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Critiques de Anna Fredriksson (63)
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Le chemin de la plage

J'ai pris ce roman à ma médiathèque parce qu'il était orné d'un bandeau "Coup de coeur "...

D' Anna Fredriksson, j'ai déjà lu un roman (Rue du bonheur), une façon plus apaisée de découvrir la Suède que par ses romans policiers …

Mais ça , c'était avant de lire "Le chemin de la plage", parce que , certains passages m'ont fait le même effet qu'un roman à suspens !

Embarquez avec Jenny (40 ans) et ses trois amies de jeunesse, dans un périple à vélo, de quatre jours dans la région d'Osterlen . C'est la fin de l'été , dernière semaine du mois d'Août et elles sont toutes là pour soutenir Jenny qui va divorcer parce que son mari a une liaison. Jenny qui ne les a pas appelée depuis un an, depuis sa promotion professionnelle …

Le corps qui s'éveille à l'effort, muscles sollicités et fourbus, végétation sauvage, fleurs, petits villages , plages, arrêts déjeuners propices aux confidences …Hum…

Il faudra quatre jours pour que Jenny se "lâche" et avoue ce qu'on apprend, nous lecteurs, par petites bribes : les raisons de son mutisme . Jenny ne va pas bien du tout ! Promue chef à la place de celle qui l'a formée, devenue la supérieure de ses anciens collègues et "amis", la promotion ne passera pas et ils n'auront de cesse de lui faire payer. Harcèlement, chuchotements, campagne de dénigrement … Jenny ne sait pas comment réagir, Jenny se tait, supporte, n'ose pas, se renferme, s'isole, ne se révolte pas , Jenny s'abrutit de travail , Jenny est au bord du burn-out…

Je dois dire que ces passages là, m'ont stressée, tétanisée. On a envie de secouer ce personnage, de la protéger. On comprend le caractère de Jenny , de par son enfance , mais en même temps, ce n'est pas un personnage facile à aimer.( Elle bosse et elle court, basta…). C'est cette ambiguïté qui est intéressante et donne de la nervosité à l'histoire.

Tout le reste est survolé… Très peu de communication dans le couple de Jenny.

Quand aux problèmes de ses amies qui sont (au moins ) aussi importants que les siens, ils seront à peine évoqué et classés( sans suite ) .

L'auteur laisse entendre des choses à la fin, mais la lectrice que je suis (un peu lourde) aurait eu besoin de plus de clarté. Il ne suffit pas de regarder profondément quelqu'un dans les yeux pour que je comprenne ce que cela veut dire…

La fin m'a laissée un peu sur ma fin, même si je comprend et respecte le choix artistique de l'auteur. Jenny était renfermée sur elle -même, ce voyage au contact de ses amies (et collègue) lui ont permis de s'ouvrir et peut-être de digérer et de résoudre ses problèmes.

Le bord de mer permet de se ressourcer, la campagne est belle et les amitiés précieuses.

Une envie pressante de visiter la Suède m'étreint, heureusement , j'ai dans ma PAL le troisième roman de Anna Fredriksson, "La Maison de vacances ", ça tombe à pic … je suis presque déjà partie :-))
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Rue du Bonheur

Contrairement à ce que nous conte l’éditeur , on ne ressort pas de ce roman revigoré et comme chez soi, euphorique ....

Je pensais lire un roman léger pour une fois mais pas du tout...



Dans une petite ville de Suède sans relief, Johanna, mère célibataire lutte pour joindre les deux bouts et élever ses deux filles Sara et Agnes.



Elle travaille dans un centre pour toxicomanes comme aide - soignante ...



Son ex- mari Calle, a refait sa vie loin d’elle , il est devenu dentiste à Stockholm auprès de sa petite amie, Fanny , délicate, cultivée , sophistiquée ...

Il lui verse une pension alimentaire et connaît à peine ses filles qu’il reçoit lors de week- ends.





Avide d’ascension sociale , il commence une carrière prometteuse auprès de sa presque associée d’un certain âge Magdalena, amie des parents de Fanny de longue date ...parents compréhensifs et ouverts ,...



