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Citations de Pape François (379)


8. Le Patriarche Bartholomée s’est référé particulièrement à la nécessité de se repentir, chacun, de ses propres façons de porter préjudice à la planète, parce que « dans la mesure où tous nous causons de petits préjudices écologiques », nous sommes appelés à reconnaître « notre contribution – petite ou grande – à la défiguration et à la destruction de la création ». Sur ce point, il s’est exprimé à plusieurs reprises d’une manière ferme et stimulante, nous invitant à reconnaître les péchés contre la création : « Que les hommes dégradent l’intégrité de la terre en provoquant le changement climatique, en dépouillant la terre de ses forêts naturelles ou en détruisant ses zones humides ; que les hommes portent préjudice à leurs semblables par des maladies en contaminant les eaux, le sol, l’air et l’environnement par des substances polluantes, tout cela, ce sont des péchés » ; car « un crime contre la nature est un crime contre nous-mêmes et un péché contre Dieu »
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... le paradigme technocratique nous isole de ce qui nous entoure et nous trompe en nous faisant oublier que le monde entier est une « zone de contact³ ».
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Comme le disait le père Pierre Ceyrac, jésuite lui aussi: "Rêver des rêves impossibles, lutter contre des ennemis invincibles, chercher à atteindre les étoiles que l'on ne peut ne peut jamais atteindre, c'est ça la vie. Toujours aller de l'avant. C'est quelque chose d'extraordinaire et, dans cette marche en avant, tâcher d'aimer toujours davantage"
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Prenez des risques mêmes si vous vous trompez.
Ne survivez pas avec une âme anesthésiée, et ne regardez pas le monde en touristes.
Faites du bruit !
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Sourire, c'est caresser avec le cœur, c'est caresser avec l'âme.
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223. La sobriété, qui est vécue avec liberté et de manière consciente, est libératrice. Ce n'est pas moins de vie, ce n'est pas une basse intensité de vie mais tout le contraire : car, en réalité, ceux qui jouissent plus et vivent mieux chaque moment, sont ceux qui cessent de picorer ici et là en cherchant toujours ce qu'ils n'ont pas, et qui font l'expérience de valoriser chaque personne et chaque chose, en apprenant à entrer en contact et en sachant jouir des choses les plus simples.
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la vraie réconciliation, loin de fuir le conflit, se réalise plutôt dans le conflit, en le dépassant par le dialogue et la négociation transparente, sincère et patiente.
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la violence ne trouve pas de fondement dans les convictions religieuses fondamentales, mais dans leurs déformations.
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Dieu a donné la terre à tout le genre humain pour qu’elle fasse vivre tous ses membres, sans exclure ni privilégier personne. Dans ce sens, je rappelle que la tradition chrétienne n’a jamais reconnu comme absolu ou intouchable le droit à la propriété privée, et elle a souligné la fonction sociale de toute forme de propriété privée. Le principe de l’usage commun des biens créés pour tous est le premier principe de tout l’ordre éthico-social ; c’est un droit naturel, originaire et prioritaire.
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Un être humain est fait de telle façon qu’il ne se réalise, ne se développe ni ne peut atteindre sa plénitude « que par le don désintéressé de lui-même ». Il ne peut même pas parvenir à reconnaître à fond sa propre vérité si ce n’est dans la rencontre avec les autres : « Je ne communique effectivement avec moi-même que dans la mesure où je communique avec l’autre ». Cela explique pourquoi personne ne peut expérimenter ce que vaut la vie sans des visages concrets à aimer. Il y a là un secret de l’existence humaine authentique, car « la vie subsiste où il y a un lien, la communion, la fraternité ; et c’est une vie plus forte que la mort quand elle est construite sur de vraies relations et des liens de fidélité. En revanche, il n’y a pas de vie là où on a la prétention de n’appartenir qu’à soi-même et de vivre comme des îles : dans ces attitudes, la mort prévaut ».
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Parfois, je m'étonne que, malgré de telles motivations, il ait fallu si longtemps à l’Église pour condamner avec force l'esclavage et les diverses formes de violence. Aujourd'hui, avec le développement de la spiritualité et de la théologie, nous n'avons plus d'excuses. Cependant, il s'en trouve encore qui semblent se sentir encouragés, ou de moins autorisés, par leur foi à défendre diverses formes de nationalismes, fondés sur le repli sur soi et violents, des attitudes xénophobes, le mépris, voire les mauvais traitements à l'égard de ceux qui sont différents. La foi, de par l'humanisme qu'elle renferme, doit garder un vif sens critique face à ces tendances et aider à réagir rapidement quand elles commencent à s'infiltrer. C'est pourquoi il est important que la catéchèse et la prédication incluent plus directement et clairement le sens social de l'existence, la dimension fraternelle de la spiritualité, la conviction de la dignité inaliénable de chaque personne et les motivations pour aimer et accueillir tout le monde.
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Je reprends dans son intégralité l’homélie du Pape François au matin du 13 novembre 2015, car elle fait écho en moi a ce soir là, ou je pratiquais du kendo a 200 mètres du Bataclan. Je pense, je prie et je rend hommage à une petite qui débutait à peine sa vie.
Matin de 9 mars 2021 à 6h30 du matin.

