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Critiques de Maël (234)
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Notre mère la guerre - Intégrale

Cet ouvrage se situe dans ma pile à lire depuis plusieurs années. Bien m'en à pris d'attendre pour parcourir case après case et page après page ce monument. Les dessins sont plus qu'expressifs par les coloris et le traits du dessin, nous retranscrivent l'ambiance de l'époque et la guerre, les tranchées, l'arrière, les destructions avec une foultitude de détails. Cela donne beaucoup de sensations, de moments de malaise (normal c'est la guerre et toutes les horreurs humaines et blessures possibles) et une immersion assurée. L'histoire ne se lâche pas et d'une densité sombre restant à la frontière de la vie. Grosse lecture marquante.
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Notre Amérique, tome 2 : Un printemps mexicain

La fureur et l’impétuosité du dessin sont atténuées par la douceur de l’aquarelle, la délicatesse et la subtilité des couleurs vives. Les traits fins et discontinus confèrent un attribut fougueux et réaliste au dessin que quelques bévues de perspective viennent atténuer. La lumière aveuglante du Mexique est témoin de l’hystérie irrationnelle des personnages. Car à défaut de connaitre les ressorts historiques et les protagonistes exacts de la révolution mexicaine, je dois me contenter d’en apprécier la violence et l’exaltation. C’est bien en effet d’un « mouvement » que l’on assiste avec ses flux, ses ressacs, son effervescence, sa brusquerie.



Les visages « germaniques », tous aiguisés et acérés, engendrent parfois des confusions entre personnages. Les regards ténébreux, vides et hypnotiques, les mentons « mussoliniens », les pommettes saillantes dans une sorte de beauté aryenne et androgyne sont partagés par tous. Les peaux sont blanches, protégées par des Stetsons ou autres sombreros.



Les clichés ancrés par de délicieuses heures passées devant des westerns se retrouvent dans les décors du scenario : la sierra pierreuse et aride, cintrée de montagnes, les villages blanc immaculé,comme assoupis, les péones tout de blanc vêtus et tournés vers leur dur labeur quotidien écrasés de soleil, victimes collatérales d’une histoire qui les dépassent.



« Notre Amérique » ressemble à une épopée dont les protagonistes ne seraient que pantins prédestinés de situations qui leur échappent.



“La vie de chaque homme est le résultat d'une interminable série de ricochets entre les événements, de télescopages entre les existences, de croisements dont chacun nous prédestine à l'inévitable.” Claude Lelouch / Itinéraire d'un enfant gâté
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Notre Amérique, tome 4 : Les révolutions meuren..

Fin de l'enquête de Mina, fille de Tina, et qui cherche à découvrir qui était ses parents, et qui a tué son père. Tina, rebelle mexicaine dans les années 20, qui a fait 15 ans de prison avant de tomber enceinte après une visite de Julien. Est celui son père? Julien, photographe, entrainé dans la lutte armée par son amitié avec Max, ex soldat allemand et adepte des moyens les plus radicaux pour que sa cause. Condamné à mort, il est sauvé in extremis pour devenir un agent double au sein de l'Allemagne nazie. Qui a tué Julian? Max est il vivant? Et qui est le père de Mina? Toutes ses questions trouveront une réponse dans ce tome qui conclue la plupart des trames tissés tout au long de ces 4 tomes. Une épopée sur des personnages atypiques, souvent en zone grise, convaincu que si la cause est bonne, tous les moyens sont permis et que la mort d'innocents peut valoir le coup. Malgré leur volonté de liberté, ils ont été manipulés par les autorités, des mafieux, des plus mauvais qu'eux. Une saga intéressante par sa radicalité et son graphisme abrupt. Cela peut rebuter mais en tous cas cela ne laisse pas indifférent.
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Notre mère la guerre, tome 4 : Requiem

Cet ultime tome de « Notre mère la guerre » est consacré à la résolution de l'enquête sur le meurtre des femmes sur la ligne de front. Roland Vialatte et Max Janvier continue leur enquête qui les mène à s'intéresser de plus en plus au caporal Gaston Peyrac…

Une enquête plutôt intéressante pleine de rebondissements mais j'avouerai avoir perdu parfois le fil du récit. Les liens entre les personnages sont parfois troubles car ils sont tous un peu liés les uns aux autres mais le plus compliqué est de suivre l'affaire dans le temps. Il y a plusieurs sauts dans le temps, puis des retours et tout cela ne facilite pas le suivi du déroulé de l'enquête. D'autant plus lorsque le dessin participe à cette impression d'une histoire brouillonne.