Je n’en dirai pas plus , l’auteur aborde des thèmes contemporains : ascension sociale , harcèlement scolaire , célibat et pauvreté ,souffre - douleur (à cause des réseaux sociaux), classes sociales différentes et leur contexte , clivages culturels , alcoolisme , toxicomanie , secrets de famille...,





Les personnages sont attachants , réels, traités d’une façon moderne , bien campés .

Fanny est sensible, intelligente et réfléchie, Johanna reste un peu statique même si sa vie prend un autre chemin , suite à un gain conséquent au loto ...

Calle se montrera humain , son attitude auprès de ses filles évoluera de belle manière ...



Le contenu de ce roman choral : version de Johanna, Fanny , Calle , est beaucoup plus riche et profond que je ne le pensais au début .L’auteur a l’art de brosser des portraits fins et étoffés...

J’ai failli abandonner , finalement ce fut une lecture très agréable même si la fin me paraît un peu expéditive ..

Je l’avais repéré à cause du titre .....et de la 1ère de couverture colorée et attirante ....

Traduit du suédois par Carine Bruy.
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Rue du Bonheur

Voilà un roman dont je n'avais jamais entendu parler, que j'ai pris après avoir lu la quatrième de couverture, et qui ne correspond absolument pas à ce que je croyais au départ !

Et ça tient en une chose que l'éditeur a omis de nous dire, c'est un roman choral en trois parties , le point de vue de trois personnages sur une situation donnée.



En lisant le pitch , je m'attendais à une variante de" La Liste de mes envies", mais ce n'est que le point de départ et la suite est beaucoup plus complexe.



Dans une petite ville de Suède, Johanna , mère divorcée ,peine à élever ses filles adolescentes et à joindre les deux bouts. Son ex mari a décidé du jour au lendemain de supprimer l'aide supplémentaire qu'il lui versait. La cadette est harcelée à l'école et tout le monde fait l'autruche et refuse d'aider la jeune fille , à commencer par les autres mamans ( pourtant amies de Johanna) , mais aussi la direction de l'école , et l'ex mari ( bien trop occupé à roucouler avec sa petite amieet à asseoir sa position sociale nouvellement acquise, il est dentist). Johanna est vraiment très seule.

Le jour où elle gagne 20 millions de couronnes au loto, on se dit que sa vie va changer . On pressent que la vengeance d'une blonde a sonné , et puis : plus du tout ou si peu !

On passe à la version de l'ex-mari, et l'histoire prend un nouveau tournant jusqu'à celle de la nouvelle petite amie.

Et moi, c'était la première histoire qui m'interpellait, celle du mari qui a beaucoup souffert et qui va se rendre compte qu'il faut (enfin ) qu'il s'occupe de ses filles, m 'a moins passionnée .

Quand à Fanny, la belle-mère, je l'ai trouvé adorable, mais un peu trop "sainte "( surtout vers la fin!)

Johanna , si combative, si ' lionne" avec ses filles va devenir complètement passive dans sa nouvelle vie de riche.

Je n'y ai pas cru. On comprend qu'avoir autant d'argent la mette mal à l'aise, surtout qu'elle change radicalement de vie, trop rapidement, mais son personnage devient inintéressant, vu par les yeux de Kalle et Fanny.



C'est un roman que j'ai pris pour de la littérature feel-good, et qui s'est avéré doux-amer et bien plus profond que ce que j'espérais.

Famille recomposée, pauvreté, ajustement, dialogues, place des uns et des autres et entraide pour le bien -être des enfants, sont les thèmes abordés, ( bien plus que ce qui est annoncé : une nouvelle vie grâce au gain du loto).

Des thèmes très contemporains , agrémentés d'une petite ballade dans les rues de Stockholm.

Une histoire qui se passe dans le Nord mais qui pourrait être celle de vos voisins de palier…
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Risk för regn

Petit livre de seulement 162 pages, idéal pour se lancer dans la lecture en VO et pour découvrir ou redécouvrir Anna Fredriksson. Pour ma part c'était une première rencontre avec l'auteure et je dois dire que je suis conquise par ce roman.



