Amélia Matar

Ainsi naissent les mamans est un roman à 3 voix, on découvre ce que pensent et ressentent Alice la fille, Valentine la maman et Fatima la nounou.



Ce roman aborde l'amour maladroit, l'apprentissage d'être une maman, ce qu'on a reçu et ce que l'on transmet.

Malgré l'envie et la bonne volonté, cela n'évitera pas les erreurs et les peines. Le rôle d'une maman n'est pas simple, sûrement le role le plus dur qu'il soit, aimer un enfant est loin d'être évident.



Valentine semble froide et distante dans son rôle de mère mais très rapidement en prenant connaissance de sa propre enfance on comprend pourquoi. Elle considère sa carapace comme une "qualité précieuse à offrir à son enfant", et dans ses failles elle m'a touché, car finalement Valentine est une enfant qui a souffert à un moment donné.



A l'opposé, Fatima est pleine d'amour à donner et fait ce métier car elle veut "aimer les bébés". Mais son enfance est bien différente de celle de Valentine.



Ce roman m'a directement interpellé et profondément touché car il est très en phase avec ma situation actuelle et certains questionnements que je peux avoir.

Cette histoire touchante est remplie de tendresse, ce fut un plaisir d'être aux côtés de ces 3 personnages.

Ici, nous allons suivre Valentine, qui privilégie sa carrière plutôt que sa fille. Bouh c'est mal ! Premier tacle pour les mamans qui bossent.

Mais tout va bien, elle a une nounou, Fatima. Parce que Valentine est bourgeoise, avoir une nounou qui fait des makrout ça fait bien. Et puis comme c'est une autre famille qui lui refile, c'est encore mieux.

Tout ça est très cliché, toujours dans l'extrême, MAIS, entrecoupé de citations de Maria Montessori (très à la mode, Maria) et à un moment, je pense que l'autrice à oublié la notion de nuance.

À mon sens, il vaut mieux une mère qui travaille comme une dingue et laisse sa fille être élevée par une nounou qui lui apporte toute l'attention dont elle a besoin, plutôt qu'une mère qui sacrifie sa carrière et va le lui faire payer toute sa vie, par exemple.

Tout comme, la plupart du temps, ça n'est pas un choix, et tout le monde ne peux pas rester à la maison avec son enfant, parce qu'il doit aller travailler, tout simplement.

Les événements s'enchaînent, la petite se rebelle et traverse tout paris pour rejoindre sa nounou (plus d'une heure de trajet, qu'elle fait seule, à 8ans...), la mère fini par être licenciée et, ô, miracle, elle se rend compte qu'en fait, elle aime sa fille.

Sans oublier le fait que, puisque sa propre mère a été maltraitante, alors forcément, Valentine le devient aussi.

Je suis pour rester avec ses enfants à la maison, pour la méthode Montessori, pour retourner au travail, pour n'avoir comme seule méthode... De ne pas en avoir, je suis pour changer d'avis et d'envies. Mais plus que tout, je suis pour que les mamans puissent faire comme elles peuvent, et comme elles veulent. Et ça, c'est pas gagné !

aujourd'hui on va parler maternité, filiation, psychogénéalogie autour de Alice, Fatima sa nounou et Valentine sa maman.

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Lorsqu'Alice devient mère, elle est mariée, a une situation professionnelle confortable et voit cette enfant comme une entrave, un devoir de plus à accomplir, elle qui supporte déjà les mondanités de son mari et la pression professionnelle. Elle embauche alors Fatima pour palier à son absence, Fatima qui ne vit que pour les enfants, son univers n'est que bienveillance et amour. Alice grandit dans un cocoon, elle est une enfant vive et éveillée que sa grand-mère maternelle essaye de museler. Cette routine bien rodée va voler en éclats lorsque Valentine décide de licencier Fatima...Les cartes vont être rabattues et chacune va devoir trouver une nouvelle place....

