Critiques de Amélia Matar (48)
🌺Ainsi naissent les mamans🌺 d'Amélia Matar
- 195 pages. - 15,90€
Les De Barnay sont une famille où l'apparence et la réussite sont primordiales.
Alice De Barnay, 8 ans, est une petite fille intelligente et épanouie. Elle vit avec sa mère, son père a quitté le domicile.
Valentine De Barnay est heureuse d'être enceinte, de porter un petit être qu'elle sent bouger.
Mais la réussite et l'ascension sociale ne permet pas de s'arrêter pour élever son enfant.
Dès la première semaine, elle confie sa fille à Fatima.
Fatima, une femme qui n'a jamais eu d'enfant mais qui a voué corps et âme pour ceux des autres.
Se retrouver avec un bout de chou d'une semaine lui pose question quand au rôle de la maman.
Elle va s'occuper d'Alice comme de son propre enfant, la cajoler, l'aimer, la nourrir, la bercer et lui donner un continent d'amour.
Alice va lui rendre au centuple, aimer cette femme plus que sa propre mère qui n'a ni le temps, ni la patience de s'occuper de sa fille.
Lorsque Valentine décide de reprendre en main l'éducation d'Alice et licencie Fatima, leur vie va basculer.
L'incompréhension va ternir la VIE de Fatima et d'Alice.
Je me suis évidemment sentie proche d'Alice, je me suis reconnue dans cette petite fille.
J'ai adoré Fatima, moi-même ayant été nounou pendant 20 ans. Comment ne pas s'attacher à ces petits bouts d'hommes qu'on garde 10h par jour ? Comment ne pas leur donner d'amour ?
J'ai détesté Valentine. Mais y'a t'il un guide pour devenir parents ?
Quelle est la limite entre l'amour et la haine ?
Un livre qui m'a touché en plein cœur.
Je vous le conseille vivement.
- 195 pages. - 15,90€
Les De Barnay sont une famille où l'apparence et la réussite sont primordiales.
Alice De Barnay, 8 ans, est une petite fille intelligente et épanouie. Elle vit avec sa mère, son père a quitté le domicile.
Valentine De Barnay est heureuse d'être enceinte, de porter un petit être qu'elle sent bouger.
Mais la réussite et l'ascension sociale ne permet pas de s'arrêter pour élever son enfant.
Dès la première semaine, elle confie sa fille à Fatima.
Fatima, une femme qui n'a jamais eu d'enfant mais qui a voué corps et âme pour ceux des autres.
Se retrouver avec un bout de chou d'une semaine lui pose question quand au rôle de la maman.
Elle va s'occuper d'Alice comme de son propre enfant, la cajoler, l'aimer, la nourrir, la bercer et lui donner un continent d'amour.
Alice va lui rendre au centuple, aimer cette femme plus que sa propre mère qui n'a ni le temps, ni la patience de s'occuper de sa fille.
Lorsque Valentine décide de reprendre en main l'éducation d'Alice et licencie Fatima, leur vie va basculer.
L'incompréhension va ternir la VIE de Fatima et d'Alice.
Je me suis évidemment sentie proche d'Alice, je me suis reconnue dans cette petite fille.
J'ai adoré Fatima, moi-même ayant été nounou pendant 20 ans. Comment ne pas s'attacher à ces petits bouts d'hommes qu'on garde 10h par jour ? Comment ne pas leur donner d'amour ?
J'ai détesté Valentine. Mais y'a t'il un guide pour devenir parents ?
Quelle est la limite entre l'amour et la haine ?
Un livre qui m'a touché en plein cœur.
Je vous le conseille vivement.
Ce n’est pas un coup de cœur, mais un très bon moment de lecture loin de ma zone de confort. Ce roman est rempli d’émotions, de tendresse, d’amour, de sourires parfois.
Trois personnages principaux vont faire entendre alternativement leurs voix.
La jeune Alice : une petite fille de 8 ans issue d’une famille aisée à qui les câlins de sa maman manquent énormément. Elle trouve du réconfort avec sa nounou.
Valentine, la maman. Elle aime sa fille, mais est incapable de tendresse, reproduisant en cela ce qu’elle a vécu avec sa propre mère. Elle parait plus intéressée par son travail et le paraître que par son enfant. Elle a confié Alice, âgée d’une semaine, à une nourrice.
Fatima, la nourrice. L’opposée de Valentine. Par un milieu social différent déjà, mais aussi par l’amour qu’elle porte aux enfants. Elle a eu une enfance choyée. A son grand dam, elle ne peut pas avoir d’enfant. Garder celui des autres lui permet de projeter son amour maternel.
J’ai été tout de suite touchée par Alice, qui aimerait tant avoir la tendresse de sa maman. Valentine l’aime, mais elle ne sait pas comment s’y prendre, peut-être par peur de bousculer ce que lui a enseigné sa mère. Elle s’est forgée au fil des ans une carapace et parle elle-même « d’enfance aride ». Au départ, je ne savais pas si je la plaignais ou si elle m’horripilait. Un peu des deux sans doute. Et puis elle évolue dans la relation avec sa fille.
Quant à Fatima, c’est quelqu’un qui inspire d’emblée le réconfort et la sympathie. Elle s’investit beaucoup, trop peut-être. Cette enfant n’est pas la sienne et elle sait qu’un jour viendra où elle devra la quitter . « Nous payons la primeur de leurs câlins par la douleur d’en voir la fin ».
Après 8 ans passés auprès d’Alice, Fatima est licenciée. Un énorme changement pour les trois personnages. Comment Alice va-t-elle surmonter cette séparation brutale ? Comment va réagir Fatima ? Et si c’était pour Valentine l’occasion d’apprendre à devenir maman ?
J’ai beaucoup aimé suivre l’évolution de Valentine et le parcours d’Alice. L’auteure a su rendre ses personnages attachants et vivants, ce qui fait qu’on les suit avec plaisir.
Le thème de ce roman est bien sûr l’amour maternel. Il peut sembler évident mais ne l’est pas forcément pour toutes les mères. Il n’y a pas qu’une façon d’aimer un enfant. C’est parfois maladroit, on fait des erreurs, on apprend, toujours.
