Angélique Villeneuve

Le Seuil Jeunesse nous fera découvrir le style très ludique et original de Martine Camillieri.

Nous ne connaissions pas.

Son art de la photographie de petits objets du quotidien et de jouets pour tout-petits pouvait parfaitement en effet bien s'accorder pour l'illustration jeunesse, pour raconter une histoire. 



Si sur d'autres parodies de contes traditionnels de la collection, Martine Camilieri œuvrera seule- comme avec "La princesse au si petit pois" et "Le trop petit Poucet"- , ici c'est Angélique Villeneuve qui se lancera dans la réécriture de sa parodie des trois petits cochons.

" Quand les trois petits cochons s'appelaient Jambon, Rillette et Lardon..."

Rien que les trois nouveaux nom de baptême (non, je sais on ne baptise pas la nourriture, nous sommes sur l'expression), cela fera rire.



Tout se passera presque à l'identique du conte original à la différence tout de même qu'Angélique Villeneuve y apportera sa vérité des détails.

Non, les cochons ne seront pas partis de chez leur mère pour voyager et apprendre le sens de la vie, ils se seront ici carapatés comme de vilains ados ingrats, lassés qu'on leur demande de ranger leurs chambres, de faire leurs lits et de se laver de temps en temps.

Les cochons!

Puisque c'est ainsi, ils se trouveront un chez eux où ils pourront faire comme ils l'entendent.

Ici aussi, le loup veillera sur ces trois nouveaux venus rondelets, inconscients et insouciants qui ne songeront qu'à faire la fête dans la forêt.

La parodie promettra sa propre chute de l'histoire.



Martine Camillieri truffera ses illustrations d'humour redécalant encore le propos du texte déja amusant.

Ensuite, les mises en scène, l'utilisation d'objets appréciés des jeunes enfants et décalé pour raconter cette histoire, cela fera mouche : des pailles à boire pour remplacer la paille, des cubes de sucre pour remplacer les briques de la dernière maison..

On aime bien le concept et cette nouvelle version toute amusante et tendre.

Citronnette ne va pas souvent se balader dans le fond de son jardin. Cependant, des ombres attirent son attention. L'une roule, l'autre vole et la dernière a un nez pointu... Intriguée, elle va devoir ruser pour faire leur connaissance. Mais personne ne résiste à l'appel de l'estomac quand Citronnette se met aux fourneaux ! J'ai adoré ce magnifique album jeunesse ! Les autrices nous racontent une belle histoire d'amitié insolite avec des personnages originaux. J'ai été bercée par les sublimes illustrations, douces et très colorées, ainsi que par la thématique de l'histoire, abordée avec originalité. Il s'agit d'un ouvrage que je vous recommande de découvrir, vous en aurez l'eau à la bouche et du baume au cœur !
Lien : https://booksetboom.blogspot..

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Sur le principe de Toy Story, un album pour l’été au pays des jouets!

Nous voici au pays des jouets de plage, dans la peau de Piccolo, un minuscule canard jaune.

Il rêve d’être choisi par un enfant aimant, qui va le serrer contre son coeur et l’emmener vire des aventures merveilleuses.

Mais c’est surtout la fille cruelle qui rôde autour du chariot du marchand - et détruit les jouets qu’elle achète les uns après les autres!

La fille gentille, elle, a bien remarqué le timide Piccolo au fond du chariot, mais son père lui interdit d’acheter un nouveau jouet. Un matin, la fille cruelle achète Piccolo pour un sou…



Chaque matin, le marchand tire son chariot et vend des seaux, des bouées extraordinaires, des pelles, mais aussi Piccolo.

Le problème c’est qu’il est si petit que personne ne l’a remarqué parmi tous les autres. Il aimerait pourtant qu’un jour un enfant le serre sur son coeur et l’emporte…

Il rêve de traverser les mers.



Piccolo est un album profond sur la différence, il montre aux enfants que c’est difficile d’être tout petit, qu’il ne faut pas se moquer des autres, et surtout que tout le monde peut toujours nous attendre quelque part, avec son coeur et ses yeux doux …

Il évoque aussi cette société de consommation dans laquelle il faudrait tout posséder … Bref, vous l’aurez compris, Piccolo est un album profond, touchant, et surtout, aux illustrations terriblement MAGNIFIQUES!


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La guerre de 14, ignominie, je ne peux m’empêcher de faire un parallèle avec le covid où certains d’après eux ont vécus un cauchemar pendant 2 mois de confinement. On les empêche de vivre et ceux de 14, qu’en auraient ils penser ?....

Un petit canard en plastique rêve de trouver l'enfant qui jouera avec lui. Mais sur les étagères du marchand de jouets, il passe inaperçu à côté de la grande licorne en peluche et l'immense dinosaure en plastique, jusqu'au jour où une petite fille le regarde enfin... Piccolo n'a plus qu'à laisser faire le destin, qui saura le guider auprès de sa nouvelle amie.

