AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Alfred de Musset (594)
Il ne faut jurer de rien - On ne saurait pe..

Valentin van Buck, un jeune indolent, désenchanté, faiseur de dettes de jeu et de toilette, se voit exhorter par son oncle à épouser une jeune aristocrate qui pourra le renflouer et sans doute peut-être, lui donner un peu de sens des responsabilités. Il refuse tout net, craignant par dessus tout d'être un jour trompé par sa femme ; cela lui donne l'idée de passer un marché avec son oncle : Valentin va rencontrer Mademoiselle de Mantes, non pas comme son futur promis, mais dans les circonstances romanesques d'un accident de fiacre devant sa demeure.



Là, il lui fera la cour : si elle résiste, elle résistera donc un jour à des galanteries adultères, et il acceptera de l'épouser ; si elle succombe, elle succombera toujours au romanesque dont se pare toujours l'adultère, et donc il refusera de l'épouser.



Ce que Valentin n'avait pas prévu, c'est que la jeune fille l'identifierait au premier coup d’œil... et que, si sa tête tient à ce qu'elle résiste, son cœur est piqué que son charme n'ait pas l'air d'opérer.



Une jolie pièce, remplie des thèmes de prédilection De Musset, de son obsession pour la pureté et la corruption, déjà rencontrés dans Confession d'un enfant du siècle. Elle est faussement simple et le dénouement est d'une très longue étendue : le triomphe de Cécile est total. Il ne peut être lu et apprécié à sa juste valeur que par des personnes qui connaissent les valeurs conjugales en vigueur au XIXème siècle et qui voudront bien y adhérer le temps de la lecture, sans quoi il y a de quoi convoquer les Chiennes de garde de toute urgence !
Lien : http://aufildesimages.canalb..
Commenter  J’apprécie          10
On ne badine pas avec l'amour

J'ai lu cette pièce pour la première fois alors que j'étais jeune (environ 20 ans). A l'époque, elle me paraissait légère, comme d'autres du même auteur. Les mensonges de Blazius et de Bridaine, les intrigues de Perdican et de Camille créaient suffisamment de situations cocasses pour ne pas y chercher une autre dimension plus profonde. Récemment, je l'ai relue en la décortiquant dans le cadre de mes investigations théâtrales (avec un bagage livresque bien plus conséquent qu'à la première lecture). Au delà du comique, j'ai été surpris par la profondeur des répliques entre Perdican et Camille. En particulier au sujet des

femmes brisées par la vie (mari brutal et/ou volage) devenues les épouses aigries d'un dieu omniprésent dans leurs pensées mais intransigeant avec toute forme d'humanité. Le parallèle avec Dom Juan de Molière, en la personne de Done Elvire (arrachée du couvent pour un mariage forcé et répudiée par un infatigable séducteur) se fait naturellement.
Commenter  J’apprécie          11
Lorenzaccio

Médiocre, tant sur le fond que sur la forme, mais très utile pour renforcer son amour inconditionnel pour Shakespeare. Le sujet était ambitieux, mais l'habillage romantique de Musset sonne faux ; pour reprendre le mot qu'il adressa lui-même aux personnages de son ex George Sand, les siens sont tout aussi dramatiquement "factices". Les tirades emphatiques de Lorenzaccio sont d'une platitude assez décevante de la part du poète Musset. Un intérêt toutefois à cette pièce : avoir fait de son (anti)héros son propre avatar, dénote lucidité et courage. Ainsi, si vous voulez connaître le regard torturé, désabusé et cynique de l'auteur (et d'une partie de sa génération), quant à la valse vaine des régimes politiques du XIXe siècle (monarchie plus ou moins libérale, empire, aspirations républicaines inassouvies, des vernis différents au service de la même iniquité selon Musset), lisez cette pièce, et complétez-en la lecture par celle du roman "Lui" de son amie Louise Colet.
Commenter  J’apprécie          10
Lorenzaccio

