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Critiques de Adam Nevill (216)
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Appartement 16

Après hérite d'un appartement à Angleterre d'une grande tante qu'elle a jamais vue. Un logement d'une très grande valeur. Elle doit tout se débarrasser en vendant ce qui se vend et donner ce qui est à donner. Elle essaye de découvrir le drame qui s'est passé et des fois il faut pas ouvrir certaines portes.
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Le Rituel

A la quarantaine, 4 copains qui se connaissent depuis la fac décident de partir camper dans la nature sauvage scandinave, pour échapper au quotidien et renouer des liens.



Mais 2 d’entre eux peinent physiquement, un se blesse, et la décision de couper à travers bois pour réduire la distance est prise. Sauf que la forêt les engloutit, la pluie les trempe, ils s’égarent et le cauchemar commence. Perdus et affamés, les reproches fusent et l’ambiance se dégrade….



On assiste alors à un huis clos à ciel, non pas ouvert, mais bien fermé tant la densité de la forêt devient aussi étouffante que l’animosité qui grandit entre ces hommes. La lenteur du récit et la description de cette nature hostile imagent parfaitement leur difficulté à avancer. Cette écriture captivante nous emmène ainsi jusqu’à plus de la moitié de ce livre sans que j’y trouve la moindre longueur. L’auteur, je crois, m’a mise ainsi en condition pour encaisser la suite.



Car 2 événements vont marquer le lecteur autant que les personnages, invitant la crainte, la peur, puis la terreur dans le récit. A partir de là, personnages et lecteur redoutent la tombée du jour, sachant que le danger se rapproche et que chaque nuit devient le théâtre des scènes les plus redoutées et redoutables : le fantastique s’est invité dans la partie….



Personnellement j ai adoré la première partie pour toutes les raisons déjà évoquées. Un coup de chapeau à l’auteur pour ce tour de force d’écriture.



La seconde partie n’a pas produit le même effet sur moi malgré tout ce qui s’y passe et la peur omni présente Ce fantastique là (je ne suis pas une habituée du genre) m’a fait penser à un film d’épouvante sans véritable saveur. Mais ça reste bien sûr un avis personnel.



En résumé, je ne parlerai pas de déception mais d’un avis en demi teinte car éblouie par la qualité du récit de la première partie. D’ailleurs j’ai bien envie de le lire à nouveau.

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Appartement 16

J'ai rarement lu un livre si mauvais.

On suit en parallèle le parcours d'une occupante de l'immeuble hanté et son gardien de nuit. La partie de l'occupante est plus intéressante. Mais reste plate.

J'ai tenu les 500, pour une fin toute aussi décevante.
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Le Rituel

Le premier livre à m'avoir donné froid dans le dos et des cauchemars ! Le livre se découpe en deux parties.



J'ai adoré la première. Nous sommes plongés dans les bois avec les quatre ''amis'' et l'auteur sait nous entraîner avec eux. On ressent l'horreur avec eux et surtout grâce aux chapitres où le récit ne se fait plus à la troisième personne mais à la deuxième. C'est aussi ça qui m'a terrifié à mal en dormir la nuit mais je ne peux que reconnaître le génie de l'auteur pour m'avoir fait ressentir cette peur aussi facilement !



On passe ensuite à la seconde partie que j'ai détesté, ou presque. On suit Phil, mal en point, et on comprend peu à peu tous les enjeux impliquant cet endroit maudit. J'ai déteste le trio d'adolescents e toute cette situation que doit affronter Luke. Je l'ai même trouvé grotesque. J'ai seulement apprécié la part de mythologie nordique, que je ne connaissais pas du tout.



Si on veut un bon livre d'horreur, je conseille celui-ci haha
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Appartement 16

Apryl est une jeune américaine qui vient d'hériter de l'appartement londonien de sa grande tante. Seth est un artiste raté qui gagne sa vie en étant veilleur de nuit. Leur point commun : Barrington House, un immeuble huppé de Londres, dans lequel se trouve l'appartement 16 où nul ne doit entrer, même si tous entendent les bruits qui s'en échappent...



Appartement 16, c'est le bouquin que j'aurais voulu adorer, mais qui m'a en partie déçue. J'ai découvert Adam Nevill avec Le Rituel, et même si la fin ne m'avait pas emballée, j'avais beaucoup aimé l'ambiance, les descriptions, les idées... bref, je n'avais qu'une hâte, c'était de découvrir un autre de ses livres, et j'ai donc jeté mon dévolu sur Appartement 16 malgré sa note faible et ses nombreux commentaires négatifs.