On ressent dans ce livre le poids de l’éducation reçue, le fait aussi que, même lorsqu’on est adulte, le regard de sa maman est important. Ce livre, c’est la difficulté du rôle de maman, mais aussi du rôle de nounou. Qui doit veiller à ne pas aller trop loin.
J’ai bien aimé avoir les trois points de vue. Ça apporte du rythme et ça permet, même si les chapitres sont courts, de mieux comprendre et cerner les personnages.
La fin est un peu rapide à mon goût, mais sans doute est-ce parce que je n’avais pas vraiment envie de quitter Alice, Valentine et Fatima.
Trois personnages principaux vont faire entendre alternativement leurs voix.
La jeune Alice : une petite fille de 8 ans issue d’une famille aisée à qui les câlins de sa maman manquent énormément. Elle trouve du réconfort avec sa nounou.
Valentine, la maman. Elle aime sa fille, mais est incapable de tendresse, reproduisant en cela ce qu’elle a vécu avec sa propre mère. Elle parait plus intéressée par son travail et le paraître que par son enfant. Elle a confié Alice, âgée d’une semaine, à une nourrice.
Fatima, la nourrice. L’opposée de Valentine. Par un milieu social différent déjà, mais aussi par l’amour qu’elle porte aux enfants. Elle a eu une enfance choyée. A son grand dam, elle ne peut pas avoir d’enfant. Garder celui des autres lui permet de projeter son amour maternel.
J’ai été tout de suite touchée par Alice, qui aimerait tant avoir la tendresse de sa maman. Valentine l’aime, mais elle ne sait pas comment s’y prendre, peut-être par peur de bousculer ce que lui a enseigné sa mère. Elle s’est forgée au fil des ans une carapace et parle elle-même « d’enfance aride ». Au départ, je ne savais pas si je la plaignais ou si elle m’horripilait. Un peu des deux sans doute. Et puis elle évolue dans la relation avec sa fille.
Quant à Fatima, c’est quelqu’un qui inspire d’emblée le réconfort et la sympathie. Elle s’investit beaucoup, trop peut-être. Cette enfant n’est pas la sienne et elle sait qu’un jour viendra où elle devra la quitter . « Nous payons la primeur de leurs câlins par la douleur d’en voir la fin ».
Après 8 ans passés auprès d’Alice, Fatima est licenciée. Un énorme changement pour les trois personnages. Comment Alice va-t-elle surmonter cette séparation brutale ? Comment va réagir Fatima ? Et si c’était pour Valentine l’occasion d’apprendre à devenir maman ?
J’ai beaucoup aimé suivre l’évolution de Valentine et le parcours d’Alice. L’auteure a su rendre ses personnages attachants et vivants, ce qui fait qu’on les suit avec plaisir.
Le thème de ce roman est bien sûr l’amour maternel. Il peut sembler évident mais ne l’est pas forcément pour toutes les mères. Il n’y a pas qu’une façon d’aimer un enfant. C’est parfois maladroit, on fait des erreurs, on apprend, toujours.
On ressent dans ce livre le poids de l’éducation reçue, le fait aussi que, même lorsqu’on est adulte, le regard de sa maman est important. Ce livre, c’est la difficulté du rôle de maman, mais aussi du rôle de nounou. Qui doit veiller à ne pas aller trop loin.
J’ai bien aimé avoir les trois points de vue. Ça apporte du rythme et ça permet, même si les chapitres sont courts, de mieux comprendre et cerner les personnages.
La fin est un peu rapide à mon goût, mais sans doute est-ce parce que je n’avais pas vraiment envie de quitter Alice, Valentine et Fatima.
Alice adore Fatima, sa nounou. Ses parents, Valentine et Pierre sont des personnes importantes, occupées, trop occupées pour s’occuper d’elle.
Au gré des années et des soins, Fatima devient la mère que la vie concède à Alice, même si elle en fait parfois un peu trop. Alice a 8 ans quand Valentine, cherchant à reprendre en main l’éducation de sa fille, licencie brutalement Fatima. Cette décision va changer irrémédiablement le cours des vies de chacune…
Le trio fille, mère et nounou et les protagonistes qui les entourent, sont plongés dans une tourmente qui questionne sur le rôle de chacun, l’égalité femme-homme et le poids de la généalogie de nos vies.
Mais quel merveilleux roman empreint de tendresse et d’amour !
Ce roman à trois voix nous décrit le point de vue de chacune des protagonistes, Alice, Valentine et Fatima, sur la parentalité, l’amour maternel et sur le rôle de « maman ».
Trois personnages, trois femmes aux caractères opposés, au milieu différent mais avec tout de même un point commun, celui d’être la fille d’une mère avec des préjugés dont le but ultime est la réussite sociale et professionnelle.
A travers ce beau roman, l’autrice met en exergue le poids de l’éducation reçue et des valeurs transmises. Une sorte d’héritage familial dont on ne pourrait se défaire.
Malgré des passages durs, ce roman reste lumineux avec un bel enseignement agrémenté de citations de Maria Montessori.
J’ai beaucoup apprécié cette lecture tout en finesse qui nous pousse à réfléchir sur les principes et les valeurs que l’on souhaite inculquer et transmettre aux enfants, aux adultes en devenir.
La plume de @ameliamatar est fluide et prenante, bouleversante.
Une jolie découverte grâce à @babelio_ et @eyrolles_romans
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Au gré des années et des soins, Fatima devient la mère que la vie concède à Alice, même si elle en fait parfois un peu trop. Alice a 8 ans quand Valentine, cherchant à reprendre en main l’éducation de sa fille, licencie brutalement Fatima. Cette décision va changer irrémédiablement le cours des vies de chacune…
Le trio fille, mère et nounou et les protagonistes qui les entourent, sont plongés dans une tourmente qui questionne sur le rôle de chacun, l’égalité femme-homme et le poids de la généalogie de nos vies.
Mais quel merveilleux roman empreint de tendresse et d’amour !
Ce roman à trois voix nous décrit le point de vue de chacune des protagonistes, Alice, Valentine et Fatima, sur la parentalité, l’amour maternel et sur le rôle de « maman ».
