Le train du crime...
Adaptation dessinée réussie pour ce classique du policier à enquête, datant de 1934. On y retrouve l’atmosphère chère aux amateurs du détective aux « petites cellules grises », et un brin de nostalgie pour beaucoup...
Lu en décembre 2017.
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Ce nouveau tome de la série « Ils ont fait l'histoire », collection de bandes dessinées qui prend la forme de biographies historiques présentant une dimension pédagogique car à destination du grand public, et qui espèrent vraiment que le public scolaire se prêtera au jeu, est consacré à celui à une Image d’Épinal qui a incarné la Renaissance en France : François Ier !
Ce tome commence par la Bataille de Pavie, où le 24 février 1525 la réalité rattrape les volontés d'un roi...
Dans un 1er temps on nous montre l'enfance, l'adolescence et les premiers succès d'un roi-chevalier obnubilé par l'idée de tenir son rang en remportant les Guerres d'Italie... Mais la poudre à canon et les armes à feu révolutionnent un art de la guerre qui va enterrer la chevalerie ! On a choisi de s'attarder non pas sur les hommes de son règne, ses compagnons d'armes qui sont entrés dans la légende nationale, que sur les femmes de son règne qui l'ont épaulé en toutes circonstances : sa mère Louis de Savoie, sa sœur Marguerite de Navarre, sa femme Claude de Bretagne...
Dans un 2e temps on nous montre un souverain revenu du mirage italien qui après avoir être trop longtemps resté prisonnier cherche désespérément à donner un nouveau souffle à son règne, mais qui après avoir souffert des trahisons à répétitions des Anglais et du Pape (pour ne citer qu'eux ^^) découvre les réalités du Royaume de France : malcontentement aristocratique, et son sempiternel lot d'intrigues, de complots et de trahisons, malcontentement parlementaire qui au nom de l'intérêt général défend des intérêts particuliers, malcontentement populaire qui se traduit autant par le succès de la Réforme que par la multiplication des mouvements sociaux alors que les soudards démobilisés ou déserteurs mettent le pays à l'agonie...
Les vers du mauvais XVIe siècle étaient déjà dans le fruit du beau XVIe siècle, et le triomphe de la monarchie absolue en a vaincu quelque un avant de composer avec d'autres : il faudra attendre la tourmente révolutionnaire pour faire table rase des maux inhérents à l'Ancien Régime et marcher enfin vers un nouvelle ère de liberté, d'égalité et de fraternité... La dernière page nous montre roi qui après être tombé 7 fois espère se relever un 8e fois en se lançant dans la grande aventure américaine : malheureusement pour lui, un échec de plus...
Les choix du scénariste Dobbs sont originaux et complètement assumés, sans doute plus ou moins guidés par le travail de l'historienne Florence Alazard, qui une fois de plus offre pour la série des appendices très pertinents (ah ça, on est loin des logorrhées inutiles et insupportables de Luc Ferry hein !) et le choix de l'artiste chinois Chaiko spécialisé dans l'animation pour illustrer une légende nationale française l'est tout autant... Le charadesign est réussi, le découpage est réussi, et l'ensemble est très expressif et très dynamique, mais aussi très froid voire dépressif : les arrière-plans sont limités et les couleurs sont ternes, du coup on a constamment l'impression d'être dans la grisaille hivernale... Un tome qu'on ne peut qualifier de plaisant certes, mais qui s'avère ô combien intéressant !
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Dans la collection « ils ont fait l'histoire », un nouvel opus qui relate les 20 premières années du règne de François 1er.
L'un des Rois les plus marquants de notre histoire et de la Renaissance . J'ai trouvé le contenu du livre très intéressant, les informations y foisonnent. Peut-être trop ou alors François 1er aurait mérité un second tome en effet : les dessins fort bien exécutés mais envahis par les phylactères et autres dialogues. Cela dit François 1er reste un bon album qui ravira les amateurs comme les néophytes.