La BD reste tout de même très réussie avec une description de la Grande Guerre très réaliste et très crue et une enquête très prenante.

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Notre Amérique, tome 1 : Quitter l'hiver

C'est un moment peu connu en Europe que nous proposent de découvrir Maël et Kris, à savoir la révolution mexicaine du début du XXème siècle. Dans ce premier tome, les auteurs plantent le décor: des hommes qui sont embarqués là-bas alors qu'ils voulaient, eux, faire la révolution en Allemagne, une cheffe de guerre mexicaine féroce, une trahison et un guet-apens. Bref tout est là pour nous donner l'eau à la bouche et avoir envie de découvrir la suite. Sans compter le personnage de Julien, soldat de la Première guerre mondiale, mystérieux, triste, dont on ne sait pas grand-chose si ce n'est qu'il a un secret enfoui au fond de lui. A la fin de ce premier tome, le lecteur a hâte d'en savoir plus sur tous ces mystères.
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Notre Amérique, tome 1 : Quitter l'hiver

Max, allemand et Julien, français se rencontrent au sortir de l'armistice de 1918 et décident de partir ensemble pour aider les marins de Hambourg. Une nouvelle révolution est à vivre du coté de l'Allemagne. Mais le bateau qu'ils ont arraisoné pour sa cargaison d'armes, est finalement rerouté vers sa destination où se déroule une autre révolution celle du Mexique. Tina, 20 ans, a bien l'intention de mener sa guerilla et de liberer son pays.

Que vont faire Max et Julien?

La mise en place de l'action est un peu lente, le temps de nous présenter les différents protagonistes et le sujet qui portera sur les cellules révolutionaires d'aprés la 1ere guerre mondiale.

Dessin est intéressant allié à une mise en couleur douce et aquarellée en fort contraste avec la violence qui transparait.

Interessant sur une période peu abordée.



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Notre Amérique, tome 2 : Un printemps mexicain

Second tome de la série, exclusivement mexicain cette fois : on y ressent une tension et une menace qui planent, sentiment renforcé par la narration une vingtaine d'année plus tard par celle qui semble être la fille de Moreno.



Les dessins sont toujours aussi agréables, et le scénario enchaînant les aventures et les batailles se lit aisément.
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Notre Amérique, tome 1 : Quitter l'hiver

Fin de la guerre, les français face aux allemands, les vainqueurs d'un côté les vaincus de l'autre, et deux hommes qui se rencontrent et feront route ensemble jusqu'à Paris. Il est temps de rentrer ... mais pour faire quoi? depuis tant d'années leur quotidien était de combattre et ne savent faire que ça. Max et Julien s'engageront dans une autre bataille bien loin de chez eux, au-delà de l'océan: le Mexique.



Beaucoup d'événements dans si peu de pages, beaucoup d'engagement en si peu de temps, voilà le goût que me laisse ce récit. L'histoire, l'atmosphère sont posés rapidement, on passe des premiers jours de paix à une guérilla au Mexique. Les émotions de ces deux personnages complètement différent ne transparaissent qu'à travers le dessin, par ailleurs sombre et mélancolique, il me manque quelque chose pour accrocher totalement.

Il est clair que cette série ne m'est pas destiné et que d'autres en parleront bien mieux que moi et sauront certainement y voir ce qui n'était pas évident pour moi.
Lien : http://stemilou.over-blog.co..
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Notre mère la guerre - Intégrale

Je me suis précipité pour acheter le Graal. L’intégrale de Notre Mère la Guerre.



