Texte dense, riche et poétique.
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A lire mais surtout à voir au théâtre...........
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L'intrigue et les personnages m'ont vraiment laissée de glace.
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beau roman que celui-ci, qui reflétait ce qu'on appelait à l'époque le mal du siècle. Une jolie histoire, qui sait parfois se faire lyrique, d'un jeune dandy plongé dans son spleen et son ennui d'amoureux éconduit.
On tient là certainement le meilleur de Musset.
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Si lorsque vous vous installez dans votre fauteuil c'est la détente que vous recherchez alors je ne vous conseil pas cette pièce de théâtre. Bien qu'elle soit dite "à lire dans un fauteuil" qui se détend lorsqu'il se sent perdu et obligé sans cesse de revenir aux pages précédente à cause de cette sensation omniprésente d'avoir raté quelque chose ? Non, Lorenzaccio, ne permet pas à ses lecteurs de se détendre, il les noies sous les personnages trop nombreux, et les étouffes par une langue pompeuse. Une pièce à lire... peut être, à condition de d'abord bien connaitre Musset et également le contexte historique qui entoure Florence à cette époque.
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Ce qui est original dans cette histoire, c'est que contrairement aux autres histoires d'amour contrarié dans lesquelles l'obstacle est extérieur (un rival, la famille, la condition sociale, etc.), l'obstacle vient ici des protagonistes eux-mêmes : c'est leur orgueil qui les empêche de former un couple.
La pièce porte bien son nom : Camille et Perdican ont joué avec l'amour et ils ont perdu.
Moralité : il ne faut pas jouer avec les sentiments et il faut oser vivre en accord avec ce que l'on ressent. L'amour peut disparaître, peut faire souffrir, mais il faut bien vivre (cf. tirade de Perdican dans l'acte II, scène 5).
Tout ceci nous est conté dans un très beau style.
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Nous sommes en septembre 1851, la servante et le cocher d"Alfred de Musset pénètrent dans son grenier pour récupérer les harnais du coche, mais la découverte de textes inédits, le récit d'anecdotes piquantes vont les conduire à jouer eux même «Il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée» et se déclarer de façon singulière leur amour.
Toute la flamme de Musset jaillit de cette «comédie-proverbe» flamboyante, joyau de la littérature romantique, qui fera le régal de tous les amoureux d'un théâtre authentique et passionné.
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La première partie est tellement géniale que l'histoire d'amour, même forte et fondatrice pour qui veut lire Musset, m'a frustré.
Musset se vêt des atours de Chateaubriand.
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Ma préférée de Musset: subtile et dramatique. La scène finale est un chef-d'oeuvre à elle seule.
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La représentation de la pièce Il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée au théâtre Essaion en 2009 (mise en scène Isabelle Andréani) m’avait réconciliée avec Alfred de Musset et j’avais hâte de relire au calme la pièce.
Avec le tempo du théâtre, on sort souvent avec l’impression d’avoir raté des répliques, manqué un trait d’esprit…
Et en effet la lecture de cette courte pièce, peu connue, est jouissive : dialogue tendu entre une fière marquise et un comte amoureux transi. La marquise critique avec brio les mondanités de l’époque et surtout la cour faite par les hommes aux jolies femmes, et ce avec un sens de la répartie réjouissant. Un vent de féminisme avant l’heure chez cette « forte tête ».
En face le comte tente de « placer » ses compliments, mais la partie est serrée.
Un dénouement inattendu nous attend.
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L'histoire n'est pas originale, elle est banale .Cette pièce de théâtre est courte (une cinquantaines de pages). Elle se lit vite en une heure maximum. L'auteur aurait pus développer un peu plus car les péripéties s'enchainent trop vite ( il y a 2 actes et 9 scènes).
Je conseille donc ce livre .
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Honnêtement, cette pièce n'était pas pour moi, et je suis assez surpris d'avoir réussi à la finir, parce que je n'ai pas du tout passer un bon moment. Je me suis ennuyé du début à la fin. En revanche, je suis sûr que ça saura plaire à d'autres, je n'étais juste pas le public cible.
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Ce livre diffère selon ses éditions, selon que Musset se soit repenti ou non ; considérez alors que j’ai lu une version qui se situe dans la moyenne, avec la même quantité d’éclairs de génie que de longueurs entre l’incipit et la conclusion que n’importe quelle autre.
Le début de l’ouvrage est tout bonnement magistral. Démarrer une œuvre romantique par un passage historique qui sert autant le propos que l’aïoli sert une tarte au citron relève d’une audace folle. À moins que Musset ne pose la question : « finalement, qui peut vraiment dire quand il a commencé à aimer ? » Ces chapitres sont là, tant mieux, il aurait été dommage de se priver d’une si délicieuse sauce.
Par la suite, le récit se concentre sur les humeurs d’Octave. Musset nous embarque de gré, et par moments de force, sur les océans déchaînés de ses amours. L’horizon s’assombrit rapidement et très vite la terre échappe à nos yeux. Le navire vogue sans jamais paraître jeter l’ancre. Parfois, à la faveur de passages qui se répètent, le mal de mer nous prend. Parfois, c’est un creux. Un coup de rame et le bateau fend à nouveau les vagues.
La fin du trajet nous ballotte pareillement à si nous étions au sommet du mât. Le cœur d’Octave balance. Ses émotions sont exacerbées, surtout au regard de l’inanité sentimentale contemporaine. Alors qu’on ne croyait plus au rivage, soudain, une île apparaît. On y échoue avec lui. On réalise à ce moment-là qu’il n’y avait qu’un seul trajet, qu’un seul voyage qui pouvait nous amener ici. Que l’île n’existe pas sans les tempêtes et la perdition. On comprend Musset (beaucoup), on comprend Octave (un peu), et surtout on comprend pourquoi lui est resté dans l’Histoire de la littérature et pas tant d’autres.
Deux mois plus tard, on se surprend à relire la fin. Il manque une saveur, celle qui vient du ventre. On se dit qu’un jour, on relira La Confession, on reprendra la mer.
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Cette nouvelle édition décortique les jeux dangereux de l'amour avec un nouveau regard. L’ouvrage enrichi en ressources pédagogiques, dans la version imprimée et la version numérique, rend l'œuvre accessible et captivante, idéale pour les élèves qui travaillent pour le bac ou pour les amateurs de théâtre.
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Correspondance amoureuse comme l'indique le titre de cette œuvre est une correspondance entre deux personnes qui s'aiment.
George Sand et Alfred de Musset sont deux auteurs français du 19ieme siècle. Cette correspondance a été longtemps gardé par George Sand qui a donné des consignes précises sur la publication de ces lettres.
Le genre épistolaire a quelque chose de frustrant car les deux auteurs nous racontent des moments qu'ils ont passé ensemble sans trop rentrer dans les détails. Ils nous restent donc à laisser place à notre imagination.
J'ai été touché sentimentalement plus par les lettres de Musset que par celles de Sand. Lui est peut être moins pudique, exprime plus ses sentiments, plus dramatique. Tant dis qu'elle est toujours dans le refus, le retrait et l'éloignement de lui vis à vis d'elle.
En tous cas, c'est l'impression que j'ai eu … C'est pourquoi et après aussi une recommandation que je souhaite lire l'œuvre autobiographique La confession d'un enfant du siècle d'Alfred Musset.
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Bon, je n'apprécie moyennement que la veine romantique de notre littérature française. Et même si j'apprécie la poésie de Musset, je trouve cette pièce indigeste... Même si le concept du théâtre dans son fauteuil est intéressant, dans les fait, c'est autre chose...
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