AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Alexandre Poussin (119)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


La marche dans le ciel : 5000 kilomètres à pied..

Adepte de la marche et du trekking, mes collègues m'ont offert cet ouvrage pour mon anniversaire. J'avais tardé à le lire car je me suis tellement bien accoutumé à la liseuse que je retardais l'échéance. Profitant d'un arrêt de travail, je me suis attelé à la tâche avec le plaisir de retrouver Sylvain Tesson et Alexandre Poussin. Certes, ils étaient jeunes puisque cette expérience date de 1997, j'ignorais tout de cette expérience, mais c'est de la folie ce qu'ils ont fait !

5000 km dans l’Himalaya, du Bhoutan au Tadjikistan sans porteur, sans tente et avec très peu de provisions puisque leurs sacs à dos pesaient 6 kg chacun dont une peluche et des flutes ! Ils nous racontent leur traversée, les journées de marche, jusqu'à plus de 80 km en une journée, l'évitement des postes frontières, leurs visas n'étant pas toujours conformes, les nuits chez l'habitant, la faune sauvage, les rencontres. Près de 48 heures sans boire parce qu'ils ne trouvaient pas d'eau. Sans jamais se plaindre et avec des dialogues limités entre eux, c'est tout au moins ce qui apparait à la lecture. Je ne cache pas que je préfère d'autres ouvrages de Sylvain Tesson où il mêle son vécu avec de nombreuses réflexions philosophiques mais globalement cette lecture a été très agréable si bien que cela m'a motivé pour marcher autour de chez moi deux à trois heures pendant la durée de mon arrêt de travail et, bien entendu sur les heures de sortie autorisées ! Ce n'était pas sur le toit du monde mais je marchais en pensant à leur exploit sportif et je redoublais d'énergie. Après la longue marche de Bernard Ollivier que j'avais adoré, ce livre a été comme une piqure de rappel.

Lu dans le cadre du challenge multi défis 2019 sur l'item : un livre écrit à plusieurs mains.
Commenter  J’apprécie          72
La marche dans le ciel : 5000 kilomètres à pied..

Le premier livre de Sylvain Tesson que j'ai pu lire.

On découvre les paysages immenses de l'Asie, on peine, on respire avec lui, ou plutôt avec eux. L'impression d'être un peu au fond de leurs poches et de faire partie du voyage. Ce fut une véritable découverte à la fois de la région mais aussi de l'auteur. Alexandra David Néel n'est pas très loin.

Une escapade que l'on dévore !
Commenter  J’apprécie          20
La marche dans le ciel : 5000 kilomètres à pied..

MERCI Alexandre Poussin & Sylvain Tesson, le partage de votre aventure est merveilleux, haletant, captivant, et quelle envie de suivre vos pas là-bas, d'arpenter l'Himalaya qui me fait rêver, en tous cas, en vous lisant, il m'a semblé y être déjà un peu, et me donne envie de lire vos autres récits.
Commenter  J’apprécie          00
La marche dans le ciel : 5000 kilomètres à pied..

Un des premiers livres signés Sylvain Tesson, qui réalise cette aventure avec son compère Alexandre Poussin, dont l'objectif est de traverser l'Himalaya d'est en ouest du Bhoutan au Tadjikistan. Ils avaient déjà publié un livre relatant leur tour du monde à bicyclette quelques années auparavant et récidivent avec ce récit.

Je ne l'ai noté que 3/5 car j'ai trouvé qu'il y avait trop de détails et qu'on se perdait souvent dans beaucoup de noms de cols, de montagnes, de villages, de lieux-dits en népalais, indien ou tadjik. Étant parti sans idées préconçues par rapport à l'écriture des deux marcheurs, je dois néanmoins dire qu’au bout d'un certain moment je me suis mis à apprécier les chapitres écrits par Tesson plus que ceux écrits par Alexandre Poussin, languissant même la fin de ceux-ci pour relire Tesson ! Ce n'est pas non plus mauvais mais enfin, c'est détaillé et en tant que lecteur je n'arrive pas à me mettre dans le même rythme fluide qu'avec Tesson. Je ne saurais pas expliquer pourquoi ni ce qui cause cela. J'ai hâte de lire On a roulé sur la Terre pour me refaire une idée.

