Adrian McKinty

Avant qu'il ne connaisse le succès avec La Chaîne et qu'il rencontre enfin son public, Adrian McKinty, auteur natif de l'Irlande du Nord, a galéré pendant de nombreuses années en écrivant un nombre considérable de romans policiers dont la série mettant en scène le sergent Sean Duffy affecté au sein de la police royal de l'Ulster. L'une des particularités de cette série réside dans le fait qu'elle marie l'enquête policière avec le contexte historique du pays durant la période des Troubles des années 80 où l'IRA luttait farouchement contre la présence des forces britanniques en Irlande du Nord. Premier titre de la série, Une Terre Si Froide nous présente donc cet inspecteur catholique travaillant dans une administration policière à majorité protestante, contraint de vérifier chaque matin s'il n'y a pas un engin explosif installé sous le châssis de sa voiture. Avec une tonalité chargée d'un certain humour noir, au gré de cette atmosphère particulière d'une guerre civile qui lamine le pays, on retrouvait l'inspecteur Sean Duffy dans un second opus intitulé Dans La Rue J'Entends Les Sirènes qui nous permet de saisir les affres de la situation économique d'une Irlande du Nord ravagée par le chômage, les émeutes et les attentats. Bien que de qualité, la série ne semble pas connaître le succès, raison pour laquelle la maison d'éditions Stock renonce à traduire les trois autres opus. Il aura donc fallut attendre près de sept ans pour connaître la suite des investigations du sergent Sean Duffy avec l'initiative d'Actes Sud qui nous propose, avec Ne Me Cherche Pas Demain, de retrouver cet enquêteur atypique qui vient de tomber en disgrâce et semble prêt à être renvoyé de l'institution policière qui l'emploie tandis que la guerre civile sévit de plus belle.



En 1983, le sergent Sean Duffy est renvoyé du CID et patrouille désormais en uniforme dans la petite localité de Carrickfergus, non loin de Belfast. A la tête de son groupe, il doit progresser fusil au poing en évitant d'être la cible des tireurs d'élite de l'IRA. Mais Sean Duffy doit aussi affronter sa hiérarchie qui trouve finalement un prétexte fallacieux pour l'exclure des forces de l'ordre. Au même moment, à la prison de Maze où sont incarcérés les membres de l'IRA, c'est Dermot McCann, ancien camarade de classe de Sean Duffy, devenu expert artificier pour l'IRA, qui parvient à s'évader et à déjouer les barrages de la police en devenant ainsi la cible prioritaire des services de renseignements britanniques. Afin de retrouver cet individu considéré comme dangereux, le MI5 décide d'extirper Sean Duffy de sa retraite forcée pour mettre tout en oeuvre afin de débusquer le fugitif. Pour cela, il devra résoudre une ancienne affaire de meurtre, classée comme un accident et qui a tous les aspects d'une énigme en chambre close. Une quête insidieuse qui le mènera du côté de Brighton afin de déjouer un attentat à l'encontre du Premier ministre britannique, Margaret Tatcher.



Doté d'un solide sens de la répartie et d'un humour grinçant, on prend un réel plaisir à retrouver le sergent Sean Duffy, ceci d'autant plus qu'il possède également une grande et excellente culture littéraire et musical qu'il nous fait partager au gré de ses nombreuses introspections. On apprécie d'autant plus la démarche que l'ensemble de la série se déroule durant la période faste des années 80 et qu'elle nous permet de nous remémorer quelques morceaux et albums populaires de l'époque. Homme solitaire, Sean Duffy se caractérise bien évidemment dans son positionnement atypique au cours de cette guerre civile où, bien que catholique, il a choisi de lutter contre l'IRA en s'engageant au sein du RUC (Royal Ulster Constabulary) une force de police à prédominance protestante. Si la démarche n'est pas indispensable, il est tout de même recommandé de lire les deux premiers romans afin de mieux saisir tous les aspects de la personnalité de Sean Duffy et surtout les raisons de sa disgrâce qui ont fait en sorte qu'il soit renvoyé du service des enquêteurs (CID) pour être affecté aux patrouilles en uniforme, activité extrêmement risquée durant cette période de guerre civile. Ainsi Ne Me Chercher Pas Demain, dont le titre fait référence à une chanson de Tom Waits, comme d'ailleurs tous les romans de la série, débute en nous immergeant dans le nouveau travail de Sean Duffy qui consiste à patrouiller en véhicule blindé et à effectuer des sorties en formation de tirailleur afin de ne pas être pris pour cible par une population hostile et plus particulièrement par les tireurs embusqués de l'IRA. Adrian McKinty nous donne ainsi un impressionnant aperçu du quotidien de cette force de police dont le personnel vit retranché dans des commissariats qui font régulièrement l'objet d'attentats comme on le découvrira d'ailleurs au cours de ce récit.



