Raule

Jaime beaucoup la couverture. C'est d'ailleurs la raison qui m'a fait emprunter cette BD à la médiathèque. J’étais moins convaincu par le titre.

J'ai été assez étonnée du récit que j'ai découvert, je ne m'attendais pas du tout à ça. Mais j'ai trouvé le scénario assez bien ficelé pour aller de découverte en découverte régulièrement en suivant ce flic parisien loin de ses terres.

Comme quoi, parfois le hasard provoque de jolie rencontre

Je continue sur ma lancée avec ce 3ème tome de la série espagnole Isabellae. Les dessins, les mises en couleurs sont toujours de qualité, c’est un plaisir pour les yeux. Concernant l’histoire on en sait plus sur Isabellae et sa sœur Siuko ce que j’ai apprécié. On part visiblement vers l’Irlande et j’ai hâte de découvrir ce qu’Isabellae va y trouver. J’ai toujours cette impression de trop rapide, trop peu qui me gêne un peu mais j’apprécie l’histoire alors je vais continuer !

J’enchaîne avec le tome 2 et nous voilà embarqués sur un navire au large des côtes chinoises, toujours à la suite de la sœur d’Isabellae. J’aime toujours les mises en couleurs, souvent monochromatiques. Il s’agit d’une nouvelle aventure indépendante avec le fil rouge de la recherche de Siuko. L’alternance entre passé et présente est toujours aussi bien maniée et c’est une force de cette bande dessinée. Des complots, du sang, un brin de fantastique, des secrets, bref de bons ingrédients qui m’ont fait passé un bon moment. J’ai hâte de voir la suite même si pour moi il manque un petit quelque chose que je ne saurais pas nommer. J’ai peut-être un peu de mal à m’attacher au personnage principal ou alors une impression de déjà-vu… je ne sais pas trop. En tout cas, on nous entraîne à l’autre bout du monde et je lirai le 3ème tome rapidement et avec plaisir !

Sous le tombeau de 500 rois est le quatrième tome d'Isabellae, série de bandes dessinées espagnoles en six épisodes. Isabellae et ses amis se retrouvent en Irlande en plein conflit entre les celtes et les anglo-normands. Après les aventures japonaises, un nouveau cycle commence. Les dessins sont réussis avec une belle mise en couleur. Les planches sont souvent quasiment monochromatiques. L'album se termine brutalement et laisse un goût d'inachevé.

La Bataille entre les tribus celtes et les troupes anglo-normandes est engagée, et une seule chose apparaît certaine, la plaine sera belle et bien recouverte de sang.



Mais l'aide des druides va se révéler assez surprenante, ces derniers on en effet "ressuscité" le Dieu Bres, souverain des premiers habitants de l'île, les Fomoires et son armée d'âmes damnées.



Mais une fois sur le champ de bataille, cette armée des ombres tue à tout va, sans trop faire de distinction entre les celtes ou les anglo-normands.

Reprendre le contrôle de l'île, en ayant été maintenus aussi longtemps dans les ténèbres, semble bel et bien n'être qu'une première étape pour Bres et ses "troupes".



Celtes et anglo-normands réalisent que face à cet ennemi, ils n'ont aucune chance, à moins que... en mettant leurs forces en commun...

Isabellae, Jinku, Masshiroi, Qiang, accompagnés de Yori, le singe sont enfin arrivés sur l'île d'Ériu, désormais appelé "Irlande" depuis que les anglais l'ont envahie.



Le périple a tenu toutes ses promesses et les occasions de dégainer le sabre n'ont pas manqué, tout comme le fait de passer à deux doigts de rejoindre l'autre monde non plus d'ailleurs.



Mais aussitôt le pied sur la terre de ses ancêtres, Isabellae est vite mise au courant de la situation et est vue comme la sauveuse des tribus celtes.



L'île est dirigée par Jean, le frère du Roi Richard, enfin gérée.... disons que ses mercenaires normands le font pour lui, sans trop se priver de se servir au passage, ce qui lui confère le surnom de Jean-sans-Terre.



Il lui faut donc un coup d'éclat pour retrouver un semblant de gloire, et soumettre toute l'Irlande est le plus court moyen d'y arriver.

Cela lui permettrait de se refaire une réputation auprès de son frère, en tant qu'héritier du royaume d'Angleterre, mais avant, il devra d'abord se faire respecter de ses "amis" normands.



Mais Isabellae frappe fort pour contrecarrer les plans de Jean, avec Jinku, elle s'introduit en effet dans la forteresse de Trim à Meath, où une puissante garnison de plus de 300 hommes entoure le "Souverain" autoproclamé.



A deux, ils veut réussir à éliminer plus de 20 gardes et à libérer le père de Lorcan.

Grâce à cet exploit, les 4 rois d'Irlande sont à nouveaux réunis et prêts à unifier tous les clans de l'île, quelques centaines, excusez du peu, mais en apprenant ce qui vient de se passer dans son propre château, Jean entre dans une fureur noire...