Le livre est un peu long et répétitif mais on a quand même quelques passages amusants comme Sylvain Tesson sait si bien le faire ! Ce sont les premières marques de son style.

Je ne regrette toutefois pas cette lecture malgré quelques passages un peu longuets.

Commenter  J’apprécie          10
La marche dans le ciel : 5000 kilomètres à pied..

Un beau récit de voyage! En 1997, les deux amis partent pour 6 mois de trek dans la chaîne himalayenne. C'est assez impressionnant comme récit; on a l'impression que leur périple est simple alors qu'ils traversent la plus haute chaîne de montagne au monde!! Et puis vient le moment (court, pudique) où ils nous apprennent qu'ils commencent à avoir des signes du scorbut et autres choses du genre... Alors là on se rend compte qu'ils subissent une épreuve physique très intense.



Au final, on se prend d'amitié pour ces deux touristes salent, puant mais qui sont accueillis à bras ouverts dans les plus pauvres tentes perdues dans des coins improbables. Comme ils le disent eux-mêmes, on se croirait sur une autre planète.
Lien : http://lecturefeetish.canalb..
Commenter  J’apprécie          60
La marche dans le ciel : 5000 kilomètres à pied..

Livre moins apprécié que ceux écrits par Sylvain Tesson uniquement. Ce n’est qu’en fin du tome, que j’ai pu apprécier l’écriture d’Alexandre Poussin. Toutefois, le tandem qu’ils forment est une réussite totale, 5.000 km à pied à travers l’Himalaya, d’est en ouest, est un véritable exploit. Chapeau bas, Messieurs les Explorateurs, nous avons besoin de vous pour connaître le monde et ses autochtones !



Commenter  J’apprécie          210
La marche dans le ciel : 5000 kilomètres à pied..

Le duo Poussin & Tesson décide de traverser à pieds l'Himalaya, d'Est en Ouest, du Bouthan au Tadjikistan. Dans ce livre rédigé à deux, les jeunes explorateurs vont nous faire vivre chacune de leurs péripéties avec une volonté de partage évidente.



C'est avec éblouissement que nous suivons chacun de leur pas dans cette expédition exceptionnelle. On traverse avec eux les cols gelés et les vastes étendues baignées de cette lumière éblouissante typique des haut sommets. On part à la rencontre des populations et de leurs coutumes.



On ne peut refermer le livre qu'empli d'envie et d'admiration pour ce deux amis que tout à chacun se surprend à rêver d'imiter. Merci de m'avoir fait voyager sur le toit du monde !
Commenter  J’apprécie          40
La marche dans le ciel : 5000 kilomètres à pied..

« Le voyage de mille kilomètres commence au premier pas » disait le sage Lao Tseu. Eux, ce n’est pas mille mais cinq mille kilomètres qu’ils ont parcouru à pied, à travers l’Himalaya. Défi sportif, défi géopolitique, les deux compères ont réussi l’exploit de relier le Bhoutan à l’est, au Tadjikistan à l’ouest en traversant le massif montagneux le plus dense de la planète. Cinq mille kilomètres de cols, de montées ardues, de descentes tortueuses, de sentiers si peu connus.

Le récit fait alterner la voix de Sylvain et celle d’Alexandre. J’ai beaucoup apprécié cette sorte de duo d’écriture.



L’enthousiasme et l’optimisme à toute épreuve d’Alexandre répondent au désenchantement, teinté parfois de défaitisme de Sylvain, à la témérité de Sylvain, réplique la prudence d’Alexandre. Cette alternance de point de vue permettait d’éclairer leur voyage de deux sensibilités radicalement différentes alors même que les deux amis avaient déjà effectué un trajet un peu fou : un tour du monde à bicyclette. J’ai donc été très surprise des dissonances de point de vue entre les deux écrivains-marcheurs, dissonances qui montraient qu’un voyage est toujours et avant tout un voyage intérieur, que le marcheur est attiré par différents paysages et que rares sont les mêmes rochers sur lesquels butent leurs chaussures. J’ai ainsi progressé, de col en col, bercée entre Sylvain et Alexandre, avec l’agréable sensation de voyager, depuis mon canapé.