Trois personnages, trois femmes aux caractères opposés, au milieu différent mais avec tout de même un point commun, celui d’être la fille d’une mère avec des préjugés dont le but ultime est la réussite sociale et professionnelle.
A travers ce beau roman, l’autrice met en exergue le poids de l’éducation reçue et des valeurs transmises. Une sorte d’héritage familial dont on ne pourrait se défaire.
Malgré des passages durs, ce roman reste lumineux avec un bel enseignement agrémenté de citations de Maria Montessori.
J’ai beaucoup apprécié cette lecture tout en finesse qui nous pousse à réfléchir sur les principes et les valeurs que l’on souhaite inculquer et transmettre aux enfants, aux adultes en devenir.
La plume de @ameliamatar est fluide et prenante, bouleversante.
Une jolie découverte grâce à @babelio_ et @eyrolles_romans
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Alice est une petite fille adorable. Douce, studieuse, appliquée, obtenant de très bonnes notes à l'école. Fatima est sa nounou et elle l'adore. Valentine et Pierre, ses parents, personnes importantes, tenant un rang et surtout une situation professionnelle haut placés sont trop occupés pour gérer son éducation. Fatima a tenu dans ses bras la petite Alice alors qu'elle n'était âgée que d'une semaine, pour permettre à sa mère, Valentine, de retourner à son bureau. Cela paraît fou mais c'est ainsi.
Au fil des années Fatima devient la maman de substitution d'Alice. Toujours là, prête à tout pour lui rendre la vie plus douce, plus joyeuse... avec les makrouts qu'elle prépare avec amour et qui enchantent le palais de sa jeune protégée. Tout semblait pour le mieux dans le meilleur des mondes, Alice coulant des jours heureux, son éducation harmonieuse encadrée par Fatima soucieuse que l'enfant s'ouvre au monde et aux mille trésors qu'il recèle.
Aussi, quand Valentine décide de reprendre en main l'éducation de sa fille, âgée de 8 ans, c'est tout l'univers de cette dernière qui vacille et sombre. Valentine licencie Fatima. Ce dont elle est loin de se douter c'est que cette décision va changer à jamais le cours de leur vie à toutes les 3.
L'auteure, Amélia Matar nous livre un roman à trois voix, donnant successivement, au gré des chapitres la parole à Alice, à sa mère et à sa nounou Fatima. Nous découvrons ainsi avec beaucoup d'émotion le passé de Fatima et de la mère d'Alice comprenant mieux ainsi leur attitude et l'éducation qu'elles souhaitent donner à Alice.
Dans ce roman axé sur l'amour maternel et l'éducation, l'auteure fait précéder chacun de ses chapitres d'une citation très pertinente de Maria Montessori. Cela donne au lecteur un nouveau point de vue. Le récit met également en avant la place de la femme dans la société, surtout quand elle veut accéder à de hautes fonctions. L'auteure évoque les difficultés de pouvoir s'élever et faire carrière dans un monde fortement masculin (même si cela est en voie de changement... heureusement) et des clichés qu'il est très souvent difficile, voire impossible d'effacer quant au rôle de la mère et du père dans l'éducation des enfants, la mère devant, pour le plus souvent "sacrifier" ses aspirations professionnelles.
Le style est très fluide et l'amour, sous différentes formes, qui y est décrit est très poignant. L'auteure par le biais du récit nous invite à nous interroger sur la généalogie et sur ce que, en tant que parents, nous reproduisons ou non, dans le cadre de l'éducation de nos enfants.
Un roman fort, riche en enseignement et très émouvant au travers de l'existence de ces 2 femmes, liées à jamais autour de la petite Alice.
Lien : https://mgbooks33.blogspot.c..
Au fil des années Fatima devient la maman de substitution d'Alice. Toujours là, prête à tout pour lui rendre la vie plus douce, plus joyeuse... avec les makrouts qu'elle prépare avec amour et qui enchantent le palais de sa jeune protégée. Tout semblait pour le mieux dans le meilleur des mondes, Alice coulant des jours heureux, son éducation harmonieuse encadrée par Fatima soucieuse que l'enfant s'ouvre au monde et aux mille trésors qu'il recèle.
Aussi, quand Valentine décide de reprendre en main l'éducation de sa fille, âgée de 8 ans, c'est tout l'univers de cette dernière qui vacille et sombre. Valentine licencie Fatima. Ce dont elle est loin de se douter c'est que cette décision va changer à jamais le cours de leur vie à toutes les 3.
L'auteure, Amélia Matar nous livre un roman à trois voix, donnant successivement, au gré des chapitres la parole à Alice, à sa mère et à sa nounou Fatima. Nous découvrons ainsi avec beaucoup d'émotion le passé de Fatima et de la mère d'Alice comprenant mieux ainsi leur attitude et l'éducation qu'elles souhaitent donner à Alice.
Dans ce roman axé sur l'amour maternel et l'éducation, l'auteure fait précéder chacun de ses chapitres d'une citation très pertinente de Maria Montessori. Cela donne au lecteur un nouveau point de vue. Le récit met également en avant la place de la femme dans la société, surtout quand elle veut accéder à de hautes fonctions. L'auteure évoque les difficultés de pouvoir s'élever et faire carrière dans un monde fortement masculin (même si cela est en voie de changement... heureusement) et des clichés qu'il est très souvent difficile, voire impossible d'effacer quant au rôle de la mère et du père dans l'éducation des enfants, la mère devant, pour le plus souvent "sacrifier" ses aspirations professionnelles.
Le style est très fluide et l'amour, sous différentes formes, qui y est décrit est très poignant. L'auteure par le biais du récit nous invite à nous interroger sur la généalogie et sur ce que, en tant que parents, nous reproduisons ou non, dans le cadre de l'éducation de nos enfants.
Un roman fort, riche en enseignement et très émouvant au travers de l'existence de ces 2 femmes, liées à jamais autour de la petite Alice.
Lien : https://mgbooks33.blogspot.c..
Valentine confie sa fille Alice à Fatima dès son plus jeune âge.