Pourquoi le Graal ? Parce que les passionnés de 14-18 en parlent toujours en bien, et que quelqu’un qui connaît ma passion de Victor Hugo me l’a conseillé. Donc je ne savais pas vraiment de quoi ça parlait, mais j’ai pu me l’offrir grâce à la collectivité de ma région (merci !) et je ne l’ai pas regretté.





Ici, on fait face à un lieutenant de gendarmerie, Roland Vialatte. Il faut savoir que j’ai une passion certaine de tout ce qui a trait à la gendarmerie, en plus de me préparer à passer le concours de sous-officier dans deux ans. Un de mes ancêtres était gendarme pendant 14-18… bref, c’est une des rares BDs qui a un gendarme mobilisé comme personnage principal, et un peu de diversité fait du bien !



La BD s’ouvre sur la célèbre chanson de Voltaire des Misérables, et pour cause, Vialatte adore la littérature. D’ailleurs, il est plein de bonne volonté et de patriotisme, mais voilà ; les tranchées, ce n’est pas aussi glorieux que dans les poèmes d’Hugo sur la guerre de 1870 ou la bataille d’Austerlitz.



Des femmes sont mortes dans les tranchées ; pourquoi sont-elles là ? Qui a donné le coup de couteau ? Qui a écrit les lettres laissées sur les corps ? Les soldats sont terrifiés, et bien trop pour avoir les idées suffisamment rationnelles pour aider le lieutenant Vialatte.



Un style de dessin reconnaissable entre mille, un récit très noir qui ne fait qu’écho à la réalité des combats, une haine de l' »hirondelle » réelle, une désillusion constante : la guerre est romancée, la propagande la glorifie, et les Poilus meurent bien trop tôt par la force de l’obus pour révéler la PEUR, celle que relate Chevallier.



C’est un gros coup de cœur pour moi face à ce qui peut être considéré une des références de la bande dessinée de 14-18. On oublie bien vite le prix toujours élevé d’un album de BD lorsqu’on tombe sur des perles comme celle-ci.
Lien : https://lamorneplaine.wordpr..
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L'encre du passé

Aquarelle, couleurs riches, délavées, aucun aplat, aucune couleur unie. Tout en nuances. On aurait pu craindre un album ampoulé sur un Japon idéalisé et artificiel. Rien de tout cela. Il se déroule avec naturel. Il y est surtout question de fraternité créatrice et du flux de la vie. La nature est toujours en mouvement, semble vivante. La mémoire demande a être entretenue dans la gratitude, tels ces noms calligraphiés à l’encre sur deux pierres tombales qui s’effacent à la première pluie. Toujours peints, toujours disparaissant. Jusqu’à ce que celui qui tient le pinceau disparaisse à son tour.



Une belle harmonie entre le dessin, le récit et la calligraphie.
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Notre Mère la Guerre, tome 3 : Troisième compla..

La guerre, nous pouvons l'écrire mais la faire, c'est abominable. Ce livre raconte ce qui se passe quand la pire des horreurs arrive, il est bien écrit
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L'encre du passé

Môhitsu est un artiste itinérant. Il vagabonde au gré des chemins à la recherche de la paix intérieure. Ses seules économies, il les doit à ses calligraphies, qu'il vend pour subsister à ses besoins, acheter une nouvelle paire de sandales, manger, dormir...

Un jour, alors qu'il fait étape chez le teinturier pour redonner vie à son hakama, il remarque des estampes dessinées sur le paravent. Il apprend rapidement qu'elles sont du fait de la petite Atsuko, et décide de l'emmener avec lui à Edo, la capitale naissante, pour qu'elle devienne peintre.



L'encre du passé est un album magnifique, conjuguant la beauté du trait de Maël au scénario tout en poésie d'Antoine Bauza.



La suite à lire sur BenDis...
Lien : http://bendis.uldosphere.org..
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Notre Mère la Guerre, tome 2 : Deuxième complai..

