AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Alain Lallemand (38)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


L'homme qui dépeuplait les collines

Sud Kivu, Jean de Dieu, 15 ans, orpailleur de son état, découvre une merveille de la nature qu’il pense être un diamant.

Son père Archange le met néanmoins en garde du danger que représente la pierre et l’envoie chercher Siméon, son cousin qui a pris les armes au sein d’un groupe rebelle dirigé par un certain Juju. Ils auront besoin d’une petite armée et surtout d’armes afin de défendre leur mine une fois que les étrangers auront découvert ce qui y dort.

Paris, un groupe de journalistes d’investigation se réunit. Une énorme fuite de 69 millions de documents vient de leur tomber entre les mains. Le groupe se donne quelques semaines pour vérifier les informations avant de faire paraître l’ « Africa Leaks ».



Alain Lallemand nous offre un roman d’investigation de qualité.

Sur fond d’enquête journalistique, il y aborde différents thèmes comme les trafics d’enfants, la conquête de l’or africain, les enfants soldats, la corruption des états,… pour n’en citer que quelques uns.

Une intrigue bien ficelée, et une connaissance intime du monde journalistique sont les ingrédients qui font de ce livre une réussite. En effet, l’intrigue est a ce point étudiée, ne laissant aucun place au hasard ou à l’incohérence qu’on se plait à croire que l’on tient entre les mains un vrai document d’investigation et qu’Alain Lallemand est en train de nous livrer d’obscurs secrets du monde.

Bref, je ne peux que conseiller ce livre dont on a très peu parlé sur les réseaux.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          20
L'homme qui dépeuplait les collines

Alain Lallemand dans les «Kivuleaks»

« L’homme qui dépeuplait les collines » est un roman puissant. Sur la façon dont on se joue des êtres humains.
Lien : https://plus.lesoir.be/28497..
Commenter  J’apprécie          20
L'homme qui dépeuplait les collines

Je ne suis pas entré facilement dans ce bouquin. Il est vrai que le monde de la corruption des puissants de ce monde n’est pas un sujet très marrant et qu’il faut se concentrer au début pour comprendre qui est qui. Mais petit à petit cela s’éclaircit, les personnages deviennent familiers et l’on connaît mieux leurs objectifs.

Alain Lallemand est un journaliste d’investigation au « Soir ». Il fut à l’origine de la coordination entre de nombreux journalistes européens qui s’engagèrent à traquer sans relâche la corruption dans le monde. Il en résulta la publication des fuites découvertes, les « leaks » : Football Leaks, Swiss Leaks, Panama Papers etc…

Ce roman aurait pu s’intituler « Africa Leaks » C’est le Sud-Kivu, dans l’est de la République Démocratique du Congo, qui attire la convoitise par la richesse de son sous-sol, fouillé par de grandes multinationales, mais aussi par de pauvres gosses qui creusent avec leurs moyens dérisoires pour récolter quelques poussières d’or et -pourquoi pas- tomber sur quelque magnifique diamant. La vie de ces congolais est décrite avec chaleur et rend bien l’atmosphère particulière de cette région d’Afrique. En alternance avec ce récit, l’auteur nous fait voyager un peu partout en Europe où l’on suit les enquêtes d’ONG, de journalistes, qui rencontrent des agents corrompus, souvent au péril de leur vie.

« L’homme qui dépeupla les collines » c’est aussi ce Belge qui fait signer aux parents pauvres une autorisation d’adoption, qui lui permet de vendre leurs enfants à des Européens qui croient faire une bonne action en recueillant ces gosses, en réalité arrachés à leurs parents qui ne savent pas ce qu’ils signent !

Roman intéressant, écrit avec sobriété, sans dramatisation superflue : la vérité est déjà suffisamment noire !

Commenter  J’apprécie          12
L'homme qui dépeuplait les collines

L’aventure est grande, dense, jules-vernienne : c’est un roman d’exploration où l’on course le diamant, le coltan, l’uranium, l’enfance, la filiation, l’amour. Il y a dans L’homme qui dépeuplait les collines un luxe d’humanité dont on se doute que la réalité est beaucoup plus dure sur place, au Congo, Sud-Kivu, en pleine jungle rongée par l’avidité des uns et la survie des autres.