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Ce petit roman pose un gros point d'interrogation sur la maternité sans la montrer du doigt. Il interroge sans aucune culpabilité. Chaque femme se sent mère à différents degrés et à différents moments , mais certaines femmes n'ont pas envie d'être mère et c'est un choix que l'on doit respecter si l'on ne veut pas créer de relations toxiques mère/enfant. Qu'est ce qui définie une maman ? Celle qui porte l'enfant ou celle qui s'en occupe ou celle qui fait les deux ? Il n'y a pas de règles ni de vérités, ce sentiment de lien et de connexion se créer et se tisse au fil des jours et des moments partagés. A contrario on peut tout aussi être rapidement nuisible dans une relation si on ne l'a pas voulu, si on a le poids du passé qui nous entrave, les non-dits...C'est ainsi que nos trois héroïnes au caractère bien trempé vont nous montrer qu'être mère peut-être une grande joie mais aussi une grande souffrance...Le diktat de la société est toujours là pour nous rappeler notre rôle primaire : enfanter. Mais qu'en est-il de nous ? Nos désirs ? Nos ambitions ? Nos rêves ?

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A lire et à offrir à toutes les mamans.

J’ai adoré ce livre. La plume d’Amélia Matar m’a entraînée comme dans un triller. Quel suspens ! Chaque page donne envie de lire la suivante : les héroïnes vont-elles passer à côté d’elles-mêmes ? D’une relation si importante pour elles ? Ce style d’écriture appliquée à un sujet relationnel est palpitant. Bravo.

Alice a été élevée dès sa naissance par Fatima, sa nounou qu'elle adore.

Ses parents, Valentine et Pierre seront totalement inexistants dans sa vie jusqu'au jour où Valentine va prendre la décision de licencier Fatima, ce qui va bouleverser la vie de chacune.



Ce roman décrit parfaitement la difficulté d'être mère.



AMELIA MATAR jette une lumière vive sur tout ce que l'on hérite malgré soi, immanquablement de mère en fille.



Ce roman choral est empreint de justesse et de tendresse avec une bonne dose d'humour.



Ce fut pour moi une belle découverte pour ce premier roman de l'année.

#Chronique : Ainsi naissent les mamans d'Amélia Matar

Eyrolles

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EXTRAIT :

" Nous devons modifier notre attitude et applaudir la grandeur de l'enfant en fonction de ses accomplissements plutôt que souligner sans cesse les petites erreurs qu'il commet et qui, bien souvent, sont causées par notre propre faute.

Maria Montessori "

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MA CHRONIQUE :

Que je suis heureuse de vous parler aujourd'hui d'un livre pour lequel je porte beaucoup de tendresse et d'affection. Un premier roman qui se nomme "Ainsi naissent les mamans" d'Amélia Matar.

Ce livre, je l'avais repéré dès sa sortie, j'ai tout de suite trouvé la couverture magnifique et le titre intrigant, j'avais très envie de découvrir le contenu et la plume de cette auteure encore inconnue. Une fois de plus, je peux me féliciter d'avoir eu un bon instinct puisque je l'ai trouvé vraiment excellent ! C'est un bouquin que je vous conseille les yeux fermés, en espérant qu'il déclenche chez vous, comme chez moi, de belles émotions. [...]

En bref : Une lecture concise, des chapitres courts, des personnages forts et attachants, une histoire touchante remplie de tendresse. J'ai énormément aimé lire Ainsi naissent les mamans.

C'est le premier roman d'Amélia Matar et j'espère que ce ne sera pas le dernier !

Un livre à découvrir sans attendre aux Éditions Eyrolles !

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POUR LIRE L'INTEGRALITE DE MON BILLET, C'EST ICI : https://www.leslecturesdelily.com/2022/11/ainsi-naissent-les-mamans-ecrit-par.html#more

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RESUME :

En commentaire

Incisives

Chirurgical

Réaliste

Bourreau , victime ou les 2

La cronstruction de la psychologie des trois femmes est très bien faites.