Les parents d’Alice sont fort occupés pour s’occuper d’elle au mieux.
Une relation fusionnelle va se créer entre Alice et Fatima au fil des années.
Les parents d’Alice sont fort occupés pour s’occuper d’elle au mieux.
Une relation fusionnelle va se créer entre Alice et Fatima au fil des années.
Lorsqu’Alice atteint l’âge de 8 ans, la décision prise par sa mère va remettre en cause leur lien.
�ns le récit, on suit à la fois Valentine, Fatima et Alice.
Les chapitres courts et le récit à trois voies donnent de la fluidité au récit.
Chaque personnage est singulier : Valentine est une mère dévouée à son travail, Fatima est une nounou bienveillante et aimante et Alice est une petite fille aimant la découverte et avide de connaissances.
Au 1er abord, j’ai eu un peu de mal à m’attacher à Valentine mais au fil du récit, j’ai mieux compris son attitude froide vis à vis de sa fille.
L’auteure aborde des sujets forts tels que l’égalité homme-femme, la maternité et l’éducation.
Durant le récit, plusieurs citations de Maria Montessori sont mis en avant et permettent de mieux appréhender chaque chapitre.
En bref, un roman contemporain avec des sujets d’actualité et avec personnages à forte personnalité.
Les parents d’Alice sont fort occupés pour s’occuper d’elle au mieux.
Une relation fusionnelle va se créer entre Alice et Fatima au fil des années.
Les parents d’Alice sont fort occupés pour s’occuper d’elle au mieux.
Une relation fusionnelle va se créer entre Alice et Fatima au fil des années.
Lorsqu’Alice atteint l’âge de 8 ans, la décision prise par sa mère va remettre en cause leur lien.
�ns le récit, on suit à la fois Valentine, Fatima et Alice.
Les chapitres courts et le récit à trois voies donnent de la fluidité au récit.
Chaque personnage est singulier : Valentine est une mère dévouée à son travail, Fatima est une nounou bienveillante et aimante et Alice est une petite fille aimant la découverte et avide de connaissances.
Au 1er abord, j’ai eu un peu de mal à m’attacher à Valentine mais au fil du récit, j’ai mieux compris son attitude froide vis à vis de sa fille.
L’auteure aborde des sujets forts tels que l’égalité homme-femme, la maternité et l’éducation.
Durant le récit, plusieurs citations de Maria Montessori sont mis en avant et permettent de mieux appréhender chaque chapitre.
En bref, un roman contemporain avec des sujets d’actualité et avec personnages à forte personnalité.
Alice a été élevée dès sa naissance par Fatima, sa nounou qu'elle adore.
Ses parents, Valentine et Pierre seront totalement inexistants dans sa vie jusqu'au jour où Valentine va prendre la décision de licencier Fatima, ce qui va bouleverser la vie de chacune.
Ce roman décrit parfaitement la difficulté d'être mère.
AMELIA MATAR jette une lumière vive sur tout ce que l'on hérite malgré soi, immanquablement de mère en fille.
Ce roman choral est empreint de justesse et de tendresse avec une bonne dose d'humour.
Ce fut pour moi une belle découverte pour ce premier roman de l'année.
Ses parents, Valentine et Pierre seront totalement inexistants dans sa vie jusqu'au jour où Valentine va prendre la décision de licencier Fatima, ce qui va bouleverser la vie de chacune.
Ce roman décrit parfaitement la difficulté d'être mère.
AMELIA MATAR jette une lumière vive sur tout ce que l'on hérite malgré soi, immanquablement de mère en fille.
Ce roman choral est empreint de justesse et de tendresse avec une bonne dose d'humour.
Ce fut pour moi une belle découverte pour ce premier roman de l'année.
Le livre du jour est une très belle découverte faites grâces aux réseaux sociaux !
En effet je ne sais par quel hasard de #bookstagram ce livre est arrivé dans ma PAL et dans ma wishlist mais c’est un beau premier roman qui aborde la thématique de la maternité et la relation-mère enfant à travers un trio de femmes.
Il y a tout d’abord Alice l’enfant de 8 ans avec un caractère bien trempé, Valentine sa mère absente et Fatima la nounou.
J’ai trouvé que les 3 personnages sont bien construits, notamment Valentine qui laisse petit à petit sa carapace se fissurer. En revanche, j'ai trouvé Alice un chouilla moins crédible, notamment en raison de certaines de ses réflexions et son niveau de langage qui semble assez peu probable chez une enfant de son âge. Malgré cela la lecture reste très fluide grâce à la plume de l’autrice qui sait nous tenir en haleine.
Outre ce petit bémol, ce roman est une très belle réflexion sur la manière dont on est définie comme mère et celle dont on devient maman. Dans ce roman, on aborde aussi le poids du passé familial, de l’éducation et des valeurs qui nous ont été transmises.
En effet je ne sais par quel hasard de #bookstagram ce livre est arrivé dans ma PAL et dans ma wishlist mais c’est un beau premier roman qui aborde la thématique de la maternité et la relation-mère enfant à travers un trio de femmes.
Il y a tout d’abord Alice l’enfant de 8 ans avec un caractère bien trempé, Valentine sa mère absente et Fatima la nounou.
J’ai trouvé que les 3 personnages sont bien construits, notamment Valentine qui laisse petit à petit sa carapace se fissurer. En revanche, j'ai trouvé Alice un chouilla moins crédible, notamment en raison de certaines de ses réflexions et son niveau de langage qui semble assez peu probable chez une enfant de son âge. Malgré cela la lecture reste très fluide grâce à la plume de l’autrice qui sait nous tenir en haleine.
Outre ce petit bémol, ce roman est une très belle réflexion sur la manière dont on est définie comme mère et celle dont on devient maman. Dans ce roman, on aborde aussi le poids du passé familial, de l’éducation et des valeurs qui nous ont été transmises.
#Chronique : Ainsi naissent les mamans d'Amélia Matar
Eyrolles
-----
EXTRAIT :
" Nous devons modifier notre attitude et applaudir la grandeur de l'enfant en fonction de ses accomplissements plutôt que souligner sans cesse les petites erreurs qu'il commet et qui, bien souvent, sont causées par notre propre faute.
