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Critiques de Amandine Laprun (81)
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Banquise

Banquise est le troisième titre de cette nouvelle collection que je lis et j'en suis ravie ! Il s'agit d'un album rigide à tirette avec des ombres d'animaux sur la thématique de la banquise. Lorsqu'on tire sur la tirette, l'animal se révèle en couleurs. Le principe est très chouette pour les petits qui voient avant tout les ombres. La thématique m'a beaucoup plu, cela permet de découvrir des animaux moins communs. Les illustrations sont superbes et les couleurs font voyager en Antarctique.
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Juste un fraisier

Voilà un album très grand format tout en carton parfait pour les petits yeux et les petites mains. Avec son dessin en taille réelle, l’immersion est totale. A hauteur d’enfant, on se retrouve plongés dans le potager au fil des saisons. Le plan fixe permet d’observer et de s’imprégner du temps qui passe, suivant l’évolution des plans de fraisiers et la course folle des oiseaux qui se succèdent selon le rythme des migrations saisonnières.

Le dessin d’Amandine Laprun est précis, réaliste et rempli de détails qui permettent d’animer le visuel. Le texte prend la forme d’une discussion entre Melvil, un petit garçon, sa maman et sa petite copine/voisine Lisa qui aime venir jouer avec lui. Ensemble ils participent au soin apporté au jardin. Les mains s’activent pour lui donner vie et les langues se délient pour apprendre tout un tas de choses.
Lien : https://sirthisandladythat.c..
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Juste un fraisier

Juste un fraisier, Amandine Laprun, Actes sud junior, 2020, 22€



J’avais déjà été séduite par le coup de crayon de cette illustratrice dans son livre objet Arbre, qui d’ailleurs a toujours beaucoup de succès.



Dans Juste un fraisier, on retrouve le trait précis et la mise en valeur de la nature.

Ici aussi l’histoire est racontée par un plan fixe, qui va évoluer au fil du temps et des saison.
Lien : https://www.litterature-enfa..
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Erminio le Milanais

Avec l’aide de Joseph Béhé (Le décalogue, Double Je, Chimères, Le légataire, etc.), Erwann Surcouf et Amandine Laprun livrent un premier album très réussi au sein de cette collection Intégra de Vents d’Ouest.



Cet album de 136 pages, construit autour d’une narration en voix-off du personnage nommé Luigi est découpé en 12 chapitres, qui illustrent chacun un des passages d’une lettre écrite par Luigi à l’attention de son cousin Salvatore.



L’histoire tourne autour d’Erminio Peroni et dresse le bilan de la vie de cet instituteur Milanais qui finira tant bien que mal par s’intégrer au sein du petit village sicilien de Monte Luccia. Une petite communauté repliée sur elle-même, sous l’emprise d’un maire manipulateur et tyrannique, et caractérisée par des habitants prisonniers de leurs traditions et de leur propre bêtise.



Cette quête d’intégration au cœur de la Sicile des années 60 surfe sur des thèmes difficiles tels que le racisme, l’intolérance, la différence, la violence parentale, l’infidélité et l’amour, et parvient à dégager des émotions fortes sans jamais tomber dans l’exagération. Les protagonistes sont particulièrement bien réussis, et c’est en mélangeant dureté de caractère et faiblesse d’esprit qu’ils finissent par fermer une à une les portes du bonheur, forçant Erminio à jeter un regard plutôt amer et nostalgique sur sa carrière, sur ses amitiés, sur ses amours et sur cette allergie aux figues héréditaire qui servira de catalyseur à toutes les frustrations accumulées dans cette Sicile au racisme autochtone.



Le dessin noir et blanc vient accentuer le côté inhospitalier de Monte Luccia et de ses habitants, tout en arrivant à nous plonger dans l’ambiance italienne d’époque.



Un récit en toute simplicité, plein d’humanisme et qui ne laisse pas indifférent.
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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J'aime pas les contes

les plus :

- l’aspect liste de courses avec forme répétitive qui marche toujours bien avec les enfants

- les raisons qui font que la vraie vie est mieux que celle des contes

- le personnage de la petite fille espiègle qui ose aimer être qui elle est sans jamais envier les personnages de contes/de princesses

- le côté rafraichissant, entêtant tout en ayant une profondeur appréciable et des références nombreuses

- des dessins assez simples et minimalistes pour se concentrer sur le texte



le moins :

- les couleurs un peu fade à mon gout
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Mes 100 premiers jours d'école, tome 5 : Oh, ..

