Adrian McKinty

Au départ, je voulais attendre le moment propice pour lire ce livre (fortement recommandé par un ami), propice dans le sens approprié, en adéquation, mais bon, j’ai bien été forcée d’admettre que « une terre si froide » ne serait jamais en corrélation avec ici. Pas assez rude ni rugueux, pas assez gris et pluvieux, pas assez tendu, pas assez (du tout) irlandais pour tout dire ! Donc je me lance malgré tout et me retrouve plongée directement en Irlande du Nord dans les années 80, au lendemain de la mort de Bobby Sands terrassé par sa grève de la faim et l'intransigeance du gouvernement de Margaret Thatcher. Immédiatement je me félicite d’avoir lu au préalable Mon Traître et Retour à Killybegs de Sorj Chalandon (livres que j’ai vraiment beaucoup aimés) car sans cela je risquais de passer à côté de toute la complexité de ce contexte historique sans lequel ce roman se résumerait à une intrigue policière. Non pas que l’intrigue soit mauvaise, le personnage de Sean Duffy (qui a le ‘défaut’ d'être un membre catholique de la police d’Irlande) est même plutôt sympathique et attachant, mais le principal attrait de ce roman réside dans sa toile de fond, l'évocation de ce pays ravagé par la guerre et où la tension atteint des sommets, cette société figée et rétrograde où l'avortement et l'homosexualité sont des crimes mais où le racket, le tabassage en règle d'un voisin ou le meurtre font partie d'un quotidien accepté.

Cet état de guerre est tellement habituel à cette période, ces attentats, ces bombes, ces émeutes tous les jours, à tel point que les policiers s’étonnent lorsque leur affaire se retrouve seulement en page 3 des quotidiens locaux : « pour une fois qu’on a un vrai crime, un crime normal, non sectaire. C’est quand même inhabituel pour la région ».

C’est noir, bien écrit, instructif, et je lirai la suite puisqu’à priori il s’agit d’une trilogie…

Sean Duffy est un flic irlandais catholique en Irlande du Nord au début des années 80. Bobby Sands vient de mourir, les émeutes ne cessent pas, de nombreux policiers sont déjà morts dans l’explosion de leur voiture ou abattus au volant… C’est dans ce contexte que le sergent est appelé à travailler sur une enquête particulière : un cadavre retrouvé, avec une main coupée. Que la victime soit homosexuelle est-il une piste ou non ? L’enquête le mène dans des milieux bien différents, mais son profil atypique de policier suscite plus souvent la méfiance que la coopération. Une autre enquête sur la mort d’une jeune femme vient rapidement s’ajouter à ce premier crime, et complexifie les investigations menées par son équipe.

Disons-le tout de suite, ce qui m’a plu dans ce roman, c’est l’arrière-plan géographique et surtout politique du début des années 80 à Belfast et dans sa banlieue. C’est particulièrement bien rendu, sans rien occulter des différents aspects des événements. Les personnages sont nombreux, et incarnent des composantes explosives de la société en Ulster à cette époque. Ajoutons à cela des dialogues vivants et rondement menés.

La partie policière m’ a moins emballée, notamment le personnage du policier. Sean Duffy, bien qu’il ne soit plus un blanc-bec débutant dans la police, ne prend jamais beaucoup de recul et fonce de manière fougueuse, pour ne pas dire inconsidérée, sur la moindre piste, surtout si elle correspond à l’idée qu’il s’est forgée des circonstances du meurtre, quitte à négliger des pistes intéressantes pour en suivre d’autres. Ce genre de policier qui fonctionne sans cesse à l’intuition peut vite agacer, et j’ai trouvé cela dommage. Quelques scènes qu’on pourrait qualifier « d’action » m’ont aussi laissée de marbre, alors que je retrouvais avec énormément d’intérêt tout ce qui concernait le conflit en Ulster.