Tous les voyants sont au vert pour un affrontement de taille entre les 2 parties, à moins que les Dieux ne décident, enfin, de venir y mettre bon ordre....

Un tome de fin de série est toujours un tome particulier à écrire...et à critiquer. Je trouve ce tome trop faible pour rendre hommage à nos héros: le croisement entre l'histoire de la famille de Jazz et la vendetta un peu mou, ce qui ne correspond pas au rythme de cette série. On a du mal à sentir l'ambiance de ce quartier de Barcelone, ce qui faisait le charme de la première trilogie.

C'est une fin, elle est acceptable, belle pour Jazz, fidèle à ses convictions, mais frustrante, comme beaucoup de fins.

Maintenant que je connais les personnages, j'ai plus de plaisir à lire cette BD que dans les premiers tomes. Je pense que j'ai aussi compris le principe de découpage de l'histoire entre les différents tomes.

Donc on prend les mêmes et on recommence.

C'est peut-être un peu répétitif, mais ça reste divertissant.

Il me tarde de lire la suite.

le dessin reste magnifique, mais l'histoire est assez confuse...

Un peu de déception par rapport aux précédents opus.

Les disciples de Nostradamus parcourent une France étouffée par la Peste et l'obscurantisme, alors que les guerres de religion font rage...

Bien qu'il soit très introductif, j'ai beaucoup aimé ce 1er tome qui nous présente tour à tour des personnages complexes auxquels je me suis facilement attachée. Augustus, Arthus, Angélique et Nostradamus lui-même, cela fait beaucoup de personnages principaux mais chacun a le droit à ses petites aventures. Petit bémol pourtant, je ne comprends pas pour quelle raison la série porte le nom d'Arthus qui n'est clairement pas le héros de ce tome 1, pour moi il forme un binôme indissociable avec Augustus. Dommage, je ne comprends pas du tout ce choix... Alors qu'Angélique occupe bien davantage le devant de la scène et apparaît comme une femme forte, peu impressionnable, dès les premières pages. Elle est véritablement le personnage qui m'intrigue le plus, bien que la dynamique Arthus / Augustus m'ait fait passer un très bon moment.

Le graphisme m'a fait faire un impressionnant bon dans le temps. Les couleurs et le traits sont beaux même lorsqu'ils tracent les visages les plus inquiétants. Je ne sais pas vous, mais j'y ai retrouvé quelque chose de Milo Manara...

Dernier volume d'un second cycle se déroulant en Islande, Trois corbeaux s'ouvre alors que l'ami Théo a été capturé par des suprémacistes et sera très probablement tué dans les prochaines heures. L'album commence immédiatement après la fin du précédent et va voir Jazz se lancer à la recherche de son ami en même temps qu'il doit remplir la mission que les iraniens lui ont confié. Pas ou peu de mise en place dans ce dernier album qui voit les planches débouler à cent à l'heure avec une maestria de découpage et de trait totalement ahurissante! L'action chez Raul et Roger c'est rapide, brutal, rugueux. Héros complet, Jazz sait pirater autant que combattre à main nue ou au fusil.



Cet opus nous en apprend cependant encore un peu sur sa jeunesse aux Etats-Unis auprès d'un maître du cambriolage, même si j'ai été un peu déçu de ne pas assister à la formation proprement dite du prodige. Le passé se recoupera d'ailleurs avec le présent, la série liant toujours l'intime, le familial avec les affaires de corruption ou criminelles. Au-delà de héros a peu près invincibles, une des forces de la série est de proposer des galeries de gueules de truands, toutes aussi patibulaires, sadiques, perverses. Mais contrairement an premier cycle où les tueurs chauves mettaient fort à mal les talents de Jazz, ici le combat est plutôt une balade islandaise où malgré les séquences de combat extrêmement dynamiques, pas un instant l'inquiétude ne point sur le destin de notre héros. Ceci appuyé par un Deus Ex Machina pas forcément dérangeant mais sans doute un peu facile même s'il apporte une pointe de fantastique bien intrigante. De même, les quelques cases historiques (une première dans la série) illustrant des vikings nous font bien saliver quand à l'opportunité de trouver dans quelques années Roger dans une saga historique se rapprochant du travail de Ronan Toulhoat...



Étant donnée sa construction il est préférable de lire les précédents tomes du cycle islandais avant d'entamer ces Trois corbeaux, qui reste malgré tout un nouveau chef d’œuvre visuel. Si la trilogie barcelonaise est un cran au dessus, Jazz Maynard reste, quel que soit l'album, un incontournable de la BD que l'on relis aussitôt l'album terminé pour ausculter chaque case.
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C'est avec plaisir et réelle attente que je me suis plongée dans ce troisième tome. Je suis un poil déçue car après la fin remplie de suspens du tome précédent, j'étais impatiente d'en découvrir plus. Et ce troisième tome est bien la suite, la chronologie des évènements concorde, mais comme il est indiqué sur la couverture de l'exemplaire acheté, c'est un nouveau cycle. J'aurais vraiment aimé que les auteurs finissent l'histoire entamée dans les deux premiers tomes et laissent le choix aux lecteurs de vouloir ou non suivre les aventures de Nostradamus et de ses disciples dans un nouveau cycle.