Sur la forme, j'avais adoré le rythme lent du Rituel parce qu'il collait parfaitement à l'histoire et dressait une superbe ambiance, mais ici j'ai trouvé que ce rythme lent n'était pas réellement justifié, qu'il en devenait même balourd tant l'ambiance ne fait que s'étioler au fil des pages. Les idées sont pourtant bonnes même si classiques, certaines scènes font froid dans le dos, mais le tout est tellement dilué dans des centaines de pages que je n'ai pu empêcher l'ennui de me gagner.



Au niveau de l'histoire, elle est assez classique, le motif de l'artiste torturé n'est pas nouveau, mais j'ai adoré ce que ce livre propose. J'ai vu beaucoup de gens en commentaires dire qu'il aurait fallu supprimer les chapitres de Seth pour ne laisser que ceux de Apryl, mais je trouve au contraire que Seth est nettement plus intéressant. Apryl est l'archétype de la godiche qui débarque dans un pays inconnu, privée de repère, et qui va courir dans tous les sens pour espérer trouver des réponses à ses questions. Ce cliché ne me gêne pas, mais j'ai trouvé tout ce qui la concerne terriblement inintéressant, en grande partie parce que l'auteur délaye et délaye encore (sa relation avec Miles, la rencontre avec les Amis de Hessen, tout ce qu'elle fait à Londres...). Le seul truc intéressant avec elle, ce sont les journaux intimes de sa tante, et l'enquête qu'elle mène avec les voisins.



Concernant Seth, le personnage de l'artiste raté et maudit, totalement paumé, n'est pas nouveau non plus, mais l'ombre de Félix Hessen qui plane sur lui m'a énormément plu. La description des tableaux m'a directement évoqué de grands noms de la peinture, comme Francis Bacon en tête, Zdzisław Beksiński, Fransisco Goya, Hieronymus Bosch, Chris Mars, Otto Dix et tant d'autres artistes attachés à un surréalisme reconnaissable au premier coup d'œil. La simple évocation de ces peintres et de leurs styles torturés rappellent également ces œuvres cinématographiques à part (comme L'Echelle de Jacob ou Hellraiser pour ne citer que ces deux-là), et convoquent des jeux vidéos comme Silent Hill dans cette même lignée.



Mais voilà, si l'idée était excellente, elle est malheureusement mal utilisée : Hessen et son fascisme sont un peu clichés, Seth aussi, et tout ce qui lui arrive manque de clarté. L'auteur a voulu brouiller les sens de son personnage, mais il a oublié d'être plus clair avec ses lecteurs, ne serait-ce qu'en posant une barrière plus claire entre tangible et intangible (je pense notamment au garçon avec sa veste à capuche).



Au final, il en ressort un bouquin qui avait de très bonnes idées, mais qui est trop long, trop brouillon, trop fouillis. Sans oublier sa fin rapidement expédiée et ridicule. A la lecture, j'ai eu l'impression de lire un premier jet, et pas un livre ayant bénéficié d'un travail éditorial décent qui lui aurait permis de se débarrasser de ses scories pour pouvoir montrer ses véritables forces. Et c'est vraiment ce qui me déçoit le plus : cette impression d'être passée à côté d'un livre qui aurait pu être énorme.
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Derniers jours (Le temple des derniers jours)

Une équipe de tournage est embauchée pour tourner un documentaire sur Le Temple des Derniers Jours, une secte dont les membres et les dirigeants ont fini dans un bain de sang.

Au fur et à mesure de son enquête, le réalisateur Kyle Freeman doit faire face à d'étranges phénomènes.

Une parfaite lecture pour la saison Halloween !

On suit le déroulé de l'enquête, en mode caméra à l'épaule. On a vraiment l'impression de faire partie de l'équipe de tournage.

Le récit est bien construit, on démarre notre documentaire à Londres et, dès le début, une atmosphère étrange se dégage.

Adam Neville dépeint très bien la tourmente et la destruction mentale dans laquelle se trouvent les anciens membres de la secte qui ont survécu. Ce sont leur témoignage que j'ai trouvés particulièrement glaçants sur le processus d'emprise qu'une personne peut exercer sur un groupe jusqu'à l'extrême.