J’avais eu un peu le même sentiment il y a quelques années avec Le fleuve caché, qui se déroulait en Irlande et dans le Nevada, où j’avais noté mon irritation envers les erreurs de jugement récurrentes du policier. Ces romans ont des qualités d’écriture, une atmosphère authentique y est crée, mais j’ai un peu du mal avec les héros, plutôt qu’avec les personnages secondaires… Sentiment, qui, peut-être, est tout personnel.
Lien : https://lettresexpres.wordpr..

Digne de James Ellroy, Adrian McKinty signe à nouveau l'un des meilleurs romans noirs de ces dernières années !





Après des années d'absence dans les librairies françaises, Adrian McKinty avait déjà surpris et ravi tous ses fans en débarquant en mars dernier en France dans la nouvelle collection de polars des éditions Stock avec le premier volet formidable d'une nouvelle trilogie se situant au tout début des années 1980 en Irlande du Nord, en pleine guerre civile après la mort de Bobby Sands suite à sa grève de la faim. Déjà, Une terre si froide avait fasciné et frappé les esprits, autant par la qualité de son intrigue, l'épaisseur de ses personnages et la puissance romanesque dégagée par la plume flamboyante de son auteur.



Mais il y avait plus que cela. Avec cette trilogie consacrée au jeune flic Sean Duffy, Adrian McKinty entreprenait (enfin) pour l'Irlande du Nord ce qu'Ellroy n'a jamais cessé de faire pour les Etats-Unis : revisiter les évènements politiques et historiques marquants ou ayant directement influencé la politique américaine.



"Dans la rue j'entends les sirènes" continue d'explorer les dessous peu reluisants de la politique menée en Irlande du Nord, avec toujours des descriptions qui font froid dans le dos mais qui éclairent un peu mieux ce qui a pu réellement se passer à l'époque dans cette région.



On retrouve donc dans ce nouveau polar un Sean Duffy plus aguerri, lui qui après tout avait subi son "baptême du feu" lors de sa précédente aventure. Il est également conscient maintenant du poids que peut représenter sa hiérarchie.

Première constatation aussi : le traducteur a changé et c'est Eric Moreau qui s'est chargé de ce second volet. À vrai dire, on y gagne au change, sa traduction impeccable est moins académique et certains termes employés collent encore plus avec la personnalité de Duffy.

L'intrigue se révèle une fois de plus menée de main de maître et absolument passionnante, d'autant plus que Duffy devra savamment jongler avec les relations humaines, qu'elles soient amicales, simplement cordiales, ou plus intimes.

C'est là qu'apparaît dans toute sa clarté le talent virtuose de l'auteur pour construire des personnages qui prennent vie une fois qu'on est immergé dans le roman. Des personnages magnifiques auxquels on s'attache, comme Duffy lui-même, ou d'autres qui sont plus troubles, plus ambigus, parfois contradictoires mais qui, tous, se révèlent terriblement humains, dans leurs qualités comme leurs défauts.



Ajoutez à cela l'écriture toujours aussi racée et puissamment évocatrice de McKinty, agrémentée d'une bonne dose d'humour noir mordant, parfois teintée d'ironie désabusée, et vous obtenez un superbe roman noir, qui se classe non seulement parmi les meilleurs de l'année, mais dont la profondeur et l'aspect historique passionnant en font bien plus qu'un incroyable plaisir de lecture : tout simplement l'un des plus grands romans noirs de ces dernières années !



Un dernier conseil : si les deux enquêtes de Sean Duffy peuvent se lire indépendamment, prévoyez tout de même de vous procurer les deux afin de les avoir sous la main. Cela vous évitera d'enrager une fois que vous aurez terminé le premier, et en attendant que le second vous parvienne !...



Et vivement la publication du troisième et dernier volet de cette magnifique trilogie d'Adrian mcKinty !

Une belle découverte que je viens de refermer, après quelques heures haletantes. J'ai vraiment accroché à l'idée de ce livre, que j'ai trouvée plutôt originale. Il m'a rappelé un épisode de la série Black mirror où les victimes sont aussi les maître-chanteurs.