Petit à petit, leur route est devenue la mienne et je les ai suivi. Chaque jour j’ai mis mes pas dans les leurs. Quelle joyeuse sensation quand, la journée de travail achevée, l’enfant couché, je pouvais m’évader et parcourir à mon tour les hauts plateaux, les champs d’arbre à thé, tressaillir au bruit des garde-frontières, à celui d’une chute dans un sérac…

Mon passé de géographe a repris le dessus et j’ai bien entendu dévoré les descriptions de paysages, surtout celles des formes des reliefs. L’excitation était à son comble lorsque l'itinéraire de Sylvain Tesson et d’Alexandre Poussin a croisé la vallée de la Kali Gandaki, étudiée en long, en large et en travers (littéralement !) au cours de mes années de master ! J’ai retrouvé l’émotion toute particulière qui anime le passionné de géomorphologie lorsqu’on évoque devant lui roches moutonnées, plis, failles et autres formes qui structurent le relief. Ces passages descriptifs sont pour moi une belle entrée en matière pour quiconque se lance ou désire se lancer dans une étude approfondie de la chaîne de l’Himalaya. On comprend ainsi qu’aux unités physiques (massifs centraux qui culminent à plus de 8000 m, hauts plateaux, larges vallées…) se surimposent des unités humaines. Brahmane, Sherpas, Dolpani, Tibétains, Tadjik : les hommes ont toujours su tirer profit des modelés façonnés par la nature. Petit à petit, la mosaïque himalayenne se dessine. Espace transfrontalier par excellence, les peuples se mélangent et déjouent les rigueurs des postes-frontières et des barbelés.

L’expédition narrée dans La Marche dans le ciel m'a également montré la voie pour combattre l’adversité ! Parce que la progression dans la vie peut être aussi ardue qu’un sentier transhimalayen. Parce que parfois, nous attendons longtemps avant d’atteindre un plateau fleuri ou une vallée tranquille. Parce qu’il nous faut toujours progresser vers un nouveau col, contourner un sommet trop périlleux. La Marche dans le ciel a agi en moi comme un médicament. Il m’a aidé à envisager la vie d'une façon un peu différente. Ce récit m’a conduit à m’interroger sur le chemin à suivre et surtout, surtout, à ne pas désespérer, à ne pas considérer le voyage dans son ensemble mais par petites étapes. Ce livre est donc à mettre entre toutes les mains de ceux qui ont des fourmis dans les pieds et des étoiles plein la tête !
Commenter  J’apprécie          60
La marche dans le ciel : 5000 kilomètres à pied..

Un livre d’aventures insensées et inutiles. Magnifique ! Ces deux fous qui pour embrasser le tout n’emportent rien. Ils sont les héritiers des aventuriers découvrant les territoires inexplorés de notre planète. 
Le projet : « enfiler toutes les perles du collier himalayen, ses royaumes mystérieux, ses traditions séculaires, ses massifs légendaires, ses quatorze 8 000 mythiques. »

Par étapes de 35 à 60 kilomètres avec des dénivelés de 1 000 à 3 000 mètres, dans des conditions extrêmes, nos deux compères s’amusent de leur dénument. La faim, la soif, les blessures, la soldatesque et pire la bureaucratie, rien n’aura raison de ces rêveurs en marche.