Nous poursuivons notre enquête dans un petit village en France pour finir en Arizona, au gré des déménagements opérés à l'époque par la secte, dont le nombre d'adeptes se réduisait proportionnellement à la montée en cruauté du gourou.

Le rythme est bien mené, très classique avec un début en douceur côté tension et phénomènes paranormaux pour se finir en apothéose.

Un bon moment de lecture pour ce livre qui s'inscrit parfaitement dans ce que j'appelle les récits de portes qui claquent.
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Le Rituel

Pour renouer les liens entre eux, quatre potes de fac se retrouvent vingt ans plus tard afin de s'offrir une randonnée en Suède. Malheureusement, quelque chose vit dans ces bois...



En découvrant ce livre et son résumé, j'ai directement pensé au film de 2017 que j'avais bien apprécié, et j'ai donc eu envie de le lire. Le style est plaisant, les chapitres de tailles variées donnent un côté assez nerveux par moment, et l'auteur s'est fait plaisir en matière de descriptions de l'environnement et de l'ambiance. L'atmosphère est magnifiquement bien posée, durant toute la première partie, on vit littéralement avec ces quatre hommes. On souffre avec eux, on ressent leur fatigue intense, leur peur également. J'ai pu lire dans les commentaires que certains avaient trouvé ça un peu longuet, mais personnellement j'ai adoré ! L'ambiance est quelque chose de primordial pour moi, et là l'auteur a vraiment bichonné cet aspect. La lenteur du récit colle parfaitement avec cette marche longue et difficile mais sans s'arrêter à ça, puisque des moments forts viennent frapper le lecteur comme les personnages. La découverte de l'animal mort inspire une certaine méfiance, mais le point culminant de cette partie, c'est indéniablement la découverte puis la nuit dans la cabane qui est un grand moment d'effroi ! La suite est alors plus stressante, le danger rôde de plus en plus près, et chaque nuit devient le théâtre d'une peur profonde qui m'a rappelé le film Blair Witch.



Mais malheureusement, j'ai trouvé que tout s'effondrait dans la deuxième partie. L'idée de était vraiment intéressante, et certains moments sont énormes , mais les trois métalleux me sont par contre sortis par les yeux. L'idée est grossière, tout repose sur un amas de clichés mal utilisés, ces trois-là manquent vraiment de subtilité. L'histoire se transforme alors en un bête jeu de survie où l'auteur se rabat sur des clichés d'écriture éculés (comme la violence mal utilisée ou alors l'utilisation de mots plus vulgaires pour choquer à peu de frais) qui flinguent l'ambiance. J'ai trouvé ça vraiment dommage parce que si Adam Nevill avait resserré l'histoire sur les origines de ce monstre la fin aurait pu être excellente. A noter aussi que non seulement ces trois métalleux ne sont pas les personnages du siècle, mais en plus les incohérences et autres clichés se multiplient .



En bref, un bouquin qui démarrait vraiment bien ! Sur les 450 pages, j'ai vraiment adoré les 265 de la partie 1. Mais malheureusement, le soufflé retombe dans cette partie 2, brouillonne, en manque d'inspiration et d'ambiance. Le voyage a été plaisant, mais la destination était très clichée et médiocre.
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Derniers jours (Le temple des derniers jours)

👻 Ce récit avait tout, mais absolument tout pour me plaire ! La couverture macabre et noire pour un trip d'horreur qui correspond tout à fait pour cette période de l'année. Le résumé, prometteur, auquel j'ai tout de suite accroché.



👻 En effet, au début j'ai réalisé que c'était un chouette mix de Blair Witch, Paranormal Activity, Rec. Ravie de me plonger dans cet univers, j'ai été surprise de constater que ce roman m'a filé des frissons, j'ai eu la chair de poule.



👻 Rythme à suspens dans un premier temps, j'ai vite déchanté en me rendant compte que ce rythme lent m'accompagnerai jusque là fin du livre.... mon dieu ! Que c'était long ! J'ai commencé à survoler certains passages, à ne lire que les dialogues. Il y a au moins 200 pages qui auraient pu être retirées.



👻 Et c'est tellement dommage ! Je suis sincèrement frustrée parce que le concept était tellement GÉNIAL ! Un documentaire tourné sur une ancienne secte, qui a connu une fin sanglante, avec une série d'évènements surnaturels inexpliqués, qui vire au cauchemar. Les idées de l'auteurs étaient vraiment bonnes, une imagination de fou. Mais c'est très mal écrit, maladroitement exécuté, mal mené. Trop de longueurs, de répétitions. C'était chiant. Voilà.



