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Critiques de Ambrose Bierce (81)
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Histoires impossibles

Un recueil de nouvelles fantastiques et horrifiques écrites à la fin du XIXème siècle par l'écrivain américain Ambrose Bierce. On y décèle des similitudes avec les auteurs classiques du genre comme Guy de Maupassant ou Edgar Allan Poe.

On y retrouve une quinzaine de nouvelles avec une teinte fantastique et macabre, les trois dernières nouvelles, issues du chapitre "Le club des parenticides" ont davantage à voir avec un certain humour noir.





Concernant le décor, force est de remarquer que les Etats-Unis de la deuxième moitié du XIXème siècle avec leurs restes des fronts pionniers, les souvenirs vivaces de la guerre de sécession et les vastes espaces quasiment inhabités font parfaitement l'affaire. On y retrouvera le bestiaire conventionnel du genre : esprits vengeurs, cadavres animés et automate échappant à son créateur.



Ambrose Bierce est un auteur talentueux et cela se ressent nettement au niveau du style. La plupart des nouvelles n'excèdent pas dix pages d'où un rythme soutenu et fluide. Ces éléments font du recueil une lecture tout à fait facile et agréable.





Si le talent de l'auteur est difficilement contestable, les textes inclus dans ce recueil souffrent d'un sérieux bémol lorsqu'ils sont lus par un lecteur d'aujourd'hui : Du fait du renouvellement du genre fantastique/horrifique quelques décennies plus tard par Lovecraft et de l'utilisation devenue très courante de ses thèmes dans la littérature et le cinéma, les textes d'Ambrose Bierce souffrent d'un classicisme trop marqué où l'on peine à retrouver des idées vraiment originales. On se retrouve avec une impression de "tarte à la crème" d'histoires de fantômes et autres revenants.





Bref, c'est un recueil de textes fantastiques que j'ai trouvé plaisant en dépit d'un arrière-gout de déjà-lu.

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Contes noirs

Il s'agit d'un recueil de nouvelles, la plupart très courtes. Elles touchent toutes plus ou moins au fantastique. Elles sont remplies de cadavres vrais ou supposés tels, de revenants, de maisons hantées, de morts mystérieuses. Il n'y a pas d'intrigues à proprement parlé, plutôt des descriptions de situations terrifiantes, réellement ou par le fait de l'imagination des protagonistes. On ne voit jamais d'intervention de forces du mal mais uniquement leurs effets.



Ces histoires sont plutôt bien écrites, elles se lisent très bien, peut être aussi parce qu'elles sont très courtes. Dans la plupart d'entre elles le doute subsiste sur ce qui s'est vraiment passé, ce qui pourrait constituer leur charme, mais ce qui à la longue paraît un peu frustrant, car j'ai trouvé certaines un peu trop elliptiques.



C'est un fantastique un peu à l'ancienne, où une porte qui grince ou une chandelle qui s'éteint suffisait à faire mourir les gens de frayeur.
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Un incident au pont d'Owl-Creek et autres n..

Je n'avais jamais entendu parler d'Ambrose Bierce avant d'avoir ce petit livre entre les mains.



Je ne l'ai pas terminé, j'ai abandonné la lecture après la 3ème nouvelle.



La première nouvelle, Le cavalier dans le ciel, un soldat s'est endormi en faisant le guet et je n'ai pas bien compris où l'auteur voulait en venir.



Dans la deuxième, Un incident au pont d'Owl-Creek, je n'y ai pas vraiment trouvé ce qui était "promis" dans la 4ème de couverture. Je m'attendais à autre chose.



La troisième nouvelle, Chikamauga, est une histoire vraiment affreuse. Un petit garçon sourd et muet est perdu dans la forêt et il y croise une procession de corps mutilés rampant vers la rivière. La fin m'a tellement choquée que j'ai refermé le livre sans lire la dernière nouvelle.