Ne Me Cherche Pas Demain débute également avec l'évasion de prisonniers de l'IRA de la tristement célèbre prison de Maze et va se focaliser autour de l'attentat de Brighton qui s'est réellement déroulé en 1984 en prenant pour cible Margaret Tatcher qui présidait un rassemblement de son parti politique de l'époque. L'enjeu du récit consiste donc dans une traque que doit effectuer Sean Duffy pour débusquer Dermot McCann, un ancien ami et camarade de classe qu'il appréciait. Sans trop abuser du procédé, Adrian McKinty illustre donc l'aspect tragique de ce conflit fratricide qui opposait les membres d'une communauté catholique qui apparaît plutôt divisée à l'instar de Mary Fitzpatrick qui n'hésite pas à balancer son ex gendre à la condition que l'on fasse l'éclairage sur la mort de sa fille Lizzie. C'est l'autre aspect du récit qui consiste pour Sean Duffy à résoudre une affaire mystérieuse avec un meurtre en chambre close qui va lui donner du fil à retordre. On suit donc ainsi un récit passionnant où investigations et suspense font bon ménage au gré d'une intrigue dont le dénouement va se révéler plutôt explosif avec une confrontation entre deux "frères ennemis" que tout oppose désormais.



Troisième volume de la série, Ne Me Cherche Pas Demain comblera donc toutes les attentes d'un lectorat impatient de découvrir la suite des aventures du sergent Sean Duffy. Une attente de sept ans qui en valait bien la peine.





Adrian McKinty : Ne Me Cherche Pas Demain (In The Morning, I'll Be Gone). Editions Actes Sud/Actes noirs 2021. Traduit de l'anglais (Irlande du Nord) par Laure Manceau.



A lire en écoutant : I'll Be Gone de Tom Waits. Album : Frank's Wild Years. 1987 The Islands Def Jam Music Group.

Un avis mitigé pour cette lecture. Je me souviens bien de ces lettres que je recevais dans ma boite aux lettres enfant et où l on me prédisait tous les malheurs du monde, si je coupais la chaine. Je n ai jamais réussi à en poursuivre une seule au risque de toutes les catastrophes. Mais pour celle ci que faire? On s interroge, on essaye de se mettre à la place de l héroïne... Malgré une écriture fluide qui incite à tourner les pages, il y a une certaine froideur qui m'a laissée en dehors de l intrigue. Je n ai pas tremblé, je ne me suis pas identifiée, en dehors du fait de le faire intellectuellement. Quant à la seconde partie, elle m a semblé peu aboutie, faite avec hâte. Mon avis est donc très très mitigé.

Déçue

Les ingrédients sont bons : devoir kidnapper un enfant pour obtenir la libération du sien. Devenir maillon d'une chaine infernale, une chaine dont seule la mort libère.

Mais l'écriture est ennuyeuse, je suis péniblement arrivée au bout.

Dommage.

« Le seul moyen de récupérer votre enfant, c’est d’en kidnapper un autre… » C’est ces quelques mots inscrits sous le titre de ce roman qui m’ont donné envie de lire ce récit. Et quelle claque !!!

Un plongeon dans le noir profond, ce mal qui ronge l’âme humaine et qui s’en prenant à des enfants nous bouleverse encore plus. Et à cela, s’ajoute la dualité, victime/bourreau. Car oui cette chaîne quand elle s’enroule autour de vous, elle vous emprisonne mais pas seulement, elle s’empare de votre âme et vous transforme en bourreau sans même vous laisser le temps de réfléchir.