« Bientôt, la vallée offrit au regard une multitude de petites alvéoles de boue, autant de bassins de décantation, guère plus grands qu’une baignoire, dans lesquels s’affairaient des taches rouge, bleu, jaune ou blanc, les couleurs des tee-shirts et chemises des enfants occupés à trier le minerai d’or dans leurs batées. »



La narration est très réfléchie, bien ficelée, fermement construite, par exemple à la Dan Brown, menant ainsi par chapitres incisifs d’un point à un autre du globe, toute l’attention étant concentrée sur une inconnue tenant dans la poche d’un gamin plein de méfiance et de colère ; à lui seul un danger potentiel et imminent pour toute la région.



« Depuis bientôt deux jours, plus rien ne ralentissait la marche de Jean de Dieu. Pourtant, son pas devenu léger butait sur une réalité plus sombre. Parvenu en territoire plat, il prenait conscience de s’être éloigné de papa Archange, de son enfance. »



Alain Lallemand est journaliste au Soir et son récit est journalistique, au sens le plus lent et le plus noble. Il expose autant d’angles et de points de vue que d’acteurs, d’interlocuteurs et d’intérêts ; ce qui remet en mémoire le grand reporter qu’était Albert Londres. L’auteur actualise ici le métier en exposant au lecteur l’investigation, la fuite de documents par millions, la collaboration internationale entre rédactions, la stratégie de sortie et de diffusion des scandales financiers, politiques, d’États.



« Avant de gagner le fauteuil Louis XVI qu’il s’était réservé, Éric Malta se contempla dans le miroir du salon. Se composer un masque n’était que la moitié de l’exercice. (…) Malta prit le temps d’ajouter à ce masque juste l’ombre d’un sourire, pas davantage, une pointe de bienveillance dans le port de tête. Voilà. Admirable. »



L’homme qui dépeuplait les collines est un texte-torrent quant aux données traitées, aux sentiments exposés, aux réalités partagées, selon une maîtrise quasi physique de l’écriture, des lieux, du temps narratif, des infos et des messages, nombreux, lancés par l’auteur qui semble sortir ici toutes ses tripes d’écrivain, de journaliste au long cours et, tout au bout, d’homme debout : vivant, de son siècle et au présent. Un présent radical : celui qui questionne le réel immédiat à la lumière de l’expérience, du terrain, des sens et des moyens à disposition.



« Le Soir de Bruxelles n’échappait pas à la règle. Chaque service ressemblait à un continent en repli, une position assiégée qui peinait à gérer l’instant, ne le traitait que parce qu’il évacuait d’autres instantanés jamais analysés en profondeur. Qu’importe d’ailleurs, puisque ces moments incarneraient bientôt le passé. »



Le mensonge fait ce qu’il veut, la vérité fait ce qu’elle peut. Dont la fiction est l’un des outils de transmission. Ce roman n’est donc pas seulement une histoire, il est aussi un document, un témoignage, peut-être même un testament professionnel. Il contient en effet les connaissances et sensibilités acquises par l’auteur pendant vingt années de vocation, voire d’abnégation au journalisme ; un métier au front. Celui de la démocratie.



« À quarante ans, quand on a survécu à dix années de correspondance de guerre, on n’a plus rien à perdre, se dit-il. Si le métier est foutu, autant l’exercer à fond. »



Plus loin :

« 

— Hugo… Toi aussi, motus. Ce que tu vas voir, je ne veux jamais le retrouver ni dans un article, ni dans un livre. Nous sommes d’accord ?

— Pas même dans un roman ?