Lu pour Carole Martinez dont j’avais lu le cœur cousu

Citronnette ne s'hasarde pas souvent au fond du jardin mais une fois le pas sauté et quelques gouters partagés, des moments de bonheur et de partage s'offrent à elle. Une histoire poétique sur l'amitié, un graphisme coloré tout en douceur à conseiller aux parents et faire découvrir aux enfants.

Je n'ai pas saisi la finalité de ce livre... Peut-être que quelqu'un saura m'expliquer :)

Maria est grand-mère pour la deuxième fois. Elle entretient une relation presque fusionnelle avec son premier petit-fils, Marcus, même quand Marcus s'habille en fille et décide de se faire appeler Pomme. A la naissance du deuxième bébé, son compagnon William la quitte. Sa fille Céline et son beau-fils Thomas la tienne éloignée du bébé : ils ne veulent pas en révéler le sexe, même après sa naissance, pour ne pas "genrer" l'enfant.

Maria subit sa vie. Elle ne proteste pas, accepte tout. Mais rester loin de ses petits-enfants lui est impossible.

Une histoire bourrée de tendresse et de non-dits. Si seulement les gens se parlaient et explicitaient les choses, la vie serait plus simple.

Le couple formé par Céline et Thomas semblent excessifs dans leur manière de procéder, notamment en empêchant la grand-mère d'approcher Noun.

Importance des oiseaux : c'est une passion que partagent Maria et Marcus / Pomme. Une symbiose s'opère entre Maria et des étourneaux lorsqu'elle vient réclamer l'argent que lui doit Bernadette, sa patronne du salon de coiffure...

Comme le dit l’auteur, la mort d’un enfant est terrible, le suicide aussi. Alors quand on cumule les deux, comment fait-on pour survivre à ça ?

Grâce à son métier d’écrivain, A. Villeneuve a pu poser des mots sur ce qui lui est arrivé. Et ses mots sont tout en pudeur, poésie parfois, absence totale de voyeurisme. Pas de déballage familial, on ne saura pas ce qui a poussé son fils au suicide. Ce n’est pas cela dont il est question ici.

Ce texte est le récit d’un questionnement, du cheminement vers l’acceptation de la douleur et vers la reconstruction d’une mère.

Elle parle à la deuxième personne, à quelqu’un qui serait elle. Et le « tu » lui permet de tenir son émotion à distance, la mienne aussi même si c’est un roman très fort.

Sarbacane 2ème semestre 16. Texte Angélique Villeneuve. Dessins Amélie Videlo. Georgette fillette entièrement seule dans la forêt. Perd son doudou. S'en aperçoit le soir. Revient le lendemain. Prend un loup à la place. Bizarre. Solitaire. Assez flippant. Dessins couleurs ;-( Emprunté Mediatheque Melville.

Avec des illustrations en peinture entre réalisme et rêve, l'automne est la plus belle des saisons, et la forêt un écrin de malice et de douceur : on y console tous les enfants qui ont perdu leur doudou !
Lien : http://www.ricochet-jeunes.o..

L'emploi du "Tu" est à double tranchant, cela met le lecteur à témoin, le "Tu penses ceci.. tu fais cela"... du coup, je n'ai pas réussi à entrer dans la peau de cette maman dont le fils s'est suicidé.



J'ai eu beau essayé de ne pas comparer avec "Camille, mon envolée", je n'y suis pas arrivé.



Certes, ces deux auteurs n'ont pas du tout la même façon de raconter leur ressenti. Ici, c'est une écriture très imagée, truffée de métaphores. Oui, c'est plein de sensibilité mais je n'ai pas retrouvée la tendresse de "Camille, mon envolée".



De plus, ce roman ne raconte que l'après perte d'un enfant...Le travail de deuil intérieur, et donc le "Tu" m'a dérangé.



C'est toujours très difficile de lire un roman sur la perte d'un être cher. C'est en effet, un roman qui peut aider les parents qui perdent un enfant.



J'ai aimé les petits paragraphes courts qui ont allégé le sujet grave du roman et rendu ainsi la lecture plus facile.



Angélique Villeneuve a très bien décrit tout ce qu'elle ressentait, elle a su mettre des mots sur sa souffrance - de l'enterrement jusqu'au moment où la vie reprends son cours peu à peu... même si rien ne peut être comme avant...
Lien : https://influensmans.com/nui..

Histoire un peu trop intimiste pour moi... Je n'ai pas eu beaucoup de plaisir à le lire.

Roman sombre, qui s'enfouit dans le passé pour décortiquer le présent, qui fouisse dans les angoisses et les tourne en boucle sans s'apaiser. A mon goût trop déprimant, trop médical et trop psychiatrique.

À partir de 5 ans



Les Trois petits cochons version coffre à jouets et nourriture régressive.

Si les enfants ont regardé avec intérêt et amusement les photographies mettant en scène des jouets aux couleurs chatoyantes, ils sont totalement passés à côté de l’histoire de Jambon, Rillette et Lardon, les très petits cochons.




Lien : http://biblio001.brest-metro..

Sans intérêt même si au départ on est séduit par l’humour et la relation auteur-lecteur, vite on se lasse…