Peu d'intensité narrative, pas vraiment de fin.

Je n'ai vraiment pas réussi a adhérer au graphisme.
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Arbre

Est-ce un arbre ? Plusieurs arbres ? Un livre ? Plusieurs livres ? C’est en tout cas un ovni des plus réussis invitant les tout-petits à l’observation de la nature et du vivant dans un environnement donné évoluant avec le temps... La suite de ma chronique à lire ici : https://bebetheque.wordpress.com/2017/09/16/arbre-amandine-laprun/
Lien : https://bebetheque.wordpress..
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Arbre

Livre carrousel? Jouet? Objet d'art ou de décoration? Clairement, nous avons ici affaire à un objet hybride et qui ne se laisse pas enfermer dans une case. Tant mieux.
Lien : https://www.litterature-enfa..
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Ma vie en chantier

Bob mène une vie tranquille avec ses parents lorsqu’on lui annonce qu’il va déménager bientôt

C’est le premier déménagement de Bob et il ne sait pas comment cela va se passer. il est sceptique et remarque que cela annonce un grand changement dans sa vie comme à l’arrivée de sa sœur.

Lors des préparatifs Bob est peu enthousiaste car son père et sa mère sont tendus.

Dans sa nouvelle maison, Bob ne se sent pas bien car tout est en travaux et ses parents qui rénovent la maison ne prennent plus le temps de s’occuper de lui et de sa sœur.

Mais avec le temps Bob se rapproche de sa sœur qui avant ne lui prêtait aucune attention.

Un livre sympathique sur les sentiments et les questions d’un enfant qui se prépare pour un déménagement.

Kévin.K
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Un piano pour Pavel





Pavel prend le train tout seul en direction du Midi de la France. Ce petit orphelin mélomane aimerait tant que le foyer d'accueil qu'il part rejoindre là-bas devienne une vraie famille...



En quelques courts chapitres, dont des objets sont les narrateurs successifs (partition, piano, poubelle, canette de jus d'orange, horloge...), l'histoire de Pavel prend corps et elle est très attachante.



Vivant et sensible, ce récit au style facile ne laisse pas le lecteur indifférent.

Un vrai plaisir de lecture et de jolies illustrations (mais attention, Pavel, la prochaine fois évite de poser tes pieds sur les fauteuils du TGV ;)






Lien : http://www.123loisirs.com
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Un piano pour Pavel

N’avez-vous pas déjà été irrésistiblement attiré par ce piano dans la gare ? Cet objet qui peut apparaître comme un intrus et qui a pourtant vu passer tant de voyageurs, avec chacun leur propre histoire, leurs joies et leurs peines.



Et si le piano pouvait raconter ces histoires, ces moments uniques de touches effleurées ou bien appuyées ?



Voici que commence le voyage de Pavel raconté tout d’abord par ce piano de la Gare de Lyon à Paris.



(…) un jeune garçon pas encore tout à fait grand, pas encore tout à fait réveillé non plus.



Pavel est un jeune garçon âgé de « pas tout à fait » 10 ans et qui, un matin d’été, s’apprête à prendre un train. Presque 8h ! Il est pressé mais le clavier l’attire. Il sort une partition, sa complice de toujours, et les notes du prélude en Do majeur de Bach s’envolent tels des papillons, ravissant le coeur palpitant du grand instrument laqué.





Mais même si la magie de la mélodie envoûte le joueur et l’instrument, le temps ne s’arrête pas tout à fait complètement. L’heure tourne et le train n’attendra pas. Pavel a rendez-vous, un rendez-vous avec son avenir. L’horloge prend le relais du récit, puis c’est au tour de cette feuille de dessin qui s’envole hors du sac de Pavel. Cette feuille perdue qui se/nous rappelle à travers le dessin haut en couleurs cette maison tant rêvée par Pavel : une maison avec une mère d’adoption qui serait pianiste.



Pour moi la musique, c’est génétique !



