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Critiques de Alain Mounier (205)
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L'ambulance 13, tome 5 : Les plumes de fer

Décidément ce Bouteloup, tout le monde veut qu'il crève.

Voilà maintenant qu'on l'envoie nettoyer les tranchées avec une bande de corps-francs (intéressante, cette bande, d'ailleurs, mais on se demande bien ce qu'un médecin vient faire dans cette galère), mais comme il ne se décide toujours pas à crever, on l'attribue aux Américains, d'abord pour les former, passage intéressant également.

Mais c'est sans compter sur le talent inné de Bouteloup à se retrouver sous les ordres des pires ordures que la terre ait engendrées, et l'officier de Marines américain qui le commande est un champion du monde dans ce domaine, au même titre que ses anciens chefs français. Aussi sec, il l'envoie encadrer une bande de Cheyennes armés d'arcs et de flèches (!), avec un fusil pour quatre, dans une opération suicide sur les Vosges qui n'a d'autre ambition que de se débarrasser d'eux. Comme ça ne va pas assez vite, les doughboys vont même les bombarder.

Bien sûr, inutile de dire que cette foutaise n'a aucun fondement historique, j'ai vérifié. Certes, il y a eu des soldats Peaux-Rouges qui se sont battus dans l'armée US au cours de la première guerre mondiale, au coude à coude avec leurs collègues blancs, mais ils étaient armés de la même manière et n'ont pas été volontairement surexposés (pour ce qui est des noirs c'était encore différent... La plupart d'entre eux ne furent même pas engagés sur le front car on ne leur faisait pas confiance).

Alors on commence à comprendre le message :

- Les officiers sont tous des pourris, des incompétents et des racistes.

- Dès qu'ils le peuvent, ils envoient se faire tuer tous ces sous-hommes de bicots, de sénégalais, de turcos et de peaux-rouges.

Outre que ce message commence vraiment à être redondant et que la série ferait pas mal de se diversifier un peu (Tardi avait été très loin dans ce domaine, mais il a su rester malgré tout un peu plus mesuré), le problème est plus profond. Ça commence vraiment à ressembler à une uchronie, et à la rigueur, pourquoi pas... Le problème, c'est qu'à force de faire croiser au lecteur les vrais personnages, les vrais lieux et les vrais évènements, que les auteurs veulent à tout prix placer, plaquer même, de façon parfois un peu artificielle, celui-ci peut légitimement croire que cette BD est vraiment historique et qu'elle s'appuie sur des fondements documentaires sérieux. Elle a fait illusion dans ce domaine durant les 2-3 premiers tomes, mais là ça devient vraiment n'importe quoi, en dépit d'une qualité narrative et de dessin toujours présente.
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L'ambulance 13, Tome 4 : Des morts sans nom

Jusqu'à présent, j'ai tout pardonné à cette série, tant elle était bien dessinée, narrativement fluide et bien documentée. Mais là, les petits défauts que j'avais déjà identifiés deviennent de plus en plus prégnants.

Bouteloup n'a décidément pas de chance. On le savait déjà, mais là ça frise le sketch. Son père est une enflure (bien qu'un peu moins depuis 2 tomes, mais il faut dire qu'on le voit moins qu'au début), sa copine a été fusillée pour d'obscures raisons politiques, et toute sa hiérarchie sans exception le persécute alors qu'il n'a, disons-le bien, pas fait grand-chose pour mériter ça, bien au contraire.

Ce capitaine Bicornet et ce colonel Garnier sont des caricatures. Odieux, lâches, veules, méprisants, jaloux, incompétents, rien ne nous est épargné. Qu'un des deux soit à ce point haïssable, d'accord, mais pourquoi les deux ? Pourquoi donner une image aussi désastreuse de la hiérarchie ? Là, on frise le poncif (sujet abordé sans l'être vraiment, hélas, par le récent livre d'Elrick Irastorza, La tranchée des poncifs) selon laquelle tout l'encadrement de l'armée aurait été nul à chier. Si ça avait été le cas, on n'aurait sûrement pas gagné.

