Citations de Alex Cousseau (239)
Chez les morses, on ne mesure pas sa force.
Qui vient en ami repart en bouillie...
C'est une erreur de suivre les rêves des autres. J'espère qu'en chemin, tu découvriras les tiens.
Leur île se nomme désormais l'Ile de Pâques, et c'est vertigineux de se dire qu'à deux mois près, elle aurait pu devenir l'Ile de la Chandeleur.
C'est simplement son instinct qui parle, il devine juste que sa vie ressemble à ça: la recherche d'une réponse dont on ignore la question, comme la quête d'un trésor hypothétique sur un territoire aussi vaste qu'on pourrait le croire infini.
[...] en lisant ces lignes pour la première fois, j'ai eu le vertige. L'étrange sentiment qu'entre passé, présent et futur, tout coïncide.
On me dit de cracher,
Alors très bien crachons
Mais pour cracher du feu
Je suis trop maigrichon
Mon souffle est bien trop faible
Pour les incendies.
Je ne crache que des mots,
Que de la poésie. ..
Je m’appelle Taan. Ou Antoine. Ou Anacharsis. Peu importe pour l’instant. Je vais naître trois fois.
Ceux qui disent que j'ai une drôle de tête n'ont jamais dû se regarder dans la glace !
Ce jour là, j'ai découvert que derrière l'horizon, le monde se poursuivait encore et encore.
J'ai découvert que le vent a un terrain de jeu infini.
Parce qu'on m'a appris qu'un cheval n'est à personne. Pareil que le vent. Pareil que la pluie et le soleil. On ne dit pas mon vent, ni ma pluie, ou mon soleil. Alors on ne doit pas dire non plus mon cheval.
Mais y'a pas besoin de mettre du rouge à lèvres pour avoir du charme.
Y'a pas besoin de porter une cravate et des souliers vernis.
Y'a pas besoin de rouler en Ferrari, de faire du 200 à l'heure sur les boulevards de Paris en laissant derrière soi des photos dédicacées et des petits cœurs en fumée rose avec le pot d'échappement.
Qu'ils ont l'air bête. Qu'ils sont bas.
Vu d'en haut on ne voit que leurs têtes
Chacun semble si plat
On dirait des omelettes...
ô montagne qui crache le feu,
ô gigantesque gouffre
Si tu pouvais te taire un peu,
tu entendrais combien je souffre...
On me dit de cracher,
alors très bien crachons
Mais pour cracher du feu
je suis trop maigrichon
Mon souffle est bien trop faible
pour les incendies.
Je ne crache que des mots,
que de la poésie...
J'ai le corps d'une gazelle mais je suis un dragon
Regardez bien mes ailes, écoutez mon jargon...
Voyez mes pieds pareils à deux grosses pastèques,
N'importe quel orteil je le transforme en steak.
Le voilà !
C'est un bébé. C'est Charles : petits yeux rieurs, narines frétillantes, fine moustache, écailles fragiles, ventre maigrichon. Le tout à peine plus gros qu'un veau. Et ses pieds. Larges et griffus. Et ses ailes. Majestueuses.
Au sol, ses grandes ailes l'embarrassent, ses deux grands pieds lui donnent un air pataud. Alors Charles vole.
ou les émois amoureux d'un adolescent
Et brusquement, je prends conscience de la naïveté de mon raisonnement. Zoe ne sera ni a lui ni a moi. Ni a personne.Zoe sera avec lui ou avec moi, mais karim et moi resterons amis, quoi qu'il arrive. Deux amis blessés, deux amis éloignés, mais deux amis malgré tout.
Je grignote une tablette de chocolat en feuilletant le dictionnaire.
En lisant la définition des règles, écoulement menstruel, j'entends écoulement monstrueux. Je passe d'un mot à l'autre, menstrues, monstre, ovule, vulve, gamète, gamine, comète... et je referme le dico un peu étourdie.