J'ai beaucoup apprécié le rythme soutenu, il est difficile de poser le livre tant on veut connaître la suite.

Cette première lecture de Adrian McKinty m'a donnée envie de découvrir la bibliographie de l'auteur.

Le seul moyen de récupérer votre enfant c'est dans kidnapper un autre.



Très alléchant, sans compter le grand signe de distinction "prix des lecteurs 2020".



C'est donc avec excitations que j'ai entamé ma lecture.



Alors oui c'est intriguant cette chaîne et on se demande bien qui se cache derrière tout ça et pourquoi.



D'un autre côté, je suis scotchée par la capacité de Rachel à devenir une espionne professionnelle en un après-midi et idem par la petite Kylie qui du haut de ces 13 ans, pense à fabriquer dès le 1er jour de son kidnapping une clé avec un tube de dentifrice. 🫣 moi perso je pense que je serai en état de choc avant d'arriver à manigancer quoi que se soit et surtout que je serai trempée de larmes et sans voix à force de crier. Mais bien sûr nous ne sommes pas tous égaux face à certaines situation...



Il y a ensuite l'argent, 50000$ trouvés en 2 jours, sans travailler et sans économie, c'est l'Amérique mais quand même 🫣



Bon voilà beaucoup d'invraisemblances qui m'ont parfois fait sourire.



Je dois dire que j'ai quand même lu avec intérêt sans non plus prendre une claque. Ça a fait le job de me divertir mais pas de me transcender.



Je suis un peu déçue tout de même d'avoir acheté les 2 de cet auteur en même temps car je ne suis pas sûre d'avoir autant envie de lire Traqués. Le lisant avec moins d'attentes peut-être que finalement je vais être surprise 😲

Déception pour ma part concernant ce thriller, je n’ai pas du tout été transportée par l’histoire, l’environnement ou les personnages.



Nous accompagnons Tom, ainsi que ses deux enfants à travers un voyage d’affaires en Australie. Récemment remarié à Heather, elle se joint à cette expédition au plus grand désespoir des enfants de Tom, n’appréciant guère cette dernière jugée trop jeune pour être la remplaçante de leur maman.



Autant vous dire que le lecteur n’est épargné par aucun cliché : la belle-mère qu’on déteste, des adolescents exécrables, un père médecin habitué au luxe et au confort, une jeune mariée paumée et une famille singulière qui semble flirter gentiment avec la consanguinité.



Malgré une lecture fluide, les dialogues sont insipides et l’ensemble des personnages sont déjà vus et revus. Ce thriller manque cruellement d’originalité selon moi. L’histoire débute sur un événement tragique (et incroyablement stupide) de la part du père de famille et ensuite effet boule de neige sur l’île sur laquelle ils ont débarqué, à la base, pour venir admirer les koalas et les kangourous.

Suite à ce malencontreux incident, cette famille va se retrouver « traquée » à travers l’île par les résidents présents dans la seule ferme qui existe depuis des générations, sans pouvoir s’échapper.



Encore une fois, certains passages de cette traque ne m’ont absolument pas convaincue. Quand on essaye de nous faire croire qu’il est difficile de retrouver la trace de 4 personnes (dont 2 enfants) sur une île occupée par une vingtaine d’habitants, connaissant par cœur tous les recoins de cette petite parcelle d’à peine 5 km sur 3, avec en plus tous les équipements nécessaires à disposition (jusqu’au drone quand même ..), je suis désolée, mais moi, je n’y crois pas un seul instant ! Et encore une fois, je ne détaillerai pas plus certaines scènes pour éviter de dévoiler l’histoire, mais c’est loin d’être un cas isolé.