Autre poncif abondamment utilisé : le racisme et le mépris endémiques des officiers et des troupes métropolitaines (hormis le gentil Bouteloup et ses quelques infirmiers) envers les "turcos" de l'infanterie coloniale. On le sait bien : cette condescendance était tout sauf générale et les coloniaux n'ont pas été jetés et sacrifiés en première ligne davantage que les métropolitains, comme il est souvent dit à tort. D'ailleurs, ils ont eu moins de pertes, malgré l'énormité de celles-ci. Quant à la légitimité de leur présence, ça, c'est un tout autre débat.

Or, dans cet épisode, aucune avanie n'est épargnée à ces malheureux tirailleurs arabes et sénégalais.

Dans le petit personnel de l'ambulance, les têtes continuent à tomber dans cette inique offensive du Chemin des dames, mais finalement ça nous en touche une sans faire bouger l'autre. Qui étaient Citron, Kascher ? C'est seulement là que j'ai vraiment compris que c'étaient les pseudos de Galas et de Maïdenberg, ce qui en dit long sur les problèmes de ressemblance physique et de non caractérisation des personnages. Il est vrai que le même uniforme pour tout le monde n'aide pas, mais tout de même, je pense que la série paye ici son parti pris de vouloir montrer la Grande Histoire autant que la petite. Toute la place dépensée à nous faire rencontrer Marie Curie, Nivelle, Pétain, Dorne, Guynemer, Clemenceau et j'en passe, toute cette place vient finalement à manquer cruellement pour nous faire aimer les petites mains de l'ambulance 13.
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L'ambulance 13, Tome 2 : Au nom des hommes

Après avoir commencé sa carrière de médecin aux armées sur les chapeaux de roue en étant envoyé par son enflure de chef pour une mission quasiment suicide où il a tout faux quels que soient ses choix et où il se fait dénoncer à la fois par le caporal va-t-en-guerre de première ligne et par le type qu'il a été ramasser (au point de friser le conseil de guerre), voilà cette fois que notre héros Bouteloup se retrouve seul avec son ambulance (toujours sur les ordres de la même enflure) en pleine offensive allemande, pour couvrir le repli. Héros, le mot n'est pas trop fort, car il supporte toutes ces avanies avec abnégation et self control, tout en étant constamment soupçonné d'être pistonné, ce qui n'est pas le cas.

Bon, c'est une fiction et il faut bien accrocher le lecteur, mais là les scénaristes en font trop sur l'acharnement que l'armée met à détruire ce pauvre médecin. Ça finit par nuire à l'authenticité.

Cela dit, la scène du poste de secours en pleine offensive est magnifique, où l'on voit que le serment d'Hippocrate prend le dessus sur tout le reste : amis, ennemis, les blessés n'ont plus de couleurs, et à défaut du reste, la solidarité se fait entre médecins.

Soulignons encore une fois la bonne tenue du texte, très riche, parfois poétique, sans être empesé.

Et toujours cette ressemblance fâcheuse entre personnages :

- Les 2 vieux cons que sont le père Bouteloup et le médecin major, je l'ai déjà dit pour le premier tome.

- Les 2 religieuses (même si l'une des deux meurt, ce qui va régler le problème par la suite)

- le poilu cocu et son cocuficateur.
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Le Solitaire, tome 3 : Tatanka

Troisième tome d’une série hélàs fort méconnue.

Où la pulpeuse Dan prend plus d’importance que le ténébreux camionneur Tomah, même si Tatanka est encore un autre personnage, indien bien sûr.

Où l’on apprend que le nom de famille de Dan est Pocahontas.

Où les Indiens sont spoliés de leurs terres car il y a de l’uranium.

Tous ? Non car… Et Dan apparaît.

A découvrir.

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L'ambulance 13, tome 6 : Gueules de guerre

Un très bon récit, une bande dessinée de grande qualité à côté de laquelle il ne faut pas passer, pour mieux comprendre la Première Guerre Mondiale et le rôle primordial de ces personnels de Santé.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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L'ambulance 13, Tome 3 : Les braves gens

Février 1916, début de la bataille de Verdun, c'est dans ce secteur qu'a été affectée l'unité du sous-lieutenant Bouteloup, l'Ambulance 13.