Maria Montessori "
-----
MA CHRONIQUE :
Que je suis heureuse de vous parler aujourd'hui d'un livre pour lequel je porte beaucoup de tendresse et d'affection. Un premier roman qui se nomme "Ainsi naissent les mamans" d'Amélia Matar.
Ce livre, je l'avais repéré dès sa sortie, j'ai tout de suite trouvé la couverture magnifique et le titre intrigant, j'avais très envie de découvrir le contenu et la plume de cette auteure encore inconnue. Une fois de plus, je peux me féliciter d'avoir eu un bon instinct puisque je l'ai trouvé vraiment excellent ! C'est un bouquin que je vous conseille les yeux fermés, en espérant qu'il déclenche chez vous, comme chez moi, de belles émotions. [...]
En bref : Une lecture concise, des chapitres courts, des personnages forts et attachants, une histoire touchante remplie de tendresse. J'ai énormément aimé lire Ainsi naissent les mamans.
C'est le premier roman d'Amélia Matar et j'espère que ce ne sera pas le dernier !
Un livre à découvrir sans attendre aux Éditions Eyrolles !
-----
POUR LIRE L'INTEGRALITE DE MON BILLET, C'EST ICI : https://www.leslecturesdelily.com/2022/11/ainsi-naissent-les-mamans-ecrit-par.html#more
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RESUME :
En commentaire
Eyrolles
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EXTRAIT :
" Nous devons modifier notre attitude et applaudir la grandeur de l'enfant en fonction de ses accomplissements plutôt que souligner sans cesse les petites erreurs qu'il commet et qui, bien souvent, sont causées par notre propre faute.
Maria Montessori "
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MA CHRONIQUE :
Que je suis heureuse de vous parler aujourd'hui d'un livre pour lequel je porte beaucoup de tendresse et d'affection. Un premier roman qui se nomme "Ainsi naissent les mamans" d'Amélia Matar.
Ce livre, je l'avais repéré dès sa sortie, j'ai tout de suite trouvé la couverture magnifique et le titre intrigant, j'avais très envie de découvrir le contenu et la plume de cette auteure encore inconnue. Une fois de plus, je peux me féliciter d'avoir eu un bon instinct puisque je l'ai trouvé vraiment excellent ! C'est un bouquin que je vous conseille les yeux fermés, en espérant qu'il déclenche chez vous, comme chez moi, de belles émotions. [...]
En bref : Une lecture concise, des chapitres courts, des personnages forts et attachants, une histoire touchante remplie de tendresse. J'ai énormément aimé lire Ainsi naissent les mamans.
C'est le premier roman d'Amélia Matar et j'espère que ce ne sera pas le dernier !
Un livre à découvrir sans attendre aux Éditions Eyrolles !
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POUR LIRE L'INTEGRALITE DE MON BILLET, C'EST ICI : https://www.leslecturesdelily.com/2022/11/ainsi-naissent-les-mamans-ecrit-par.html#more
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RESUME :
En commentaire
Un trio très bien trouvé, très bien écrit, des mots justes, très bien emmené par l'autrice, qui réussit à nous faire nous glisser à la fois dans la peau de tant de femmes - la petite fille, la mère, la nounou - .
J'ai aimé Valentine, j'ai aimé Fatima, mais j'ai surtout voyagé avec Alice, c'est elle qui fait naitre les mamans, (re)naître sa maman. Ca bouscule, disons-le!
J'ai aimé que l'autrice travaille des personnages complexes , sur un sujet complexe, avec des mots simples et des chapitres courts, qui rendent l'expérience du roman très agréable. Une grande bouffée d'air frais. Au plaisir de lire un prochain ouvrage d'Amélia Matar.
J'ai aimé Valentine, j'ai aimé Fatima, mais j'ai surtout voyagé avec Alice, c'est elle qui fait naitre les mamans, (re)naître sa maman. Ca bouscule, disons-le!
J'ai aimé que l'autrice travaille des personnages complexes , sur un sujet complexe, avec des mots simples et des chapitres courts, qui rendent l'expérience du roman très agréable. Une grande bouffée d'air frais. Au plaisir de lire un prochain ouvrage d'Amélia Matar.
J’ai adoré ce livre. La plume d’Amélia Matar m’a entraînée comme dans un triller. Quel suspens ! Chaque page donne envie de lire la suivante : les héroïnes vont-elles passer à côté d’elles-mêmes ? D’une relation si importante pour elles ? Ce style d’écriture appliquée à un sujet relationnel est palpitant. Bravo.
Alice, Fatima, Valentine. Trois personnages féminins qui se croisent et influent chacune sur la vie de l'autre d'une manière considérable. Valentine fut une petite fille autrefois, une ado, une jeune femme, pleine de rêves puis de désillusions. Puis est arrivée Alice, cette petite fille qui prend de la place, qui réclame de la place. Alice qui ne parle que de Fatima, cette nounou que Valentine a engagée à sa naissance alors qu'elle n'avait que quelques petits jours. Fatima qui prend trop de place dans la vie d'Alice. C'est décidé, Valentine va se débarrasser de Fatima.
×
Je ne connaissais pas Amélia Matar et je la decouvre dans un registre puissant et déstabilisant. Déroutant car le personnage de Valentine fut difficile pour moi. La mère maternante qui est en moi (et que j'ai choisi) avait beaucoup de mal à lire les mots de Valentine, ses attitudes fermées et carriéristes que je ne connais pas. Même si je comprends que son attitude est directement liée à son propre passé d'enfant qui m'a tout autant brisé le cœur, il est impossible pour moi de ne pas la détester. C'est une mère qui fait délibérément du mal à sa fille et lire ses réflexions intérieures est franchement difficile quand on est son strict opposé.
Dans ce récit, l'autrice met en lumière le poids énorme de la généalogie dans la parentalité ainsi que l'influence directe de l'éducation et de l'enfance d'une mère dans sa propre maternité, quand à son tour elle doit élever et faire grandir un enfant.
