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Citations de Homère (523)


Ainsi parlaient entre eux Ulysse et Eumée. Le chien Argo, alors couché, dressa la tête et les oreilles. C'était le chien d'Ulysse à l'âme courageuse qu'il avait lui-même élevé. Mais il n'en avait pas profité car auparavant il était parti pour la puissante Illion.
... Dès qu'il vit Ulysse s'approcher, il se mit à remuer la queue et à baisser les deux oreilles; mais il 'eu pas la force de se traîner jusqu'à son maître.
.... Et cependant la mort sombre a saisi Argos, sitôt qu'il a revu Ulysse après vingt années.
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Mais vous voulez, o dieux, servir l'impitoyable achille, dont l'ame n'est pas équitable, ni le coeur capable de s'attendrir. Il a des instincts sauvages comme le lion qui, entrainé par sa force puiss&ante et ses élans farouches, se jette sur les troupeaux pour s'offrir un festin qui convient aux mortels.
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De nouveau le fils de Pelée lançait à Atride des paroles injurieuses, sans modérer sa fureur :
"Lourd ivrogne, à l'œil de chien, au coeur de cerf, jamais on ne t'a vu t'armer avec le peuple pour la bataille ni aller à une embuscade avec les meilleurs des Achéens : ton coeur n'ose pas, et cela te semble être la mort ! Ah ! Il est beaucoup plus facile de reprendre sa récompense. À quiconque te contredit ! Roi, mangeur de peuple ! Tu ne commandes qu'à des lâches.
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Il y a bien longtemps que je voulais le lire ! Enfin, je m'y suis mise et j'en fus quelque peu deçue...L'Odyssée est très agréable à lire, mais il y a bien plus de discours que d'aventures. Omère insiste sur des faits mineurs alors qu'il y a des passages qui auraient mérités d'être plus approfondis. Trop de banquets, trop de blabla. Cependant, il mérite vraiement d'être lu, ne serait-ce que pour sa culture personnelle.
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Et il baisa son fils bien-aimé, et, le berçant dans ses bras, il supplia Zeus et les autres Dieux :
- Zeus, et vous, Dieux, faites que mon fils s'illustre comme moi parmi les Troiens, qu'il soit plein de force et qu'il règne puissamment dans Troiè ! Qu'on dise un jour, le voyant revenir du combat: Celui-ci est plus brave que son père ! Qu'ayant tué le guerrier ennemi, il rapporte de sanglantes dépouilles, et que le coeur de sa mère en soit réjoui !
Ayant ainsi parlé, il déposa son enfant entre les bras de sa femme bien-aimée, qui le reçut sur son sein parfumé, en pleurant et en souriant ; et le guerrier, voyant cela, la caressa de la main et lui dit:
- Malheureuse, ne te désespère point à cause de moi. Aucun guerrier ne m'enverra chez Aidés contre ma destinée, et nul homme vivant ne peut fuir sa destinée, lâche ou brave. Mais retourne dans tes demeures, prends soin de tes travaux, de la toile et de la quenouille, et mets tes servantes à leur tâche. Le souci de la guerre appartient à tous les guerriers qui sont nés dans Ilios, et surtout à moi.
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- Cyclope , si on vient te demander qui t'a infligé la honte d''être rivé de ton œil, dit que tu la dois à Ulysse, fils de Laërte, grand saccageur des cités, l'homme d'Ithaque.
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Mais lui, le divin Ulysse, loin de son pays et de sa femme, il était prisonnier de la nymphe Calypso qui brûlait d'en faire son époux.
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Il dit, et, de ses sourcils sombres, le fils de Cronos fait oui. Les cheveux divins du Seigneur voltigent un instant sur son front éternel, et le vaste Olympe en frémit.
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"Qui êtes-vous, étrangers ? D'où venez-vous, voguant sur les chemins de l'étendue liquide ? Un voyage d'affaires, peut-être ? ou une course sans but, comme font les pillards, qui franchissent la mer salée et vagabondent, exposant leur vie, apportant le malheur aux hommes des autres pays ?"
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Ulysse, tout en parlant, inventait force mensonges, semblables à la vérité. Pénélope laissait couler ses larmes en l'écoutant. Ses couleurs fondaient... Sur les cimes des monts, la neige toute fond, que fait fondre l'Euros, quand le Zéphyr l'a répandue ; et les fleuves coulent, remplis par la fonte des neiges... Ainsi fondaient les belles joues de Pénélope versant des larmes, pleurant sur son mari, ... qui était là, près d'elle !