Je ne pense pas que je lirai d'autres livres d'Ambrose Bierce.
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Le dictionnaire du diable

Certains livres sont de réels bijoux. Des joyaux aux multiples facettes que l’on ne peut s’empêcher de tourner dans tous les sens, et d’admirer. Comme cherchant à fixer dans notre esprit l’éclat le plus brillant. Or, Le dictionnaire du diable en fait partie.



Car il s’agit là d’un ouvrage intemporel, qui se lit sans faim et se relit avec délectation. Ouvrir une page au hasard et esquisser un sourire, même si le ton employé est toujours des plus ironiques. Surtout s’il est ironique.



Car Ambrose Bierce est un virtuose de la satire sociale et de l’humour noir. Le présent recueil nous offre ainsi un aperçu de son esprit critique, qui a trait au génie. C’est une ode au cynisme qui nous propulse face à la réalité des choses. Qui prête à rire, et à réfléchir plus encore.

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Histoires impossibles

Ambrose Bierce ne se contentait pas d'écrire des histoires surnaturelles, car sa vie elle-même en était une : un roman empli de guerres, de meurtres et de fantômes venant le hanter. Blessé à la tête dès la fin de son adolescence dans la guerre de Sécession, il verra ses fils abréger leur vie avec l'aide de l'alcool et des revolvers, puis il retournera au front à l'âge tendre de 71 ans pour aller faire la révolution aux côtés de Pancho Villa... et disparaître mystérieusement.



Ce rapide tour d'horizon permet de se faire une petite idée de la familiarité entretenue par Bierce avec la mort. Une vielle compagne qu'il invite ici à sa table, dans des récits fantastiques qui suivent tout à fait les conventions narratives du genre au XIXème siècle, car ils s'appuient systématiquement sur une parole rapportée, en l'occurence un narrateur interne racontant après-coup les faits surnaturels qu'il a observés. Cela permet une mise à distance qui préserve les âmes sensibles (ouf, nous sommes sûrs que le héros a survécu), mais fait forcément perdre un peu en frissons.



Les thèmes abordés sont variés et attrayants (fantômes, monstres invisibles, phénomènes psychiques inquiétants…), même si rien de cela ne paraîtra très dépaysant pour les connaisseurs du Horla, des fantômes de Poe et des fantaisies spiritistes de Conan Doyle. le classicisme absolu de l'ensemble imprègne jusqu'à la plume de Bierce, à la solennité toute victorienne et d'une finesse admirable, qui lui permet de déployer les ressorts subtils de la peur sans avoir besoin de recourir à une exagération tonitruante (Lovecraft, si tu m'entends…).



Les choses deviennent encore plus intéressantes à partir du moment où l'on s'aperçoit que Bierce place systématiquement les institutions sociales et les valeurs humaines en situation d'échec face aux phénomènes surnaturels : un docteur de chair et d'os est incapable d'inverser le « diagnostic de mort » de son collègue fantôme, les inspecteurs confrontés au cadavre laissé par un esprit vengeur s'enfuient sans demander leur reste, et un aristocrate perd son self-control dans un dîner mondain où le sens de ses visions lui apparaît. L'amour lui-même est brisé par le choc entre le monde des humains et celui, plus large, qui l'entoure.



Le cynisme de Bierce perce peu à peu, et finit par éclater en fin de recueil, avec la nouvelle « La tombe sans fond » puis une courte série de quatre textes additionnels : « Le club des parenticides ». Dans ces dernières histoires, les fantômes disparaissent brutalement et ne laissent que des anti-héros dansant sur les ruines de l'humanité et de la famille en particulier.