Comme si cela n'avait pas déjà suffi, l'Ambulance 13 va se trouver au cœur d'une des batailles les plus sanglantes de cette période.

Les hommes sont désabusés et ne croient plus en grand chose, même les hommes d'église : "Parfois, il faut ça pour qu'il réponde. Il lui arrive de regarder ailleurs, vous savez ? Jurer, c'est aussi prier.", il n'y a plus de sens aux mots vie ou mort, encore moins à celui de liberté : "Quelle liberté ? Liberté de crever, oui ! Être libre, c'est être vivant. Et les Boches pensent la même chose.", et finalement les soldats au front ont bien compris que cette guerre n'a aucun intérêt et qu'il n'y aura aucun vainqueur, et que la pensée est la même du côté Allemand.

Dans le même temps, la religieuse Isabelle de Ferlon a été dénoncée comme agent double du fait de son origine Allemande, c'est Clémenceau en personne qui vient lui rendre visite en prison pour lui apprendre qu'il la sacrifie à l'autel du pouvoir : "La politique va donc me fusiller ?", pour apaiser pendant un temps les esprits .



Je ne sais pas bien qui désigne exactement le terme de "braves gens" du titre, sans doute les soldats sur le front qui bien braves partent à la boucherie tous les jours, ou alors de façon plus ironique ces messieurs des beaux salons qui élaborent de grandes stratégies de loin et dirigent ainsi les batailles, ou alors les civils qui vivent à l'arrière, certains dans la luxure et la quiétude, d'autres dans la misère et dans l'inquiétude; en tout cas ce titre est particulièrement bien choisi.

Une fois encore, cette bande dessinée s'attache à montrer le côté dur, impitoyable de cette guerre qui n'est plus qu'une vaste machine destinée à broyer les chairs et les esprits.

Les dessins et les reproductions des scènes de batailles sont tout simplement stupéfiants tant ils sont réalistes et arrivent parfaitement à retranscrire toute l'horreur de ces moments.

Cette bande dessinée rend particulièrement bien hommage aux combattants de cette guerre tout en montrant les travers des généraux qui la dirigent bien tranquillement dans leurs états-majors loin du front et de la violence des combats.

Les ordres sont absurdes, tout comme les comportements, car il faut bien reconnaître qu'emprisonner et juger militairement une sœur infirmière dont le seul tort est d'être née Lorraine n'a aucun sens : "Je le répète, je suis née Lorraine par un accident de l'histoire, mais Dieu n'a pas plus de camp que de patrie.".

Qu'à cela ne tienne, Clémenceau dénommé "le tigre" a compris qu'il lui fallait un bouc émissaire, ça sera Isabelle de Ferlon qui s'y prêtera.

Pour le moment, ai-je envie d'ajouter, car cette guerre n'est plus à un paradoxe près comme les exécutions de soldats Français "pour l'exemple" le montreront à plusieurs reprises.

Je trouve le destin d'Isabelle particulièrement dur et elle paie bien cher les errances de sa jeunesse dorée, une douce époque à laquelle elle éconduisait des soupirants pour un teint brouillé ou un bouton de fièvre, comme elle se le remémore en prison.

C'est aussi la première fois que cette série met autant à l'honneur les dessous de l'histoire, en intégrant le personnage réel de Marie Curie qui joua un rôle important dans la façon de soigner les blessés grâce à ses unités de radiologie mobile, une invention capitale qui permit d'éviter bien des amputations mais qui disparut dans les tréfonds de l'histoire pour n'être remis au grand jour que très récemment.

Autant dire que ce deuxième cycle commence très fort et est de qualité égale au premier, c'est un véritable régal à lire et à suivre les aventures du sous-lieutenant Bouteloup et de son unité, L'Ambulance 13, avec des dessins de grande qualité qui illustrent fidèlement la dureté des combats ou la guerre aérienne qui se joue entre les as aériens du volant.