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Superbe période qui manquait en partie à mon Histoire de France, où s'affrontent trois géants : Henry, Charles et François... Plus loin, il y a Soliman, un autre géant ...
Dans la BD, on voit l'intelligente Louise de Savoie, dont j'ai lu la bio en livre, et qui a senti depuis longtemps que Louis XII n'aurait pas de fils, et que donc, François, son "césar", promis à Claude de France, régnerait. Déjà, tout jeune, il maniait l'épée. Et avant d'être un roi, il se sent d'abord capitaine sur le terrain, encouragé par sa victoire à Marignan. Son obsession pour l'Italie le perdra à Pavie. Magnanime, Charles Quint, qui a d'autres chats à fouetter, le fait prisonnier...
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Ce qu'une BD n'a pas le temps d'expliquer, c'est la généalogie des personnages, et le contexte. On passe d'un événement à un autre, les liaisons sont un peu "justes"... Mais cela permet de faire des recherches. La première partie me semble très bien faite, mais après, on se pose des questions, car Dobbs, à mon avis, aurait dû faire deux volumes. Qu'est ce que "la pragmatique sanction", quel est l'intérêt du "concordat" ? Frédéric, qui tire à l'arc sur la BD, n'est en fait rien moins que le frère de Charles V, pris en otage après Marignan. Et où parle-t-on du Havre, ma ville, créée par François ? Mais une BD doit sélectionner...
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Cependant, on voit bien François l'homme politique, qui s'oppose au parlement, et qui négocie, à la mort de Maximilien pour devenir empereur su Saint Empire. On comprend qu'il s'agit d'une élection par des évêques.
Et puis, toujours attiré par l'Italie comme son beau-père Louis XII, François "crée" Chambord, le château magnifique, avec les plans du Boccador italien. Et François organise la fameuse entrevue avec Henry VIII dans les champs, près de Calais, où il lutta à mains nues contre le roi d'Angleterre, c'est bien son style. Puis il y a le traître Charles III de Bourbon, qui s'allie à Charles V. On ne sait pas pourquoi François ne l'a pas arrêté et jugé !
Et à Pavie, c'est l'hécatombe :
" Avec tout mon respect, Sire, il est temps de vous comporter en roi, et non comme un simple capitaine". Qui a dit ça ? Bayard, ou bien est-il déjà mort ?
Pendant la captivité de François, la régente Louise, sa mère, fait oeuvre de subtilité. A son retour... Mais j'ai déjà beaucoup trop raconté !
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Bref, c'est passionnant, et complète ma culture entre la bio de Louise et l'avènement de son petit-fils Henri, raconté par Robert Merle dans "Fortune de France".
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Je n'ai pas seulement apprécié fragments" parce qu'on allait m'y parler d'amour, non j'ai d'abord et avant toute chose été irrésistiblement attirée par la beauté graphique des illustrations en 16/9 ème å l'indéniable charme cinématographique.
Un univers à la Lelouche, oů les histoires s'entrecroisent, s'emmêlent, mais dans une ambiance résolument nippone.
Amours des feintes des faux semblants...Il s'agit du premier ouvrage de Chaiko, directeur d'un studio d'animation et pour un coup d'essai c'est un coup de maître.
La préface écrite par Yao Jie, psychologue de son état est savoureuse, il explique que l'idéogramme "amour" a évolué, et que le symbole du coeur a disparu depuis quelques dizaines d'années.L'amour sans le coeur serait-il le nouveau concept de notre société contemporaine?
Laissez-vous porter par les images et je suis certaine qu'elles en feront palpiter plus d'un!
Au fait:" Ce livre est dédié à toutes les femmes amoureuses... et à tous ceux qui ont la chance d'être aimés d'elles."
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C'est avec une certaine curiosité que j'aborde cette nouvelle série car de Nicolas Le Floch, je ne connaissais que le nom, n'ayant jamais lu les romans de Jean-François Parot, ni vu l'adaptation télévisée.
Cette première approche est plutôt plaisante.