« L’idée est simple : Trouver un chemin à l’Est de l’Himalaya et le poursuivre toujours plus à l’Ouest, jusqu’à l’hiver prochain, sans interruption, ni guide ni porteurs, sans logistique ni matériel, sans préparation ni autre argent qu’un pécule de survie. Nous n’avions pour tout bagage qu’un sac de couchage, un cahier, une flûte, un appareil photo, une paire de chaussettes et un slip de rechange. Pas de tente, pas de réchaud, de gamelle ni d’autonomie alimentaire. À la pesée : 6 kg sur le dos. »



Tous les jours, les habitants leur offrir gîte et couvert, des rencontres extraordinaires dans ces vallées enclavées. L’extraordinaire fut leur quotidien en traversant le massif himalayen oriental le matin dans la touffeur humide d’une profonde et basse vallée à 400 mètres et en soirée dans l’atmosphère glaciale d’un col à 6 000 mètres.

Moins joyeuses furent les journées passées à éviter les militaires, les postes frontières, les treks de masse, les humains en foule

De la faim, la soif, des carences alimentaires et de la saleté : « les couches de crasse de cendres et de terre, se superposent en strates sur nos peaux brûlées de soleil. Les puces, les lèvres déchirées par le soleil, les cheveux raides de poussières achèvent le tableau. Nous prenons l’allure des yackiers».



A lire, à faire lire.


Lien : http://www.quidhodieagisti.c..
Commenter  J’apprécie          140
Madatrek : De Tana à Tuléar

L’écrivain explorateur raconte dans son nouveau livre le tour de Madagascar qu’il a réalisé à pied avec sa femme et leurs deux enfants, pendant quatre ans.
Lien : https://www.lefigaro.fr/livr..
Commenter  J’apprécie          00
Madatrek : De Tana à Tuléar

Après une traversée à pied du sud au nord du continent africain, le couple Poussin, leurs deux enfants Philae et Ulysse, une amie préceptrice temporaire Virginie et leurs deux guides malgaches Tovo et Tanjona se sont lancés dans une première, une expédition réputée impossible, le tour complet, à pied, de Madagascar, île aussi grande que la France. Ils se sont fait construire une charrette tirée par deux zébus. Elle leur servira de maison roulante au confort des plus sommaires malgré la présence de panneaux solaires. Ce défi va se révéler difficile à relever. Aucun réseau routier digne de ce nom sur leur parcours, à peine des chemins défoncés voire abandonnés à la végétation, des endroits désertiques et des zones infestés de bandits de grands chemins très craints car spécialisés dans le vol de zébus, seule véritable richesse des paysans. Peu de ponts. Il leur faudra passer des cours d’eau en faisant flotter leur charrette et même la placer sur un bateau sur un tronçon. En tout, il leur faudra plus de huit mois pour relier la capitale Antananarivo à Tuléar pour ce premier périple de 949 km.

« Mada Trek » est un récit de voyage peu ordinaire. C’est un véritable exploit familial que les Poussin nous font partager avec ses joies et ses peines, ses souffrances et ses étapes plus confortables chez des amis ou dans des lodges mis à leur disposition. Ils veulent expérimenter une forme de sobriété heureuse et ils y parviennent fort bien. Cet exploit aurait été impossible sans l’aide des autochtones qui sont souvent mis à contribution autant pour pousser la charrette dans les montées difficiles que pour les protéger des brigands. Ils découvrent un peuple attachant qui lutte désespérément pour sa survie. Alexandre Poussin arrive même à parler la langue. Son texte qui est d’ailleurs rempli de phrases en malgache dont il faut chercher la traduction en bas de page, s’achève par ce qu’il appelle un vade-mecum lexical, sorte de glossaire utile pour qui voudrait causer malgache ! En plus de l’aventure, les Poussin ont un autre but : aller au-devant d’ONG et autres intervenants de la coopération pour les faire mieux connaître chez nous. Ils constatent que près d’un demi-siècle de gouvernance dictatoriale plus ou moins communisante a laissé un pays exsangue et une population plus pauvre et plus démunie que celles qu’ils ont découvertes en Afrique. En plus de deux cahiers de magnifiques photos, le lecteur a droit à une playlist de tubes malgaches (il faudrait un audio-book pour en profiter) et à une bibliographie succincte. Une belle aventure familiale à ne pas rater et dont on attend déjà la suite avec impatience.
Lien : http://www.bernardviallet.fr
Commenter  J’apprécie          62
Madatrek : De Tana à Tuléar