Janvier 1915, Roland Vialatte continue son enquête sur les femmes assassinées. A la suite d'un autre meurtre, Le capitaine Janvier l'accompagne dans ce poste avancé bien particulier. Là-bas se terre la section Peyrac, composée de mineurs, repris de justice. Alors quand les crimes sont commis, on pense évidemment à eux.



Kris aime raconter des histoires. On aime l'écouter, même s'il nous balade. On pensait évoluer au milieu d'une enquête policière, mais une autre réalité se dessine. Il y a ce bastion avancé tenu par des gamins, tous mineurs. Gaston Peyrac, chef de section, tient à tout ses enfants, ce sont les siens.



Si des crimes sont commis, ce n'est pas forcemment eux!



Ici, tout n'est qu'illusion : Les "enfants libérés" des geoles pensaient défendre leur patrie, alors qu'on les envoie à la boucherie. Le Lieutenant Vialatte ne se doutait pas de l'existence de cette section, ni que le Capitaine Janvier, son supérieur, était ami avec une victime.



Folie de la guerre où pauvres, riches, voyous et bien-nés se retrouvent sous les mêmes balles.



C'est cette réalité qui se dessine, une folie, alors qu'un semblant de justice veut redorer le blason de l'état-major. Kris nous laisse espérer un espoir, par la fraternité qui règne au sein de la section Peyrac. Espoir vain entre la justice des hommes, et la guerre qui se déroule sous leurs yeux.



Maël continue son superbe dessin. Un trait aigu, des trognes qui servent le scénario, une ambiance qu'on ne peut tout à fait aimer ou détester. Mais si cette ambiance est présente, c'est grâce à la couleur. Tour à tour, sépia, noire, rouge, mais infiniment glaciale, même au plus proche des flammes.



Ce n'est que la deuxième complainte, qui en comportera quatre. Kris et Maël nous font vivre une véritable descente aux enfers. On ne peut qu'applaudir cette reconstitution, on ne peut que détester cette histoire.


Lien : http://temps-de-livres.over-..
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Les rêves de Milton, tome 1

En ces temps de crise financière mondiale, il est plutôt bien vu de se replonger en 1929 lors de la Grande Dépression qui jeta tant d'américains sur les routes.

À commencer par la famille Cry aux nombreux enfants dont le grand simplet Milton et le petit hargneux Billy.

Le petit teigneux à la haine. Le grand benêt fait des rêves étranges. Des rêves qui semblent se réaliser au fur et à mesure que les vilains disparaissent.

Avec ces deux tomes, on a là une très belle histoire. Une histoire de haine et de violence, c'était l'époque des souris et des hommes, mais aussi une histoire d'amour-haine fraternel.

Poussée sur les routes par la crise (et donc par la méchanceté et la bêtise humaine), l'humanité semble se diluer dans les pinceaux de Maël comme dans la pluie, la boue ou la misère. Jusqu'à ce que seule la violence et la haine subsistent.

Le seul trait d'humour ou de légèreté de cette sombre BD viendra avec deux agents fédéraux (obligés de reprendre l'enquête devant l'incapacité de la police locale !) préfigurant ainsi les Dupont et Dupond du FBI !

Une triste et belle histoire servie par de magnifiques dessins à l'aquarelle.
Lien : http://bmr-mam.over-blog.com..
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Notre Amérique, tome 4 : Les révolutions meuren..

J'ai relu les 3 premiers tomes avant celui ci.

La révision était bien nécessaire.

Mais je dois avouer que je me suis perdue dans cette dernière lecture : 3 personnages se ressemblent beaucoup trop, et je les confonds.. et ça ne facilite pas la compréhension.

Donc j'ai compris en gros.. mais je pense que beaucoup de détail m'ont échappé.

Je referme donc la série un peu déçue
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Notre Mère la Guerre, tome 1

Tout d'abord, je n'ai pas vraiment aimé le livre "Notre Mère La Guerre" : je le trouve compliqué à lire à cause du vocabulaire difficile et de l'accent des soldats.

Par exemple: "Des serpents électriques zébraient le ciel noyé d'ombre, et les points rouges cibiches piquaient, furtivement la nuit, de peur d'être punis."