Les auteurs de la Bd, dans ce premier opus, offrent aux lecteurs une présentation de ce jeune enquêteur de police qui donne envie de le suivre dans d'autres aventures : charismatique, fin limier et perspicace, Nicolas Le Floch a tout pour plaire.
Les histoires policières ne sont pas forcément ce que je préfère mais l'approche historique de ces enquêtes a retenu mon attention.
On retrouve tout à fait le Paris du XVIII eme siècle et cette reconstitution historique précise et documentée est tout à l'honneur du dessinateur Chaiko.
Quant à l'intrigue, elle fait la part belle au suspense et même si la fin m'a parue un peu abrupte, le rythme n'en est pas moins soutenu et haletant.
J'ai donc hâte de retrouver le célèbre commissaire à la cour de Louis XV, aux côtés de la Pompadour.
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Benjamin von Eckartsberg continue l’adaptation de la Chronique des immortels. Dans ce tome, Le vampyre (1re partie), Andrej Delany et son neveu veulent secourir des habitants de leur village d’origine, vendus au marchand d’esclaves Abou Adun. Le navire de ce dernier n’est pas trop loin de Constanta, où ils se trouvent. Et le lecteur a droit à un début assez spectaculaire : une tentative avortée de prendre d’assaut le navire puis, presque aussitôt, surgissant du brouillard, l’attaque surprise du navire de l’inquisiteur. Le gros plan sur le navire est réussi. Ne survivent qu’Andrej, Frédéric et Abou Adun, qui font désormais équipe. Le reste du scénario est assez collé sur le roman duquel il est tiré. La petite histoire rejoint la grande, les Ottomans ravagent et conquièrent les Balkans mais un homme, un seul, est sur leur chemin : Vlad Draculea. Ce tome se termine sur ses soldats qui mettent en déroute une armée turque et prennent prisonnier les trois comparses. Leur longue marche, suivant les victimes empalées, donne des frissons…
Les dessins ont un petit quelque chose de différent. Bien sur, un nouveau dessinateur est derrière, Chaiko, alors il est normal que le style change un peu. Mais c’est très subtil. Je pense que le contraste est du surtout au scénario. On est loin des sombres nuits montagneuses, des tavernes transformées en brasier, des combats à la lueur des braseros dans les profondeurs des grandes villes. Ici, dans ce tome, les protagonistes voyagent par mont et par vaux (et par marécages) dans la plaine du Danube. C’est pourquoi les couleurs sont un peu plus claires, plus proches de celles de la nature. Brouillard, pluie, ciel grisâtre. Ces différentes teintes de bleu-gris, de vert délavé, sont beaucoup plus appropriées que les couleurs agressantes des tomes précédents.
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C’est le moment où les limites du roman original de Wolfgang Holbein commencent à faire sentir leur effet sur l’adaptation de Benjamin von Eckartsberg. C’est qu’il ne se passe pas grand chose dans la bande dessinée Le coup de grâce, 2e partie. Pour résumer, c’est un peu un jeu du chat et de la souris. Il y a de mystérieuses disparitions dans les environs, les villageois parlent d’étranges créatures. On raconte que des individus qui reviendraient à la vie… Dans tous les cas, certaines tombes ont été retrouvées vides, sans trace des corps qu’elles contenaient. Une malédiction plane sur la tête des gens. Alors qu’Abou Adun est retenu captif dans une monastère, Andrej Delany doit résoudre ce mystère. L’intrigue ne m’a pas autant tenu en haleine que les précédentes. Il y a bien quelques exceptions, des surprises, comme quand les deux acolytes découvrent les pauvres hères dans une caverne, et le combat final est particulièrement réussi. Mais, pour le reste, tous ces allers-retours dans les montagnes… ce fut long. Pour ce qui est des dessins de Chaiko, ils sont toujours aussi bien réussis. Un seul petit détail m’a agacé, c’est toutes ces teintes de gris, de bleu délavé, ces couleurs sombres. Bien sûr, ça colle à l’histoire mais le dessinateur des premiers tomes de la série trouvait le moyen de rendre le tout un peu plus dynamique, flamboyant. Ma critique peut sembler assez négative, vue ainsi, mais j’ai tout de même apprécié cette bande dessinée dans l’ensemble et je lirai assurément la suite.