Pavel est orphelin. Il va rejoindre une nouvelle famille d’accueil dans le Sud. D’un coup, la tonalité majeure devient mineure : la partition ouvre son coeur et nous révèle son lien tragique avec l’enfant, l’accident qui a causé la mort de ses parents, de talentueux musiciens. L’émotion va crescendo, les goutes noires des notes semblent des larmes. Mais la vie reprend sa route. Terminus ! Tout le monde descend. Mais celle qui doit venir n’est pas là et Pavel l’attend. Les Lions jumeaux sur l’esplanade en sont les témoins impuissants… ou presque.



Roarrrrr ! C’est frustrant d’être des statues ne pouvant ni bondir ni rugir tout haut pour les réunir !



Elle viendra. Et la si bien nommée Sidonie… (Si do… presque Mi) prendra le relais pour de nouvelles notes, une nouvelle partition, celle d’une vie qui (re)commence…



Et là, j’ai vu un premier sourire grandir comme une symphonie…



Quelle histoire tendre et émouvante ! Un coup de coeur pour le choix des différents points de vue narratifs, tantôt le piano, puis l’horloge, le dessin de cette maison rêvée, la canette de jus d’orange, les statues de lions sur le parvis… Idée lumineuse ! Ces objets muets prennent tour à tour la parole, s’animent et vivent les émotions du jeune Pavel tout en nous les décrivant à leur manière. Toujours avec beaucoup de retenue et de discrétion, quelques touches d’humour pour désamorcer le tragique de la situation, tels des témoins de ces instants de vie plus ou moins joyeux, comme des amis fidèles sur qui on sait qu’on peut compter. Beaucoup de poésie dans ce nouveau roman de Mymi Doinet, qu’on avait aimé dans un style proche avec « Pas touche à Charly ! ». Un rythme parfait, tendu. Des mots simples pour traduire la fragilité de l’enfance, ses doutes et ses espoirs. Savoureux mélange de douceur et de mélancolie, tout comme ce mythique Prélude. Touchée au coeur ! Bel hommage à la force de la musique, fabuleuse tisseuse de liens entre les hommes.livre qui fuit



Côté illustration, on retrouve le style épuré d’Amandine Leprun découvert dans « Le livre qui fuit » (merci ma Licornette). Des encrages précis et un traitement façon pastels presque poudrés, une gamme de couleurs fraîches, en toute simplicité et très naturel.



Quid d’une version lue en musique, où les différentes voix des objets composeraient cette symphonie en devenir…celle de la vie de Pavel ?
Lien : http://la-licorne-a-lunettes..
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Un piano pour Pavel

Une histoire toute simple et pleine d'émotion.



A la gare, Pavel s'assit au piano et joue.



La narration est originale. A chaque chapitre, on change de narrateur et surtout ce sont des objets inanimés, observateurs qui nous racontent la vie de Pavel et son amour pour la musique et le piano en particulier.

C'est une très belle histoire, pleine d'émotion. On a envie comme nos différents narrateurs, envie d'aider Pavel, de lui donner le sourire, de l'aider à réaliser son rêve.



La fin, la dernière phrase nous redonne de l'espoir dans ce récit un brin mélancolique.

On peut imaginer la suite, la vie que sera celle de Pavel.



Un très joli roman jeunesse, plein d'émotion à la narration particulière qui rend l'émotion encore plus palpable.


Lien : http://viou03etsesdrolesdeli..
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J'aime pas les contes

Agathe n'aime pas les contes, parce qu'il se ressemblent tous, avec leurs formules magiques et leurs héros qui sauvent le monde. Agathe est dans la vraie vie, avec un vrai chat, qui meurt et ne reviendra pas. C'est une petite histoire pleine d'humour, sur ces contes de fées aux histoires figées, démontées avec brio par les mots d'une petite fille bien ancrée dans son époque.



Je dois avouer que j'ai été intriguée par le titre, mais aussi par les superbes illustrations d'Amandine Laprun. Le texte est amusant, bien écrit, enlevé. Pourtant mon avis est mitigé face à cette lecture : les nombreuses références s'adressent plus aux parents qu'aux enfants, et le point de vue légèrement désabusé de la fillette m'a laissé songeuse, voire un peu amère. Oui, les contes sont datés, désuets, dépassés, ridicules même aujourd'hui face aux playstation et aux poupées qui parlent. Mais moi ils me font encore rêver, tout comme le Pére Noël ou la petite souris, si décriés aujourd'hui. Les enfants de l'an 2000 ne risquent-il pas de manquer peu à peu de féérie?
Lien : http://mademoisellemalenia.o..
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Le Chant du Pluvier

