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Citations de Sophocle (553)


OIDIPOUS

Je tiens ce qui m’est le plus cher, et je ne serai pas le plus misérable des hommes si je meurs vous ayant près de moi. Appuyez-moi, õ enfants, de l’un et l’autre côté , pressez-vous contre votre père et mettez fin à la douloureuse solitude où l’avait laissé votre enlèvement.
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LE CHŒUR: Écoute encore la chose, attends un peu... C'est ahurissant... J'ai beau être ici, je suis tout dépaysé: c'est un bruit comme personne n'en a jamais entendu en ce monde.
SILÈNE: Un bruit? Voilà bien de mes froussards! Vous avez peur? Fétides individus, pétris de pâte à nouilles, la pire faune de couards! La moindre ombre que vous voyez vous épouvante, vous avez peur de tout! Pas de nerf, pas de tenue, pas francs du collier! A vous voir, vous n'êtes que des outres, des jacasses et des viédazes! Quand on a besoin de compter sur vous, des paroles, oui - mais des actes? plus personne! Avec le père que vous avez, lâche vermine! Moi, dont la virile jeunesse a su laisser aux nymphes dans leur intimité tant de vivants monuments besognés par mes soins! Je ne prends pas la poudre d'escampette, moi! Je ne suis pas un pleutre, je ne vais pas me terrer en entendant beugler des bestiaux d'alpages! Ah! Non! Tout à la pointe de l'épée! Prouesses éclatantes, qu'à présent vous venez ternir, à cause d'un bruit insolite, manigancé je ne sais comment par un berger pour vous en imposer!
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 Sophocle
Il n'y a pas de plus grande joie que celle qu'on attend pas.
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Méditez, je vous prie, ces deux destins humains: Hector, que son baudrier, présent d'Ajax, servit à ligoter à la main courante d'un char pour le raboter et le déchiqueter sans trêve jusqu'au dernier souffle; Ajax, à qui il avait fait présent de cette épée, a succombé par elle mortellement empalé. N'est-ce pas une furie de sang qui a forgé l'une, et le féroce Ouvrier d'enfer cousu l'autre? Pour moi, je dirais que ceci, comme toute la trame des choses humaines, est ourdi par les dieux.
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Les créatures d'excès et de déraison trébuchent sous le doigt des dieux en de lourdes calamités, expliquait le devin, lorsque, douées qu'elles sont de l'humaine nature, leur orgueil vient à quitter l'humaine mesure.
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ATHÉNA (s'adressant à Ulysse): Après ce que tu vois ici, garde-toi de trancher toi-même de paroles altières envers les dieux. Ne t'enfle point de jactance si tu es mieux doté qu'un autre pour la valeur de ton bras ou l'amas de tes amples richesses: un seul jour abat et relève les destinées humaines: les dieux en vous chérissent la mesure, et tout écart coupable, ils le haïssent.
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Est-il impossible que l'on change d'idée ?

PHILOCTÈTE.
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ÉLECTRE : Le malheur oblige à être méchant. [...] Voir les actes honteux enseigne à les commettre.
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HÉRACLÈS : Va, mon fils, fais cela ; aie pitié de celui qui a droit à mille pitiés, qui crie et qui pleure ici comme une fille, alors que cela, personne ne peut dire qu'il l'ait jamais vu faire à l'homme que je fus. Toujours, sans une plainte, je suivais les douleurs. Mais cette fois, sous pareil coup, je me révèle, hélas ! une simple femme...
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Ah ! noble et cher Œdipe ! Ainsi la chambre nuptiale a vu le fils après le père entrer au même port terrible ! Comment, comment le champ labouré par ton père a-t-il pu si longtemps, sans révolte, te supporter, ô malheureux ?
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C'est une honte pour un homme que de souhaiter vivre longtemps, s'il ne sait que passer d'un malheur à un autre. En quoi un jour après un autre pourrait-il nous être un plaisir, quand ce jour ne fait qu'avancer ou bien retarder notre mort ? Je ne donnerais par cher d'un homme qui ne sait que se réchauffer à de vaines espérances. Ou vivre noblement ou noblement périr, voilà la règle pour qui est d'un bon sang. C'est tout. J'ai dit ce que j'avais à dire.
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"Regardez-moi, vous qui habitez la cité de la terre paternelle
C'est le dernier chemin
Que je parcours, et c'est le dernier soleil
Dont je vois la lumière :
Ce ne sera jamais plus. Oui, celui qui fait
Le lit de tous, Hadès, m'emmène vivante
Au rivage
De l'Achéron, et je n'ai pas eu ma part
Nuptiale, je n'ai pas eu devant la maison d'un fiancé
Quelqu'un pour me chanter
Le chant nuptial : non, je serai la fiancée de l'Achéron."
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Les pensées trop vives ne sont pas les plus sûres.
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[Le chœur à Déjanire]
Oui, j'ai des reproches à te faire:
je te les adresse avec déférence,
mais sans biaiser: tu ne devrais pas,
je te le dis, laisser flétrir
tes pensées d'heureux avenir!
Être à l'abri de la douleur,
même le Tout-Puissant, le Roi fils de Cronos
ne l'a point assigné aux mortels; non: sur tous
peine et joie vont leur cercle,
comme la ronde que décrivent
les étoiles de la Grande Ourse.
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LE CHŒUR : Il est des choses qu'on ne discute pas, lorsqu'on a affaire aux puissants.
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THÉSÉE : Je n'oublie pas que moi même j'ai grandi aussi dans l'exil, étranger, comme toi, et que j'ai plus qu'un autre risqué ma vie en maints combats sur une terre étrangère. Aussi n'est-il point d'étranger pareil à toi aujourd'hui à qui je puisse refuser assistance. Je sais trop que je suis un homme et que, pas plus que toi, je ne dispose de demain.
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JOCASTE : Je veux savoir d'abord ce qui est arrivé.
LE CHŒUR : Une idée qu'on s'est faite sur des mots mal compris.
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Dis tes peines à des hommes prêts à y compatir.
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Jamais n'a grandi chez les hommes pire institution que l'argent. C'est l'argent qui détruit les États ; c'est lui qui chasse les citoyens de leurs maisons ; c'est lui dont les leçons vont séduisant les cœurs honnêtes, leur font embrasser l'infamie.
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Oui Œdipe souverain de mon pays, nous voici blottis auprès de tes autels !

(Prologue, le prêtre)
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