Beaucoup aimé les aparté Montessori en début de chapitre

Petit bémol, gros spoil en 4 c pour un livre court

Une autrice à suivre. Englouti en 1 journée

Un bijou ce livre

C O U P D E ❤️

Un livre puissant sur la maternité et l'ambivalence des sentiments qu'elle peut engendrer.



A peine Valentine a t'elle accouché qu'elle confie Alice aux bons soins d'une nounou, Fatima.



L'enfant va grandir et s'épanouir comme une belle plante, arrosée d'amour, de savoir, de connaissances et d'expériences.



La mère peut se consacrer entièrement à ses fonctions chronophages de chef d'entreprise.



Aux 8 ans d'Alice, la donne change : Valentine veut reprendre la vie de sa fille en main.



Avec un ton joyeux et très enlevé, l'auteur nous entraîne dans les méandres du parcours inouï de trois personnages hors du commun.



Drôle et bouleversant, magnifique, tripal !



" Ainsi naissent les mamans " de Amélia Matar, aux éditions Eyrolles.




Lien : https://abcdlivres.blog4ever..

🌺Ainsi naissent les mamans🌺 d'Amélia Matar

- 195 pages. - 15,90€



Les De Barnay sont une famille où l'apparence et la réussite sont primordiales.



Alice De Barnay, 8 ans, est une petite fille intelligente et épanouie. Elle vit avec sa mère, son père a quitté le domicile.



Valentine De Barnay est heureuse d'être enceinte, de porter un petit être qu'elle sent bouger.



Mais la réussite et l'ascension sociale ne permet pas de s'arrêter pour élever son enfant.



Dès la première semaine, elle confie sa fille à Fatima.



Fatima, une femme qui n'a jamais eu d'enfant mais qui a voué corps et âme pour ceux des autres.



Se retrouver avec un bout de chou d'une semaine lui pose question quand au rôle de la maman.



Elle va s'occuper d'Alice comme de son propre enfant, la cajoler, l'aimer, la nourrir, la bercer et lui donner un continent d'amour.



Alice va lui rendre au centuple, aimer cette femme plus que sa propre mère qui n'a ni le temps, ni la patience de s'occuper de sa fille.



Lorsque Valentine décide de reprendre en main l'éducation d'Alice et licencie Fatima, leur vie va basculer.



L'incompréhension va ternir la VIE de Fatima et d'Alice.



Je me suis évidemment sentie proche d'Alice, je me suis reconnue dans cette petite fille.



J'ai adoré Fatima, moi-même ayant été nounou pendant 20 ans. Comment ne pas s'attacher à ces petits bouts d'hommes qu'on garde 10h par jour ? Comment ne pas leur donner d'amour ?



J'ai détesté Valentine. Mais y'a t'il un guide pour devenir parents ?



Quelle est la limite entre l'amour et la haine ?



Un livre qui m'a touché en plein cœur.



Je vous le conseille vivement.

Un court roman sur l'amour maternel et ses différentes formes



Un roman à trois voix : celle d'Alice, âgée de huit ans, petite fille très intelligente et drôle ; celle de sa mère Valentine, business woman froide et guerrière qui a souffert d'une éducation rigide, et celle de Fatima la nounou d'Alice, dévouée toute entière à son amour des enfants.



C'est un très joli roman, j'ai vraiment apprécié découvrir ces trois personnages féminins, j'ai été sensible à leurs doutes, et j'ai été émue par leurs histoires.



Les chapitres sont accompagnées de belles citations de Maria Montessori, certaines que je connaissais, d'autres que j'ai découvertes et c'était très intéressant. J'aime les principes éducatifs qu'elle a théorisés, et j'ai apprécié lire comment Fatima les applique auprès des enfants dont elle s'occupe.



J'aime beaucoup lire des romans qui questionnent la maternité et toute la pression sociétale reçue par les mères. Faire le choix de retourner travailler devrait être aussi normal que le choix inverse.