On fait la connaissance de Lena et de Staffan, un « jeune » couple qui s'est formé il y a tout juste trois mois. Tous deux sont divorcés, ont cinquante-cinq ans, une ancienne vie bien remplie et surtout des enfants qui comptent beaucoup pour eux. Pour fêter les trois mois de leur relation, il décide de prendre la route à travers la Suède, pour rendre visite à leurs enfants respectifs et faire les présentations. Première étape, Örebro, chez Filippa, la fille de Staffan, puis Jönköping chez Harry et Konrad, les fils de Lena et enfin Göteborg chez Alva la fille de Lena. Malheureusement les prévisions météorologiques annoncent un risque de pluie, au sens propre comme au figuré.



C'est tout d'abord un roman très bien écrit et où les rapports familiaux sont réalistes et bien décrits. On est ici dans une comédie dramatique, qui ferait un très bon scenario de films. Il y a des passages où l'on rit franchement tandis que d'autres sont vraiment touchants ou émouvants. J'ai trouvé intéressant de présenter un couple mature, c'est assez rare en littérature et j'ai apprécié de voir les difficultés de retrouver l'amour quand on a tout à reconstruire à la cinquantaine.



Lena est attachante et tellement touchante. On s'identifie beaucoup à elle, et ce week-end lui permet d'apprendre sur les autres : découvrir davantage Staffan bien sur ainsi que sa fille, mais aussi sur ses propres enfants et de se redécouvrir elle-même pour faire le bilan de sa vie et des dernières années écoulées. Alva m'a beaucoup plu et je l'ai trouvé sympathique, tout comme Harry ou encore Konrad. Par contre, on adore détester Filippa du début a la fin.



J'ai beaucoup aimé l'idée du road-trip en Suède. C'est un pays que je rêve de visiter et j'ai pris plaisir à suivre leur aventure dans ces différentes villes. Encore une fois, quand on pense road-trip, on imagine tout de suite les grands espaces américains mais au final la Suède s'y prête très bien aussi.



Vous l'aurez donc compris, ce roman est un vrai coup de coeur, dommage qu'il n'existe pas de traduction française pour le moment, mais qui sait, cela viendra peut-être. Pour ma part en tout cas, je file lire un autre romans d'Anna Fredriksson.
Lien : https://missmolko1.blogspot...
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Rue du Bonheur

Après avoir lu un roman policier éprouvant, j'avais besoin de changer de genre.

Johanna est une mère célibataire qui élève ses deux filles adolescentes et habite rue du bonheur dans une petite bourgade suédoise. Elle est aide-soignante dans un centre pour drogués. Son ex- mari, Kalle, vit maintenant à Stockholm avec sa nouvelle petite amie Fanny. Kalle est devenu dentiste et s'est enrichi. Il fréquente des couples aisés.

Johanna gère le quotidien et a des problèmes d'argent. Sa vie va basculer lorsqu'elle remporte une grosse somme d'argent au loto.

Elle décide alors de déménager et achète un appartement dans le même immeuble que son ex-mari pour que ses filles le voient plus fréquemment.

Ce roman évoque plusieurs thèmes contemporains comme les familles recomposées, la réussite sociale, le harcèlement scolaire. C'est pas mal mais il manque quelque chose pour que ce soit passionnant. Je me suis un peu ennuyée.
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Rue du Bonheur

Un bon livre malgré une légère déception qui donne l'impression que l'auteur n'est pas allé jusqu'au bout des choses, une fin expéditive et qui laisse sur sa faim.
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Rue du Bonheur

Un roman qui m'a permis de finir mes vacances en douceur. Lu en un dimanche, j'ai embarqué avec les personnages attachants. Une mère de deux adolescentes gagne une somme d'argent conséquente pour déménager et se rapprocher de son ex-mari afin que ses filles connaissent mieux leur père. Ce dernier à refait sa vie avec une jeune femme (pas si potiche que ça).

Chaque chapitre donne la voix aux 3 adultes.

Bien mené, une fin douce.

J'ai adoré ce moment passé avec eux.
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La maison de vacances

Ah les non dits ! les secrets et autres jalousies entre frères et sœurs... ça peut tuer des relations de famille. Alors quand vient l'héritage et que tous se rassemble dans une maison de vacances communes sur une île, c'est pas facile.

Une fois passé les 30 premières pages, on est totalement dans l’atmosphère et on se verrait bien prendre des vacances sur cette île suédoise. Un bon livre en ce week-end pluvieux.
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Rue du Bonheur

Rue du Bonheur, c'est d'abord une couverture bleue décorée d'immeubles colorés, qui vous fait penser à un bon feel good book à lire près de la cheminée.