Décidément, comme le dit la chanson "les braves gens n'aiment pas que l'on suive une autre route qu'eux", les braves gens étant ici incarnés par les hauts dirigeants qui rêvent à d'hypothétiques victoires pour reconquérir quelques mètres de terrain au prix d'un lourd sacrifice humain.

"Les braves gens" est un troisième tome de grande qualité à la série "L'Ambulance 13" et ouvre avec brio ce deuxième cycle qui s'avère tout aussi captivant que le premier.
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
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L'ambulance 13, tome 5 : Les plumes de fer

Les Plumes de Fer est un très bon début pour un nouveau diptyque qui se place comme l'un des meilleurs de la série L'Ambulance 13.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Exit - Intégrale

Une jeune femme vit des évènements qui la désespèrent, à tel point qu’elle envisage le suicide. Or un site internet spécialisé promet son aide à ceux qui veulent en finir avec la vie, en échange d’un service similaire rendu préalablement à autrui. Mieux vaut cependant ne pas changer d’avis après s’être engagé…



Cette idée centrale de la trilogie est prétexte à une histoire d’aventures pleine de rebondissements et de suspense, ainsi qu’à une réflexion intéressante sur la place qu’occupent désormais dans nos vies (et pourquoi pas dans nos morts) les technologies modernes de communication.

En outre le graphisme est plutôt réussi.

J’ai cependant déploré l’accumulation de situations similaires dans leur construction (fuites, captures….), et un certain manque de crédibilité dans la manière dont le service d’assistance au suicide est mis en œuvre.



Ce livre m’a un peu rappelé un film dont j’ai oublié le titre, dans lequel un jeu de télé-réalité consistait en une chasse à l’homme en direct, l’homme en question étant un volontaire qui en cas de victoire gagnait une grosse somme mais en cas de défaite perdait la vie (idée en partie reprise dans l’excellente série des 'Hunger Games' de Suzanne Collins destinée à un lectorat d’adolescents).

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L'ambulance 13, Tome 1 : Croix de sang

Très intéressée par la Grande Guerre, j'aime énormément cette BD. Le graphisme en est très beau, le choix des couleurs adaptés au sujet. Le scénario est très attachant comme l'est le personnage principal. Pauvre Louis-Charles Bouteloup plongé malgré lui (comme le furent tous les Poilus) dans "l'incommunicable" (pour citer Maurice Genevoix). Les évènements, "anecdotes" et autres péripéties sonnent très justes et donnent une très bonne idée de ce que fut la confrontation de cette jeunesse avec les horreurs de la guerre. Elle rend bien compte aussi des ressources de l'homme et de sa capacité à se magnifier pourvu qu'il ne soit pas seul. L'amitié créée dans ces moments terribles, qui a fait qu'ils ont pu tenir, est pudiquement et joliment traitée.
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Le Décalogue, tome 6 : L'Echange

"Tu honoreras ton père et ta mère"... difficile pour Alice qui se sent mal dans son milieu bourgeois trop étriqué. La découverte de "Nahik" chez un bouquiniste va faire voler en éclat toutes ses certitudes et lui faire voir les cotés noirs de la vie..

Une histoire un peu trop caricaturale à mon goût mais toujours dans la même veine d'histoires "maudites"...
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L'ambulance 13, Tome 1 : Croix de sang

--> inspirée du roman, cette bande dessinée prend de grands raccourcis, et ça rend le scénario assez pauvre. Cependant, l'histoire et les images ont le mérite d'attiser notre curiosité sur la vie dans les tranchées, sur le travail des soignants, l'horreur de la guerre, la hiérarchie militaire, les influences politiques, la "pactisation" avec l'ennemi...



Les dessins sont puissants, soutiennent l'horreur de la guerre.



Dans le premier tome, la partie documentaire nous prouve comme cette bande dessinée est plus qu'une fiction.
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L'ambulance 13, Tome 3 : Les braves gens

Je viens de commencer cette série et je suis de plus en plus impressionné par sa qualité.