Véritablement conquise par cette plume puissante et dérangeante, je ne peux en revanche laisser passer ce qui est un détail pour l'autrice mais n'en est pas pour moi : la langue des signes n'est pas un langage, de grâce. Ce n'est pas un dialecte ou autre, c'est une langue reconnue à part entière, merci pour la communauté sourde qui a déjà eu bien du mal à la faire accepter.
Cette aparté mise à part, je ne peux que vous recommander ce roman qui invite à se libérer du poids du passé, sortir des chaînes empoisonnées de l'éducation humiliée et dénigrante et, comme Valentine, vous permettre de devenir la mère que la petite fille en vous aurait aimé avoir.
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Je ne connaissais pas Amélia Matar et je la decouvre dans un registre puissant et déstabilisant. Déroutant car le personnage de Valentine fut difficile pour moi. La mère maternante qui est en moi (et que j'ai choisi) avait beaucoup de mal à lire les mots de Valentine, ses attitudes fermées et carriéristes que je ne connais pas. Même si je comprends que son attitude est directement liée à son propre passé d'enfant qui m'a tout autant brisé le cœur, il est impossible pour moi de ne pas la détester. C'est une mère qui fait délibérément du mal à sa fille et lire ses réflexions intérieures est franchement difficile quand on est son strict opposé.
Dans ce récit, l'autrice met en lumière le poids énorme de la généalogie dans la parentalité ainsi que l'influence directe de l'éducation et de l'enfance d'une mère dans sa propre maternité, quand à son tour elle doit élever et faire grandir un enfant.
Véritablement conquise par cette plume puissante et dérangeante, je ne peux en revanche laisser passer ce qui est un détail pour l'autrice mais n'en est pas pour moi : la langue des signes n'est pas un langage, de grâce. Ce n'est pas un dialecte ou autre, c'est une langue reconnue à part entière, merci pour la communauté sourde qui a déjà eu bien du mal à la faire accepter.
Cette aparté mise à part, je ne peux que vous recommander ce roman qui invite à se libérer du poids du passé, sortir des chaînes empoisonnées de l'éducation humiliée et dénigrante et, comme Valentine, vous permettre de devenir la mère que la petite fille en vous aurait aimé avoir.
Ce roman chorale nous plonge dans l'esprit et la vie de Valentine, Alice et Fatima.
Alice adore sa nounou Fatima. C'est elle qui s'occupe d'elle depuis sa naissance et elles ont noué un lien très fort. On sent qu'Alice a peu d'affection pour sa mère, que celle-ci ne fait que passer dans sa vie.
Valentine mène une grande carrière qui prend toute la place. Elle a eu une enfance difficile avec une mère impitoyable. Cette enfance a laissé une trace indélébile en elle.
Fatima est une femme issue de quartier difficile, elle a su s'imposer et se faire respecter dans sa cité où chacun la respecte. Elle aime Alice comme sa propre fille. , elle est sa petite hbibi.
Quant au père d'Alice, il est totalement absent, autant dans la vie de sa fille que dans celle de sa femme.
Quand Valentine décide de licencier Fatima, elle va créer un véritable chaos dans la vie de sa fille Alice. Elle va devoir créer un lien avec sa fille afin de les sauver toutes les deux de la tempête qui s’annonce.
Cette histoire est vraiment très émouvante car elle nous rappelle que peu importe d’où on vient et qui on est, nous sommes tous égaux face à l’amour, face aux difficultés et aux meurtrissures que la vie nous a imposé.
Dans ce trio extrêmement attachant, chacun va devoir trouver sa place afin de protéger et faire grandir Alice.
Ce roman va nous confrontés aux difficultés du rôle de mère, à l’impact que l’enfance peut voir sur la vie d’adulte, à la manière dont notre propre éducation tient un rôle majeur dans celui que l’on deviendra.
#ameliamatar va nous parler d'éducation bienveillante, de relation mère-enfant et de l'amour qui peut naître envers un enfant que l'on a pas porté.
D’une plume douce et pleine d’humanité elle va nous plonger dans les affres d’une famille où le poids de l’héritage familial est pleinement ancré, où les "qu'en dira-t-on" étouffes et où l'absence est devenu la normalité.
J'ai beaucoup aimé ma lecture et je ne peux que vous recommander de lire ce livre.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Alice adore sa nounou Fatima. C'est elle qui s'occupe d'elle depuis sa naissance et elles ont noué un lien très fort. On sent qu'Alice a peu d'affection pour sa mère, que celle-ci ne fait que passer dans sa vie.
Valentine mène une grande carrière qui prend toute la place. Elle a eu une enfance difficile avec une mère impitoyable. Cette enfance a laissé une trace indélébile en elle.
Fatima est une femme issue de quartier difficile, elle a su s'imposer et se faire respecter dans sa cité où chacun la respecte. Elle aime Alice comme sa propre fille. , elle est sa petite hbibi.
Quant au père d'Alice, il est totalement absent, autant dans la vie de sa fille que dans celle de sa femme.
Quand Valentine décide de licencier Fatima, elle va créer un véritable chaos dans la vie de sa fille Alice. Elle va devoir créer un lien avec sa fille afin de les sauver toutes les deux de la tempête qui s’annonce.
Cette histoire est vraiment très émouvante car elle nous rappelle que peu importe d’où on vient et qui on est, nous sommes tous égaux face à l’amour, face aux difficultés et aux meurtrissures que la vie nous a imposé.
Dans ce trio extrêmement attachant, chacun va devoir trouver sa place afin de protéger et faire grandir Alice.
Ce roman va nous confrontés aux difficultés du rôle de mère, à l’impact que l’enfance peut voir sur la vie d’adulte, à la manière dont notre propre éducation tient un rôle majeur dans celui que l’on deviendra.
#ameliamatar va nous parler d'éducation bienveillante, de relation mère-enfant et de l'amour qui peut naître envers un enfant que l'on a pas porté.
D’une plume douce et pleine d’humanité elle va nous plonger dans les affres d’une famille où le poids de l’héritage familial est pleinement ancré, où les "qu'en dira-t-on" étouffes et où l'absence est devenu la normalité.
