Quelques réflexions intéressantes, quelques tournures de phrases plaisantes à lire.
Mais décidément ce type de livres n'est pas ma tasse de thé. Trop de généralités et de "déjà vu". Des remarques et réflexions qui semblent tellement de "bon sens" (justement) que l'on se demande pourquoi consacrer du temps à lire ce genre d'évidences.
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L'être humain est environné de forces qu'il ne comprend pas. Pourquoi ne pas les prier? Pourquoi ne pas exprimer son désarroi? Le seul fait de dire, en lui-même, fait du bien : c'est de la psychologie élémentaire. Cela permet de projeter en dehors de soi son besoin, son manque, son angoisse. Cela fortifie donc, en soi, la volonté, l'espoir, la foi d'y arriver - envers et contre tout
Bien sûr il existe d’énorme différence entre les religions. Et heureusement ! je dirais que tous les témoignages innombrables sur le sacré vécu dans l’espace-temps se révèlent passionnants car ils nous parlent d’une même quête, transmise par des filtres divers, des expériences différentes. La querelle se fait toujours sur des mots, sur des notions et non sur l’essentiel de l’expérience mystique.
Hans Küng a raison de souligner que la vraie obligation des fidèles, qu’ils soient chrétiens, musulmans ou autres, reste de servir la communauté humaine, dans le respect mutuel de leurs croyance qui doivent être vécues avec sincérité et non interprétées, légiférées, imposées.
Alors, Dieu? Qu'il soit vu figurativement sous les traits de la Mère cosmique (Magna Mater), du Père céleste, du Grand Esprit des Peaux-Rouges, du Grand Architecte des francs-maçons, comme Être suprême ou, en toute abstraction, comme Incréé, Vide, Principe universel, Énergie primordiale..., le terme "Dieu" reste le support du mystère des origines qui fascine l'humanité.
Mais, bon Dieu, que de crimes on commet en tes noms!
Ne pas s'occuper d'écologie revient donc à scier la branche sur laquelle on se trouve assis. L'idée fait certes du chemin. Mais se soucier de l'environnement extérieur sans se préoccuper de celui qui est intérieur à nous-mêmes consiste à entretenir un beau potager devant une maison qu'on laisse sale et négligée : quelque chose cloche dans ce comportement. Au contraire, plus on s'occupe d'écologie, plus le travail sur la conscience doit être grand : on ne peut lutter contre les pollutions ambiantes sans se régénérer, sans cesse, soi-même afin d'avoir un regard clair sur les situations et proposer des solutions qui s'enracinent dans la limpidité.
Les gens voyagent et s'émerveillent de la hauteur des montagnes, des grandes vagues de la mer, du cours des rivières, de la vastitude des océans, du mouvement des étoiles; et ils passent à côté d'eux-mêmes et des autres sans s'émerveiller. Saint Augustin
Sagesses bouddhistes 27 10 2019