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J'aime énormément les aventures de Nicolas Le Floch écrites par le regretté Jean-François Parot. Quand j'ai découvert que Dobbs avait publié une adaptation en BD avec le dessinateur Chaiko, je n'ai pas hésité longtemps.
Je ne vais pas tourner autour du pot : j'ai été un chouia déçue. Les romans de Parot sont riches, volumineux et les intrigues sont alambiquées. Vouloir faire tenir une intrigue de 400 pages dans 66 relève de la bêtise.
Je veux bien qu'il y ait des choses à éliminer afin de faire avancer l'intrigue plus vite (les repas interminables, les scènes galantes, les réflexions de Nicolas). Mais il y a des limites que Dobbs a franchi. Il a taillé dans le roman à la tronçonneuse.
Il manque énormément de choses. On comprend quand même l'enquête mais il n'y a quasiment pas d'émotions. Les personnages ont une psychologie sommaire et de nombreuses scènes tombent à plat.
Du côté des dessins, ça n'est pas folichon non plus. Je passe sur le fait que je n'imaginais pas la majorité des personnages sous cet aspect - et que Sartine n'a jamais eu une tête de crapaud (!!!).
C'est plutôt du côté des décors et du choix des couleurs que j'ai tiqué. Autant le Paris crasseux est admirablement rendu autant celui de l'aristocratie fait pitié. Les demeures ressemblent à des masures, vides de meubles et de tout confort. Même les bureaux de Sartine sont indigents.
Et tout à l'air délavé comme si les riches étaient pauvres. C'est déroutant.
J'espère que Dobbs et son acolyte feront mieux pour le tome 2 qui semble-t-il est déjà en préparation. Nicolas mérite mieux que cela.
Serviteur, Messieurs ! ;-)
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Il était inévitable que les romans d'Agatha Christie finissent adaptés en bande dessinée, après l'avoir été en films et séries télévisées.
J'ai encore en mémoire l'excellente adaptation cinématographique de Kenneth Branagh, sortie l'an passé, bien interprétée et assez moderne dans le traitement des transitions.
Alors cette BD publiée originellement en 2011 est-elle au niveau ?
Évidemment le scénario est le même, les points essentiels de l'intrigue ne peuvent pas être omis. Agatha Christie est donc respectée dans la trame de l'intrigue et dans la forme. Les dessins de Chaiko sont imparfaits, notamment sur les visages, mais le côté éthéré du graphisme convient bien à un milieu clôt, entouré par la neige.
Les auteurs de cette BD n'ont pas à rougir, ils ont fait le travail.
Du coup, je me suis précipité sur Wikipedia pour voir en quoi l'affaire de l'enlèvement du bébé de l'aviateur Charles Lindbergh en 1932 a fortement influencé la romancière britannique.
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Souvent associé à la date de 1515, François Ier n’est pas forcément le roi de France le plus connu des Français, même si son image parle à tout le monde. C’est donc en toute logique que la collection Ils ont fait l’histoire s’est intéressée à cette grande figure.
Les surprises sont nombreuses. Nous découvrons le roi alors qu’il est train de vivre l’une de ses plus grandes défaites, ce qui offre l’occasion d’ouvrir des fenêtres sur son passé, sa formation de souverain potentiel, son accession au trône, ses premières décisions. Dobss a fait le choix de retenir certains thèmes : les relations avec sa mère, la guerre, la politique.
Ces choix permettent de traiter l’essentiel, même si l’on peut regretter que certains sujets importants ne sont qu’évoqués (la rivalité avec l’empereur, la question de son accession au trône trop simplement présentée…). Inversement, la guerre prend une place qui devient parfois lassante. Les prémisses des guerres de religions sont également laissées de côté, comme tant d’autres sujets qui auraient pu avoir leur place ici.