Par cet humour fondé sur la souffrance (comme pour tout clown triste qui se respecte) Bierce se révèle à son meilleur : le raffinement de son écriture lui sert de levier ironique pour renverser les idoles de la moralité, et se gausser de cette humanité dont il a observé la folie aux première loges.
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Le dictionnaire du diable

Le diable en l occurrence est bien l auteur , personnage atypique doté d un sens de l humour très noir , ses mémoires grinçants mais souvent frappant juste sont un paquet de bonbons acidulés , et puis partir a plus de 70 ans pour rejoindre l armée de Pancho Villa avant de se dissoudre dans la brume mexicaine Oui vraiment M.Bierce Quentin Tarantino vous a envoyé une nuit en enfer, en grand satan vous devez y être à l aise le temps venu j aimerai bien vous y renconter pour vous en serrer 5
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Le dictionnaire du diable

Quatrième de couverture de l'édition Poche de 1996 (Bibliothèque étrangère Rivages) :

Le Dictionnaire du Diable entrepris en 1881 est le fruit d'un travail intermittent de 25 ans. C'est un livre inclassable, mais c'est peut-être avant tout un chef-d'oeuvre d'humoriste, présenté aujourd'hui dans une nouvelle traduction établie à partir de l'édition définitive de 1911.

Ambrose Pierce était un esprit brillant, cultivé : contemporain de Marc Twain, il débuta comme lui dans de nombreux journaux américains avec des nouvelles, des reportages et des critiques (...)

A l'âge de 71 ans, il rejoignit l'armée de Pancho Villa et disparut à une date inconnue en luttant aux côtés des paysans mexicains.
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Tales of the Civil War - Récits de la guerre ..

C'est un petit recueil de 140 pages composé de 4 nouvelles écrites par Ambrose Bierce. Il a participé à la guerre de Sécession. Ces textes sont un témoignage poignant de la violence des combats et du traumatisme physique et mental engendré par le bruit et la fureur.

On ne sort pas indemne de cette lecture. C'est notre histoire.



et tout cela en anglais américain.
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La vague de l'océan

Il convient de lire d’une traite, sans chercher à comprendre quoi que ce soit, ce très court volume traduit de l’anglais (américain) dans lequel le narrateur, marin, va vivre des aventures extravagantes sur des navires incroyables dont le capitaine est chaque fois plus bizarre.

L’humour est des plus noirs et des plus britanniques, nous nous croyons dans un film des Monty python ne quêtant plus le sacré Graal mais la Tottenham Court Road ; c’est vous dire le programme.

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Le dictionnaire du diable

Ce livre est un petit bijou de sarcasme et d'ironie. Beaucoup plus drôle et "méchant" que le Dictionnaire des idées reçues de Flaubert, il est universel et ne se limite absolument pas à l'époque de l'auteur. A chaque période d'examens, ou presque, j'en relis quelques définitions pour me détendre. C'est un vrai plaisir à chaque fois. A lire et relire sans modération.
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Le Club des parenticides

Le club des parenticides regroupe 4 nouvelles morbides et effrayantes ayant comme point.t commun le meurtre, l'assassinat d'une parentèle qu'elle soit proche ou plus éloignée.

Des meurtres mis en scène pour faire disparaître à jamais ses géniteurs avec un goût prononcé pour l'humour noir.

Bierce aura une vie mouvementée et périra, quelque part au Mexique , enfin c'est ce que dit la légende.
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Le dictionnaire du diable

(lu en traduction)



Ambrose Bierce se répète énormément d'une définition à l'autre, et semble espérer que l'on s'amuse autant au bout de la huit centième définition en une ligne qui se contente de souligner l'hypocrisie, la jalousie et la concurrence opposant un homme à son rival. le reste est un pur régal, certaines définitions sont des trouvailles de style extraordinaires, d'autres sont d'une inégalable drôlerie, absurdes, gratuites par simple affection du bon mot, enfin quelques unes sont d'une malice à faire pâlir le diable lui-même. Loin d'être pauvre en camarades de vilaines pensées, l'auteur enrichit son dictionnaire de nombreuses citations, d'extraits et de poèmes, dont certains sont de dé-li-cieux morceaux de mauvais esprit.