Depuis Tardi je n avais pas vraiment trouvé dans les BDs cette justesse de ton, d historicité (beurk ! Quel mot) et du respect des personnes qui ont vécu cette période.



Même si l on a le côté romancé /romantique est présent on retrouve bien tous les aspects de cette triste époque et de son lot de personnages si humains.



Cette lutte des classes, l indigence et le mépris de la hiérarchie, le courage (ou la lâcheté) des hommes.



Ces vies qui depuis longtemps m interrogent et me passionnent qui me fait toujours dire "mais comment ont ils pu endurer tout ça ?".



Enfin une grande découverte pour moi que cette série et que je vous recommande chaudement. Du moins pour ceux qui sont passés à côté comme moi.



Après ceci reste mon avis et je vous laisse vous faire le votre et le partager.

Bonne lecture à tous.
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Exit, tome 1 : Contact

J'ai rarement vu un cassage de gueule d'une histoire aussi rapide. C'en est presque beau !



Une femme qui veut se suicider participe à un genre de grand jeu où les participants s'entretuent progressivement. Je m'attendais à une réflexion sur le poids de la mort et la façon dont on peut regretter un moment de faiblesse passager, mais la BD embraye bien vite sur un mélange de thriller/action qui dépasse allègrement les codes narratifs traditionnels. Mais pas de façon réfléchie.

C'est diablement con, ça part dans tous les sens et je n'ai absolument pas compris l'idée derrière tout ça. Les personnages sont des stéréotypes ambulants qui ajoutent à la confusion de l'ensemble, rien ne va niveau cohérence et scénario, c'est le bordel le plus total. Et le premier tome se finit sur un cliffhanger putassier qui donne envie de refermer à jamais cette série.

Curieusement, c'est ce que j'ai fait.



(Le dessin de Mounier ressemble beaucoup à ce qu'il fait niveau BD pour adultes, surtout dans les têtes. Si ça vous branche, vous pouvez aller voir ses autres créations, c'est plus dépaysant mais pas toujours plus intéressant)
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L'ambulance 13, Tome 4 : Des morts sans nom

Un album qui commence avec une scène tragique. L’exécution d’Isabelle de Ferlon sous les yeux de Bouteloup venu pour constater la mort de la condamnée… charge vraiment morbide pour celui qui aimait cette religieuse.

Un album qui va mettre en lumière de nombreuses choses sur cette guerre : l’utilisation des troupes coloniales traitées comme de la chair à canon (et victimes de racisme primaire au passage) ; l’arrivée de la première ambulance avec radiographie intégrée ; les attaques inutiles, la boucherie, la mutinerie (du moins, la fatigue morale des poilus) ; la rivalité entre Nivelle et Pétain… bref, c’est un album chargé en situations tragiques. Un album plus intéressant que le précédent qui alterne les scènes de batailles, les scènes à l’arrière, celles chez les officiers ou encore de médecine.
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L'ambulance 13, Tome 3 : Les braves gens

J’ai trouvé encore ce troisième tome un peu mou. Pas une scène de bataille, pas une opération médicale, On ne se croirait pas en pleine Première Guerre mondiale.

Le récit se désintéresse un peu de la guerre et de l’ambulance 13 certes mais s’attarde sur les histoires d’espions, les mondanités à l’arrière et sur acrobaties des aviateurs. Bref, j’ai trouvé que l’album manque de rythme et d’intérêt. Tout n’est pas à jeter, cela reste une belle reconstitution des affres de la guerre mais j’espère que la suite sera plus énergique.
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L'ambulance 13, Tome 1 : Croix de sang

J'ai pris cette BD au hasard dans les bacs de la bibliothèque municipale. Comme il s'agit d'une série j'ai pris le Tome 1 pour essayer. Mais je vais en rester là.

Il n'y a rien à redire à la qualité du dessin ni même de l'histoire, sinon que c'est précisément d'Histoire dont il s'agit et plus précisément de cette période sombre que constitue la première guerre mondiale.

Ce n'est simplement pas pour moi.

