A. M. Homes

1992. La mère biologique d’A.H. M. Homes veut la rencontrer. Au bout de trente deux années de silence, elle veut connaître sa fille. Informée depuis toujours de son adoption par ses parents adoptifs, A.M. Homes doit faire face à la requête de sa mère biologique qui se fait insistante, pressante.



Dans ce récit autobiographique, l'auteure revient sur cette fracture dans sa vie déclenchée par la demande de sa mère biologique. Elle se retrouve très vite harcelée par cette femme qui veut à tout prix la rencontrer et nouer une relation avec elle. Non désirée, son père biologique était déjà marié à l’époque, ses parents adoptifs qui venaient de perdre un enfant l’ont adoptée. Elle creuse, cherche à trouver et à comprendre sa place dans cette nouvelle famille composées de deux pères et de deux mères. Sa mère biologique fantasque tente de gommer ces années comme si de rien alors que son père biologique orgueilleux et blessant refuse de parler d’elle aux siens.



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Ce livre est considéré par l'auteur comme un récit autobiographique.

Il me semble que ce livre répond davantage à une quête de ses racines qu'à une véritable autobiographie.

On ne découvre que peu de choses concernant la vie de A. M. Homes mais beaucoup de pages sont consacrées à la quête de ses racines.

Je ne pense pas que ce livre changera ma vie, mais c'est avec plaisir que j'ai suivi toutes les péripéties auxquelles est confronté Richard, le personnage principal de ce roman. Avec en prime une petite piqure de rappel sur ce qui peut être important ou pas dans notre vie...

Livre agréable. Une belle histoire d'une redécouverte des autres. En redevant simple, ouvert aux autres, vivant le moment présent on peut se découvrir et retrouver des relations profondes avec son entourage et sa famille. Petit bémol néanmoins cette belle histoire fonctionne car Richard Novak peut se permettre de se consacrer aux autres et leur facilité la vie en ne se préoccupant pas du quotidien grâce à sa fortune... ça aide !

Une écriture rapide, très agréable à lire, qui décrit des situations parfois assez loufoques, souvent amusantes.

J'avais été intrigué et attiré par le titre du roman qui me laissait espérer un roman profond et dense. Le roman reste léger et un peu superficiel.

Encore un livre qui parle de solitude, de perte de répères, et de recherche d'harmonie. Richard, le personnage principal, vit seul en Californie et passe son temps à faire prospérer sa fortune sans quitter son salon. A l'occasion d'une alerte médicale, il fera des rencontres qui lui permettront de sortir de ce monde asptisé dans lequel il vit : un marchand de donuts qui aime les belles voitures, une mère de famille qui n'en peut plus d'être au service de sa famille, un voisin hippie et puis son fils avec lequel il a perdu tout contact. Tout ce petit monde grâce à une solidarité que met en place Richard va pouvoir vivre tout simplement, créant des liens qui les aideront à trouver cette harmonie, cette paix que nous recherchons avec avidité tout au long de notre vie. Ce livre ne va pas vous sauver la vie mais il vous aidera à reconnaître l'essentiel de la vie !

Quel plaisir de lecture, quel bonheur ! Je ressors enchantée de la découverte de cet auteur américain. Une écriture décalée qui nous révèle les personnages de cette oeuvre. Des personnages qui au départ n'ont rien en commun mais que le hasard rassemble et cela donne des cocktails de vie explosifs dans le bon sens. Un livre à ne pas laisser traîner dans un rayon de bibliothèque et en parler autour de soi.

Voici un livre que j𠆚i fait durer aussi longtemps que possible, me régalant par petits morceaux. Humour noir, histoire qui commence très mal, voire sordide et se finit en « feel good » autour d’une famille recomposée autour d’éléments improbables. Au fil des 600 pages, ce sont des vies brisées par un drame qui se ressoudent, grâce à l’humble patience du narrateur, un historien érudit monomaniaque de Richard Nixon, qui se révèle un catalyseur par sa capacité à tout accueillir avec bienveillance. Avec un petit côté ᔼuménique sur la fin comme la bar-mitsvah humanitaire en Afrique du Sud. Une succession de péripéties cocasses, improbables qui évolue doucement vers une belle fin.

Un livre qui fait vraiment du bien!

Et bien je ne trouve pas que ce livre soit une vraie réussite car sur un sujet pareil, il aurait pu avoir une force émotionnelle et psychologique incroyable. Or, je l’ai trouvé assez plat et peu incarné

Richard Novak, une quarantaine avancée, habite Los Angeles où, de sa résidence huppée, il boursicote à tout va et avec succès.