Puis c'est une 4e de couverture qui vous indique que l'héroïne, Johanna, divorcée, travailleuse sociale, qui a des soucis avec une de ses filles, gagne au loto.

Croisement de la Bibliothèque des cœurs cabossés et de la Liste de mes envies ?

On tente !

Et, ce n'est pas tout à fait ça. Le contenu est plus riche que ce que l'extérieur du livre peut laisser supposer.

Sur 420 pages, Anna Fredriksson écrit un roman choral très moderne sur la famille d'aujourd'hui : c'est d'abord Johanna la narratrice, qui élève ses 2 filles en tirant le diable par la queue dans sa province suédoise. Son mari, Calle, dentiste, est parti à Stockholm avec une jeunette, Fanny, et s'occupe peu de ses filles, ce que Johanna déplore. D'autant que la plus jeune, Sara, est harcelée au collège. Johanna survit grâce à l'amitié de ses collègues dans un centre pour toxicomanes.

Un jour Johanne gagne au loto.

L'histoire pourrait être banale. Sauf que Calle, puis Fanny deviennent narrateurs. On se rend compte que Calle n'est pas le sale type qui a quitté sa femme que l'on supposait et que Fanny n'est pas une ignoble marâtre.

Le gain au loto permet aussi à Johanna de s'aligner sur le train de vie de Calle et Fanny, et de constater comment l'argent change la vie quand on vient d'un milieu populaire.

Désir d'ascension sociale, famille recomposée moderne, regard des autres (par rapport à la façon de vivre, à l'argent), harcèlement scolaire et inquiétude pour les enfants, vie en province ou à la capitale, j'ai trouvé ce roman très moderne. Certes, ce n'est pas stylistiquement parlant un monument de la littérature, mais on passe un moment intéressant avec ces personnages beaucoup plus profonds que l'on pourrait le supposer au départ. Leurs interactions sont réalistes et très contemporaines.

Pas complétement feel-good ni vraiment réflexif, il ne cible pas un public en particulier. Et pourtant, ce sera un roman miroir pour de nombreux lecteurs.
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La maison de vacances

Au décès de sa mère, Eva, la petite cinquantaine, mère d'un garçon qui s'installe dans sa vie d'adulte, professeur dans l'éducation, retourne dans la maison de celle-ci située dans une île où elle a passé la fin de sa vie. Elle essaie de comprendre le décès, ses raisons, sa mère. Son frère et sa soeur l'y rejoindront, à son grand regret, afin de mettre en place la vente de cette maison, sans confort, au charme désuet, afin de récupérer l'argent pour l'une qui a des dettes et pour l'autre satisfaire l'envie d'une maison à la campagne pour sa femme.

Il y aura règlement de compte, incompréhension car Eva qui était la plus proche de sa mère se veut gardienne du sanctuaire familial et décide de tout plaquer.

Quels sont les vrais motifs de chacun, sont-ils justifiés, est-ce l'amour, la haine qui relient les personnages. Face à la violence Eva se protège, s'isole, se tait et fait ses choix.

Petit roman découvert au hasard de mes lectures d'été, j'ai beaucoup aimé le cadre, l'écriture, les situations mais surtout la confrontation familiale, tellement bien rendue par la différence des caractères, des personnages.

Pas un grand récit, juste une petite bulle pour une chaude journée d'été.
Lien : http://mumudanslebocage.cana..
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Rue du Bonheur

« Mère célibataire, Johanna lutte pour joindre les deux bouts, tandis que son ex-mari, Calle, a refait sa vie loin d’elle. Il a quitté la ville pour s’installer à Stockholm avec sa nouvelle petite amie – la très sophistiquée et cultivée Fanny – et commencer une carrière couronnée de succès.

De son côté, Johanna s’inquiète pour ses filles, dont la plus jeune est le souffre-douleur du collège. Pour ne rien arranger, un patient se suicide dans le centre pour toxicomanes dans lequel elle travaille comme aide-soignante, et Calle refuse désormais de lui verser sa pension alimentaire.

Un beau jour, Johanna gagne vingt millions de couronnes au loto. Sa vie va alors prendre un tout autre chemin.