👻 Et puis, il faut quand même parler de cette fin complètement merdique, ridicule, qui n'apportent absolument rien ! Ni conclusion, ni réponse. Il me semble avoir lu des avis similaires pour "Appartement 16" du même auteur. Et bien, je ne suis pas certaine de réitérer l'expérience.



//Kyle Freeman, réalisateur indépendant, est appelé pour réaliser un documentaire sur une secte qui a sévi bien des années en arrière. Cette secte aurait connu une fin dramatique et sanglante, sur fond de pratiques déviantes et expériences paranormales. Mais bientôt, une série de phénomènes inexpliqués s'abat sur la petite équipe de production. Apparitions, visions, visites nocturnes, disparitions.. Le tournage vire au cauchemar..//
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Derniers jours (Le temple des derniers jours)

L'intrigue est bonne, on imagine facilement le contexte et des frissons se font sentir en imaginant certaines scènes. Cependant, l'écriture est assez redondante, et manque de suspens. Lire ou écrire du paranormal est sans doute difficile sachant que souvent on parle plus de Vision d'horreur ! D'où l'attrait plus pour les films que les lectures à ce sujet.

Donc un peu déçue, mais je suis quand même allait au bout !
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Derniers jours (Le temple des derniers jours)

Très bonne surprise que ce bouquin !

Il est assez difficile de faire peur en littérature (passé 8 ans je veux dire), mais ce livre y est parfaitement arrivé de mon côté, avec un cauchemar/paralysie du sommeil et une nuit où j'ai carrément dormi lumière allumée.

Rien que pour ça c'est un très bon livre : impossible de ne pas se sentir mal à l'aise devant les découvertes de Kyle, devant la folie de la secte et surtout de leur gourou, Soeur Katherine.

Il y a des vrais moments d'humour aussi, grâce à la relation entre Kyle et Max, deux has-been qui cherchent une combine entre leurs goûts underground et la gloire. On croit totalement à ces personnages, et c'est pour ça qu'on va vivre la terreur progressive au fil de leur captation documentaire, et des phénomènes étranges qui affluent.

La fin est un peu abrupte après tout ce temps pour arriver au dénouement, mais ça m'a plu ! les gentils gagnent, c'est mon côté américain
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Appartement 16

Bienvenue à Barrington House, poussez les portes de cette imposante bâtisse, saluez l'aimable portier et laissez-vous bercer par l'histoire de ses habitants.

🔸🔸🔸

Un bon roman d'horreur, à l'ambiance très bien travaillée. C'est glauque, oppressant, poisseux. Autant la ville, que l'immeuble et les personnages. Ça colle à la peau, et ça enveloppe les lecteurices dans une sorte de cocon poisseux. C'est particulièrement réussi, toutes les descriptions nous plongent dans une atmosphère très lourde, entre cauchemar et réalité. Hallucinations et lucidité. C'est le gros point positif de ce roman.

🔸🔸🔸

L'intrigue est plutôt classique dans le milieu de l'horreur, rien d'exceptionnel, rien qui révolutionne le genre, mais ça fonctionne malgré tout. Quelques éléments sont prévisibles quand on connaît les schémas classiques de l'horreur. Mais ça n'entache pas la lecture, il reste tout de même quelques surprises intéressantes.

La fin aurait mérité d'être plus aboutie, l'auteur a amené beaucoup d'idées sympas tout au long de son roman sans les exploiter. C'est dommage.

🔸🔸🔸

Appartement 16 est le genre de roman qui te reste en tête pendant toute la période de lecture. Paradoxalement, je pense que c'est une lecture que je vais assez vite oublier, maintenant que c'est terminé 🤷‍♀️

Les créatures surnaturelles font tout de même assez flipper, et pour cette raison je ne le conseille pas à quelqu'un qui n'est pas amateur d'horreur. Sauf si votre sensibilité le permet 😉

🔸🔸🔸

Moi qui aime le surnaturel, j'ai été servie. Je n'ai pas eu peur à proprement parlé parce que je baigne dans le cinéma d'horreur depuis des années, mais le roman a plusieurs passages efficaces, même pour un.e habitué.e.
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Personne ne sort d'ici vivant

Cela fait un moment que je désirais me remettre dans une lecture angoissante frôlant l'horreur et quoi de mieux que de faire ça en LC, merci donc à @Neneve et @Celise pour cette lecture commune.