Une histoire de deuil et de reconstruction des liens entre un père et son fils. Dans les solitudes du grand nord ces deux là vont se retrouver...
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J'aime pas les contes

Agathe n'aime pas les contes : les princesses ne sont que des potiches, les animaux ne sont pas contents de ce qu'ils sont...En cours de livre, on s'aperçoit qu'Agathe perd son chat. Un joli livre pour aborder la mort avec un jeune enfant
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La fanfare des animaux

Un livre-jeu cartonné à partager entre parents et enfant. L'histoire sera lu par les parents et l'enfant pourra déclencher chaque son au bon moment du récit. Les illustrations sont très jolies, un coup de crayon doux, des animaux à l'expression rieuse donc très avenants pour l'enfant. Les sons quant à eux sont très agréables et on a facilement en tête les petits airs (rires).
Lien : http://1erchapitre.over-blog..
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Le Chant du Pluvier

(...)sous un aspect BD franco-belge assez classique, Le Chant du Pluvier cache tout de même pas mal d’originalité. Pourtant, il est tout à fait possible de se faire avoir au départ car côté scénario, les trois personnages principaux n’ont rien de bien originaux : Guilhem est un fils en mal d’amour et de dialogues, Bernat est un père béarnais taciturne au béret visé sur la tête, quant à Marilis c’est la fille de ferme brusque qui n’a pas sa langue dans sa poche. Cet univers est posé bien avant les premières planches d’Erwann Surcouf. Puis c’est la rupture avec la mort de la figure maternelle et féminine, celle qui attachait encore les membres de la famille entre eux. Cette rupture que l’on pourrait qualifier de pré-récit est justement ce qui donne toute sa force à l’histoire, ce qui donne envie d’en connaître un peu plus. C’est à la fois l’énergie du lecteur et des personnages. Du coup, nous sommes entrainés dans ce même élan. Un élan confronté rapidement à de nouvelles ruptures scénaristiques (...)
Lien : http://wp.me/p10UK2-1Jr
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Le Chant du Pluvier

L'histoire débute par l'enterrement d'une femme et on découvre les membres de sa famille dont on va suivre la vie pendant quelques mois. Guilhèm, le fils, qui termine sa thèse au Groenland, Bernat, le père, éleveur de volailles et Marilis, la fille qui aide son père à la ferme avec son caractère bien trempé. Apparemment Guilhèm était très proche de sa mère qui lui a appris à regarder la nature et à l'aimer mais rien ne semble l'attacher au reste de sa famille... et puis il va proposer à son père de venir lui rendre visite au Groenland.



Les relations entre les personnages sont finement évoquées je trouve et l'on s'attache à ce père bougon qui découvre un univers complètement différent. J'ai aussi apprécié l'évolution de Marilis, « libérée » par le départ de son père.



Un livre que je vous recommande !


Lien : http://toutzazimuth.eklablog..
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Montagne

Encore un imagier tout carton qui alterne noir et blanc/ couleur par Amandine Laprun, pour les 0-3 ans. Ici, on est dans le monde montagnard, avec un chamois, des marmottes, un aigle, un edelweiss et des ours. Ça fonctionne toujours aussi bien auprès des enfants (et des parents !).

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Arbre

Dans ce livre cartonné en forme d’arbre, nous suivons l’évolution de l’arbre au fil des saisons. Au printemps, des bourgeons verts se forment puis l’arbre rosit et fleurit, les fleurs donnent naissance à des fruits en été puis les feuilles rougissent et tombent en automne. À mesure que l’hiver approche, l’arbre se dénude et se laisse envahir par la neige.



Il n’y a pas de texte et les illustrations se suffisent à elles-mêmes, épurées et colorées. De nombreux détails sont à observer à la manière d’un Cherche et Trouve. Au fil des saisons, l’arbre accueille de nombreux animaux et enfants venus l’explorer. C’est une très belle initiative pour observer le cycle des saisons et appréhender le changement et son éternel recommencement avec les tout-petits. L’enchantement est tout aussi important avec les plus grands. 😉 C’est un magnifique livre-objet qui peut être exposé, une fois déployé à l’aide du ruban à nouer. Je l’ai laissé en décoration tout l’hiver dans la chambre de mon fils, il est superbe !
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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