. Dans ce récit, on apprend qu'avant de se lancer dans la construction de cette tour pour la foire universelle de 1889 à Paris, il avait conçu l'ossature de la statue de la liberté à New-York et le pont ferroviaire de Bordeaux. C'était un génie, un bourreau de travail mais surtout un visionnaire. Il a su s'entourer de la meilleure équipe, tenir les délais et surtout faire face à tous ces gens, artistes, qui refusaient et dénigraient cette tour en plein Paris. Dans ce récit, on découvre aussi, un homme éperdument amoureux d'une femme, Adrienne, qui lui aurait inspiré ce chef d'oeuvre d'acier. Un amour impossible qui l'aurait plongé, corps et âme dans le travail. La lettre A qui a la forme de cette tour est la première voyelle du prénom d'Adrienne.

Ce beau roman rend hommage à notre admirable Gustave EIFFEL qui a construit la tour la plus emblématique de Paris et de la France.