Hélas, je m’attendais vraiment à être happée par cette course-poursuite, et à découvrir un dénouement intéressant. Mais là encore, l’histoire se clôture en à peine 40 pages sur 500 dans sa globalité, et sans la moindre émotion.
Lien : https://www.instagram.com/p/..

la Châine, "C'est l'Uber du Kidnapng avec les clients qui font eux-mêmes l'essentiel du boulot. S'ils pouvaient introduire la chaîne en bourse [...], elle vaudrait donc des dizaines de millions. Un scénario digne d'un excellent thriller au cinéma tout comme l'excellent Traqués.

Il y a comme un air de DÉLIVRANCE dans ce roman. Une famille recomposée se rend sur une île isolée en Australie cernée par des requins. La famille va malencontreusement tuée une habitante de cette île dans un accident. Les locaux vont des lors se déchaîner sur eux. Plusieurs scènes m ont rappelé inévitablement le film DÉLIVRANCE qui m avait vraiment marqué. Mais je dois dire que j ai pris un certain plaisir à lire les aventures de cette famille dans ce huis clos étouffant. Si l intrigue est très basique, les personnages sont plutôt réussis. Apres j ai trouvé que c etait parfois un peu redondant et que l auteur aurait pu économiser une centaine de pages. Mais on se laisse quand même prendre jusqu'à la fin dans cette chasse humaine. C est pas super original mais c est plutôt bien fait. A lire en mode plaisir simple et immediat.

"Traqués" est le genre de livre qu'on lit en apnée.

Tout commence pourtant plutôt bien : un séminaire en Australie, deux ados bougons qui n'aiment pas trop leur nouvelle belle-mère et la dite belle-mère-Heather-qui se démène pour faire plaisir à tout le monde et surtout à son mari...Non, en fait, à bien y réfléchir, ça commence plutôt sous de mauvais auspices. Mais ce n'est qu'un début !

Les choses se gâtent quand Tom décide de suivre 2 hommes dans une mystérieuse île où ses "adorables" enfants pourront apercevoir des koalas (passage obligé pour tout séjour en Australie). Non seulement l'île se révèle décevante mais Tom renverse en voiture un vélo conduit par une jeune femme de l'île. En état de choc, Tom laisse Heather prendre les choses en main. Ils décident de cacher le corps de la malheureuse. Mais voilà, sur une île isolée du reste du monde, chacun se connaît et toucher à l'un de ses habitants revient à toucher à tous ses habitants.

Dès lors, le pire est à venir. Sur cette île hostile, une chasse à l'homme se met alors en place. Avec cruauté, manipulation, perversion. La petite famille est dans de sales draps et le lecteur complètement pris au piège. C'est oppressant, inquiétant . Il faut parfois poser le livre pour souffler un peu mais pas trop longtemps car une seule envie demeure : connaître la suite...

Adrian McKinty nous offre ici un véritable page-turner où l'animal le plus dangereux de l'île s'avère définitivement être l'homme. Une vraie réussite.

Je suis un peu passée au travers de ce thriller. Je trouvais le synopsis plutôt intrigant et prometteur. Comment réagir à la place d'un parent soumis à ces conditions de kidnapping ?

La 1ere partie de La Chaîne est plutôt sympa, un pincée de suspense, un rien de frisson et une dose de passage dérangeant, bref quelque chose qui me parle et qui me plaît..

Oui mais arrive donc la 2nde partie.. Et là, c'est la catastrophe en ce qui me concerne. Des longueurs, des lenteurs, un dénouement peu inspiré et inspirant, bref une partie peu utile au bon fonctionnement du livre.

Dommage, je le voyais comme un super thriller, je le considère finalement comme un livre que je ne vais pas garder en mémoire.

🏜 Traqués - Adrian McKinty 🏜

Traduction : Pierre Reignier



Résumé :



VOUS N’AURIEZ PAS DÛ VENIR SUR L’ÎLE.

VOUS N’AURIEZ PAS DÛ ROULER SI VITE.

VOUS N’AURIEZ PAS DÛ ESSAYER DE CACHER LE CORPS.

VOUS N’AURIEZ PAS DÛ LEUR DIRE QUE VOUS POUVIEZ LES PROTÉGER.