Plantons le décor avec ce 1er chapitre qui nous met dans le bain rapidement, avec une jeune femme entendant des bruits bizarres dans la cheminée de sa chambre ou sous la baignoire (évidemment, que des endroits totalement improbables et à des moments où la lumière est absente), mais aussi des odeurs désagréables voire immondes, disparaissant aussi vite qu’elles étaient apparues, des présences lui tournant autour, allant jusqu’à la frôler, la toucher, elle tentera bien sur de rationaliser comme elle peut.

Stéphanie est isolée, démunie, sans famille ni argent, elle n’a pas d’autres choix que de loger dans cette vieille demeure très étrange, quelque peu effrayante, mais au loyer modeste.

Elle est prise à la gorge, face à un propriétaire louche et affreux, mais surtout malveillant, sous ses airs de bons samaritains, il est plutôt vicieux et glauque au possible, comme la vieille bâtisse décrépite.



C’est mon premier Adam Nevill, j'ai été prise dans l'histoire dès le début, avec une atmosphère oppressante, des personnages qui vous donnent la chair de poule, des lieux bien décrits, le tout dans une maison qui est clairement hantée. Malheureusement, je n'ai pas eu ce frisson tant attendu. C’est une lecture tout de même prenante, avec des situations frustrantes et effrayantes, des moments qui nous font douter de la santé mentale de Stéphanie, et il nous faudra essayer de trier le vrai du faux. Il y a aussi des scènes "horribles" mais pas celles auxquelles je m'attendais. Vers le milieu du livre, j'ai eu une baisse de lecture sûrement due à quelques longueurs dans l'histoire et au changement de rythme. Ce qui m’a le plus embêté dans cette histoire, c’est le comportement de Stéphanie, on a juste envie de la secouer et de lui dire de partir de là, les répétitions sur sa situation financière et ses déboires amicaux ainsi que familiaux sont énervantes. Une héroïne qui m'a hérissé le poil plus que l’histoire en elle-même.



La deuxième partie du livre, se passant 3 ans plus tard, m'a beaucoup plus attiré, avec entre autres l’histoire de la maison et de ses habitants, ainsi que tous les secrets que renferment ses murs, puis arrive enfin la conclusion tant attendue.



Une lecture trop longue pour moi, et des personnages qui ne m’ont rien inspirés. J’ai eu bien du mal à finir ce livre.

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Personne ne sort d'ici vivant

De cet auteur, j’ai déjà lu Le Rituel, que j’avais, somme toute bien aimé, même s’il y avait quelques longueurs. C’est donc plutôt enthousiaste que j’ai débuté ce roman. Mais tout ce que je peux dire, c'est que j'ai trouvé le roman d'une platitude... Je n'ai pas du tout accroché, et ce fut pour moi une épreuve que de le terminer... J'ai trouvé plein de lieux communs, le personnage de Stéphanie m'a fatiguée, et je n'ai ressenti aucun frisson... Bref, une lecture très décevante pour ma part !!
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Personne ne sort d'ici vivant

Stéphanie n'aurait jamais dû louer une chambre dans cette pension, ça c'est sûr...



Fauchée, seule au monde après le décès de son père et sa rupture avec son petit ami, elle accepte pourtant de loger dans cette grande maison lugubre et glauque, dont le propriétaire ne lui inspire aucune confiance. A ses risques et périls puisque rapidement, la maison semble être le théâtre de phénomènes étranges et très inquiétants.

Voilà pour le pitch qui m’a semblé plein de promesses.



Ce roman est avant tout un gros pavé qui m’a inspiré des sentiments divers durant ma lecture.

Quelques frissons au départ, qui ont été tempérés assez rapidement à cause d’une histoire qui peinait à décoller dans la première centaine de pages. Des retournements de situation aussi qui m’ont un peu désorientée, sans réellement m’enthousiasmer pour autant.



Mais je retiens avant tout beaucoup trop de longueurs (le livre aurait pu faire sans problème 150 à 200 pages en moins, sans en pâtir) et surtout, le style qui souffre d’une traduction sans finesse et d’une lourdeur !