Jamais un journaliste n’avait emprunté le couloir dans lequel deux silhouettes s’engouffrèrent ce soir-là, peu avant 22 heures. »



Le roman, le voici.
Lien : https://le-carnet-et-les-ins..
Commenter  J’apprécie          10
Et dans la jungle, Dieu dansait

De grandes attentes, amour et engagement, nourrissent une jeunesse prise dans ses paradoxes : appel à la révolte au bout du monde, retour à la paix initiatique.
Commenter  J’apprécie          10
Et dans la jungle, Dieu dansait

Une invitation au voyage. Tout commence en banlieue de Bruxelles par un geste mal mesuré, un ras le bol aux conséquences inattendues. Théo doit s'enfuir et gagne la Colombie, où il entend mieux traduire sa rage, mieux combattre, apprendre à mener une guerre contre le capitalisme et la bêtise humaine qu'il voudrait plus efficace que ses petits attentats bruxellois.

Il se retrouve à Bogota, en compagnie d'une jeune femme du même âge que lui, Angela, bien plus au fait de la vie et de ses drames, et qui va profiter de lui pour oser plonger à nouveau dans la jungle amazone du sud du pays. Chacun son agenda: elle y cherche un amour disparu, il y cherche la guerre. Sous la canopée, il vont découvrir ensemble quelque chose qu'ils n'attendaient pas, comme la danse funèbre et joyeuse de Dieu sous le feuillage des arbres…

A la fois un très grand livre d'aventure et de voyage, une exploration des aspects les plus sombres de la révolte armée, et une splendide leçon de vie.
Commenter  J’apprécie          10
N'oubliez pas le guide

Que savons nous des journalistes qui couvrent les guerres? Nous voyons ou lisons leurs reportages. Mais qui se cache derrière les images ou les mots? Comment vivent-ils tout ça? Ce livre donne l’occasion de voir l’envers du décor, et de suivre une amitié, hélas brutalement interrompue, entre un journaliste et son guide.
Commenter  J’apprécie          10
Et dans la jungle, Dieu dansait

"Dans ce noir silence, la jungle montait jusque dans les chambres, diffusant à travers les fenêtres sans vitrage ses bruits d'animaux, craquements et mues végétales. La nuit était encombrée d'envols soudains, de cris d'oiseaux et d'interrogations sonores de batraciens..."

Au milieu de la forêt colombienne, Théo, un jeune belge de vingt-six ans poursuivi par la police de son pays pour son activisme anarchiste et Angela, jeune femme franco colombienne, reporter pour les blogs alternatifs qui suivent les maquis révolutionnaires, vont se rencontrer, échanger leurs idées, s'engager dans la lutte armée aux côtés des Farc. Héritiers directs des Malraux, Hemingway, Castro, Che Guevara et de tous les grands mouvements révolutionnaires du XXème siècle, indignés par le règne de l'argent facile qui corrompt tout et par les pseudo engagements ponctués par les clics internet, ils vont tenter d'apporter leur contribution au bonheur de l'humanité quitte à perdre leurs illusions.

Alain Lallemand, auteur de "Et dans la jungle, Dieu dansait" est grand reporter au "Soir" de Bruxelles. Il brosse un portrait sans concession de la Colombie d'aujourd'hui, de la misère des hommes, des liens complexes qui les unit, de la luxuriante beauté de la nature qui les entoure. Il raconte également le parcours initiatique de ses deux héros qui paient au prix fort leur passage à l'âge adulte pour finalement trouver leur voie sans renier la pureté de leur idéal.

Alain Lallemand possède un vrai talent d'écriture qui a su saisir l'âme de ce pays et évoquer la permanence de cette générosité de la jeunesse qui entend refaire le monde dans le souci d'une plus grande justice.

Merci à Babelio et aux éditions Luce Wilquin qui m'ont permis de découvrir cet auteur.