PERSONNE NE PEUT FUIR INDÉFINIMENT…



Voilà un roman très efficace. Une famille en vacances en Australie, des enfants qui veulent absolument voir des koalas, des locaux qui leur proposent d'en voir sur leur île privée contre quelques centaines de dollars, un accident mortel et c'est le début des ennuis. Comment échapper à la traque de cette famille? Comment fuir leur île?

C'est une chasse à l'homme rythmée qui, si elle n'est pas super originale et par moment même très caricaturale fonctionne très bien. On ne s'ennuie pas, il y a pas mal d'actions, c'est immersif mais il n'y a pas vraiment de surprises.

Un bon moment de lecture mais qui ne renouvelle pas le genre.

Pas grand chose à dire sur ce thriller de "survie" sur une île occupée par des psychopathes meurtriers qui font la (leur) loi.

L'histoire est assez prenante, crédible et bien écrite.

Chose appréciable, les descriptions, même des scènes les plus violentes sont crues, mais sans exagération de tripaille et d'hémoglobine.

Le premier roman que j'avais lu, de cet auteur, "la chaine", m'avait aussi agréablement surpris, même si j'avais exprimé quelques réserves sur la crédibilité ...

• GLAÇANT ET ADDICTIF •



Après avoir lu en 2020 le précédent roman de l’auteur «  La chaîne » j’étais impatiente de lire son second roman. Je ne pouvais pas passer à côté. Et clairement j’ai bien fait de ne pas passer à côté 😅 !

Je suis conquise par cet auteur, sa plume et le rythme qu’il donne à l’histoire me conviennent totalement.

Si le roman au début m’a semblé un peu long a se mettre en place parce que j’avais sûrement hâte de rentrer dans le vif du sujet. Mais une fois que les dés sont jetés c’est difficile de s’arrêter de lire. On veut savoir comment tout ça va s’arrêter, et si ça va s’arrêter bien sur !

J’ai déjà hâte de pouvoir lire le prochain roman de l’auteur !

Assurément pour moi c’est un auteur à suivre !

La Chaîne est une organisation nébuleuse et criminelle. Le principe est simple : un individu enlève un enfant et demande une rançon, la rançon est payée par les parents mais ceux-ci, pour revoir leur enfant, doivent à leur tour kidnapper un autre enfant. Une chaîne se crée belle et bien, sordide, implacable. Elle s’autofinance par les rançons et les personnes, toutes prises dans ce cercle vicieux, sont bien obligées de coopérer. Ceux qui ont essayé de quitter la Chaîne l’ont payé de leurs vies.

C’est ce qui arrive à Rachel. Sa fille Kylie est enlevée sur le trajet de l’école. Pour elle comme pour les autres, si elle veut revoir sa fille, elle va devoir kidnapper à son tour un enfant après s’être acquittée d’une rançon de vingt cinq mille dollars. En quelques heures, Rachel, endettée et en pleine reconversion professionnelle, va devoir trouver l’argent. Elle va ensuite devoir l’enfant à kidnapper et s’assurer que ses parents joueront bien le jeu.

A la quatrième de couverture, ce thriller semblait prometteur. Et il l’a été, au moins sur toute sa première partie où on suit durant cinq jours, presque heure par heure, le fil des évènements. Mais, selon moi, la seconde partie s’essouffle et est moins accrocheuse. Le rapport au temps change, on n’est plus dans une course contre la montre. Rachel va tenter de combattre de l’intérieur la Chaîne. Au final, une thriller en demi-teinte.