Anna Fredriksson nous invite Rue du Bonheur et on s’y sent immédiatement comme chez soi. A la manière de Cédric Klapish ou de Katherine Pancol, elle brosse des personnages si réels, si attachants, à notre image tout compte fait, qu’on ressort euphorique et revigoré de ce séjour chez Johanna, Calle et leurs filles. »



Il m’arrive rarement de reprendre le résumé éditeur, mais comme j’ai un avis mitigé, ni bon, ni mauvais, sur ce roman, je n’ai pas très envie de m’étendre plus. Je vais seulement m’amuser à repréciser quelques points de la quatrième de couverture…



. Calle, l’ex-conjoint, ne refuse pas de verser à Johanna la pension alimentaire. Après neuf ans de séparation, il a décidé de ne plus lui donner le supplément qu’il lui accordait (en plus de la pension).

. « La carrière couronnée de succès » est une formule un peu trop exagérée. Calle est dentiste.

. « Rue du Bonheur… comme chez soi. ». Non, je ne crois pas ! L’auteur nous décrit une petite ville ouvrière un peu miséreuse et peu animée. Les lieux ravivent des mauvais souvenirs à Calle et, une fois partie, Johanna ne la regrette que moyennement.

. « Des personnages attachants… à notre image ». Je n’ai eu de la sympathie pour les personnages que dans les toutes dernières pages du livre. Leurs fragilités mises à nu peuvent émouvoir. Et je ne me suis pas sentie proche d’eux – plutôt distante, ce qui n’a pas facilité ma lecture.

. « On ressort euphorique et revigoré… ». Là, je me demande si la personne qui a écrit cette quatrième de couverture a lu cette histoire… Je tourne la dernière page dans un état de triste mélancolie et d’irritation. Déçue par une fin trop brusque, alors que certaines parties du livre s’étirent en longueur.

. « Chez Johanna, Calle et leurs filles. ». Et Fanny ? Fanny est un personnage aussi important que les autres. Sensible, intelligente, généreuse, tendre, elle est celle que j’ai le plus appréciée.



En conclusion, ne vous fiez pas au titre, à la couverture pimpante et au résumé éditeur qui peuvent inciter à penser que c’est un livre du genre feel good. « Rue du Bonheur » est un roman complexe qui parle d’amour et qui aborde plusieurs thèmes difficiles et sombres de notre société ; divorce, familles recomposées, célibat, pauvreté, clivages sociétal et culturel, ignorance, toxicomanie, alcoolisme, harcèlement scolaire…

J’ai partagé cette lecture avec Nahe qui a trouvé le livre « frais et très agréable à lire ». Pour cette fois, nos avis divergent !
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Rue du Bonheur

Lecture agréable, personnes attachant, l’histoire est crédible. Certains lecteurs pourraient retrouver des éléments de leur propre vie dans ce roman. (Garde partagée, belle mère, pension non versée, difficulté à gérer la vie quotidienne, le travail les enfants en étant mère célibataire….)
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Rue du Bonheur

Rue du Bonheur, c'est l'adresse de Johanna, mère célibataire, elle élève seule ses deux filles Agnes et Sara adolescentes. elle travaille comme aide-soignante dans un centre pour toxicomanes. Kalle ou Calle (c'est surprenant, mais l'orthographe de son prénom change à partir de la deuxième partie...) est l'ex-mari de Johanna. Après son divorce, il est parti vivre à Stockholm, il est dentiste, il est beaucoup dans le paraître et très attaché à l'argent. Tous les trois week-ends, il vient chercher ses filles et les conduit à Stockholm où il vit avec Fanny, sa nouvelle petite amie.

[...]

Cette histoire est très agréable à lire, les personnages sont attachants en particulier Johanna et Fanny. A l'inverse, Calle est plutôt désagréable mais on comprendra en fin du livre pourquoi...

J'ai aimé cette histoire qui aurait pu se passer ailleurs qu'en Suède, qui traite de la famille recomposée avec les relations enfants parents, du couple... Un livre idéal à découvrir pour cet été !
Lien : http://aproposdelivres.canal..
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Rue du Bonheur

Ce roman est l'histoire de la vie d'une famille recomposée comme c'est le cas dans notre société

C'est une histoire de pension qui n'est pas versée .

C'est aussi l'histoire d'ados mal comprises.