Commenter  J’apprécie          10
Et dans la jungle, Dieu dansait

Cela commence comme une petite musique, une visite dans un magasin de lingerie de Bogota, deux regards qui se cherchent… Puis l’action vous emporte sans répit vers la forêt tropicale, le Sud amazone, la guérilla des Farc, la violence et l’immensité tropicale, bientôt l’amour et la démesure de nos vies à construire. Oui, pour apprécier le voyage, il faut un peu de la rage des protagonistes, un grain de folie révolutionnaire. Mais le voyage vous porte jusqu’aux étoiles, hémisphères nord et sud réunis. Un livre généreux.
Commenter  J’apprécie          10
Ma plus belle déclaration de guerre

Livre d’aventure ? Pas seulement donc. Livre qui donne matière à réflexions sur le comportement des êtres humains en situation extrême et où l’auteur montre qu’il existe toujours des failles dans lesquelles s’engouffrent inévitablement les belligérants de toutes sortes, quelles que soient les armes dont ils se servent, avec pour résultat, dans tous les cas, un champ de ruines.
Lien : http://www.contrepoints.org/..
Commenter  J’apprécie          10
Ce que le fleuve doit à la plaine

Il ya des livres qu’on lit, il y en a d’autres que l’on ressent. C’est le cas pour moi avec Ce que le fleuve doit à la plaine d’Alain Lallemand. ( Weyrich éditions).

Voici donc mon ressenti.

Un roman qui se déroule pendant l’invasion de la Crimée. Une atmosphère : L’auteur ne nous décrit pas la Crimée, il nous y plonge, nous imbibe de ses paysage, ses coutumes, ses habitants, son histoire. Nous ne découvrons pas l’invasion de la Crimée telle qu’on peut la voir dans les reportages informatifs. Alain Lallemand transforme le lecteur en un habitant de la Crimée (chacun choisira son camp : Tatars , ukrainiens ou russophones. Il nous montre toutes les sensibilités.

L’intrigue : Des hommes, des amis, des familles, le passé, le présent, les traditions et les événements qui unissent et séparent. (Voir résumé)

Beau, intense, profond. Une belle lecture. Merci Alain Lallemand

C’est toujours un plaisir de lire un roman écrit par quelqu’un qui domine le sujet.
Commenter  J’apprécie          00
Ce que le fleuve doit à la plaine

J'avais aimé "Et dans la jungle, Dieu dansait", je retrouve ici le même souffle du grand large, l'aventure en dehors des sentiers battus, la passion des terres inconnues, le cheval à nouveau, et plus surprenant: la nage en eau glacée. J'y retrouve le même style, le même punch, moins d'amour mais plus d'amitié et, étrangement, une guerre dont la brutalité est comme mise à distance, en sourdine. A moins que cette "guerre" de Crimée soit en fait bien différente de toutes les autres dont parle cet auteur belge. A noter, d'ailleurs, la difficulté à obtenir ce livre, que j'ai du acheter en ligne.

Nous sommes en Crimée, en février 2014. Les Ukrainiens, les Tatars, les russophones de Crimée vivent dans l'angoisse d'une invasion, qui se matérialise un beau matin par une nuée de "petits hommes verts bien polis", en réalité des soldats russes sans insigne, sans identification, qui s'empare du parlement régional. L'invasion est là et chacun craint pour ses amis, ses amours, chacun se replie sur sa famille, sur son identité. Au même moment, la population tatare commence à être décimée...

Il y a beaucoup d'hommes, dans ce roman: les femmes sont au second plan. Peut-être est-ce ainsi que s'organise leur société. Cela permet en tout cas de faire ressortir l'amitié entre Oleg, Ukrainien de passeport et russe de coeur, et Kash, Tatar modeste mais de haute lignée. Et puis il y a ce titre poétique qui me semble les refléter si bien: la guerre met à l'épreuve l'amitié entre l'homme du fleuve et l'homme des plaines, si différents et si proches. Les pages de courses de chevaux sont particulièrement poignantes, maîtrisées, et les descriptions de paysages vous donnent envie d'y plonger, de vous y rendre lorsque la guerre sera finie.
Commenter  J’apprécie          00
Ce que le fleuve doit à la plaine

Avec « Ce que le fleuve doit à la plaine », notre collègue Alain Lallemand place ses personnages romanesques dans la période incertaine de l'annexion russe en 2014.
Lien : https://www.lesoir.be/572638..
Commenter  J’apprécie          00
L'homme qui dépeuplait les collines