Adrian McKinty nous offre ici un thriller psychologique qui nous questionne, nous interroge sur nous-même. Que ferions-nous dans la même situation que Rachel, qui est une maman célibataire comme beaucoup d’autres, courageuse, se battant pour sa fille et contre la maladie. Sa fille, sa raison de vivre qu’un appel téléphonique lui annonce enlevée, enfermée. On lui demande une rançon mais pas que… Pour la libérer, elle va devoir à son tour devenir une ravisseuse d’enfant et faire vivre le même enfer à d’autres parents.

Dans ce roman, c’est le dépassement de soi que l’on retrouve en toile de fond et il ne s’agit pas juste ici de se sacrifier par amour, c’est trop simple. Une fois le sacrifice fait, nous ne sommes plus là… Ici il va falloir vivre avec … Et notre conscience n’est pas toujours sympa avec nous.

Le seul reproche que je ferais à l’auteur, est qu’avant de nous dévoiler la source de cette chaîne, nous donne beaucoup d’indices qui nous permettent de les découvrir un peu trop vite. Mais ici plus que les coupables, c’est le mécanisme qui est important. Et après sa lecture, vous ne regarderez plus de la même manière ces chaînes idiotes de messages à partager sur les réseaux sociaux.


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Thriller original.

Rompre une chaîne porte malheur. C'est ce qui était écrit dans certaines lettres que j'ai reçues à l'adolescence. Comme je n'ai jamais eu le courage de réécrire 10 fois le même texte insipide je les ai toutes rompues (à l'époque la photocopieuse n'était pas en accès libre). Tant pis pour moi! Mais si la vie de mon enfant était en jeu? Quoi de pire pour une mère que de se retrouver devant ce dilemme: votre enfant ne sera libéré que si vous enlevez un autre enfant?

Est-ce que je peux enlever un enfant, et même le tuer, si ses parents n'obéissent pas? Bien-sûr que non! Sauf qu'une mère est capable de tout pour sauver son enfant, prête à l'inacceptable. Rachel, l'héroïne du roman se trouve aspirer dans la spirale infernale d'un cauchemar éveillé. Jusqu'où est-elle prête à aller? J'ai été touchée par sa souffrance et admirative devant la force qu'elle a su trouver au fond d' elle-même,

Le récit est rythmé avec des chapitres courts à l'écriture efficace. La psychologie des personnes est bien étudiée. Adrian McKinty sait nous tenir en haleine tout au long de de ce récit qui se lit d'une traite.

Petit bémol pour moi, les scènes de la fin sont un peu too much,

#Lachaîne #NetGalleyFrance
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Adrian McKinty vit à New York, mais est originaire d’Irlande du Nord. Il a reçu de nombreux prix littéraires pour ses polars (prix Edgar-Allan-Poe, prix Ned Kelly, prix Barry, prix Audie et prix Anthony) et plusieurs de ses romans ont été nommés Meilleur polar de l’année par le Times, le Daily Mail, le Boston Globe et le Irish Times.



Bon, a priori, j’avais plutôt entre les mains le livre d’un auteur confirmé et reconnu. De quoi faire pencher la balance du côté « vraiment cool ».



De quoi ça parle ? Kylie, une ado de treize ans se fait kidnapper à l’arrêt de bus. Alors qu’elle se rend chez son cancérologue, car ses examens semblent inquiétants, sa mère Rachel reçoit un appel. Elle fait désormais partie de la chaîne. Si elle veut revoir sa fille, elle va devoir kidnapper un autre enfant. Pas la peine de penser à prévenir la police, on la surveille. Le compte à rebours est lancé…



Quand j’étais gamine, à l’époque où l’on écrivait encore des lettres, il m’est arrivée d’etre dans la boucle d’une chaîne. L’horreur. Ce courrier que tu reçois et qui te dit que si tu n’envoies pas immédiatement dix autres lettres, un grand malheur va t’arriver. Ou la version plus agréable, celle où tu dois envoyer immédiatement dix autres lettres et ton bonheur et ta fortune seront assurés pour les vingt-quatre prochaines générations. Petite, j’étais assez impressionnable, mais ma maman a su me rassurer et m’éviter ainsi de prolonger la chaîne. Bon, cela continue encore aujourd’hui avec les mails et sur les réseaux sociaux, mais dans 98% des cas je ne réponds pas – dans les 2% qui restent je cède par ennui ou parce que je trouve ça amusant comme certains tags par exemple. Adrian McKinty raconte que l’idée de son roman est parti de ces lettres d’enfance que son institutrice a déchirées pour « sauver » ses élèves de mille tourments à venir, et qui a, selon lui à l’époque, risqué sa propre vie. J’ai trouvé l’anecdote plutôt rigolote.