Je vous présente la famille POUSSIN :

Le père Alexandre, la cinquantaine, écrivain voyageur (2004 et 2005 traversée de l’Afrique avec sa femme, tour du monde à vélo avec Sylvain Tesson…)

La mère, Sonia, la cinquantaine également, coauteur des ouvrages et qui a fait partie de divers programmes humanitaires à l’étranger

Et leurs 2 enfants Philae 9 ans et Ulysse 6 ans soumis à de dures conditions de vie et qui reçoivent chaque soir une éducation scolaire de la part de leurs parents.

Ils nous entraînent sur l’ile de Madagascar avec une charrette tractée par 2 zébus. Ils sont épaulés par 2 équipiers malgaches.

Leur but : faire le tour de l’ile à pied pour mettre en lumière des associations humanitaires et lever es fonds pour des projets de développement.

L’aventure va durer 4 ans. Ce livre raconte les 1000 premiers kilomètres, un second tome devrait suivre.

Ils rencontrent bien des difficultés : traverser des fleuves, monter des pentes abruptes, traverser des territoires tenus par des Dahalo (voleurs de zébus très craints dans toute l’ile).

Lors de leur voyage ils vont côtoyer au plus près la population et découvrir la dure vie des malgaches mais aussi leur sens de l’hospitalité.

Alexandre nous initie à la langue malgache.

Il est très cultivé ce qui se ressent fortement à la lecture du livre. Il est très bien écrit et très plaisant à lire. On a hâte de connaître la suite de leurs aventures et de leurs péripéties.

Avec eux on découvre les traditions, les coutumes et les croyances religieuses du peuple malgache. Nos voyageurs ont beaucoup d’empathie pour les familles qui les reçoivent.

Une belle découverte de ce pays inconnu et un bain d’humanisme bienvenu en cette période difficile.

Commenter  J’apprécie          00
Madatrek : De Tana à Tuléar

Vous avez envie de voyager ? Suivez la famille Poussin sur les pistes de Madagascar, en charrette tirée par deux zébus. Dépaysement garanti !



Le voyage est semé d'embûches : de rivières à traverser, aux bandits de grand chemin voleurs de zébus, mais il est aussi l'occasion de rencontres improbables et étonnantes.



La famille Poussin nous fait découvrir le vrai visage de Madagascar, loin des touristes, à travers leurs contacts avec les paysans du pays, et les associations caritatives qu'ils viennent aider en partie.



Ils sont souvent accueillis avec méfiance car les "étrangers" ne voyagent pas en charrette dans le pays, donc aux yeux des Malgaches, la famille a nécessairement un but caché, comme vendre ou acheter quelque chose ou une mission de surveillance.



La découverte de ce pays m'a fait un choc : une grande misère, gouvernement absent ou corrompu, bandits attaquant les villages, manque d'eau (manque de puits), manque d'écoles, pistes non entretenues. Beaucoup de choses sont "fady" (tabou), comme les caméléons, la mort ou montrer du doigt par exemple. Certaines fêtes traditionnelles, comme le famadihana (retournement des morts) ou famorana (la circoncision) peuvent ruiner des familles mais elles sont incontournables.



Tovo, accompagnateur malgache de la famille et en charge des zébus, expliquera aux Poussin que son salaire servira à payer "la dot" de sa femme, la somme qu'il doit à son beau-père, un homme qu'il n'a jamais vu, qu'il ne connait pas, qui a renié sa fille et qui ne veut plus jamais la revoir, car violée, elle avait fuit son employeur et s'était réfugié chez Tovo qui avait fini par l'épouser. Etonnés, les Poussins lui demandent alors pourquoi dans ces conditions il désire donner cet argent à cet homme ? d'autant plus que sa femme et ses enfants ont besoin de cet argent après sa longue absence. Mais cette "dette" est elle aussi incontournable, elle passe avant la subsistance de sa famille.