La chance fait que la maman va gagné au loto , l 'argent va t il tout résoudre ?

J'ai eu envie de connaître la fin mais il y a quand même des longueurs .
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Rue du Bonheur

Depuis son divorce, Johanna élève seule ses deux filles. Alors que Calle, son ex-mari, vit désormais à Stockholm, elle peine à joindre les deux bouts chaque mois et cela empire quand celui-ci l'informe qu'il cesse désormais de lui donner plus que la pension alimentaire. Rien ne semble plus aller pour Johanna lorsqu'un patient dans le centre qu'elle travaille se suicide ou encore lorsqu'elle se rend compte qu'une de ses filles est un souffre-douleur à l'école, jusqu'au jour où elle gagne vingt millions de couronnes au loto... Sa vie prend alors une nouvelle tournure.



C'est un livre que j'avais depuis un long moment dans ma PAL et pour être honnête à part son titre, je ne me souvenais même plus de son résumé. Je suis retombée un jour sur Rue du bonheur d'Anna Fredriksson lorsque je cherchais une nouvelle lecture et il est donc sorti de ma bibliothèque à cette occasion.



C'est donc l'histoire de Johanna, cette mère qui élève donc maintenant seule ses filles. Cette mère qui peine à payer ses factures, à parfois être attentive avec ses enfants, mais qui ne lâche rien et qui a bien fait lorsque la chance lui sourit et lui permet de remporter vingt millions de couronnes. Une nouvelle vie s'offre alors à elle, enfin, c'est ce qu'on pense, mais ce n'est pas vraiment ce dont à quoi on pouvait s'attendre.



Une nouvelle vie s'offre alors à elle, enfin, c'est ce qu'on pense, mais ce n'est pas vraiment ce dont à quoi on pouvait s'attendre.Une histoire de famille, de divorce, d'apparences qui se cache donc derrière Rue du bonheur. Chaque personnage cache quelque chose, une faille, un secret. On essaie de comprendre chacun d'eux et le fait que le roman se divise en plusieurs parties selon les points de vue de Johanna, Calle ou encore Fanny offre un nouvel éclairage au fil des pages.



Rue du bonheur est un livre simple, sans grande prétention, qui offre ici une histoire dans laquelle on s'y sent bien. On s'y installe dans cette rue, dans ces appartements, aux côtés de cette famille et de ces personnages. Mais loin d'être une lecture légère, ce livre aborde bon nombre de thèmes qu'une famille peut-être amenée à croiser, qui peuvent parfois bouleverser une vie et qui sont plus complexes qu'ils n'y paraissent.



Anna Fredriksson a une écriture simple, qui peut parfois semblait traîner un peu dans les événements, mais pour un livre qui se lit très simplement et rapidement. On passe quelque temps avec cette famille, on partage avec eux une cohabitation parfois difficile pour une histoire qui parait bien réelle. Rue du bonheur n'est sans doute pas un livre que je retiendrais bien longtemps, mais ce fut une lecture agréable.



Rue du bonheur d'Anna Fredriksson est disponible chez France Loisirs.
Lien : https://ladoryquilit.blogspo..
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Rue du Bonheur

Un roman frais, plein de bonheur et qui donne le sourire. J’ai apprécié les personnages qui possèdent une authenticité hors du commun et la plume de l’auteur qui vous embarque dans cette histoire de vie. Pourtant j’ai trouvé certains passages un peu long ce qui a parfois un peu gâché mon plaisir de lecture.



Chronique complète en suivant l'URL
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Le chemin de la plage

En apprenant l’infidélité de son mari, Jenny décide de se déconnecter de sa vie durant cinq jours et contacte ses trois amies d’enfance afin qu’elles l’accompagnent pour un périple dans la région d’Österlen, au sud de la Suède.



C’est la fin de l’été, Martina, Anja et Petra voient en ce départ l’occasion de renouer leurs liens qui s’étaient délités avec les années. La quarantaine, toutes les quatre vont aborder les inquiétudes et les contrariétés de cet âge, avec des envies de tout remettre en question, de tout aplanir. La condition de la femme dans le mariage, la condition de la femme en tant que mère, la condition de la femme dans le monde du travail, la condition de la femme en tant qu’amante.