J'ai beaucoup aimé ma lecture et je ne peux que vous recommander de lire ce livre.
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Le 1er roman d Amelia est une pépite ! Captivant, il nous emmene découvrir une tranche de vie de 3 femmes de caractère : Alice, sa nounou Fatima et sa mère Valentine.
Parsemé de citations inspirantes de Matia Montessori, ce roman questionne sur la maternité, sur le sens de la vie, sur le poids de la généalogie sur nos vies et sur la place de chacun.e femme et homme.
Difficile de s'arrêter, une fois les premières lignes commencées.
A découvrir !
Parsemé de citations inspirantes de Matia Montessori, ce roman questionne sur la maternité, sur le sens de la vie, sur le poids de la généalogie sur nos vies et sur la place de chacun.e femme et homme.
Difficile de s'arrêter, une fois les premières lignes commencées.
A découvrir !
Dès la naissance, Valentine et Pierre confient l’éducation de leur fille à une nounou. Au gré des années Fatima devient ainsi une sorte de mère de substitution pour Alice, qui ne voit que très peu sa mère biologique, absorbée par sa carrière professionnelle. Du coup, lorsqu’après huit ans de bons et loyaux services, Valentine décide subitement de licencier Fatima, bien déterminée à reprendre elle-même l’éducation de sa fille en main, tout l’univers de la petite se retrouve bouleversé !
Dans ce roman à trois voix, Amélia Matar donne alternativement la parole à Alice, à sa mère et à sa nounou, permettant ainsi d’alterner les points de vue au fil des chapitres, chacun étant d’ailleurs précédé par une citation pleine de sagesse de Maria Montessori. L’autrice dévoile non seulement les liens qui se tissent progressivement entre les différents personnages, mais également le passé de Valentine et de Fatima, invitant ainsi à mieux comprendre la manière dont elles éduquent chacune la petite Alice, reproduisant le schéma familial de leur propre enfance.
Outre ces schémas familiaux dont il est difficile de s’extraire, l’autrice aborde essentiellement le thème de l’amour maternel, comme suggéré par le titre de l’ouvrage, que ce soient les liens avec une mère de sang ou ceux avec une mère de cœur. Le résultat est un roman bourré de tendresse et débordant d’humour, emmené par une jeune héroïne terriblement attachante. J’ai donc passé un excellent moment de lecture malgré une conclusion/épilogue légèrement trop précipitée à mon goût.
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
Dans ce roman à trois voix, Amélia Matar donne alternativement la parole à Alice, à sa mère et à sa nounou, permettant ainsi d’alterner les points de vue au fil des chapitres, chacun étant d’ailleurs précédé par une citation pleine de sagesse de Maria Montessori. L’autrice dévoile non seulement les liens qui se tissent progressivement entre les différents personnages, mais également le passé de Valentine et de Fatima, invitant ainsi à mieux comprendre la manière dont elles éduquent chacune la petite Alice, reproduisant le schéma familial de leur propre enfance.
Outre ces schémas familiaux dont il est difficile de s’extraire, l’autrice aborde essentiellement le thème de l’amour maternel, comme suggéré par le titre de l’ouvrage, que ce soient les liens avec une mère de sang ou ceux avec une mère de cœur. Le résultat est un roman bourré de tendresse et débordant d’humour, emmené par une jeune héroïne terriblement attachante. J’ai donc passé un excellent moment de lecture malgré une conclusion/épilogue légèrement trop précipitée à mon goût.
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Nous suivons trois personnages, Valentine la maman, Alice la fille, Fatima la nounou. Alors que Valentine a laissé à Fatima le soin exclusif de l'éducation de sa fille qui a 8 ans, elle la licencie pour une broutille. La vie des trois s'en retrouve bouleversée, pour le pire, mais aussi pour le meilleur.
C'est un roman bien écrit, qui se lit facilement, et assez rapidement. J'ai passé un bon moment en le lisant.
Lien : https://maaademoisellea.blog..
C'est un roman bien écrit, qui se lit facilement, et assez rapidement. J'ai passé un bon moment en le lisant.
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La lecture du résumé me tentait beaucoup mais me faisait également très peur car mon fils est gardé par une assistante maternelle et j’avais extrêmement peur de reconnaître certaines situations et de ne plus avoir envie de confier mon bébé à une autre personne. Pour toutes les lecteurs qui sont comme moi, je veux vous dire, pour avoir lu ce livre, que ce n’est pas du tout le sentiment qui en ressort. Je n’ai pas reconnu ma situation et je pense qu’on peut difficilement s’identifier, tant cette histoire est romancée et loin de ce que peut être notre quotidien.
Qu’est ce que j’ai pensé de cette lecture ?
J’ai tout simplement adoré ! L’alternance des points de vue de ces trois personnages, accroche le lecteur et les pages défilent sans qu’on puisse s’en rendre compte. Alice, Fatima et Valentine sont extrêmement attachantes, chacune à leur manière. Fatima et Valentine ont une histoire et une éducation très différentes mais aident Alice à se construire et ce n’est pas chose facile dans ce modèle familial complètement défaillant.
Cette histoire soulève le fait que l’on peut devenir mère d’un enfant que l’on a pas porté, et l’aimer tout autant. A l’inverse, les gènes ne définissent pas un rôle. Les relations humaines sont bien plus que de la génétique mais du partage, du réconfort, de la tendresse, de l’éducation…
Qu’est ce que j’ai pensé de cette lecture ?
J’ai tout simplement adoré ! L’alternance des points de vue de ces trois personnages, accroche le lecteur et les pages défilent sans qu’on puisse s’en rendre compte. Alice, Fatima et Valentine sont extrêmement attachantes, chacune à leur manière. Fatima et Valentine ont une histoire et une éducation très différentes mais aident Alice à se construire et ce n’est pas chose facile dans ce modèle familial complètement défaillant.
Cette histoire soulève le fait que l’on peut devenir mère d’un enfant que l’on a pas porté, et l’aimer tout autant. A l’inverse, les gènes ne définissent pas un rôle. Les relations humaines sont bien plus que de la génétique mais du partage, du réconfort, de la tendresse, de l’éducation…
Une belle lecture sur la maternité, une belle leçon qui montre qu'on apprend finalement à devenir maman.
