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Citations de Allison Hoover Bartlett (92)


Il donnait l'impression d'être intelligent, mais prononçait parfois certains mots de la manière qu'ont les gens cultivés ayant grandi dans un milieu modeste.
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«  Les livres ne sont pas des objets inertes , mais portent en eux autant de vie que l’âme qui a les a fait naître, en effet, ils conservent comme dans une fiole , la puissance et l’essence de l’intellect qui leur a donné le jour » .
1644. John Milton .
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La seule phrase que j'entendis plus d'une fois était : "tout livre rare et un livre volé". Les nazis pillèrent insatiablement de nombreuses collections de livres et d'œuvres d'art, m'expliquaient les vendeurs, tout autant que les Romains qui embarquèrent les bibliothèques entière des Grecs, ou même que Christine de Suède qui accumula un vaste butin cours de la guerre de Trente Ans. Les libraires parlaient aussi des voleurs qui agissaient pour leur propre compte. Que ce soit du fait de conquérants ou à cause de collectionneurs verreux, les livres finissent par disparaître et, à moins que le voleur n'essaie de revendre le livre à un libraire réputé ou à une institution peu de temps après l'avoir dérobé, il y a de bonnes chances pour que l'on ne remonte jamais jusqu'à lui, m'a-t-on dit. Le livre finit par être revendu, au bout d'un an, d'une décennie, d'un siècle, à quelqu'un qui ignore tout de son passé trouble. Il est impossible de dresser un historique des propriétaires d'un livre. Ça, me dis-je, c'est un élément que les voleurs de livres avisés ont bien compris.
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La boutique de Sanders avait le pouvoir d'attraction d'un grenier de vieille tante excentrique où vous êtes susceptible de tomber sur un trésor dans chaque recoin. Ajoutez à cela son charme de conteur et vous ne serez pas étonné que les gens aimaient s'y retrouver. (p. 105)
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Jamais je n'avais osé désobéir, mais j'étais secrètement impressionnée par ceux qui y parvenaient. (p. 80)
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Cette envie irrépressible de voir les livres disparaître ne fait que mettre en lumière leur pouvoir, et cela n'est pas uniquement vrai pour les livres scientifiques, politiques ou philosophiques, mais aussi pour la poésie et la fiction qui ont la même capacité à nous changer.
Bien que la bibliomanie ne se soit pas emparée de moi, je me vois à présent comme une collectionneuse fervente, non plus de cornalines et de tubes de bonbons en poudre, mais d'histoires. Partir à l'affût, me documenter, écrire donne un sens à ma vie de la même manière que la traque, la compilation, le référencement donne un sens à celle du collectionneur de livres. (p. 192-193)
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De petites taches irrégulières, que l’on appelle des rousseurs, recouvrent cette illustration et parcourent l’ouvrage, elles sont causées par l’humidité et le manque d’aération6. D’autres taches ont, elles, plutôt des formes de gouttes. De quoi donc ? Du vin, de la cire, des larmes ? Chaque page renferme un mystère, une histoire.
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Qu'allez vous faire de tous vos livres ? Les lire ?
Si vous ne lisez pas vos livres,il faut au moins que vous les teniez entre vos mains, et pour ainsi dire, que vous les caressiez. Regardez à l'intérieur. Laissez les s'entrouvrir là où ils le désirent.
Lisez la première phrase qui arrête votre oeil. Puis passez à une autre.
Embarquez pour un voyage fait de découvertes, allez sonder des mers inexplorées.
Reposez les sur l'étagère à deux mains.
Disposez les selon une organisation qui vous est propre afin que, si vous ignorez le contenu, vous sachiez au moins où ils se trouvent.
Si vous ne pouvez pas les compter parmis vos amis, vous devez à tout prix faire en sorte qu'ils soient au moins des connaissances.
S'ils ne peuvent entrer dans votre vie privée, ne leur refusez pas un minimum de reconnaissance pour autant.
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«  J’ai connu des hommes qui ont risqué leur fortune , ont traversé le monde, ont oublié leurs amis, ont même menti , trompé et volé, tout cela pour mettre la main sur un livre. »

Alain W. Rosenbach, libraire du XX° siècle .