Plus rigolote que le roman en tout cas. J’ai trouvé La chaîne assez inégal. Autant j’ai trouvé que l’attitude de Rachel semblait logique. Une mère flippée, aux abois, qui fait tout pour retrouver sa gamine, même faire subir le pire à une autre famille, autant l’histoire de la chaîne qui existe depuis super longtemps, sans couacs, avec des gens qui sont disponibles H24 pour surveiller les membres de l’organisation, j’ai été nettement plus sceptique. Du coup, j’ai trouvé que l’idée de départ était originale mais peu crédible. Mais j’ai eu de la peine pour Rachel pendant la moitié du roman, quel cauchemar. Pour l’autre moitié, je vous laisserai découvrir si vous avez envie de vous laisser tenter par cette histoire…
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Une lecture légèrement mitigée. Un rythme inégal et des éléments qui vont beaucoup trop vite, ont légèrement entaché ma lecture. J'ai aimé tout le côté psychologique, même si ce n’était pas assez approfondi. La chaine, une organisation secrète et malsaine, qui oblige les parents à enlever un autre enfant pour récupérer le leur. Jusqu'où ces parents seront prêts à aller pour retrouver leur progéniture. J'ai également apprécié la deuxième partie où l'on en apprend plus sur les origines de la chaîne. Par contre, j'avais l'impression que les deux parties n'étaient pas écrites par la même personne.





Les +:



* J'ai apprécié l'histoire de ce roman. Le postulat de départ était super intéressant et original. Jusqu'où Rachel et les autres parents victimes de la chaine sont prêts à aller pour récupérer leur enfant. Sont-ils prêts à devenir des monstres à leur tour ?



* Les personnages sont très intéressants et assez bien travaillés, même si je ne me suis pas vraiment attachée à eux.





Les -:





* J'ai eu énormément de mal à ressentir de l'empathie pour les différents personnages. * Tout va beaucoup trop vite ! Du coup, il m'a manqué une certaine densité et profondeur, notamment dans tout le côté psychologique de ce thriller..


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Un point de départ implacable pour ce page-turner : On enlève votre enfant. Vous devez à votre tour en kidnapper un pour récupérer le vôtre vivant. Vous faites dorénavant partie de La Chaîne.

Rachel, mère séparée, en rémission d'un cancer, reçoit un appel: Kylie, sa fille de 13 ans, lui sera rendue quand elle aura suivi les instructions données. C'est-à-dire se transformer elle-même en ravisseuse d'enfant...

Je n'en dévoilerai pas plus sur ce bon thriller, qui fait le job, aux descriptions assez cinématographiques. Le point de départ s'inspire de faits réels, ( des personnes se substituant à d'autres retenues en otages au Mexique), les dérives des réseaux sociaux sont bien exploitées. Par contre, j'ai préféré de beaucoup la première partie, vraiment intense, la deuxième devenant finalement assez convenue, et même cousue de fil blanc pour certains points.
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Underworld Ulster tome 1... Adrian McKinty, le James Ellroy irlandais !





On pourrait nommer cette nouvelle trilogie d'Adrian McKinty "Underworld Ulster", tant, comme l'a déjà fait James Ellroy avec les Etats-Unis, McKinty nous plonge ici avec son personnage de Sean Duffy dans les arcanes d'une Irlande du Nord en plein chaos et en pleine guerre civile, au tout début des années 1980, reconstituant toute la violence aveugle, l'intolérance et l'atmosphère de terreur qui régnaient, mais dévoilant aussi les secrets et autres dessous inattendus et peu reluisants du conflit.