« Le seul moyen de récupérer votre enfant, c’est d’en kidnapper un autre… » : la couverture annonce la couleur ! En ouvrant le roman d’Adrian McKinty, vous vous embarquez dans une folle histoire aux côtés de Rachel et Kylie. Kylie, ado de treize ans, est kidnappée un matin à son arrêt de bus en allant au collège. Rachel, sa mère, divorcée et se remettant à peine d’un cancer, doit respecter les ordres de La Chaîne et kidnapper à son tour un autre enfant pour que sa fille soit libérée. Et voilà comment La Chaîne survit depuis des années, en transformant d’honnêtes gens en kidnappeurs, en les poussant à commettre des crimes atroces. Jusqu’où sont prêtes à aller des personnes lambda pour sauver leur enfant ? Rachel va se poser ce genre de questions et d’innombrable autres tout au long de cette aventure, et nous aurons de cesses que de nous demander comment nous réagirions à sa place.



Le roman se découpe en deux parties principales. La première se concentre sur la disparition de Kylie et les épreuves auxquelles Rachel doit se confronter pour pouvoir la récupérer. J’avoue avoir eu un peu de mal à entrer dans l’histoire, je trouvais l’intrigue un peu grossière et exagérée. La mère respecte immédiatement les ordres des ravisseurs sans même se poser de questions, les réseaux sociaux étant la parfaite excuse pour planifier dans les détails l’enlèvement d’un enfant. Les ravisseurs et La Chaîne sont bien sûr inatteignables et exercent une pression omniprésente sur la pauvre Rachel. Tout ceci n’est pas très subtil. Mais il faut reconnaitre que le rythme est dynamique, on ne s’ennuie pas.



Le style change totalement pour la seconde partie du roman. On s’intéresse maintenant à l’organisation et aux origines de La Chaîne, avec quelques retours dans le passé qui permettent de faire assez rapidement le lien, mais je n’en dirai pas plus ! J’ai préféré cette seconde partie, plus posée, plus réfléchie, même si elle garde son lot de clichés. J’ai apprécié le personnage de Pete qui prend de l’ampleur grâce à l’alliance formée avec Rachel. Les personnages gagnent en finesse, ils n’agissent plus simplement en réaction à La Chaîne. Tout ceci mène à un final haletant en apothéose, impressionnant.



En conclusion, La Chaîne vaut clairement le coup, c’est un bon thriller psychologique efficace qui se dévore rapidement. C’est assez paradoxal, le roman est habile dans sa construction mais pas très subtil dans l’exécution. Il est très « américain » en fait. Les références philosophiques saupoudrées un peu partout renforcent toutefois les interrogations sur la condition humaine et sur nos réactions dans des situations extrêmes.

Vous vivez une vie somme toute normale entre votre boulot, votre enfant, l’école, les activités extra-scolaires, les amis et le quotidien en général.

Un jour vous recevez un appel inconnu sur votre numéro qui vous dit que votre enfant vient d’être kidnappé et que vous devez non seulement virer une somme d’argent sur un compte mais en plus vous devez à votre tour enlevez un enfant et prévenir la famille de celui-ci en lui donnant exactement les mêmes consignes que celles que vous recevez maintenant, sous peine que votre enfant soit tué. Et lorsque cette famille aura à son tour enlevée un enfant, le votre sera libéré…vous devez faire vivre La Chaîne, voilà la consigne !!!

Comment réagiriez vous ?

Eh bien c’est ce que Rachel doit affronter sous peine de perdre sa petite Kylie

J’ai aimé cette histoire menée tambour battant par #adrianmckinty et ce procédé de chaîne n’avait encore jamais été exploité dans un roman et j’avoue avoir été bluffée

Voici un thriller avec un intrigue originale.

Entre drame, mystère, action et, évidemment, suspense, il m’a été difficile de lâcher ce livre (en ce qui concerne la première partie en tout cas, la deuxième était un peu plus lente et j’ai un chouïa décroché 🙈)



Tout du long, je me suis demandé ce que moi, je ferais si je me retrouvais à la place de Rachel. Comment une situation extrême comme celle-là pourrait faire de moi une personne différente.