Certainement pas un livre à avaler d'une traite, plutôt un compagnon d'un mois ou deux pour nourrir votre chevet de quelques pensées manantes avant d'aller nourrir vos cauchemars les plus loufoques. C'est une lecture dont on revient le bagage rempli à en déborder de citations, sensées ou non, et quelques définitions fanées que le temps a amputé de leur contexte ne suffisent pas à égratigner les plaisirs qu'elle procure.
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De telles choses sont-elles possibles?

À la lecture de ce recueil, on pourrait presque qualifier Ambrose Bierce "d'Edgar Allan Poe du Far West". Car ses histoires de revenants, d'objets maudits, et d'expérimentations occultes ont pour décors des ravines désertes, autrefois fouillées par les chercheurs d'or, des demeures anciennes de San Francisco, des criques isolées en face du Pacifique. Les atmosphères sont invariablement réussies. Les chutes sont plus classiques, mais nous somme à la fin du 19ème siècle, ça se lit très bien pour l'époque. Et cerise sur le gâteau, une courte nouvelle, "un habitant de Carcosa" évoquant les ruines d'une mystérieuse cité et l'horreur décadente. Une curiosité littéraire qui influencera Chambers, puis Lovecraft...
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Le dictionnaire du diable

Mon avis sur ce livre est partagé car autant certaines définitions sont d'un esprit remarquable, autant d'autres définitions vont un peu trop loin dans le mauvais goût.

Aussi, lire un dictionnaire est un peu lassant par moment.
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Ce qui se passa sur le pont de Owl Creek et..

"An occurrence at Owl Creek" ou "Ce qui passa sur le pont d'Owl Creek" est une nouvelle de l'écrivain américain Ambrose Bierce, célèbre pour son goût du fantastique et son maniement de l'ironie, qui a été publiée en 1890.

Marqué par la Guerre de Sécession à laquelle il participa dès l'âge de 19 ans, ce fut un sujet très présent dans ses oeuvres car il assista à des massacres.

L'absurdité de la mort est le thème de cette nouvelle, bien qu'il ne soit pas traité de façon tragique - grâce au ressort de l'ironie.

L'histoire se résume en quelques mots: durant la Guerre de Sécession, que les Américains appellent "Civil War",Peyton Farquhar, un homme de 35 ans environ, va être pendu, sans que le lecteur ne connaisse le motif de cette sentence. Il se tient sur le pont d'Owl Creek, la corde autour du cou. L'action qui, dans la réalité, ne dure que quelques secondes, va en fait dans le texte durer beaucoup plus longtemps. C'est très onirique. Qui n'a jamais éprouvé cette sensation que le rêve qu'il ou elle faisait durait de longues minutes voire plus alors que la durée d'un rêve n'excède généralement pas quelques secondes, le cerveau fonctionnant au ralenti.

Il n'y a pas d'autre action réelle que cette pendaison mais le lecteur pénètre l'esprit de Peyton et suit le flot de ses pensées et émotions tel un monologue intérieur mais raconté à la troisième personne et entrecoupé de quelques passages de discours direct.

Ce qui occupe son esprit, c'est l'éventualité d'échapper à la mort qui semble pourtant inéluctable. Le monde intérieur du personnage s'oppose donc à la réalité extérieure et va même jusqu'à son déni. Pour mieux y faire face, sûrement.

Nous voyons ici la capacité de l'esprit de s'évader de la réalité.

Deux éléments m'ont plu dans le condensé efficace que nous offre cette nouvelle et sa modernité pour un texte qui date de plus de 150 ans.

Je qualifierai cette oeuvre de belle et vraie littérature: les descriptions des personnages et du décor sont superbes, très photographiques.

Le découpage du texte est très moderne: le récit va s'interrompre à un moment intense pour passer par exemple à un flash-back au chapître suivant, comme dans ces feuilletons dont les épisodes s'arrêtent juste au moment crucial, fort émotionnellement, créant chez le lecteur/spectateur à la fois de la frustration et le désir de connaître la suite.

Le lecteur s'interroge sur le dénouement possible. Et la fin est surprenante, inattendue, ce qui est également très moderne.