Je sais cependant que beaucoup de lecteurs s'intéressent à cet univers et je pense que cette BD saura leur convenir et même certainement leur plaire mais pour ma part, non, ce n'est décidément pas ma tasse de thé.

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Empire USA, Tome 2 :

Jared, Saskia et Duane travaillent pour la CIA mais de manière non officielle.

Ils enquêtent sur Scarlett, cette étrange otage libérée en Irak et sa copine Jasmine, deux personnages pleins de surprises!

La mère de Jared qui vient de décéder lui a laissé une lettre contenant une drôle de pièce de monnaie, ancienne et percée d'un trou.

Et on découvre Krove, un fanatique prêt à tout, même à faire souffrir sa fille.

Passionnant!
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L'ambulance 13, tome 6 : Gueules de guerre

La série continue son entreprise de sabordage débutée depuis au moins trois tomes maintenant, et achève de perdre toute crédibilité en cherchant à se faire le catalogue quasi exhaustif de tous les évènements connus de la première guerre mondiale, tellement connus que devenus des clichés pour certains d'entre eux : l'offensive allemande de Mars, la grosse Bertha, le bombardement de l'église Saint-Gervais, les gueules cassées... Car voilà t'y pas que notre Bouteloup se fait ravager la tronche par une grenade. Allons, haut les cœurs, c'est quand même pas ça qui va l'arrêter, quand même ! Une opération, quelques semaines d'hosto, et le voilà prêt à rempiler à la Légion Étrangère. Bon, ses supérieurs voulaient le réformer, quand même (Dieu merci), mais c'était juste pour l'emmerder.

Alors pour info, les gueules cassées, c'était des mois d'hospitalisation, des années de souffrances, d'opérations de réparation multiples, plus ou moins réussies, de rééducation pénible, et c'était la réforme obligatoire dans 100 % des cas... surtout avec un œil crevé ! Remonter en ligne avec un postiche en cire sur la moitié du visage qui tient par un crochet derrière l'oreille, faut vraiment pas beaucoup se soucier de crédibilité pour oser un truc pareil.

Bon, et je ne m'étendrai pas sur le fait que les 4 survivants de l'Ambulance 13 se retrouvent comme par hasard tous les quatre dans la même compagnie du régiment de marche de la Légion Étrangère après avoir été séparés aux quatre vents. C'est pas comme si y avait 5 millions d'hommes mobilisés avec des centaines d'unités différentes, hein.

Seule petite éclaircie au milieu de toute cette misère : deux ennemis jurés de Bouteloup, Bicornet et Favre, comprennent enfin qu'ils n'ont aucune raison de lui en vouloir. On a envie de dire : il était temps.

J'ai vu que le massacre continue pendant encore plusieurs tomes... sur le front d'Orient. Ah ben oui, on l'avait encore pas fait celui-là.

Ben non merci, ce sera sans moi.

Rarement vu une série aussi bien commencée et aussi mal continuée.
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L'ambulance 13, Tome 1 : Croix de sang

Guerre 14-18 et la présence d'un médecin ambulancier qui va au front et remplace son prédécesseur tombé quelques jours auparavant. Louis Bouteloup doit prendre sa relève et s' imposer comme un chef avec le respect qui va avec. Pour l'équipe de l'ambulance 13 seuls les actes peuvent créer ce respect mutuel.

Très bien détaillé on plonge bien dans l'univers des tranchées mais les dessins sont un peu datés dans le style et manque un peu de dynamisme dans la mise en page. Certaines cases sont très belles.
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L'ambulance 13, tome 6 : Gueules de guerre

Louis Bouteloup est défiguré depuis sa dernière mission avec les indiens.

Émilie propose de faire un masque en cuir pour lui cacher la partie de son visage défiguré.

Il reprend un peu du poil de la bête et repart auprès des légionnaires.

La fin d'une série dont j'ai pris plus de plaisir à lire sur les derniers tomes. La narration assez pesante dans les premiers tomes disparait sur les derniers tomes et donne ainsi l'intrigue et les personnages plus attachants.



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