L’histoire aurait pu être totalement à mon goût, mais les trop longues scènes de description la desservent complètement. L’ambiance de la maison est bien rendue, suffisamment mystérieuse et sinistre pour accrocher le lecteur… mais puis au final, l’auteur se perd dans son histoire et gâche son potentiel.



Heureusement que la dernière partie du livre qui se déroule 3 ans après les événements redynamise l’ensemble et redonne un peu d’attrait à l’intrigue.

C’était donc un bon divertissement, mais sans plus. En tout cas : ne pas s’attendre à défaillir de terreur, juste quelques petits frissons au début avant que l’histoire ne s’enlise.



Et je me rends compte avec ce troisième roman lu d’Adam Nevill, après Appartement 16 et Derniers jours, que je ressens toujours la même chose avec cet auteur : un grand enthousiasme à la lecture de la quatrième de couverture et le soufflet qui retombe pendant la lecture. J’ai encore dans ma PAL son titre Le rituel et je me demande s’il ne faudrait pas que je l’en sorte…

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Appartement 16

Décidément, en ce moment c’est la valse des abandons. J’arrête page 149. L’histoire aurait pu être intéressante, mêlant secret de famille et horreur du point de vue d’Apryl. Cette dernière hérite d’un appartement d’une grande tante dont elle n’avait plus eu de nouvelle depuis des années. Une grande tante qui paraissait folle aux yeux des autres, mais l’était-elle tant que ça ?

Mais on a aussi le point de vue de Seth, Seth qui commence à voir des choses bizarres et dégoutantes, suivit par un espèce d’enfant fantôme, et vraiment ces parties étaient ennuyantes au possible. C’était distillé de l’horreur pour de l’horreur, ça n’avait aucun sens, je comprenais rien, et j’étais pas du tout dedans. J’avais juste l’impression que Seth devenait fou et basta.



S’il n’y avait eu que le point de vue d’Apryl, j’aurais continué ma lecture, mais les parties avec Seth étaient trop lourdes et m’ont poussé à l’abandon. Je ne pense pas manquer grand chose, si ce n’est les secrets de l’appartement 16. Tant pis.
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Le Rituel

LE RITUEL, Adam Nevill



🔍J’ai découvert cette histoire, tout d’abord en regardant le film Rituel sur netflix, pas le meilleur des films, sois dit en passant. Par le suite j’ai pu voir que l’histoire était à l’origine un bouquin et vu que les thèmes m’intriguaient, je me suis lancée !



🏕Des potes anglais qui ne se sont pas vu depuis longtemps font un petit voyage camping/rando dans une région scandinave et finissent dans une horrible forêt, perdus, avec de vieilles rengaines qui ne vont pas améliorer leur situation.



⚙️Points positifs :



Le sentiment d’oppression et d’angoisse très bien (même trop bien) transmit par l’auteur, les différentes étapes de la monté de l’horreur.

Etre perdu dans une forêt où les arbres vous étouffent, où la lumière du jour traverse à peine les branches , la pluie incessante et où des choses étranges commencent à apparaître sur votre chemin , comme un cadavre d’animal éventré accroché à des branches, une vieille maison rempli de signes occultes et païens etc…

🩸Franchement le ressenti des personnages étaient magistralement bien décrit. Que ce soit les ressenties physiques ou psychologique. Très réaliste, on s’y croirait.



⚙️MAIS je suis mitigée par cette lecture et voici pourquoi :



Au premier abord j’ai quelques difficultés avec le style de l’auteur, par exemple je n’arrivais pas à suivre quel personnages parlaient au moment T, il y avait quelques répétitions qui aurait pu être supprimées en tout honnêteté , et puis j’ai eu du mal avec la géolocalisation à certains moments (même ça, c’est sûrement par ce que je suis nulle en orientation).



Le livre est divisé en 2 parties, et j’ai vraiment bien apprécié la 1ère et le tout début de la 2ème qui me paraissait promettre un truc de fou….mais en avançant un peu plus…j’étais une peu déçue et surprise de la tournure, je trouvais ça un peu trop stéréotypé et puis la fin prenait vraiment trop son temps….
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Appartement 16

Note : 🌟🌟🌟/5

🏢Apryl hérite d’un appartement dans un grand immeuble de standing. Elle est très surprise puisque cet héritage provient d’une grande tante qu’elle n’a jamais connu. Malgré tout elle fait le voyage depuis les Etats-Unis direction Londres afin de se rendre compte de l’ampleur de l’héritage.