En tant que maman, c’est le genre d’histoire que je regrette presque d’avoir lu tellement l’histoire est horrible 😅

UN THRILLER SYMPA... mais sans plus ! ⛓



Le téléphone sonne. Un inconnu annonce à Rachel, qu'il vient de kidnapper Kylie, sa fille. Pour qu'elle soit libérée, Rachel doit payer une rançon de 25 000 euros et enlever à son tour l’enfant de quelqu’un d’autre. La règle est simple et impitoyable: "Si un chaînon manque, toute votre famille sera tuée. Vous faites désormais partie de La Chaîne. Vous n'êtes pas les premiers, vous ne serez sûrement pas les derniers..."



Un thriller que j'avais hâte de lire après avoir lu tant de chroniques si élogieuses à son sujet ! Peut être que j'ai placé la barre un peu haute mais je dois vous avouer que mon ressenti est en demi-teinte...



Si le pitch est absolument génial et ferait sans doute un film complètement dingue, il m'a manqué du rythme et de la tension. Des personnages caricaturaux, beaucoup de longueurs et une plume trop légère à mon sens...

Le début m'a laissée sur ma faim, mais je dois dire que la seconde partie est bien plus efficace. On ressent l'intensité du traumatisme de ces victimes qui deviennent des bourreaux mais qui n'ont pas vraiment le choix... Et on en apprend davantage sur les concepteurs de ce réseau impitoyable qui détruit des vies. Le final est totalement explosif (peut être même trop théâtral...) mais finalement, je n'imagine pas une fin différente ! 🤷‍♀️



Une intrigue qui tient quand même la route et qui bouscule nos convictions: serions nous capables du pire pour sauver nos enfants?



En bref, très divertissant mais vraiment pas le thriller de l'année !



Si vous avez déjà découvert La chaîne, qu'en avez-vous pensé?

Sinon, êtes-vous tentés? 😇

*lecture terminée*



La chaîne de Adrian Mckinty publié chez @mazarine_editions.



Rachel reçoit un coup de fil qui l'informe que sa fille vient d'être kidnappée et que si elle veut la revoir vivante elle doit enlever un enfant à son tour sans en informer la police bien évidemment.

Va t'elle réussir? Sa fille lui sera t-elle rendue vivante? Il faudra le lire pour le savoir.



J'ai beaucoup aimé ce livre. On rentre très facilement dans l'enquête et on se prend facilement au jeu. On s'attache très vite à Rachel et sa fille kylie.

Il y a beaucoup de suspense et d'actions. On tourne les pages très très vite tellement on veut savoir ce qu'il va arriver. Les chapitres sont courts ce qui dynamise également la lecture.

J'ai autant aimé la première partie sur l'action en elle même que la deuxième où on en apprend plus la Chaîne. D'ailleurs je suis trop contente j'ai réussi à deviner qui c'était avant la fin.

Le synopsis est dingue et s'appuie sur des faits réels. Les gens sont très inquiétants.



J'ai été ravie de le lire en LC avec @ma_pause_livresque.



Il rentre dans le mois d'octobre de @douceurplume.



Vous l'avez lu? Vous en avez pensé quoi?

Un thriller tout aussi haletant que captivant. Un thriller comme on les aime. Voilà comment je décrirais en 2 phrases ce roman.C'est un coup de cœur pour cette histoire ! Que ça fait du bien de tomber sur des scénarios qui nous tiennent en haleine comme ça !



J'ai de suite été emportée par ce tourbillon dans lequel Rachel est emporté. Sa fille a été enlevée et elle n'a pas d'autre choix que de répéter le même schéma, sans quoi sa fille mourra. Est-ce que la torture psychologique n'a pas atteint son paroxysme avec ça ? Je me suis demandé à plusieurs reprise ce que j'aurai fait à sa place. Un coup j'aurai fait pareil, et 2 pages plus loin j'aurai appelé les flics !



Les pages se tournent à une vitesse folle, on est complètement happé par les enchaînements de situation et on ne voit pas venir le dénouement.



Une très bonne histoire et une très belle plume ont fait de ce roman mon coup de cœur du mois !