Il a quitté femme et enfant depuis plusieurs années et s’est donné une existence quotidienne rythmée par son travail et des séances de coaching…

Et un jour, patatras ! Richard ressent une douleur qui lui fait craindre la fin.

Et alors qu’il craint la fin de son existence, on assiste à la fin de sa non-vie : il s’aperçoit qu’il ne sait plus quand il est sorti de chez lui pour la dernière fois, qu’il a besoin de reprendre contact avec ses proches, et que sa maison elle-même risque l’effondrement.

Il sort, il teste, il redécouvre les sensations, les sentiments, les gens.

S’ensuivent les rencontres qu’il lui fallait sans doute pour qu’il s’éveille : une star montante du cinéma, un vendeur de donuts philosophe, une mère au foyer en errance, un ancien hippie, un gourou… et surtout, au final, une vraie rencontre avec son fils et avec lui-même.

Le récit est frais, hilarant, efficace, parfois émouvant : ce livre peut en effet sauver quelques heures de notre vie ... de la morosité ambiante.

Franchement, il m'est compliqué de savoir quoi dire de ce pavé (683 pages).

Toutes les 100 pages, je me disais : j'abandonne, je m'ennuie, c'est trop tordu.

Puis, il y avait une étincelle, j'éclatais de lire et c'était reparti pour 100 pages.

Les 150 dernières pages et la cohésion de la famille élargie sont les meilleures pour moi.

Je suis donc mitigée à la fin de cette lecture.

J'aime cette auteure, mais ce livre m'a donné l'impression d'une chute sans espoir de rédemption au contraire de "Ce livre va vous sauver la vie" ou "Puissions-nous être pardonnés" qui malgré l'humour noir débouchaient sur une certaine positivité.... Ici, rien de ça, le couple est perdu, et leurs voisins en apparence si parfaits montrent peu-à-peu leur propre détresse et leurs failles.

On perd pied, on se demande si les histoires sont vécues ou si elles relèvent de cauchemars.

Et la volonté de reconstruire, de normaliser une vie qui n'aurait pu n'être au pire que banale, ne suffit pas et entraîne tout ce petit monde dans un chaos inextricable.

Comment un livre peut-il simplement vous rendre heureux ???? J’avais déjà eu cette sensation avec « Puissions-nous être pardonnés»

Quoi de mieux, dès lors, que de retrouver l’auteure. Et je n’ai pas été déçue.

Tout commence presque dans l’ennui et vous sentez le bonheur monter crescendo, vous vous réjouissez à chaque évolution de Richard vers sa sortie du « trou », qui, ici, n’est pas qu’une image.

Je ne me sens pas d’humeur à parler de style, ni de transcendance littéraire…. Je peux juste dire que pour m’avoir apporté un tel bonheur, je veux encore des livres écrit avec ce genre de talent.

D’une plume alerte et incisive qui a l’audace de pimenter d’humour les situations les plus délicates et de multiplier les péripéties cocasses sans jamais lasser, A.M. Homes retrace une année de la vie d’un homme en totale mue.
Lien : http://www.lalibre.be/cultur..

Elaine et Paul Weiss ont une maison dans un quartier de banlieue d’une ville près de New York. Ils ont deux enfants, des voisins sympas, lui travaille, elle s’occupe de la maison. Un couple tout ce qu’il y a de plus classique de la middle-class américaine. En apparence.



Car derrière leurs barbecues mondains et leurs vies parfaites, il y a un profond ennui, que lui comble dans ses aventures extra-conjugales, et dont elle se laisse dévorer, dans une espèce de folie intérieure qui la ronge et qu’elle finit, elle aussi, par extérioriser dans un lit.



La suite sur Pénibles.fr (http://penibles.fr/livre-le-torchon-brule-quand-la-routine-vire-a-la-folie/)
Lien : https://penibles.fr/livre-le..

La philosophie des donuts

Après lecture, ma première interrogation est la suivante : pourquoi avoir choisi ce titre ? Il me semble tout sauf bien adapté. Oui il est question d'un homme qui après s'être retranché de l'humanité est ses imperfections y replonge avec humour, autodérision et réussite. Mais le fil conducteur, ce qui a commencé à lui redonner le gout à la vie, ce sont les donuts. Un des éléments clés de la philosophie de vie américaine trainée dans la boue avec une élégance grinçante. C'est amusant et encore une fois on en ressort content de ne pas être américain avec toutes les dérives de la consommation que cela entraine. Bon sang, je suis en train de devenir chauvine...



Alors, faut-il le lire ?

Oui. Sauf si vous êtes au régime, car on a envie de manger un donut toutes les 10 pages...