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(...) et si vous faisiez abstraction de l'ordinateur et du téléphone sur le bureau en chêne massif de Crichton, vous vous seriez cru dans une librairie du XIXe siècle. Des milliers de livres somptueux reliés en cuir, avec, pour la plupart, de la dorure qui accrochait la lumière au fur et à mesure que j'avançais (p. 206)
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En ce qui me concerne, le livre-objet le plus important de mon enfance est -Le Petit monde de Charlotte- (...) Je vécus pendant deux ou trois jours dans le monde de Wilbur, et la seule chose qui fut aussi triste que la mort de Charlotte, sinon plus triste encore, est que j'avais fini de lire le livre. J'accordais une telle importance à cet état de demi-songe dans lequel on est plongé pendant la lecture que je réduisais mon nombre de pages quotidien afin de repousser l'inéluctable fin et mon expulsion de ce monde rêvé. Et c'est ce que je continue à faire. (p. 35)
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Il craignait que l'un des libraires, Ben ou Lou Weinstein ne l'ait reconnu, car "[il] avai[t] déjà fait affaire avec eux", euphémisme pour dire qu'il les avait volés.
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On lui envoyait aussi des messages d’encouragement. Florence Shaw de Chicago lui écrivit : « Vous êtes l’égal d’Hercule Poirot, avec une autre pilosité », faisant référence à la longue barbe de Sanders.
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De nombreux réseaux sociaux nous proposent de lister nos lectures pour cette raison précise : les livres en disent long sur votre personnalité
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Une histoire qui me tenait en haleine tard le soir était celle de Guglielmo Libri (1803-1860), l'un des plus éminents gardiens de notre héritage culturel, qui a probablement autant plllé que préservé. Libri était un comte italien (...)
Il était mathématicien, journaliste, enseignant, conseiller du gouvernement français. C'était une référence en histoire des sciences et il naviguait dans les milieux académiques aussi bien français qu'italiens et anglais. En 1841, on lui confia la responsabilité d'inventorier tous les manuscrits anciens des bibliothèques publiques de France. Cette mission l'autorisait à entrer dans toutes les réserves à n'importe quelle heure. (...) En tant que catalogueur des bibliothèques de France, il savait exactement quels manuscrits n'avaient pas été encore inventoriés, et il ne put résister à la tentation. (p. 132)
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Par définition, chaque collectionneur est légèrement obsédé, un petit peu fou (...)
Le collectionneur n'en a jamais assez et lorsqu'il termine une collection; il en commence aussitôt une autre. L'accumulation n'en finit jamais. même si Sanders dit qu'il ne collectionne plus, il admet que tenir sa librairie est une manière de collectionner par procuration et que le fonds n'est qu'une partie de ce qu'il possède. Il a aussi un entrepôt, qu'il appelle "les catacombes", où il conserve des milliers de livres. Il vend des livres tous les jours mais en achète encore plus. (p. 237)
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Tous les livres de Sack ne sont pas de grande valeur, mais tous ont une particularité à ses yeux. On trouve, mélangés aux premières éditions, des titres qui n'intéressent qu'elle. Elle me montra par exemple certains de ses manuels préférés : "L'Art du salage. Faire fumer et mariner vos viandes et poissons à l'anglaise", publié en 1847, et "Le Marketing du bord de route : un guide complet au quotidien pour les jardiniers, fruitiers, volaillers et fermiers, pour la vente en direct de leurs produits", un manuel sorti pendant la Grande Dépression sur la manière de tenir et de gérer un stand. On y trouve des photos historiques que peu de gens peuvent voir aujourd'hui.
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Avant le salon, j'avais effectué quelques recherches et appris que cet intérêt pour les livres rares et l'histoire de leur acquisition durait depuis maintenant vingt-cinq siècles. Autour de 400 av. J.C., on se moquait d'Euripide et de son appétit pour les livres. Plusieurs centaines d'années après, Cicéron écrit qu'il "épargne [s]es moindres revenus" pour agrandir sa collection. Pendant l'âge d'or des collectionneurs, entre 1870 et 1930 environ, le monde grouillait de bibliophiles enfiévrés. Ils constituaient, à l'époque comme de nos jours, une espèce obstinée, dont le désir passait d'un amour innocent pour les livres, la bibliophilie, à un mal bien plus désespéré, la bibliomanie, terme inventé par le Révérend Thomas Frognall Dibdin en 1809. [...] La foire grouillait de gens que les livres avaient ensorcelés.
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Les livres ne sont pas des objets inertes mais portent en eux autant de vie que l'âme qui les a fait naître, en effet ils conservent, comme dans une fiole, la puissance et l'essence de l'intellect qui leur a donné le jour.
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Comme tous les livres anciens, ce sont à la fois de superbes objets et un lien direct avec le passé. C'est là un de leurs pouvoirs le plus puissant et durable. (p. 130)
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