L'autre élément majeur est la puissance évocatrice de ce texte sur le plan visuel. J'ai mentionné plus haut l'aspect photographique des descriptions. En effet, on imagine aisément qu'il puisse en être tiré un film, ce qu'a fait Robert Enrico en 1962: il en a tiré un court-métrage au titre différent "La rivière du hibou", ce qui se conçoit. En effet, la rivière d'Owl Creek joue un rôle important. D'une part, le courant de la conscience du condamné s'écoule comme la rivière sous le pont. D'autre part, la rivière va jouer un autre rôle que je ne peux dévoiler ici sans gâter le plaisir du futur lecteur de ce texte.

Après avoir lu une première fois cette nouvelle en V.O., j'ai tenté une expérience inédite pour moi: j'ai téléchargé le livre audio (gratuit), lu par Vincent de l'Epine, ce qui a accentué la puissance du monologue intérieur du personnage. une expérience à renouveler et que je vous encourage à partager.
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Histoires impossibles

Du fantastique ironique, un précurseur du mouvement cyberpunk...Un écrivain comparé à Poe.
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Morts violentes

Un recueil de nouvelles à l'écriture chirurgicale. Le format de la nouvelle comme allégorie à la vie d'un soldat. Net et précis, parfaitement écrit.
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Morts violentes

D'Ambrose Bierce on connaît surtout l'excellent "Dictionnaire du Diable", mais il faut ajouter qu'il était un très bon auteur de nouvelles. Ce recueil présente des nouvelles se déroulant durant la guerre de Sécession et baignant dans une atmosphère étrange, voire à la limite de l'horreur. Une des nouvelles les plus marquantes intitulée"Chickamauga" a pour héros un jeune enfant égaré sur le champ de bataille qui croit voir des clowns dans ces soldats aux visages peinturlurés et quand il se met à rire en avancant au milieu d'eux, autant vous dire que le lecteur l'entend ce rire pour le moins déplacé mais tellement humain.
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Le dictionnaire du diable

LE DICTIONNAIRE DU DIABLE d’AMBROSE BIERCE

Parues d’abord dans des journaux américains à la fin du 19 ème siècle, ce sont un peu moins d’un millier de définitions présentées sous forme de dictionnaire avec nombre de citations. Drôle, ironique et loufoque, c’est un livre qui m’a souvent fait penser à Pierre Dac dans son « Os À Moelle «

Extraits.

POLITESSE: La plus acceptable des hypocrisies.

POLTRON: Personne qui, dans une situation périlleuse, pense avec ses jambes.

FAIRE PLAISIR: Poser les fondations d’une structure de contrainte.

FANTÔME: Signe extérieur d’une frayeur interne.

CANON: Instrument utilisé dans la rectification des frontières nationales.

AMNÉSIE: Don de Dieu accordé aux débiteurs pour compenser leurs faiblesses de conscience.

AMIRAL: partie d’un vaisseau de guerre qui est à la parole ce que la figure de proue est à la réflexion.

HÉRITAGE: Décharge de quelqu’un qui se carapate hors de cette vallée de larmes.

INDISCRÉTION: Culpabilité féminine.

C’est le genre de livre à garder pas trop loin de soi, à consulter en cas de coup de blues, il ramènera peut-être un sourire.

Ambrose BIERCE est un écrivain et journaliste américain né en 1842 mort en 1913 ou 1914, célèbre pour son dictionnaire et ses nouvelles fantastiques.
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Histoires impossibles

Ce court recueil de 17 nouvelles fantastiques de Ambrose Bierce, est très sympa à lire. Les nouvelles les plus longues font dix pages, ce qui rend la lecture très accessible. Ici, on est pas vraiment dans l'horreur brut, dans le gore ou autre. On se rapproche plus du registre fantastique classique à la Maupassant.

Le recueil se finit par quatre nouvelles réunit sous l'intitulé : le club des parenticides, qui conclue très bien la lecture.



Lecture conseillé !
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