Pour en savoir davantage, il faudra se référer aux explications historiques. Celles-ci insistent peut-être un peu trop lourdement sur les guerres, mais elles permettent aussi de mettre en perspective ce qui n’a pas été dit. Les plus-values sont loin d’être négligeables et sont clairement connectées à l’album qui précède.
Les dessins sont plaisant à l’œil. La dernière planche offrira un dessin particulièrement réussi qui aurait pu faire un bel ex-libri, dommage toutefois que ce dénouement paraisse en décalage avec le propos qui précède. Les batailles sont toutefois bien retranscrites et l’on peut suivre avec plaisir le personnage principal vieillir et voir ses émotions ainsi reproduites.
Voici un très bel album, non exempt de défauts, mais qui aurait peut-être mérité une suite. Cette volonté de faire court, mérite d’être saluée. Un ouvrage à mettre dans toutes les mains et qui mérite d’être lu avec attention du début à la fin !
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Une très bonne adaptation en BD du célèbre roman d'Agatha Christie, qui ravira ceux qui comme moi cherchent toujours des occasions de se replonger dans l'univers de la reine du crime.
Les dessins sont plutôt réussis et créent en tout cas une ambiance très particulière qui cadre bien avec l'histoire.
L'adaptation est assez fidèle avec peut-être un petit bémol sur la fin.
Une nouvelle série de BD à suivre en tout cas.
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Le Crime de l’Orient-Express est sans doute l’un de mes bouquins préférés de Christie. Le huis-clos dans un train mythique, tous ces suspects, le décor enneigé, l’ambiance glaciale. Bref, de quoi rendre captif le lecteur. Je l’ai lu, et relu et j’ai vu les adaptations cinématographiques. Je ne m’en lasse pas. J’étais donc plutôt enthousiaste devant cette bd. Et je ne regrette pas la lecture. Bon, beaucoup de détails de l’histoire sont mis de côté, le format oblige, mais je trouve que l’essence du roman d’origine y est bien retranscrite. Les dessins ne sont pas du genre que je préfère, mais ils rendent tout de même justice à l’œuvre. Je vais me pencher plus en détail sur cette collection de Paquet qui adapte en bulles les romans de la Reine. Une excellente lecture.
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François 1er est le tout premier tome de la série « Ils ont fait l'histoire » que je lis et je n'ai pas été déçue par cette lecture.
Je pensais qu'on allait nous servir un énième Roi de la Renaissance, amateur d'art, ami de Léonard de Vinci et grand constructeur de châteaux. Or, Dobbs et l'historienne Florence Alazard ont eu la bonne idée d'aborder une autre face de la personnalité du Roi : celui de guerrier. En effet, François 1er a mené plusieurs batailles aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur du royaume de France.
On le découvre luttant contre le Parlement ou subissant de nombreuses trahisons de proches lui préférant ses ennemis. On le voit sur les champs de bataille endurant des échecs cuisants et allant même jusqu'à être fait prisonnier. On est loin du glamour que certains historiens nous vendent depuis des siècles.
C'est passionnant et instructif. Il est cependant dommage que l'album soit si court car il y avait plus à dire. Certes les vignettes sont riches d'enseignements mais il y a de nombreuses ellipses qui sont autant de ruptures dans le récit. Et certains événements sont à peine esquissés ce qui est dommage.
Du côté de dessins, le travail de Chaiko est remarquable si ce n'est que les couleurs sont très foncées du début à la fin, ce qui donne une certaine dureté à l'ensemble. C'est un choix étrange lorsqu'il s'agit de dessiner le Roi de la Renaissance.
Malgré ces petites faiblesses, cet album a beaucoup de qualités et devrait ravir les amateurs d'Histoire.
CHALLENGE MULTI-DÉFIS 2018
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