Si je suis un peu tâtillone, j'aurais quand même deux-trois reproches à faire à ce roman. Primo : un poil trop court, pour la quantité et la densité des thèmes abordés. Deuxio : des personnages un peu plus nuancés auraient pas été de trop, là ils sont tous dans le cliché à fond les ballons. Tertio : pourquoi les gamins dans les bouquins sont toujours tous méga intelligents ? Ils s'expriment tous comme des mini adultes. Des enfants de huit ans, j'en côtoie 30 quotidiennement depuis un bail et je peux vous dire que j'en ai jamais vu un seul qui s'exprime de la sorte...



Mis à part ça, Amélia Matar écrit très bien et ce fût une lecture agréable, prenante et que je vous conseille si, comme moi, la thématique de la maternité vous passionne !

Ainsi naissent les mamans est un livre très émouvant.

Amélia Matar nous conte l'histoire de Valentine, la mère, Alice, la fille et Fatima, la nounou.

Valentine est imprégnée de l'image de ce quoi doit être une mère en s'inspirant de sa propre enfance et de sa mère tyrannique.

Alice subit la dureté de cette mère qui ne sait pas ou n'ose pas aimer sa fille.

Fatima s'occupe des enfants des autres, car elle n'en a pas, comme s'ils étaient les siens, c'est le cas pour Alice.

Ce trio se bat, se débat, combat les sentiments enfouis, les sentiments refoulés, les sentiments trop forts...

Une mère qui ne s'autorise pas à l'être.

Une fille qui voudrait une maman qui lui montre qu'elle l'aime peu importe le lien du sang.

Une femme qui aime comme une mère sans l'être pour autant.

Cette belle histoire nous montre que l'amour filial n'est pas chose simple quand on ne l'a pas connu soit même, mais que tout n'est pas perdu pour autant.

Livre remporté dans le cadre d'un challenge Masse critique, un grand merci à Babelio et aux éditions Eyrolles.

Alice adore Fatima, sa nounou. Ses parents, Valentine et Pierre sont des personnes importantes, occupées, trop occupées pour s’occuper d’elle.

Au gré des années et des soins, Fatima devient la mère que la vie concède à Alice, même si elle en fait parfois un peu trop. Alice a 8 ans quand Valentine, cherchant à reprendre en main l’éducation de sa fille, licencie brutalement Fatima. Cette décision va changer irrémédiablement le cours des vies de chacune…

Le trio fille, mère et nounou et les protagonistes qui les entourent, sont plongés dans une tourmente qui questionne sur le rôle de chacun, l’égalité femme-homme et le poids de la généalogie de nos vies.



Mais quel merveilleux roman empreint de tendresse et d’amour !

Ce roman à trois voix nous décrit le point de vue de chacune des protagonistes, Alice, Valentine et Fatima, sur la parentalité, l’amour maternel et sur le rôle de « maman ».



Trois personnages, trois femmes aux caractères opposés, au milieu différent mais avec tout de même un point commun, celui d’être la fille d’une mère avec des préjugés dont le but ultime est la réussite sociale et professionnelle.



A travers ce beau roman, l’autrice met en exergue le poids de l’éducation reçue et des valeurs transmises. Une sorte d’héritage familial dont on ne pourrait se défaire.

Malgré des passages durs, ce roman reste lumineux avec un bel enseignement agrémenté de citations de Maria Montessori.



J’ai beaucoup apprécié cette lecture tout en finesse qui nous pousse à réfléchir sur les principes et les valeurs que l’on souhaite inculquer et transmettre aux enfants, aux adultes en devenir.

La plume de @ameliamatar est fluide et prenante, bouleversante.

Une jolie découverte grâce à @babelio_ et @eyrolles_romans
Lien : https://www.instagram.com/p/..

Une lecture touchante avec un très beau message. Il montre que les liens ne font pas tout, qu'il n est jamais trop tard pour se remettre en question, qu il ne faut pas forcément être la même personne que nos parents.



La plume de l'autrice est pleine de douceur et vraie.

Le message délivré m aura énormément touché.



L'alternance entre les trois personnages donne du rythme et de la profondeur au récit.



C est un roman remplit d émotions, d amour et de tendresse.