Commenter  J’apprécie          30
Madatrek : De Tana à Tuléar

La famille Poussin nous emmène en voyage, et plus précisément à Madagascar, pour la première partie de leur périple de plusieurs milliers de kilomètres, en charrette avec des zébus. Ils traversent villages, zones arides, forêts, fleuves, ... Ils font des rencontres merveilleuses, mais aussi parfois effrayantes avec les voleurs de zébus ou d'autres qui montrent un énorme fossé culturel entre les populations malgaches et eux. On plonge réellement au coeur de Madagascar, loin des sentiers battus et des sites de touristes, loin même des routes, de la civilisation.



Sonia et Alexandre racontent plutôt bien leur aventure, et on ne s'ennuie pas une seconde en leur compagnie. Dépaysement et aventure assurés.



Des dangers variés se trouvent à chaque tournant, que ce soient des maladies endémiques (un des rares pays au monde touché par une épidémie de peste), des parasites, la pauvreté parfois extrême, les voleurs de zébus armés qui sillonnent certaines régions, la corruption, etc. Leurs deux enfants les accompagnent et certes apprennent énormément de choses en cours de routes, impossibles à apprendre dans une classe d'école, mais affrontent également les mêmes dangers. La vie est rude, la nourriture peu variée et la simplicité au rendez-vous.



Bref, un récit livré brut, détaillé, mais qui ne donne pas spécialement envie de les imiter.
Commenter  J’apprécie          30
Madatrek : De Tana à Tuléar

Un de mes auteur préféré qui une fois de plus, m'aura ravie. J'adore son écriture, ses mots compliqués, ses tournures alambiquées et la lenteur de sa marches. Ses réflexions, ses observations et finalement, la simplicité de son bonheur : marcher, en famille.

Le voyage est long, il ne se passe pas toujours de grands évènements, mais la famille avance, parle, découvre, apprend et pendant ce temps, on a l'impression d'être avec eux. On apprend également au fur et à mesure grâce aux recherches plus approfondies de l'auteur et on se délecte des questions que se posent les enfants en cours de route. Les photos sont également bien choisies et le lexique à la fin est un délice à lire.

Une aventure qui s'étalera sur trois tomes, je suis déjà impatiente d'entamer le suivant.

Commenter  J’apprécie          00
Madatrek : De Tana à Tuléar

Un superbe ouvrage sur les aventures de cette famille a madagascar.J'ai suivi avec plaisir les rencontres et les aleas du viyage de tous kes quatre qui devouvrent ce nouveau pays avec ses coutumes propres.Un superbe ouvrage de voyage avec pleins de renclntres et une description juste des coutumes locales.
Commenter  J’apprécie          30
Madatrek : De Tana à Tuléar

Où Nicolas Poussin repart pour un tour avec femme, enfants et bagages... Madagascar, terre de repli puisque la catastrophe de Fukushima venait de détruire aussi leur projet de voyage au Japon. Environ 1000 km de Tananarive à Tulear. D'octobre 2014 à juillet 2015 pour ce 1er tome.

Après avoir lu son récit du tour du monde en 1994 à vélo accompagné de Sylvain Tesson je le retrouve 20 ans plus tard en charrette à zébus avec ses petits poussins. Sauf qu'entre mes deux lectures, l'aventure s'est industrialisée , professionnalisée et à quelque peu perdu de son charme.