Pourtant, loin d'assommer son lecteur de données politiques ou historiques, McKinty nous livre avant tout un vrai polar noir, où il déroule les bases d'une enquête à priori "classique", à la poursuite d'un tueur en série qui s'en prendrait aux homosexuels. Rapidement, le lecteur s'identifie au magnifique personnage de Sean Duffy qui va devoir affronter un mur du silence total mais qui, à force de volonté, va réussir à ouvrir des brèches qui vont le conduire de révélations explosives en retournements de situation haletants.

Avec son écriture puissante, son humour à froid et son style racé, Adrian McKinty dresse une galerie de personnages fascinants, et signe un impressionnant roman noir, palpitant et sans concession, au contexte historique passionnant, qui prend le lecteur aux tripes.

Inutile de préciser qu'après ce premier opus, je viens de me précipiter sur le second volet de la trilogie : "Dans la rue j'entends les sirènes", paru chez le même éditeur, et qui est au moins aussi bon que celui-ci !

Du très grand roman noir à ne pas manquer, et un auteur virtuose à découvrir absolument !

2e livre de la sélection du mois de juillet du jury du prix des lecteurs Livre de poche catégorie polar.



Et c’est une très bonne surprise pour ma part. J’ai été happée par cette histoire qui ne nous ménage pas !



« VOUS N’AURIEZ PAS DÛ VENIR SUR L’ÎLE.

VOUS N’AURIEZ PAS DÛ ROULER SI VITE.

VOUS N’AURIEZ PAS DÛ ESSAYER DE CACHER LE CORPS »



Tom se rend en Australie pour un congrès professionnel et tant qu’à joindre l’utile à l’agréable, Heather sa compagne et Tom et Olivia ses enfants l’accompagnent. Ils partent en balade en espérant croiser des koalas ou des wombats et acceptent la proposition de deux hommes rencontrés sur leur chemin de passer un moment sur leur île, à Dutch Island où ils pourront rencontrer ces animaux. Un accident va transformer cette petite excursion en une traque infernale de laquelle ils ne sont pas garantis de sortir vivants…



Pour la petite histoire, on accède à cette île au moyen d’un bac rudimentaire qui coupe les habitants ou visiteurs du reste du monde si celui-ci n’est pas accessible… et ces habitants sont pour le moins spéciaux… cette traque m’a donnée des sueurs froides ! Certaines scènes sont effrayantes et on se demande jusqu’où ira l’horreur ?!!



J’ai aimé le soin apporté à la psychologie des personnages, et l’évolution de ceux-ci notamment dans les relations entre les enfants de Tom et Heather.



J’avais bien aimé le précédent titre de l’auteur (La chaîne) mais celui-ci m’a davantage plu. L’auteur est fort pour mettre en place une atmosphère lourde et oppressante, bien à l’image de l’histoire et surtout visuelle !



C’est un thriller palpitant que je vous conseille bien évidemment ! Si vous l’avez lu, venez me dire ce que vous en avez pensé.

Un thriller surprenant, haletant, passionnant ! Quelle idée de génie d'imaginer cette chaîne, de mener ainsi ses personnages par le bout du nez ! J'ai beaucoup apprécié les allusions philosophiques et mathématiques.

Malgré le fait que j'ai deviné le dénouement dès la seconde partie du livre, celui-ci reste une très belle surprise et un excellent moment de lecture.

J'avais beaucoup aimé "La chaîne" du même auteur , livre avec lequel

je ne m'étais pas ennuyé un instant .

Avec "Traqués" , Adrian McKinty saisit le lecteur dès les premières pages

et ne le lâche plus !

Une intrigue cauchemardesque , de l'action et des rebondissements d'un bout à l'autre .

Même si on peut quand même être étonné par l'invulnérabilité de l'héroïne ,

j'ai passé un bon moment sur cette île australienne ... où je n'ai cependant aucune envie d'aller séjourner !

Heather est une jeune masseuse de 24 ans marié à un médecin de 20 ans son aîné, veuf, et qui ne se sent pas vraiment à l'aise dans son rôle de belle-mère des deux enfants adolescents de son époux. Cette famille américaine recomposée originaire de Seattle et venue en vacances en Australie va se retrouver embraquée dans un cauchemar terrifiant.