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Alors le divin Ulysse, porteur de tant de maux, lui répondit :
"Crois-moi, je ne suis nullement un dieu. Pourquoi me compares-tu aux Immortels ? Je suis ton père, pour qui tu gémis, à l'épreuve de mille souffrances, en butte aux violences des hommes."
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Eh bien, donnons à Ulysse un grand trépied par tête d'homme et une aiguière. Nous collecterons, de notre côté, parmi le peuple, de quoi nous indemniser ; car il est terriblement affligeant d'être seul à faire aux gens le plaisir d'un cadeau.
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" Je suis Ulysse, fils de Laërte. Celui qui occupe le monde par ses ruses de toutes sortes et dont la renommée atteint le ciel, c'est moi. J'habite la claire Ithaque, où se trouve le mont remarquable entre tous, le Nérite dont tremblent les feuilles. Nombres d'îles sont situées alentour, fort proches l'une de l'autre : Doulichion, Samé, Zacynthe dans ses bois. Mais Ithaque est une terre basse, qui dans la mer s'étend la toute dernière, du côté du soleil d'aurore, - une terre hérissée, mais qui nourrit bien les garçons. Non, je ne puis rien voir de plus doux que mon pays.
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" Les Phéaciens n'ont pas de pilote et point de gouvernail, comme en possèdent les autres nefs. Leurs nefs savent d'elles-mêmes les intentions et les pensées des hommes. Elles savent les cités et les grasses campagnes du monde entier. Elles franchissent à grande vitesse le gouffre de la mer, couvertes de vapeurs et de nuées. Jamais de peur en elles, ni de subir aucun dommage, ni de périr.
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Voilà ce que chantait l'aède fameux entre tous. Mais Ulysse se consumait. Sous ses paupières les larmes lui trempaient les joues... Telle pleure une femme, effondrée, embrassant son époux tombé devant sa cité, devant son peuple, tandis qu'il repoussait, pour sa ville, pour ses enfants, le jour impitoyable. Elle le voit dans les convulsions de la mort. Elle se coule autour de lui ; elle pousse des cris aigus ; mais les autres, par-derrière, lui frappant de leurs piques le plat du dos et les épaules, l'emmènent en servitude pour y porter peine et misère. Et ses joues se flétrissent d'une angoisse des plus pitoyables, ... comme étaient pitoyables les larmes qu'Ulysse sous ses sourcils répandait.
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A ces mots, Athéna à face de chouette s'en alla vers l'Olympe où se trouve, dit-on, pour toujours l'inébranlable séjour des dieux. Il n'est pas secoué des vents, il n'est jamais trempé des pluies, la neige n'en approche pas. C'est avant tout le déploiement de l'éther sans nuages, le déferlement d'une éclatante blancheur. Les dieux bienheureux y passent tous leurs jours à se réjouir, et c'est là que la déesse à face de chouette s'en alla, quand elle eut tout expliqué à la jeune fille.
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adaptation de Michel Woronoff pour les enfants à partir de 10 ans.
 Zeus excite la fureur d'Hector. Le héros se déchaîne comme un incendie de forêt dans la montagne. Il a l'écume aux lèvres, ses yeux lancent des éclairs, son casque à cimier frémit sur sa tête. Du haut de l'Ether, Zeus est son Protecteur. Il lui accorde honneur et gloire car sa vie sera brève, déjà Pallas Athena fait monter vers lui le jour où il mourra, sous les coups d'Achille.
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"[...]. Zeus Père, va, soustrais à la brume les fils des Achéens. Fais-nous un ciel serein ; accorde à nos yeux qu'ils voient. Et fais-nous périr en pleine lumière, puisque c'est là justement ce qui t'est agréable."
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"[...]. Allons, combattez près des nefs, en une masse. Celui de vous qui, blessé d'un trait ou frappé d'un glaive, rencontrera son destin, eh bien, qu'il soit mort ! Il ne connaît pas l'infamie, celui qui est mort en combattant pour la défense de sa patrie ! [...]."
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"[...]. Hâtons-nous d'apporter ici guérison : on peut guérir le coeur des braves. Il ne convient plus que vous renonciez à votre impétueuse vaillance, vous tous qui êtes l'élite de l'armée. Je ne ferais pas la guerre au triste individu qui refuserait de se battre ; mais, dans mon coeur, je suis au comble de l'indignation. Lâches ! Bientôt, par cet abandon, vous causerez un plus grand mal. Allons, que chacun de vous se mette dans l'âme le sens de l'honneur et la crainte du blâme. Car une grande lutte se lève. Hector, le bon crieur, le puissant Hector combat près des nefs ; il a rompu la porte et la longue barre."
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