Comme vous l aurez compris, je l ai beaucoup aimé et je vous le recommande

J'ai bien aimé ce roman choral dans lequel nous découvrons les ressentis et sentiments de trois personnages à travers des chapitres qui alternent leurs points de vue : celui d'Alice une petite fille de 8 ans, celui de Valentine, sa mère et celui de Fatima sa nounou qui s'occupe d'elle depuis pratiquement sa naissance. Valentine et Fatima, de par l'éducation qu'elles ont reçue, ont chacune une façon différente d'éduquer Alice. Un jour, Valentine se rend compte que Fatima a pris trop de place dans la vie de sa fille et décide de la licencier.

Ainsi naissent les mamans est un roman sur la maternité, l'amour maternel, la relation mère-fille et les liens qui nous unissent aux autres.

Valentine a beau être mère, peu d'affection émane de sa relation avec sa fille, une fille qui préfère sa nounou plutôt que sa propre mère. Mais comment en vouloir à Alice alors que Fatima s'occupe d'elle depuis sa 1ere semaine de vie et qu'elle est présente à chaque instant de sa vie.

Fatima n'a jamais eu d'enfants, elle a donc décidé de placer sa vie entre leurs mains, ces petits êtres fragiles qui aiment inconditionnellement et qui lui apportent tant de bonheur et de joie.

Valentine elle a beau être mère , elle reste enfermée par le poids des générations, de l'héritage familial et surtout de la pression professionnelle qui règne sur les femmes. Directrice générale d'une grande entreprise, elle a choisi de mettre en priorité sa carrière professionnelle au détriment de son rôle de mère de peur d'être mise au rebut.



Ce roman polyphonique est porté par ces trois personnages où chacun se livre sans détour et où le licenciement de Fatima va créer un séisme dans la vie de la petite fille.

Dans ce livre où il est question de maternité , tout n'est pas si simple.

Valentine va essayer de retrouver sa place de mère, une place difficile à reprendre quand pendant huit années une autre femme s'est occupé de votre fille et quand on n'a pas connu soi-même l'amour maternel.



Un beau roman où il est question de transmission, de liens maternels qui existent même quand soi-même nous n'avons pas porté l'enfant, qui montre qu'être maman n'est pas un chemin tranquille et que l'on fait comme on peut avec ses envies et les bagages que la vie nous donne.

Mais il est surtout question d'amour et de tendresse.

Alice, Fatima, Valentine. Trois personnages féminins qui se croisent et influent chacune sur la vie de l'autre d'une manière considérable. Valentine fut une petite fille autrefois, une ado, une jeune femme, pleine de rêves puis de désillusions. Puis est arrivée Alice, cette petite fille qui prend de la place, qui réclame de la place. Alice qui ne parle que de Fatima, cette nounou que Valentine a engagée à sa naissance alors qu'elle n'avait que quelques petits jours. Fatima qui prend trop de place dans la vie d'Alice. C'est décidé, Valentine va se débarrasser de Fatima.

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Je ne connaissais pas Amélia Matar et je la decouvre dans un registre puissant et déstabilisant. Déroutant car le personnage de Valentine fut difficile pour moi. La mère maternante qui est en moi (et que j'ai choisi) avait beaucoup de mal à lire les mots de Valentine, ses attitudes fermées et carriéristes que je ne connais pas. Même si je comprends que son attitude est directement liée à son propre passé d'enfant qui m'a tout autant brisé le cœur, il est impossible pour moi de ne pas la détester. C'est une mère qui fait délibérément du mal à sa fille et lire ses réflexions intérieures est franchement difficile quand on est son strict opposé.

Dans ce récit, l'autrice met en lumière le poids énorme de la généalogie dans la parentalité ainsi que l'influence directe de l'éducation et de l'enfance d'une mère dans sa propre maternité, quand à son tour elle doit élever et faire grandir un enfant.

Véritablement conquise par cette plume puissante et dérangeante, je ne peux en revanche laisser passer ce qui est un détail pour l'autrice mais n'en est pas pour moi : la langue des signes n'est pas un langage, de grâce. Ce n'est pas un dialecte ou autre, c'est une langue reconnue à part entière, merci pour la communauté sourde qui a déjà eu bien du mal à la faire accepter.