Néanmoins, je trouve cette histoire intéressante du fait, que c'est une bande dessinée représentant la guerre sous forme d'une enquête policière.

En effet, celle-ci représente des meurtres commis envers des femmes et non des soldats. Et les meurtriers déposent à chaque fois une lettre d'adieu à côté du corps qui est enterré dans les tranchées.

Les illustrations sont représentées avec des couleurs ternes ce qui, je trouve, est inquiétant. Par conséquent, j'aurais préféré que les couleurs soient plus vives, ce qui m'aurait aidé à me plonger plus facilement dans le livre.

Critique rédigée par Chloé
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Notre mère la guerre - Intégrale

En possession de l’intégrale de cette BD depuis très longtemps, je me suis décidé à plonger dans cet univers de la première guerre. Je n’ai pas été déçu. Immergé dans dans ce récit, je n’ai pas pu m’arrêter. C’est en effet une enquête menée par le lieutenant Vialatte, commencée en 1915, elle prendra fin le jour de l’armistice. Il enquête sur le meurtre de trois femmes, retrouvées mortes avec sur leur cadavre une lettre d’adieu. Tout cela se passe sur le front. C’est dans une confession, sur son lit de mort que le lieutenant nous raconte cette histoire en 1935.

Il règne sur cette BD un souffle puissant, les dessins restituent la violence de cette guerre abominable avec le courage des uns, la lâcheté des autres, les scènes de guerre sont très réalistes. C’est bien écrit, on lit cette BD comme un roman.
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L'encre du passé

Quelle belle découverte que cette bande-dessinée française dont l’histoire prend forme lentement, doucement accompagnée des merveilleux dessins/estampes de Bauza.

Il y est question de calligraphie, de transmission, de tragédie familiale, d’inspiration et de persévérance. Tout cela abordé avec beaucoup de retenue, de réserve et d’intelligence. Une immersion tout en douceur pour un moment de lecture hors du temps. À lire, puis relire, puis relire…

Bref je vous la conseille à 1000%
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Notre Mère la Guerre, tome 2 : Deuxième complai..

Un second tome plus intéressant que le premier. Il commence par une longue liste de morts lors d’une offensive d’un groupe de soldats sur une tranchée ennemie. Cet album est d’ailleurs bien plus ancré dans la « vie » d’une tranchée française entre offensive française, tapis de bombes sur la tranchée, homme coincé dans le No Man’s land, offensive allemande…

Même si je n’aime toujours pas le dessin, le crayonné donne une impression encore plus sombre et plus bestiale à ces hommes perdus dans la tragédie de la guerre.

On n’oublie pas l’enquête du gendarme Roland Vialatte sur les meurtres de jeunes femmes sur la ligne de front. Une nouvelle victime sera à déplorer mais qui va pouvoir faire avancer l’enquête.

L’histoire est plutôt intéressante mais je n’accroche toujours pas aux dessins.
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Revenants

Ce roman graphique est issu d'un film « l'Âme en sang » d'Olivier Morel. Il raconte le désarroi des soldats américains revenus d'Irak qui sont marqués à vie par ce qu'ils ont vécu et ce qu'ils ont faits pendant la guerre.

C'est un témoignage intéressant mais qui est desservi, d'une part par le style graphique que je n'aime pas du tout. Un crayonné un peu brouillon sur des tons de gris et d'orange. Certes, cela crée l'ambiance en adéquation avec les témoignages des ex-marines américains mais je trouve cela trop décalé, trop illisible.

D'autre part, c'est le déroulé du récit qui est difficilement lisible parfois. On passe des sentiments de l'interviewer, de celui des ex-marines, de celui de leur famille… de façon un peu anarchique. J'étais un peu décontenancé parfois sans comprendre où nous menait l'auteur.

Bref, je suis un peu déçu même si il ressort de cet ouvrage des discours forts, mais c'est toujours difficile de faire entendre la voix de victimes de la guerre (encore en plus des soldats), d'autant quand les événements sont si récents.
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