J'ai été contraint de le lire en Terminale, cependant j'ai beaucoup apprécié. Je pense que c'est à lire, mais aussi à écouter notamment la version avec Francis Huster qui montre toute la complexité du personnage de Lorenzaccio. Le paradoxe nourrit toute la pièce et tous les personnages. Il est vrai qu'il faut quand même bien l’analyser pour tout saisir et bien apprécier.
Commenter  J’apprécie          10
Lorenzaccio

trop étudié mais il reste quand même parmi les classiques de la littérature. Il apporte une vision sur florence et le monde de la mondanité
Commenter  J’apprécie          10
Les Caprices de Marianne

J'ai beaucoup aimé cette pièce, même si on se doute de ce qui va arriver à la fin. Marianne je la trouve idiote, de toujours repousser son galant! Il faut profiter! Enfin bon je l'ai lu pour la littérature, et au final je suis contente car je l'ai lu en une soirée. Il n'y a que deux actes. Et c'est assez simple à lire! Et en faisant l'article j'ai découvert qu'il y avait eu une adaptation cinématographique.
Lien : http://liseuse66.skyrock.com..
Commenter  J’apprécie          10
Lorenzaccio

C'est une pièce que j'ai eu du mal à lire, dû au fait que l'intrigue ce passe en pleine Renaissance italienne et que je ne suis pas fortiche dans cette partie de l'Histoire! Mais c'était quand même agréable de lire une pièce en prose (caractéristique des romantiques) et non en vers.
Lien : http://liseuse66.skyrock.com..
Commenter  J’apprécie          10
Les Caprices de Marianne

Pièce assez courte en deux actes. Parut en 1833 cette oeuvre est décrite par Musset comme une comédie hors il s’agit plutôt d’un drame. Ce qui m’a surprise d’ailleurs car je ne m’attendait pas à cette fin!



C’est Marianne, Cœlio et Octave qui sont les personnages principaux même si d’autres sont plus ou moins présent.



Marianne épouse honnête refuse tout d’abord les avances Coelio qui demande de l’aide à son ami Octave. Le mari de Marianne, Claudio est juge suspicieux et prêt à tout pour préserver son rang quitte à faire surveiller et à soupçonner son épouse. C’est cela qui fera baisser sa garde à la jeune femme et elle tentera un jeu dangereux qui conduira Coelio à la mort . Elle n’obtiendra rien: Coelio est mort et Octave la repousse.



Octave est l’ami idéal. Indéfectible et prêt à se sacrifier pour Coelio. Il tentera vainement de sauver Coelio et ne cédera pas à Marianne.



Ici la condition de la femme, l’amitié, la position sociale et bien d’autres thèmes sont abordés. Une pièce courte mais très riche.



Je dois dire que le rôle de Marianne ne m’a pas plus. Son comportement, « ses caprices » m’ont agacés surtout au vu du résultat.



Pourtant j’ai appréciée cette pièce qui m’a étonnée.
Lien : http://memelessorciereslisen..
Commenter  J’apprécie          10
On ne badine pas avec l'amour

Je crois que c'est l'une des seules pièces de théâtre que j'apprécie vraiment.
Commenter  J’apprécie          10
La Confession d'un enfant du siècle

Un premier roman , le seul finalement , mais rempli de poésie , une certaine insouciance . Alfred de Musset pour une belle histoire !
Commenter  J’apprécie          10
Les Caprices de Marianne

Une pièce de théâtre qui se lit relativement rapidement mais qui malheureusement, outre quelques dialogues, ne passionne pas beaucoup.



La dualité des personnages est intéressante, mais pour ma par, ça en reste là.

C'est dommage, mais bon, l'intrigue semble si ordinaire... Et Marianne finit vite par vous taper sur le système. Par contre, je dois avouer que le côté haut en couleur d'Octave est très dynamique, se joint à lui la douceur de Coelio qui donne une touche agréable à toute cette histoire.



A lire, comme une œuvre d'entre deux, mais qui a des chances de marquer peu de personnes..
Commenter  J’apprécie          10
Lorenzaccio

http://sabariscon.wordpress.com/2013/11/06/lorenzaccio-de-musset/
Commenter  J’apprécie          10
La Confession d'un enfant du siècle

Ancêtre de Pacadis, Beigbeder et autres pseudo héritiers
Commenter  J’apprécie          10
Les Caprices de Marianne

belle histoire
Commenter  J’apprécie          10
On ne badine pas avec l'amour

Dans la célèbre pièce de théâtre d'Alfred de Musset Camille et Perdican se déchirent pour ne pas avouer qu'ils s'aiment. Les deux cousins qui ne se sont pas vus depuis leur adolescence se sont chacun fait une idée de l'amour idéal mais ils vont s'apercevoir qu'on ne joue pas avec les sentiments.