Si vous aimez l'action, vous ne serez pas déçus : voilà plus de 500 pages d'une traque effrénée dans laquelle le mot pitié n'existe pas. Une histoire digne d'un scénario hollywoodien dans lequel le camp le plus redoutable et dangereux n'est peut-être pas celui qu'on croit.

J'ai trouvé ça long, ce récit de chasse à l'homme sur une île australienne, même si certaines références aux aborigènes sont intéressantes. Intéressante aussi est la bascule qui a lieu de gibier à chasseur. Malheureusement, cela n'a pas suffit : il y a trop d'adrénaline et d'invraisemblances à mon goût et j'ai plusieurs fois levé les yeux au ciel en me demandant jusqu'où l'auteur pouvait aller.

Certains apprécieront mais avec moi, ça n'a pas fonctionné...

Polar/thriller psychologique très original. Peu enchantée au début de ma lecture, je me suis laissée prendre par l'histoire et ce livre est vite devenu un "page turner".



Bien sûr, il faut se laisser aller et ne pas s'attarder sur les hasards ou les coups trop faciles. J'ai passé un bon moment en compagnie de ce livre.



À l'image de l'histoire, j'aurais cependant souhaité une fin plus originale, qui sort de l'ordinaire, bref être surprise jusqu'à la fin.

Waouh ! Pas le temps de s'ennuyer avec cet excellent thriller d'Adrian McKinty. Le lecteur est tout de suite embarqué dans l'intrigue de cette histoire dans un rythme d'enfer. Et ça dure comme ça toute la première partie. La seconde partie nous emmène dans une ambiance un peu différente mais toute aussi intéressante.

Au final, c'est un roman haletant, original et très rythmé ! Personnellement, j'ai beaucoup aimé et je vous le conseille !

Excellent livre très rythmé, pas un moment de repis pour le lecteur qui vit l'action et s'identifie forcément en tant que parent, certes, mais en tant qu'être humain de toute façon. Empathie, curiosité, impatience... Les 3 ? On ne lâche pas cette histoire qui se déroule en 2 parties distinctes, et très différentes. Cela a déçu certains lecteurs, pas moi, ne lisez pas les critiques (trop tard...) foncez !

J'avais beaucoup aimé "La chaîne" , livre avec lequel j'ai découvert

Adrian McKinty .

"Une terre si froide" ayant suscité de nombreuses très bonnes critiques ,

je me suis plongé dans ce livre pensant être happé par l'histoire .

Ça commence bien , mais très rapidement , de nombreux personnages appartenant à l'IRA et aux différents groupes militaires et paramilitaires

( désignés par des sigles que j'ai eu du mal à mémoriser ) compliquent l'intrigue qui , pendant un bon moment , fait du surplace ;

il n'y a du suspense et de l'action qu'à la toute fin de l'histoire .

Avec des dialogues parsemés d'humour , ce roman bien écrit ,

décrit très bien l'atmosphère régnant en Ulster , en 1981 , sous l'ère Thatcher , les attentats commis par l'IRA mais je n'ai pas trouvé l'enquête bien palpitante ; cependant , je lirai sûrement le tome suivant .

Kylie, la fille de Rachel, a été kidnappée. Si elle veut revoir sa fille vivante elle va devoir verser une rançon et à son tour enlever un enfant et demander aux parents de faire la même chose. S'ils refusent elle devra tuer son otage et recommencer.

Pour Rachel c'est l'horreur, comme pour les autres parents qui sont passés par cette épreuve, il lui semble d'abord impossible de s'en prendre à un enfant. Mais très vite ce sentiment est relégué au second plan et son instinct maternel prend le dessus. Kylie avant tout. Elle va devoir faire souffrir une maman. Qu'importe elle souffre elle même et veut récupérer sa fille.



Tout au long des pages on vit l'angoisse et la terreur de Rachel prise dans cette machiavélique Chaîne, où les victimes deviennent bourreaux.



Une atmosphère oppressante et tendue qui vous emmène de pages en pages pour la première moitié.

Un portrait très réaliste de la réaction humaine, de son instinct primaire qui est de protéger sa progéniture.



Une seconde partie où l'on se demande ce qui va bien pouvoir se passer.

L'intrigue change, les personnages sont profondément marqués. L'histoire s'étire un peu, mais cela reste un bon moment de lecture.