🏢A son arrivée dans l’appartement elle ressent un malaise inexplicable et lorsqu’elle trouve les journaux intimes de sa grande tante elle se rend compte que celle-ci était très perturbée par des faits effrayants et incompréhensibles.

🏢Petit à petit, les événements semblent s’accélérer de plus en plus vite et le Mal s’inviter dans son quotidien et celui des autres résidents.

✍🏻Mon avis : a la lecture du résumé je me suis dis que ce roman allait me plaire et être un bon thriller et puis finalement j’ai trouvé que c’était une lecture longue et fastidieuse et je pense qu’avec 150 de pages de moins cela aurait largement suffit.
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Le Rituel

J'avais aimé Appartement 16, du même auteur, davantage que la plupart des lectrices et lecteurs, ce qui m'a donné envie de lire un autre roman écrit de sa plume. J'ai opté pour celui-ci, parce qu'il me semblait aussi différent que possible du premier, et de manière amusante, je n'ai pas tout de suite réalisé que j'avais vu son adaptation au cinéma avant de le lire, ce qui ne s'est pas révélé gênant.



Le style d'Adam Nevill fonctionne très bien sur moi. Il consacre beaucoup de soin à décrire le ressenti des personnages à travers leur corporalité, et il n'a pas peur de passer beaucoup de temps à s'attarder sur un détail pour en extraire tout le potentiel horrifique, sans que cela devienne rasoir.



Dans ce roman, il exploite plusieurs veines de la littérature d'épouvante. La principale, c'est l'humain face à la nature, sa petitesse, son impuissance, décrite avec une science du détail qui fait souvent mouche. On sent qu'il a dû lui-même partir en randonnée et qu'il n'est pas très fan. Il saupoudre tout ça de l'angoisse existentielle de ses protagonistes presque quadragénaires qui n'osent pas s'avouer qu'ils détestent leur vie. L'horreur surnaturelle constitue un fil rouge du récit, sans jamais en devenir l'élément principal, sauf peut-être à la fin. Enfin, la deuxième partie du récit s'attarde sur une forme d'horreur interpersonnelle, soit la cruauté et la violence que les humains peuvent s'infliger les uns aux autres.



Et quand j'utilise le mot "s'attarde", c'est à dessein. Le basculement sur cette partie du récit se situe presque exactement au milieu du livre, là où la veine de l'errance dans la forêt était en train de s'épuiser. Hélas, celle qui est amenée par l'intervention de nouveaux personnages extérieures n'est pas tout à fait au niveau. L'auteur continue à bien mener sa barque, mais malgré quelques idées brillantes, cette section du récit est bavarde et souvent répétitive. Elle aurait gagnée à être raccourcie, ramassée, comme c'est fait assez habilement dans le film.



Ce roman reste malgré tout en ce qui me concerne plutôt une réussite, et ne change rien à la bonne impression que m'avait laissée son auteur.
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Personne ne sort d'ici vivant

Bon, je ne sais pas trop quoi penser de ce brave Adam Nevill.

Il s’agit à coup sûr d’un auteur intéressant : il multiplie les romans horrifiques d’apparence classique en les revisitant à sa sauce. Qu’on explore l’horreur sectaire ou ici la maison hantée, on finit à chaque fois le roman en pensant au caractère peu commun de ce qu’on vient de lire. C’est généralement bien écrit, parvenant à instiller l’effroi et bien plus encore le malaise sans grand effort. Et pourtant, difficile de vraiment sortir exalté de ces lectures. Plus difficile encore de décortiquer l’œuvre pour trouver le point bloquant à tous ces livres.

En y ayant un peu plus réfléchi que pour les autres romans, je m’aperçois que généralement, la structure narrative ne tient pas. C’est bien écrit et l’intrigue est généralement bonne, mais c’est mal fichu dans la forme. C’est encore plus frappant ici.



Dans « Personne ne sort d’ici vivant », nous allons suivre Stephanie, en grande difficulté financière, qui emménage dans un immeuble appartenant au piteux Knacker, individu con comme ses pieds mais qu’on sent rapidement malfaisant. Elle va se rendre compte, rapidement, que de nombreuses apparitions viennent hanter ses nuits et la tourmenter. Chemin faisant, elle va faire lumière sur l’abominable historique de la maison…

Encore une fois, cela peut sembler classique et ce, jusqu’à la moitié du roman. Cela bascule ensuite dans quelque chose de plutôt inédit et une horreur très « personnelle ».