Cette aparté mise à part, je ne peux que vous recommander ce roman qui invite à se libérer du poids du passé, sortir des chaînes empoisonnées de l'éducation humiliée et dénigrante et, comme Valentine, vous permettre de devenir la mère que la petite fille en vous aurait aimé avoir.

J’ai reçu ce roman par la maison d’Éditions Eyrolles par le biais du club lecture.

C’est un roman que j’ai beaucoup aimé. Un roman à plusieurs voix, Alice, Valentine et Fatima s’exprime chacune dans un chapitre. On y découvre le passé glaçant de Valentine la maman d’Alice. Le manque d’amour, de considération et de bienveillance durant son enfance qui continuera par la suite dans sa vie. Elle se noiera dans le travail pour être toujours meilleure que les autres, elle aimera montrer son luxe aux autres. Mais un moment est-ce qu’elle ne perdra pas pied sans amour et de considération ?

D’un autre côté on aura le récit de cette petite fille Alice qui connaît Fatima depuis sa naissance et des parents absents, qui ne font aucune activité avec elle ou très rarement.

Et d’un autre côté nous avons Fatima qui a été élevée dans l’amour et qui en donne tellement à Alice. N’est-ce pas trop ? Est-ce que les rôles ne se confondent pas ?

C’est un roman que j’ai beaucoup aimé, il parle des places différentes des femmes de nos vies, sur les comportements des unes et des autres.

Chaque début de chapitre commence par une citation de Maria Montessori, il y a du vrai dans ce qu’elle dit je suis d’accord. J’ai entendu du bon comme du mauvais sur ces méthodes. Pour moi la meilleure façon d’éduquer nos enfants c’est de faire de notre mieux, dans l’amour et la bienveillance. Nous sommes tous différents, nous avons une enfance différente des uns et des autres et des fondations parfois fragiles. Il faut savoir l’accepter et ne surtout pas critiquer l’éducation des uns et des autres. Certains auront toutes les clés pour être auprès de leurs enfants et d’autres non malheureusement.

Avez-vous envie de le découvrir ?
Lien : http://elleetsonavis.com/202..

Le 1er roman d Amelia est une pépite ! Captivant, il nous emmene découvrir une tranche de vie de 3 femmes de caractère : Alice, sa nounou Fatima et sa mère Valentine.

Parsemé de citations inspirantes de Matia Montessori, ce roman questionne sur la maternité, sur le sens de la vie, sur le poids de la généalogie sur nos vies et sur la place de chacun.e femme et homme.

Difficile de s'arrêter, une fois les premières lignes commencées.

A découvrir !

Alice, Valentine, Fatima, Madeleine...

C'est un roman de femmes qui naviguent à vue, entre injonctions, colères et désirs refoulés. De femmes qui se pensent libres et accomplies quand elles ne font que suivre une logique aveugle.

C'est une histoire de filles qui choisissent de se soumettre ou de résister au désir de l'autre. De filles qui se dressent ou n'ont même pas l'idée de se révolter. De filles qui cherchent des bras pour contenir leurs chagrins.

C'est un ballet de mères, de corps entravés par l'inconscient qui mène la danse et ordonne une chorégraphie dont elles ne savent rien. Ou si peu.

C'est une polyphonie qui interroge les conditions du devenir mère. Ou, plus précisément, du devenir maman.

Un joli premier roman qui donne à penser.

Nous suivons trois personnages, Valentine la maman, Alice la fille, Fatima la nounou. Alors que Valentine a laissé à Fatima le soin exclusif de l'éducation de sa fille qui a 8 ans, elle la licencie pour une broutille. La vie des trois s'en retrouve bouleversée, pour le pire, mais aussi pour le meilleur.

C'est un roman bien écrit, qui se lit facilement, et assez rapidement. J'ai passé un bon moment en le lisant.
Lien : https://maaademoisellea.blog..