J'avoue que c'est très bien écrit et que même si j'ai pas trop bien compris les magouilles dénoncées et que je me suis un peu perdu dans les dates, les lieux ou les protagonistes, j'avais tout de même envie d'aller au bout de l'histoire. Il me semble m'en être pas trop mal sorti et la sensation d'être complétement paumé au début du livre s'estompe au fil des pages.
Commenter  J’apprécie          00
L'homme qui dépeuplait les collines

Excellente critique dans Le vif : « Majestueux » !
Commenter  J’apprécie          00
Et dans la jungle, Dieu dansait

Alors, que dire.

Je suis très mitigée.

Ce livre nous plonge en plein cœur de la Colombie sanguinaire.

Je n'ai jamais de mal à rentrer dans un livre mais ici l'auteur nous plonge directement dans l'histoire comme si on connaissait par cœur la Guerilla et l'armée libre. Je vous conseille donc de faire un petit tour sur le net avant de vous plonger dans les premières pages si vous ne voulez pas en être dégoûtés.



Ensuite, quand on dépasse ce brouillard, on est confronté à une belle réflexion, parfois dure à suivre mais qui nous ouvre les yeux sur les valeurs fondamentales et l'importance de Dieu dans ces pays sans que ce ne soit trop lourd.



Le livre pour moi, se décompose en deux parties. La deuxième étant beaucoup plus accessible et intéressante.



Le gros reproche que je pourrais faire c'est que ce livre n'est selon moi pas adapté pour les ados (alors qu'il concoure pour le prix des lycéens).



Je vous laisse découvrir ce roman qui mélange prise de tête et tendresse.



Commenter  J’apprécie          00
Et dans la jungle, Dieu dansait

Une écriture poétique qui coule mais une intrigue dans laquelle j'ai eu beaucoup de mal à entrer...
Commenter  J’apprécie          00
Les sectes en Belgique

Contenu moyennement informatif, tirant souvent vers le racoleur et le sensationnel à bon marché. On apprend peu de choses réelles et on se nourrit davantage de ragots et de rumeurs, de choses collées en dépit du bon sens. L'angle patrimonial est intéressant, mais n'est pas assez documenté. Sinon, l'auteur confond médecines parallèle et sectes, pratiques mafieuses, indélicatesses financières et met tout ce qui ne rentre pas dans son cadre mental dans le panier des sectes. Navrant, mais très représentatif de l'époque.
Commenter  J’apprécie          00




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Alain Lallemand (100)Voir plus

Quiz Voir plus

Normandie : 1870

"Pendant plusieurs jours de suite des lambeaux d’armée en déroute avaient traversé la ville. Ce n’était point de la troupe, mais des hordes débandées. Les hommes avaient la barbe longue et sale, des uniformes en guenilles, et ils avançaient d’une allure molle, sans drapeau, sans régiment. […] Les Prussiens allaient entrer dans Rouen, disait-on." [...] Il y avait cependant quelque chose dans l'air, quelque chose de subtil et d'inconnu, une atmosphère étrangère intolérable, comme une odeur répandue, l'odeur de l'invasion. Elle emplissait les demeures et les places publiques, changeait le goût des aliments, donnait l'impression d'être en voyage, très loin, chez des tribus barbares et dangereuses." La débandade de l'armée française, l'occupation prussienne en Normandie, le cortège des horreurs de la guerre de 1870 servent de motif à de nombreux contes et nouvelles de Maupassant où sa férocité s'exerce avec maestria dans la plus connue et réussie de toutes dont le titre est le sobriquet de l'héroïne principale : "Boule de Suif". Mais quel est l'état-civil de Boule de suif dans le récit ? 👩‍🦰👩‍🦰👩‍🦰

Jeanne Vallin
Élisabeth Rousset
Charlotte Tuvache

10 questions
15 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , Guerre franco-allemande (1870-1871) , littérature , nouvelles réalistes , contesCréer un quiz sur cet auteur

{* *}