Ca "sent" plus une entreprise commerciale qu'autre chose. Un peu déçu par cet aspect. Mais j'ai quand même dévoré le livre. Cette première partie du voyage a réveillé des souvenirs d'un voyage sur l'ile il y a bien longtemps
Commenter  J’apprécie          40
Madatrek : De Tana à Tuléar

J’avais vu quelques épisode à la tv. Toujours aussi bien. Je pense à Michel qui y a vécu à mada pendant 5 ans à Vinciguerra le corse qui y a vécu avec son père, je pense qu’ils ont lu ce livre. J’aime à le croire. Je pense aussi à ma mère qui avait lu Africa Trek et qui aurait aimer lire ce livre. Je me rappelle sa demande en mariage veux tu changer ton chat en pou. Mieux vaut ne pas agir que de mal faire. Nous sommes toujours des néophytes . Nous sommes tous des dahalo. Je me souviens des voyages qu’il faisait avec Tesson en particulier dans l’ Himalaya.
Commenter  J’apprécie          250
Madatrek : De Tana à Tuléar

Je remercie Babélio, les éditions pocket et l'event "masse critique" pour la découverte de ce livre et de cette famille attachante.



Chargez votre sac à dos, votre gourde remplie d'eau et vos chaussures de rando et en avant pour l'aventure avec la famille Poussin. En compagnie de Alexandre, Sonia, de leurs enfants, Philae et Ulysse, ainsi que leurs deux compagnons malgaches et deux zébus, nous filons sur les terres argileuses de Madagascar, pour un tour de l'ile en 4 ans et quelques 10000km.



Quel voyage, quelle belle expédition, pleine d'humanisme, de couleurs et de découvertes. Sous la plume légère du père de famille, il suffit de laisser la routine occidentale, son portable et ses à-priori et se laisser porter par cet élan de sagesse et de curiosités permanentes.



Le long des cours d'eau indomptés, des pistes sauvages embusquées, des clairières arides et fertiles, des églises de fortunes et des villages pétillants, c'est une leçon de vie commune et familiale, basée sur l'amour, le partage et la curiosité. Derrière les clichés de pauvreté, c'est un véritable trésor de culture qui s'ouvre au lecteur qui saura apprécier ce chemin vers la découverte des peuples et de leur histoire. Il est parfois question de foi ou de spiritualité, moi je dirais plutôt d'amour et de passion pour la vie et ce qui entoure cette famille et son aventure.



Certes la lecture est assez longue, le volume du livre est assez révélateur et je vous avouerais qu'il faut que je me replonge encore quelques fois dans le livre pour finir cette aventure jusqu'au bout. Néanmoins l'apprentissage permanent permet une complète connaissance et une mise en situation du lecteur. L'écriture est simple, accessible et sincère et je suis certain que, comme moi, vous prendrez plaisir à marcher aux cotés des Poussins et peut être continuer l'aventure dans un second tome.



A cela ajoutez le vocabulaire malgache et les coutumes ainsi dévoilées, et vous tenez un merveilleux récit de voyage humanitaire et touchant.



Ce livre est un bol de fraicheur, loin des habitudes occidentales et d'un système éducatif lassant. Ici, cette école buissonière, ces paysages de couleurs, ces portraits rayonnants de personnages multiples et cet enchainements de petites choses s'assemblent pour créer une aventure inoubliable et enrichissante, humaine et touchante.



J'espère de tout cœur que, comme moi, c'est le regret d'être figé dans ma sphère confortable et ce désir d'envol pour ces terres inconnues, qui vous gagnera à la lecture de ces pages.
Commenter  J’apprécie          00
Madatrek : De Tana à Tuléar

Une très belle nouvelle aventure de la famille Poussin avec leurs enfants.

Un périple à Madagascar où l'on apprend à connaître cette famille mais aussi à découvrir cette belle qu'est Madagascar.

Cette île semble paradisiaque mais au final elle fait très peur.

Ce périple raconté si chaleureusement fait froid dans le dos quasi tous les jours : la charrette avec les zébus avec ces accès bien difficiles, la maladie, les voleurs ...
Commenter  J’apprécie          20




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Alexandre Poussin (1183)Voir plus

Quiz Voir plus

Harry Potter à l'école des sorciers (facile)

Qui transporte Harry sur une moto volante ?

Sirus
Hagrid
Dumbledore
Le professeur McGonagall

10 questions
1769 lecteurs ont répondu
Thème : Harry Potter, tome 1 : Harry Potter à l'école des sorciers de J. K. RowlingCréer un quiz sur cet auteur

{* *}