"Peu importe le gros ventre et le cordon ombilical, ce qui fait grandir un enfant, c'est tout ce qui vient après" Cette citation résume bien le message du livre. Fatima travaille pour Valentine, c'est la nounou d'Alice, sa fille.
Entre Alice & Fatima, un lien fort existe. Un lien maternel, car Valentine est absente. Mais comment ne pas l'être quand on a été traumatisée par sa mère étant jeune. Comment ne pas avoir peur de devenir soi-même cette mère qu'on déteste, et craindre de faire souffrir sa fille comme on a souffert ...
Entre Alice, Fatima & Valentine, on observe ces trois femmes évoluées ensemble malgré les épreuves. L'écriture est pleine de respect, de pudeur pour ces deux femmes qui aiment Alice de tout leur cœur, mais qui n'arrivent finalement pas à vraiment trouver leur place, savoir quel rôle elles doivent vraiment jouer.
C'est beau et émouvant de les voir chacune évoluer en dehors d'une société qui attend d'elles une place précise, celle de la mère parfaite, et hors de l'institution du couple. Ces femmes montrent qu'être mère, c'est bien plus qu'une question de sang, c'est une question d'amour.
"Peu importe le gros ventre et le cordon ombilical, ce qui fait grandir un enfant, c'est tout ce qui vient après" Cette citation résume bien le message du livre. Fatima travaille pour Valentine, c'est la nounou d'Alice, sa fille.
Entre Alice & Fatima, un lien fort existe. Un lien maternel, car Valentine est absente. Mais comment ne pas l'être quand on a été traumatisée par sa mère étant jeune. Comment ne pas avoir peur de devenir soi-même cette mère qu'on déteste, et craindre de faire souffrir sa fille comme on a souffert ...
Entre Alice, Fatima & Valentine, on observe ces trois femmes évoluées ensemble malgré les épreuves. L'écriture est pleine de respect, de pudeur pour ces deux femmes qui aiment Alice de tout leur cœur, mais qui n'arrivent finalement pas à vraiment trouver leur place, savoir quel rôle elles doivent vraiment jouer.
C'est beau et émouvant de les voir chacune évoluer en dehors d'une société qui attend d'elles une place précise, celle de la mère parfaite, et hors de l'institution du couple. Ces femmes montrent qu'être mère, c'est bien plus qu'une question de sang, c'est une question d'amour.
Ce premier roman à trois voix raconte le bouleversement d'Alice, 8 ans, qui se voit privée subitement de sa nounou, alors que cette dernière l'élève depuis sa naissance.
La lecture de ce roman interroge les fondements de l'attachement et met la lumière sur les difficultés à trouver sa place en tant que mère.
la suite en suivant le lien...
Lien : https://rainfolk.com/2022/08..
La lecture de ce roman interroge les fondements de l'attachement et met la lumière sur les difficultés à trouver sa place en tant que mère.
la suite en suivant le lien...
Lien : https://rainfolk.com/2022/08..
COUP DE COEUR
Un court roman à trois voix : Alice 8 ans, sa maman Valentine et Fatima la nounou.
Leur point de vue, leur ressenti est évoqué en alternance dans de courts chapitres.
C'est un magnifique roman sur l'amour maternel.
Valentine reproduit avec sa fille le schéma familial de son enfance et abandonne l'éducation de sa fille, dès sa naissance à Fatima, au profit de sa réussite professionnelle. Fatima devient plus qu'une simple nounou et les sentiments qui l'unissent à Alice sont ceux d'une mère.
Jusqu'au jour où cet équilibre se casse. Valentine va vouloir se rapprocher de sa fille, mais cela ne sera pas sans difficulté.
Un magnifique roman très touchant, bouleversant. plein d'amour, de joie, de câlins.
J'ai beaucoup apprécié les citations de Maria Montessori au début de chaque chapitre.
Un court roman à trois voix : Alice 8 ans, sa maman Valentine et Fatima la nounou.
Leur point de vue, leur ressenti est évoqué en alternance dans de courts chapitres.
C'est un magnifique roman sur l'amour maternel.
Valentine reproduit avec sa fille le schéma familial de son enfance et abandonne l'éducation de sa fille, dès sa naissance à Fatima, au profit de sa réussite professionnelle. Fatima devient plus qu'une simple nounou et les sentiments qui l'unissent à Alice sont ceux d'une mère.
Jusqu'au jour où cet équilibre se casse. Valentine va vouloir se rapprocher de sa fille, mais cela ne sera pas sans difficulté.
Un magnifique roman très touchant, bouleversant. plein d'amour, de joie, de câlins.
J'ai beaucoup apprécié les citations de Maria Montessori au début de chaque chapitre.
Il est de ces courts romans qui laissent un sentiment de sérénité lorsqu’on les referme.
L’histoire d’Alice, Fatima et Valentine est celle de femmes qui s’épaulent, se déchirent et finalement s’aiment tout simplement.
Ce roman décrit les difficultés d’être mère, mais pareillement de ne pas l’être. Il raconte aussi le choix à faire lorsqu’on est une femme et que l’on souhaite mener une carrière. C’est également la voix de l’enfant qui veut se faire entendre, qui souhaite donner son avis.
Chaque « chapitre » commence par un extrait des écrits de Maria Montessori, ce qui donne à réfléchir sur l’éducation, la place de l’enfant et son épanouissement.
Une lecture très plaisante.
L’histoire d’Alice, Fatima et Valentine est celle de femmes qui s’épaulent, se déchirent et finalement s’aiment tout simplement.
Ce roman décrit les difficultés d’être mère, mais pareillement de ne pas l’être. Il raconte aussi le choix à faire lorsqu’on est une femme et que l’on souhaite mener une carrière. C’est également la voix de l’enfant qui veut se faire entendre, qui souhaite donner son avis.
Chaque « chapitre » commence par un extrait des écrits de Maria Montessori, ce qui donne à réfléchir sur l’éducation, la place de l’enfant et son épanouissement.
Une lecture très plaisante.
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