Même s’il s’agit d’un drame romantique, la pièce est légère frôlant parfois la comédie. Quand il l'écrit en 1834, le jeune Alfred de Musset avait un message à laisser à George Sand : "On ne badine pas avec l'amour". Cela donne un texte puissant qui reste dans les mémoires avec des répliques cultes comme "j'ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j'ai aimé"...
Commenter  J’apprécie          10
On ne badine pas avec l'amour

On ne badine pas avec l'amour, rien que le titre de cette pièce de théâtre nous plonge dans la réflexion que lui donnera suite. L'histoire d'amour est tragique. Cette pièce de théâtre classique nous plonge dans l'attente de la révélation de sentiments de ces deux jeunes gens. Cependant, il semblerait que le destin n'est pas choisit de les réunir... L'amour et la mort forment un formidable mélange.
Commenter  J’apprécie          11
La Confession d'un enfant du siècle

Musset nous offre ici le canevas d’une autobiographie relatant sa tumultueuse oaristys avec George Sand. Il opère une profonde introspection, décrétant extérioriser la «maladie du siècle», dans l’espoir de tirer un enseignement pour les générations à venir. Il scinde en 5 actes sa Confession, débutant par la rupture avec sa maîtresse, puis brossant les traits d’une jeunesse débauchée et dévergondée qu’il fustige a priori, mais dans laquelle il sombre, il médite sur la «vérité» des sentiments et de l’âme. Le second tournant du roman s’effectue avec la rencontre de Brigitte, personnage complexe, qui à l’inverse des autres personnages féminins du roman, n’est plus la catin des soirées mondaines parisiennes, ou la maîtresse versatile et superficielle du premier acte. Elle n’est plus la débauchée, mais la plus éthérée, spirituelle et fascinante des femmes. Musset nous fait ici clairement comprendre son épanchement envers Georges Sand. Le récit prend alors une dimension exaltante, faisant acte de la passion mutuelle du couple, sorte d’hymne à l’amour de Brigitte, retraçant l’épanouissement enivrant de leur idylle et le plaisir quasi orgasmique que leur procure l’échange permanent qui se réalise entre eux. Et c’est au moment d’atteindre le paroxysme de l’adoration amoureuse, le firmament parisien, que l’histoire prend une tout autre voie que celle d’une happy end, victimes de la défiance réciproque. Musset décrit alors le désespoir qu’il ressent face à l’enfermement de celle qu’il aime et qui aboutira un à inachèvement sûrement authentique de leur histoire. En ce sens, ce roman concilie avec une grande adresse la littérature et la vie réelle, afin de porter à l’incandescence l’affliction insoutenable qui rongea Musset lors de sa rupture avec Georges Sand, témoignant du vacillement inéluctable de la ferveur que l’on porte à un être, vacillement inhérent à l’existence. Comme le dit si brillamment Sainte-Beuve : «On n’a, en fermant le livre, la clé finale de la destinée d’aucuns.»

Commenter  J’apprécie          10
On ne badine pas avec l'amour

Un peu dans le même genre que "Le jeu de l'amour et du hasard" de Marivaux, c'est léger, mais c'est amusant.
Commenter  J’apprécie          10
On ne badine pas avec l'amour

De loin mon livre préféré de De Musset,qui m'amuse beaucoup.ce ton lyrique, proche de la tragédie grecque se marie très bien avec son contraire: la comédie!!!Un contraste réussi entre légèreté et solennité qui m'a provoqué de multiples émotions!
Commenter  J’apprécie          10
Poésies complètes

Le désenchantement en vers magnifique mots de Musset!
Commenter  J’apprécie          10




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Alfred de Musset Voir plus

Quiz Voir plus

SF, fantasy ou fantastique ? (facile)

"Le Fantôme de Canterville" d'Oscar Wilde ?

Science-fiction
Fantasy
Fantastique

15 questions
1283 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fiction , fantasy , fantastique , imaginaireCréer un quiz sur cet auteur

{* *}