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Citations de Boileau-Narcejac (307)


Il y a des méchancetés qui rapportent.
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Le nerf de l’histoire, c’est l’argent. Vous allez comprendre… Le père de Charlotte, j’en fais un constructeur d’automobiles… mais naturellement ce sont des voitures de luxe qui ont joui d’un grand prestige et sont devenues invendables… Ça, c’est un problème économique d’aujourd’hui… Vous me suivez… Si ses usines ferment, chômage, bref, vous voyez les conséquences. Une seule solution : se vendre à un concurrent plus puissant.
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Il referma la fenêtre d'un geste brusque. Puis il vint rôder dans la cuisine, cherchant à se persuader qu'il avait envie de manger. Mais quoi? Il passa en revue les boîtes de conserve qu'il avait rangées dans le placard. Lui aussi, il avait accumulé des provisions, tout en jugeant que c'était idiot, puisque la guerre serait courte, selon toute vraisemblance.
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Les imbéciles parlent de coup de foudre. Tout le monde, pourtant, devrait savoir comment agissent les virus. Ils se blottissent dans une cellule, s'y fortifient très doucement, parfois s'y endorment. L'essentiel, pour eux, c'est d'avoir trouvé la terre promise et d'en faire leur demeure, d'en devenir propriétaire.
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 Boileau-Narcejac
Qu'en un lieu, qu'en un jour, un seul fait accompli Tienne jusqu'à la fin le théâtre rempli.
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Il essuya ses yeux, parce qu'il voulait regarder, à tout prix.
Il y avait du sang, sur les cailloux, un sac à main noir, éventré. Le briquet d'or étincelait parmi les débris.
Flavières pleurait. Il ne lui venait même pas à l'idée de descendre jusqu'à elle pour lui porter secours. Elle était morte. Et il était mort avec elle.
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Véronique déclenchait le lave-glace ; la route devenait floue. Ils se taisaient. Ils sentaient leur fatigue mais la querelle n’était pas vidée. Elle ne le serait jamais. Pendant des mois, elle avait couvé…
— J’en fais une question de principe.
C’était elle qui parlait. Elle s’adressait à la route, à la nuit qui tombait lentement ; et les feux de position commençaient à s’allumer au flanc des camions. Elle avait raison, bien sûr ! Duval savait, douloureusement, que c’était sa faute, à lui seul. Il était doué pour le gâchis, comme d’autres pour le piano ou la peinture. Ah ! pourquoi, justement, avait-il choisi cette femme ? Pourquoi ? …
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Le mensonge, dit-elle, ça me tue. [...] Le soir même où je suis devenue ta maitresse, je lui ai tout avoué. Mais vous, c'est la vérité qui vous détruit. Vous voulez que l'amour soit une belle histoire. L'histoire vous intéresse plus que la femme ! (chap. 1)
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On peut nous imiter, murmure-t-il. Je ne suis pas seul à travailler sur ce ski. Je suis bien obligé d’avoir des collaborateurs, au laboratoire, à l’atelier d’assemblage, bref, tout le long de la chaîne de fabrication. C’est pourquoi je vous le répète : le temps joue contre nous. Qu’on commence à murmurer “Il y a du nouveau chez Combaz”, et vous verrez les concurrents pointer leur nez. Ce genre d’espionnage, ça existe. Et alors, ce sera, en moins de deux, non pas la contrefaçon mais une formule toute voisine… Enfin, quoi, je ne vais pas vous faire un dessin.
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La Griffe !… Le mot revenait souvent, sinistre, et chacun commençait à comprendre que les deux hommes étaient perdus. Ils allaient payer pour leur chef. Personne ne fut surpris quand le procureur demanda la peine de mort.
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La Griffe n’aime pas les bavards
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La police entra en campagne, établit des barrages, surveilla les gares et les frontières, sans résultat. Restait un espoir, qui n’osait encore se formuler. Lupin ne pouvait pas ne pas relever le défi de la Griffe. Il n’allait pas tarder à se manifester. Le public, de jour en jour, guettait l’une de ces lettres ouvertes, pleines de verve, de jeunesse, d’insolence, qui avaient tant de fois annoncé les offensives de Lupin. Et quand un journaliste de L’Écho de France écrivit un article intitulé « Qu’est-ce qu’Il attend » ?il se fît dans tout le pays comme un grand silence. La riposte allait venir, foudroyante, définitive !
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En outre, on pouvait raisonnablement supposer que le chef de la Griffe était lui aussi sur les lieux, dirigeant l’opération. Comment dès lors n’être pas frappé par le caractère militaire de ce raid hardi ? Il y avait bien là de quoi faire frémir !
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Certes, Lupin avait eu des complices et combien dévoués ! Mais jamais un effectif capable de conduire un assaut groupé. Or, la Griffe alignait, d’après les premières estimations, au moins sept hommes. Les trois qui étaient chargés du transport des objets volés et les quatre chauffeurs, car les traces laissées sur le sol friable, non loin du fort, montraient clairement que quatre voitures avaient stationné là.
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En outre, le mot semblait désigner une bande, pour ne pas dire une troupe disciplinée, entraînée, soumise aux ordres d’un chef qui voyait grand et possédait de puissants moyens d’action. La preuve : ces automobiles qui attendaient sur la falaise
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« La Griffe » ! Cela sonnait comme une menace. Cela sentait l’exploit brutal, la violence intelligente mais impitoyable.
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Deux gendarmes montaient la garde, à l’entrée du souterrain. Deux autres veillaient sur les trésors qui n’avaient pas encore été transférés à Paris. Précaution insuffisante, qui fit brusquement rebondir l’affaire. En effet, trois hommes se présentèrent un soir au fort de Fréfossé. « Ils avaient un air d’honnêtes citoyens », comme devait le déclarer plus tard l’un des gendarmes. Ils produisirent des papiers en règle, se dirent mandatés par le ministère des Beaux-Arts qui leur avait délivré un laissez-passer, et expliquèrent qu’ils avaient attendu la tombée de la nuit pour échapper à la curiosité des promeneurs, car, du lever au coucher du soleil, il y avait encore beaucoup de flâneurs sur les falaises. Sans méfiance, les gendarmes les laissèrent entrer et furent aussitôt assaillis, réduits à l’impuissance, bâillonnés et ficelés. Les deux autres gendarmes, à l’intérieur de l’Aiguille, subirent le même sort. Et le déménagement commença.
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On parlait du Trésor des Templiers, d’un Montségur souterrain… Les imaginations s’échauffaient. Un journaliste eut l’idée d’interroger Isidore Beautrelet. Beautrelet avait disparu. De son côté, par une coïncidence curieuse, Ganimard était en congé. Un député de l’opposition interpella, à la tribune ; le président du Conseil répondit de la manière la plus évasive. Non, le gouvernement n’avait pas négocié avec Arsène Lupin. Le secret de l’Aiguille avait été découvert à la suite d’une longue enquête… Quant à Lupin, il avait, une fois de plus, réussi à s’échapper. Nul ne savait ce qu’il était devenu.
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Mais bientôt une question prima sur toutes les autres. Pourquoi Lupin s’était-il dessaisi de ses richesses ? Avait-il renoncé à sa surprenante carrière ? Avait-il au contraire découvert ailleurs un asile encore plus sûr, encore plus inexpugnable, où il avait rassemblé des collections plus précieuses encore ?
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