Même si la fin se déroule un peu façon Rambo, il n'en reste pas moins que ce thriller vous prend par la plus grande peur qui puisse être : perdre son enfant.

Enfin le troisième tome de cette série mettant en scène Sean Duffy, policier à Belfast dans les années 80. Et oui, ces mêmes années où les attentats et la guerre civile ponctuait le quotidien des nord irlandais! Sean est catholique, a connu et connait beaucoup de membres de l'IRA. Il n'est pas partisan ni d'un camp ni de l'autre même si son appartenance à la police lui vaut de solides inimitiés. C'est pour cela que tous les matins, il vérifie l'absence de bombe sous sa voiture...A la fin de sa précédente enquête, il a été dégradé car il a froissé trop de monde dont surtout le tout psuissant FBI. Oui mais c'est un excellent flic et en plus il a connu Dermot McCann, artificier de l'IRA qi vient de s'évader de prison et a rallié la Libye. des attentats se préparent dont il sera le maitre d'oeuvre. Alors les RG (ou une autre officine) lui propose de retrouver son rang s'il leur permet de récupérer Dermott.

Il sait que personne ne le dénoncera sauf peut être du coté de la famille de son ex femme. Une enquête compliquée à laquelle va se méler un cold case : il y a 4 ans, la jeune soeur d'Annie, l'ex de Dermot, a été retrouvé morte dans le pub de son père toutes portes fermées.

Héros atypique qui se distingue par un humour mordant, une mélancolie douce, une opiniatreté et un sens des valeurs bien à lui. Les femmes qui l'entourent ont un sacré caractère et leurs dialogues sont savoureux. Bref un réel plaisir d'écriture, j'espère que les autres tomes vont enfin suivre!!!

A lire absolument pour ceux qui aiment l'Irlande, la Guiness et une douce mélancolie!

Adrian McKinty est un auteur trop méconnu des lecteurs français. Cet Irlandais du Nord, s'est fait une spécialité de nous raconter "sa" guerre. Cette guerre civile (de religions) entre Catholiques et Protestants, celles des indépendantistes partisans d'une autonomie ou d'un rattachement de l'Ulster à la République d'Irlande contre les Nationalistes, (Loyalistes) fidèles à la Couronne d'Angleterre. Un conflit considéré comme le plus sanglant entre les deux camps puisqu'il a duré de 1968 (année de naissance de l'auteur) à 1998. Adrian McKinty situe son roman en 1983-84 et son héros reste le même que lors de ses deux précédents romans "une terre si froide" et "dans la rue j'entends les sirènes."

Sean Duffy est un personnage atypique, inspecteur de la Royal Ulster Contabulary, la police d'Irlande du Nord à majorité protestante alors qu'il est catholique. Il ne lésine pas sur la bouteille ni sur le cannabis. Doué d'une grande personnalité, intelligent avec un sens aigu de la répartie, il ne fait pas l'unanimité à l'intérieur même de son corps et sa hiérarchie a trouvé une raison pour le radier après l'avoir dégradé. Il sera raccroché par le MI5, parce qu'entretemps des membres importants de l'IRA se sont échappé de la célèbre prison de Maze. Sean doit sa rédemption au fait que parmi les évadés, l'un des leaders et artificier Dermot McCann, est un de ses anciens camarades d'enfance et de classe.

Dès lors, s'il retrouve provisoirement son rang, mais cette fois au sein des Renseignements Généraux, son objectif et de retrouver Dermot McCann que l'on soupçonne de vouloir fomenter un attentat contre la Premier ministre Margaret Thatcher. Pour y arriver, il devra résoudre une énigme sur une mort en vase clos, celle de la sœur de l'ex-femme de McCann. Les renseignements sur l'endroit où se cache le fugitif est le prix du deal.

Le futé Sean Duffy, va dérouler l'écheveau et élucider ce mystère de la chambre jaune bis avec humour, dérision, son immense culture musicale et la grance qualité littéraire de son créateur dont les métaphores "un ciel eau de vaisselle" les aphorismes "en Irlande vivre est un miracle" et connaissances historiques nous ravissent

Merci à la Masse critque et aux éditions Actes Sud de m'avoir permis de découvrir ce très bon roman.