Citations de Angel Arekin (559)
J’ai l’impression qu’il m’ancre à la réalité, que, quoi qu’il se passe désormais, il sera là pour moi, tel le métal de cette voiture nous servant d’armure contre les aléas du chemin.
Jude est comme les pièces d'un miroir brisé ; elles renvoient toutes une image déstructurée de lui. Sur chacune d'elle, la souffrance le sublime. Pourtant, je rêverais d'être capable de le reconstituer, quitte à me blesser sur ses tranchants, comme cette nuit, pour apercevoir la beauté de ses traits d'autrefois ou bien la brûlure de celui d'aujourd'hui.
Je ne suis qu'un espèce de subsitut. Un pansement. Un truc qu'elle peut coller sur son cœur en miettes pour essayer de sauver ce qui reste.
Je tourne les talons aussi sec, me demandant où j'ai brusquement trouvé ce courage, et me précipite en direction des toilettes. Mais avant d'avoir pu grimper la volée de marches, une main me saisit brutalement le bras. Ciaran me fait exécuter un demi-tour complet sur mes talons et m'attire contre son torse. Son regard glacial me transperce la poitrine. Je manque de suffoquer. Sa poigne est douloureuse, mais je me contente de le regarder.
- Une fille facile ne m'intéresse pas. Te mettre dans mon lit non plus.
Je le fixe sans comprendre.
- Alors quoi ?
- Hum....Tu comprendras.
- Explique moi, je suis perdue. En quoi je t'intéresse ? parce que suis la fille dont tous les garçons se moquent ? Tu souhaites m'humilier ? Me transformer en l'une de ces poupées qui passent leurs journées à minauder à tes côtés, en espérant un regard de toi ?
- Tu as passé beaucoup de temps à m'observer, remarque-t-il à juste titre. Tu t'intéresses à moi pour une raison que j'ignore, et je m'intéresse à toi pour une raison que tu ignores. Nous sommes à égalité. Tu n'as pas besoin de précipiter les choses, Abigael.
Il me répondit que j’avais raison, qu’il avait peur, mais que lui au moins, il l’avait accepté.
Le maître va chercher son élève, déclama Den d’un ton solennel. Le maître sera dur, mais il protégera son élève. Le maître est l’autorité suprême. Autocrate le jour, confident la nuit. Le maître est là, dans l’ombre des cauchemars, de la sueur et du sang.
Le besoin d’être pour quelqu’un, au lieu d’être seulement pour soi-même.
L'empathie peut tuer. C'est juste plus lent qu'un coup de couteau.
A quel degré de stupidité et d'aveuglement en suis-je arrivé pour ne pas m'être rendu compte jusque-là qu'Annabelle est la seule qui ne m'a jamais abandonné ?
Je suis amoureux de toi, Beka. S’il existe une personne en ce monde capable de rendre cette âme un peu plus belle, c’est toi. Tu m’as ranimé.
Que je puisse t’être utile, que tu veuilles de moi, ça me donne le sentiment d’être un peu moins minable que ce que j’ai pu être jusqu’à présent.
Les souvenirs peuvent changer un être en ce qu'il n'aurait jamais dû devenir.
T'as pas idée de ce que tu déclenches en moi quand tu passes dans mon champs de vision. De ce feu que tu rallumes.
Parce que plus on aimait quelqu’un, plus on souffrait. C’était inévitable. Pour chaque étreinte. Pour chaque moment. Pour chaque peur. Peur de se perdre, peur de se tromper, peur de tomber, de se fuir, de trop s’aimer, d’en étouffer, de s’en noyer, de ne plus vouloir s’en délivrer. La peur, ça devenait une autre faille dans les sentiments. Elle se mêlait à la douleur. Ça rendait tout plus palpitant.
Tu sais, Delilah, ce qu'on ressent l'un pour l'autre, ça va pas se tirer juste parce que tu l'évites.
Si on reste à la surface des choses, si on ne regarde pas la personne en face de nous, elle reste une étrangère.
Même dans les tragédies, les âmes peuvent se lier.
- Si tu restes, je ne te laisserai plus partir. Je suis jaloux, possessif et arrogant, mais je te ferai l'amour comme aucun homme ne te le fera. Je t'aimerai comme aucun homme ne pourra t'aimer. Passionnément, avec nos coups de sang. Tu souffriras autant que tu vivras pleinement à mes côtés, je te le promets. Tu ne t'ennuieras jamais. Ashley, avoue-le-moi.
Il est une flamme, belle, tentante et attirante. Le seul moyen de ne pas se brûler est de devenir soi-même une flamme pour tout transformer en incendie.
Mantaore n’est pas une prison. Considère-la plutôt comme un centre d’enseignements hors du commun qui te permettra d’accéder à une liberté que tu ne soupçonnes sans doute pas. Ici, tu laisses ton potentiel sous-employé. » Il fit un geste comme si c’était une grande déception. « Je t’offre l’opportunité de vivre détaché des chaînes dont tu te crois ligoté, et d’accéder à une liberté que seul ton nouveau statut pourra te conférer.
– Vous avez répété avant de venir, raillai-je. Vous prétendez qu’un Tenshin est libre… » J’eus un ricanement moqueur. « Me prenez pas pour un con. Un Tenshin passe son temps à vivoter dans la boue, au milieu d’un champ de bataille, ou à la cour, à cirer les pompes des seigneurs terriens.