Mais comme je trouve les dessins toujours aussi beaux et l'histoire pertinente, je resterai curieuse de la suite donnée à cette série.

Isabellae est toujours une belle et bonne BD.

Dans ce tome, même si il ne fait pas avancer le schimblic - voire même on se pose encore plus de questions - à aucun moment on s'ennuie. Je savais à quoi m'en tenir avec une bataille, une nuit, pour un tome. Du coup pas de déception pour ma part.

Etrangement, les personnages arrivent à se développer. Grâce à quelques flash back, et quelques échanges pendant la bataille. Ils sont très attachants, touchants. Même Isabellae qui une tendance à être mise au même niveau qu'une déesse (froide, calculatrice, forte, de la réussite...), a un visage plus humain.

La fin nous laisse un peu perplexe. Qu'est-ce qui va se passer par la suite ? Quel angle va prendre cette bataille ? Que va devenir Isabellae ? On est pressé de découvrir la suite. J'ai aussi un peu peur que ça parte en cacahuète avec ces histoires de démons.

Les dessins sont vraiment merveilleux. Très jolis mais aussi très expressif.

Un tome à la hauteur de la série même si il est un peu en dessous.

J'ai lu cette série jusqu'au tome IV et suis décidé à m'arrêter là. Je recommande la lecture du tome 1, les suivants sont superflus, quoique le huis-clos sur le bateau ne soit pas sans intérêt.



Graphiquement c'est réussi. Le scénario captive.



Elle conte les aventures guerrières d'une héroïne qui recherche sa sœur et finit par rencontrer la magie noire.



Partie d'Asie et plus particulièrement du Japon, elle s'achemine jusqu'en Irlande, où un destin de "femme providentielle" l'attend. Le changement de décors peine à renouveler le scénario par lequel les "gentils" trucident sans états d'âme les "méchants" bandits, anglais ...



Très honnêtement je ne goutte pas la dérive vers la magie noire qu'opère l'ouvrage, pas plus que l'accumulation des cadavres. La justification et la glorification de l'action guerrière finissent par me donner la nausée.



Sur la terre d'Irlande, les autochtones finissent par invoquer les démons pour chasser les anglais. Plus ça va, plus c'est glauque.

Je suis toujours séduite par les illustrations de cette bande dessinée. Encore une fois, l'histoire est intéressante, la part de magie est importante et donne une nouvelle tournure aux aventures de Nostradamus et de ses disciples. Une lecture très plaisante donc.

Sous le tombeau des 500 rois semble devoir reprendre les mêmes ressorts scénaristiques que les volets précédents, mais en les patinant au whiskey plutôt qu’au saké.
Lien : http://www.bdgest.com/chroni..

Un quatrième épisode est déjà annoncé, ce qui signifie que le Lombard est satisfait des ventes des deux premiers épisodes et que la série a trouvé son public. Bonne nouvelle ! Ce n’est que mérité pour cette série dynamique et originale qui réinvesti d’une nouvelle manière la BD de samouraï.
Lien : http://www.actuabd.com/Isabe..

Une fin de cycle médiévalo-fantastique à la hauteur de nos espoirs, conçue par deux artistes d'origine espagnole qui n'ont pas fini de nous faire frémir.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..

Magique et fantastique, deux mots qui cadrent bien avec cette bande-dessinée très mystique. Isabellae est à la recherche de sa soeur depuis sept ans, elle n'a plus rien à perdre puisqu'elle a déjà tout perdu: son père, qui est néanmoins à ses côtés à chaque instant et qui communique avec elle, sa mère qui a été tuée par les villageois car ils la considéraient comme une sorcière et sa soeur qui s'est enfui car elle la pense coupable de la mort de leur mère. Isabellae est une guerrière accomplie puisque son père lui a tout appris, elle ne renoncera devant rien pour parvenir au terme de sa mission, elle n'a besoin de personne et encore moins besoin d'aide. Mais, elle va rencontrer un guerrier et un jeune garçon qui vont lui apporter l'aide qu'elle refuse. J'ai vraiment beaucoup aimé cette histoire, le Japon en 1192 avec son histoire, ses légendes, de la magie et ses rites.
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J'aime tout dans cette BD : la couverture et sa texture, la présentation, les dessins, l'héroïne douée et forte mais emplie de remords, sans oublier ses camarades atypiques. Un père décédé, un jeune ayant raté sa formation de moine et un ex-bandit aux airs de Chang (mais oui le capitaine de la plus grande armée de tous les temps dans Mulan, Chang quoi).

On apprend le passé et on comprend le présent d'Isabellae grâce à des flashback aux couleurs rosés. Une hisoire japonnaise sombre mélangeant morts et remords mais qui ne manque pas d'humour grâce notamment aux trois compagnons d'Isabellae.

Une seule petite chose m'a gênée. L'homme-nuit. Il fait un peu rajouter et ne sert pas à grand chose. A moins qu'on soit surpris par la suite...