Je me suis plongée dans ce livre, car l'écriture avait l'air très fluide, agréable, et l'histoire sympathique (un homme qui doit faire brutalement face à un problème de santé, et qui découvre un mystérieux trou dans son jardin). Malheureusement, on se rend vite compte que l'histoire ne décolle pas et je me suis vite ennuyée. En réalité, l'auteur se contente de raconter les journées du héros ! Mais aucune intrigue, aucun suspense... Persuadée qu'il allait se passer quelque chose, j'ai continué ma lecture... Mais rien, à part des anecdotes entre le héros, ses amis et sa famille ! Seules les 30 dernières pages étaient un peu plus intéressantes, lorsqu'il renoue avec son fils... et encore. Bref j'ai dû me faire violence pour le finir. Point positif : on s'attache vite aux personnages, et l'écriture est effectivement fluide et agréable. PS : si vous voulez un livre qui "vous sauvera la vie", agréable à lire et avec une vraie histoire, préférez un "Les dieux voyagent toujours incognito" de Laurent Gournelle.

Un roman en forme de partie de billard.
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Jack a bientôt 16 ans, l'âge d'obtenir le permis de conduire aux Etats-Unis. Il a l'enfance presque classique d'un fils de divorcés, il vit avec sa mère qui n'accepte pas souvent qu'il voit son père. Heureusement il y a le basket, et Max, son ami qui ne pense qu'à manger, et au sexe. Au moment où il lui semble que les choses s'arrangent, son père lui révèle la raison pour laquelle il ne pouvait pas continuer la vie pourtant confortable qu'ils menaient : il est gay, et vit désormais avec Bob. Jack se révolte, refuse de revoir son père, devient odieux au lycée, sort avec une fille pour bien montrer que lui, il n'est pas un "pédé". Et puis le temps fait son œuvre. En voyant la famille de Max exploser aussi, il se rend compte que toutes les familles ont leurs secrets, leurs douleurs. Il grandit, et accepte de quitter le confort de l'enfance. Entre temps, il a aussi rencontré Maggie, une des filles les plus populaires du lycée, qui a elle aussi une famille un peu hors normes.

Un excellent roman qui, s'il ne recèle pas de grandes surprises, nous tient accroché de bout en bout. Un bon roman pour apprendre à accepter certaines différences.

J’ai été très intéressée par ce document autobiographie traitant d’un sujet qui me touche, à savoir l’adoption et la construction de son identité au croisement de problématiques psychologiques comme l’abandon par la mère biologique et la reconnaissance envers les parents adoptifs.

Ce document, très personnel, résonnera longtemps dans la tête de ceux qui sont touchés, de près ou de manière indirecte, par l’adoption. Comment, pourquoi, et surtout pour quoi l’enfant adopté peut-il partir à la quête de ses origines biologiques même si l’adoption est « réussie ».

Les doutes, les questions fondamentales, « qui suis-je ? », « d’où je viens ? », « qu’est-ce que j’ai en commun avec ces parents biologiques jusqu’alors inconnus ? »… qui jalonnent la vie de l’enfant adopté sont très bien racontées par l’auteur. Le jour où elle découvre que sa mère biologique cherche à renouer le contact, des sentiments ambivalents l’envahissent mais elle n’aura de cesse d’en découvrir davantage sur ses origines….oscillant sans arrêt entre attirance et rejet des personnes réelles qu’elle découvrent et qui viennent supplanter les « parents idéalisés et fantasmés » qu’elle s’était créés.

J’ai littéralement dévoré la première partie du livre qui raconte le cheminement de ses doutes et de ses relations avec ses « géniteurs » mais j’ai trouvé beaucoup plus ennuyeuse et fastidieuse la lecture de la deuxième partie dans laquelle sont relatées dans le détail toutes les démarches généalogiques faites après le décès de sa mère pour reconstituer l’ensemble de son histoire familiale. Même si je comprends bien les motivations de cette quête, j’aurais préféré rester sur le registre des sentiments, de la psychologie et de l’évolution de la construction personnelle ….comme ce qu’on retrouve dans les toutes dernières pages qui sont merveilleuses et expliquent la nécessité et la difficulté de devenir mère quand on a soi-même été adopté.

[...] S’il est certes parfois un peu balisé, mais l’auteure n’avait alors que 19 ans, ce joli roman démontre avec intelligence que l’équilibre dans une famille n’est pas lié à l’orientation sexuelle mais à la franchise, à la confiance et à l’amour. L’ensemble est tendre et touchant et le style remarquable tant dans la description des relations familiales, des riches portraits des personnages, que dans les confrontations de basket-ball.
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