Vendredi 13 novembre 2015
Idolâtrie de l'immanence et des habitudes

Pour son homélie, le pape François s'est inspiré du psaume 18 proposé par la
liturgie. « Dans cette prière, nous avons répété « Les cieux narrent la gloire de
Dieu » : sa gloire, sa beauté, l'unique beauté qui demeure pour toujours. Au contraire, les deux lectures — aussi bien celle du livre de la Sagesse (13,1-9) que celle de l'Évangile (Luc 17,26-37) — nous parlent de gloires humaines, d'idolâtrie
même. En particulier la première qui parle de la beauté de la création mais souligne immédiatement la faute de ces gens qui, dans ces belles choses, n'ont pas été capables de regarder au-delà, c'est à-dire vers la transcendance. Ce sont sans aucun doute des choses belles en elles-mêmes, mais ces hommes n'ont pas reconnu que cette beauté est la marque d'une autre beauté plus grande qui nous attend, la beauté de Dieu. » On lit dans le livre de la Sagesse que ces hommes
« fascinés » par la beauté des « choses créées par Dieu ont fini par les prendre pour des dieux ». C'est précisément "l'idolâtrie de l'immanence". Ils se sont attachés à cette idolâtrie sans penser, au contraire, à la grande supériorité de leur souverain, car Celui qui a créé ces choses est principe et auteur de la beauté. C'est une idolâtrie que de regarder les nombreuses beautés sans penser qu'il y aura un crépuscule. Et le crépuscule aussi a sa beauté. Nous courons tous le danger de cette idolâtrie de l'immanence, d'être attachés aux beautés d'ici-bas, sans la transcendance.
L'autre idolâtrie est celle des habitudes. Dans l'évangile du jour, Jésus, en parlant du dernier jour, précisément du crépuscule, dit : "Et comme il advint aux jours de Noé, ainsi en sera-t-il encore aux jours du Fils de l'homme : on mangeait, on buvait, on prenait femme ou mari, jusqu'au jour où Noé entra dans l'arche." En somme, tout est habituel : nous vivons ainsi, sans penser au déclin de cette façon de vivre. Et être attaché aux habitudes sans penser que cela prendra fin, c'est aussi une idolâtrie.
Alors que l'Église nous prépare, cette semaine, à la fin de l'année liturgique, elle nous fait penser précisément à la fin des choses créées. Oui, elles seront transformées, mais Jésus nous donne un conseil dans l'évangile d'aujourd'hui : « Ne pas revenir, ne pas regarder en arrière ».

Liturgie du jour : Livre de la Sagesse 13.1-9; Psaume 18:Évangile de Luc 17, 26-37
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Pour être vraiment mère, l'Église doit « se iaisser surprendre par les nouveautés de Dieu », qui à travers l’Esprit saint peut « rendre nouvelles toutes les choses ».
Autrement elle risque de se laisser surprendre par le « pélagianisme, l'égoïsme, le pouvoir, l'envie de s'emparer des consciences », jusqu'à devenir une « entreprise ». C'est contre cette tentation que le Pape a mis en garde lors de la messe.
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Même si une mère oubliait son enfant, moi, je ne l'oublierai pas !” Dieu tient chacun de nous dans son sein, de même que l'enfant est dans le sein de sa mère. » Cette vérité est si grande et belle, elle nous dépasse tant, qu'on peut être tenté de vouloir l'éviter. En effet, a poursuivi François, « on ne peut comprendre seulement avec la tête ou même uniquement avec le cœur ». Pour faire nôtre cette vérité et la vivre, « nous devons entrer dans le mystère de Jésus Christ ». C'est la troisième attitude fondamentale du chrétien, après la prière de louange et savoir faire mémoire. « Le chrétien est appelé à entrer dans le mystère, a conclu le Pape, surtout quand nous célébrons : c'est le mystère !
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Comme l’écologie intégrale le met en évidence, les êtres humains sont profondément liés les uns aux autres et à la Création dans son ensemble. Quand nous maltraitons la nature, nous maltraitons aussi les êtres humains. En même temps, chaque créature a sa valeur propre intrinsèque qui doit être respectée. Écoutons tant la clameur de la terre que la clameur des pauvres, et cherchons à comprendre attentivement comment pouvoir assurer une réponse adéquate et rapide.
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.. des personnes qui ne se soucient pas de sortir pour porter l'annonce de l'Évangile. Des personnes anesthésiées. C'est le profil de chrétiens qui sont au fond tristes et qui aiment savourer cette tristesse au point de devenir des personnes éteintes et négatives. Et cela, c'est
une maladie apostolique ne servent pas et ne font pas de bien à l'Église. Malheureusement, aujourd'hui, il y a tant de chrétiens égoistes qui commettent le péché de la paresse contre le zèle apostolique, contre l'envie d'apporter la nouveauté de Jésus aux autres,
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Même si tu te trompes, tu pourra toujours lever la tête et recommencer, parce que personne n’a le droit de te voler l’espérance.
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Seul celui qui est disposé à écouter possède la liberté pour renoncer à son propre point de vue partiel ou insuffisant, à ses habitudes, à ses schémas.
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La façon correcte d'interpréter le concept d'être humain comme "seigneur" de l'univers est plutôt celle de le considérer comme administrateur responsable.
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N’entretenez aucun souci ; mais en tout besoin recourez à l’oraison et la prière, pénétrées d’action de grâces, pour présenter vos requêtes à Dieu. Alors la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, prendra sous sa garde vos cœurs et vos pensées.

La force intérieure qui est l’œuvre de la grâce nous préserve de la contagion de la violence qui envahit la vie sociale, car la grâce apaise la vanité et rend possible la douceur du cœur. Le saint ne consacre pas ses énergies à déplorer les erreurs d’autrui ; il est capable de faire silence devant les défauts de ses frères et il évite la violence verbale qui dévaste et maltraite, parce qu’il ne se juge pas digne d’être dur envers les autres, mais il les estime supérieur à lui-même.

Il n’est pas bon de nous regarder de haut, d’adopter la posture de juges impitoyables, d’estimer les autres indignes et de prétendre donner des leçons constamment. C’est là une forme subtile de violence.
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