Mais qu’il est difficile d’atteindre cette deuxième partie de roman ! Il faudra avant vous taper deux cents pages de cette brave Stéphanie, qui ne manquera pas d’inspirer une vraie pitié au lecteur, qui n’arrive pas à dormir, pleure, crie parce que des fantômes viennent lui murmurer des messages incompréhensibles à l’oreille ou tranquillement s’allonger sur sa couche. Et c’est interminable. Chaque chapitre se ressemble : en fonction de votre rythme de lecture, vous pourrez avoir la désagréable sensation de lire encore et toujours le même texte.

Et franchement, c’est pas bon dans le résultat final. Parce qu’on arrive à la moitié du roman blasé, un peu dégoûté du bazar, et ce malgré l’émergence d’un vrai surnaturel et de tentatives d’explications qui se seraient voulues salvatrices. J’ai réussi à raviver un tant soit peu la flamme et me motiver à lire cette seconde partie, mais il n’aurait pas fallu trente pages de plus.



Bref, pas super et bref, quel dommage !  

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Derniers jours (Le temple des derniers jours)

Après une dizaine de romans à son actif et déjà deux adaptations au grand écran et que dire du superbe visuel des couvertures, Adam Nevill a capté mon attention. Ce n'est aucunement un gage de qualité mais on sent tout de même le sérieux de sa bibliographie. Mais qu'en est-il de contenu?



S'inspirant des grands mouvements sectaires des années 70 et ses gourous, dont Charles Manson et Jim Jones, l'auteur y ajoute en plus un côté paranormal se rattachant autant aux classiques d'horreur américain qu'aux angoissantes créatures désarticulées de la "Japanese horror". Kyle Freeman est un réalisateur de petits documentaires courant pratiquement les mariages pour arrondir ses fins de mois. Il se voit offrir par Max Solomon l'opportunité d'une vie en faisant un reportage sur la secte Le Temple des Derniers Jours qui a disparue il y a plus de 30 ans suite à un suicide collectif. Max ne veut pas par contre s'attarder sur l'aspect policier de l'enquête mais plutôt sur les rumeurs que la leader de la secte aurait eu d'étroits liens avec l'occulte. Le projet est alléchant pour Kyle. Les entrevues avec d'anciens membres sont déjà prévues, l'itinéraire qui l'amènera de l'Angleterre à la France et finalement aux États-Unis est planifié et surtout, le cachet est impossible à refuser et la possible popularité du documentaire pourrait enfin l'amener dans les hautes sphères du domaine.



C'est avec son assistant et bon ami Dan que Kyle suivra l'itinéraire de la secte, de ses débuts à Londres jusqu'à son funeste destin au milieu du désert de l'Arizona et surtout de connaître qu'est-ce qui se cachait sous les agissements de sa mystérieuse cheffe Katherine. On est plongé dans le bain rapidement et la première visite du duo dans l'appartement qui a vu naître la secte donne froid dans le dos. Il faut donner ça à Adam Nevill, il a ce don de nous amener à avoir un visuel précis que par des mots. Armés que de caméras, nos amis sentent qu'ils ne sont pas seuls et on a droit à une scène digne d'un bon film d'épouvante. Odeurs de mort, bruits de pas inconnus, portes qui claques sans raison et étranges formes visqueuses sur les murs. Je n'aurais pas aimé y être!



Pourquoi ma note de 3/5? Simplement parce que l'auteur ne fait que répéter cette même scène encore et encore. L'histoire est originale mais sans doute qu'un peu plus de diversité au niveau de l'ambiance et des phénomènes étranges auraient été les bienvenues. Sans compter ces trop nombreux chapitres qui s'éternisent sur des dizaines de pages et qui ont parfois des allures de monologues. Autre défaut: Jamais on ne s'attache à Kyle et son comportement est souvent douteux face à certaines situations et ses réactions, risibles. Je dois avouer qu'à mi-chemin, je me suis mis à compter les pages restantes car je commençais à avoir hâte à la conclusion car il y a très peu de rebondissements et malheureusement, cette conclusion est à l'image du roman, longue et parsemée de clichés hollywoodiens.



Au final, un scénario digne d'un film mais des scènes qui s'étirent et deviennent redondantes. Chapeau par contre pour l'ambiance hautement réussie mais je ne suis pas convaincu de revisiter cet auteur.



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