« Prendre de la distance c’est salvateur ! »… Le train, l’hôtel, les balades en vélo, les confidences, les réconforts, la mer, les disputes, les angoisses, les règlements de compte entre copines et le voile sur leur intimité se lève, délestant le poids des non-dits, des secrets.



« Toujours pragmatique et sensée », c’est ce qu’on a dit à Jenny quand on lui a proposé le poste envié de chef de son service. Avec les chapitres du livre qui alternent entre un avant et un présent, on la découvre peu sûre d’elle, stressée, très directive et assez individualiste, organisant son existence autour de son entreprise et délaissant sa vie de couple. Alors après les louanges et les courbettes, ce sont les critiques qui fusent et les mesquineries de la part de ses collègues qui ne tardent pas à échafauder son trépas.

Sur ce point, il est question alors de harcèlement, de la malveillance à tous les étages et de l’incompétence de certains que l’on impute à d’autres, jusqu’à ce que la pression outrage la dignité et fait perdre toute notion objective.



Johan, l’homme qu’elle a aimé, est à Stockholm. Ses jours et ses nuits portent encore l’empreinte de sa présence et Jenny à beau pédaler très vite, elle n’arrive jamais à le semer. Si elle a choisi de se perdre sur les bords de mer d’Österlen, c’est aussi pour retrouver Nicklas qui a tout quitté, son travail et la ville, pour venir avec sa compagne s’occuper d’une maison d’hôtes. A lui qui a toujours été de bons conseils, un ami fidèle et prévenant, elle aurait tant à raconter ! Et puis, il y a Petra qui leur avoue être enceinte, Anja la taiseuse à qui il est difficile de pardonner car elle connaissait depuis six mois l’infidélité de Johan, et Martina… Jenny pédale, se perd dans la contemplation du paysage, et songe au moment où elle sera bien obligée de tout dire…



Une chose est certaine, c’est que tout au long de la lecture on s’imagine faire du vélo et souffler dans l’effort avec elles ! La nature est belle, les odeurs sont salées, il fait beau, mais l’eau doit être froide… Même si le rappel des jours précédents le voyage contrarie la quiétude de ces images, on perçoit une certaine confiance en l’avenir qu’il me plaît de projeter dans la fin du roman laissée comme des petits points de suspension par l’auteur.

C’est le deuxième livre d’Anna Fredriksson que je lis et je vous avouerai que je n’éprouve pas une sympathie débordante pour ses héroïnes, pourtant très en phase avec notre époque. Dans « Rue du bonheur » je disais que j’aimais les seconds rôles et je réitère avec celui-ci.

C’est si doux d’avoir des amis !
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Le chemin de la plage

Jenny n'a pas vu ses meilleures amies depuis plus d'un an. Un an sans quasiment donné de ses nouvelles. En fait depuis qu'elle a été promue chef du service du personnel dans la société pour laquelle elle travaille. Ses amies décident de l'embarquer pour une petite semaine de vacances où elles vont parcourir la région d'Österlen à vélo.



Mais pendant ses vacances Jenny va avouer à ses amies que son mari l'a trompé et qu'ils vont divorcer. Ses amies vont tout faire pour lui remonter le moral et pour savoir ce qu'il s'est passé pour que Jenny coupe les ponts pendant autant de temps. Et puis petit à petit les langues vont se délier et Jenny va se rendre compte qu'elle n'est pas la seule à voir ses petits secrets.



Les chapitres vont alterner entre le voyage des trois amies et les débuts de Jenny à son nouveau poste. Pas facile quand on a été employé dans un service de devenir responsable du jour au lendemain. Surtout quand le poste était en concurrence avec une de nos amies. Jenny va vite se rendre compte que ses anciens collègues vont vite lui tourner le dos pour prendre le parti de Gunilla, celle qui pour eux aurait dû avoir le poste de chef. Jenny va essayer de prendre ses marques et tout faire pour continuer ses relations avec ses collègues mais tout va aller de mal en pis. Et au final quoi qu'elle fasse elle va se retrouver confronter à un mur. Jenny va se sentir encore plus mal lorsque des lettres de menace vont lui être adressées. Elle aura heureusement le soutien d'un de ses collègues Niklas.



J'ai été tout de suite embarquée dans cette balade à vélo en compagnie des 4 copines. J'ai eu envie de soutenir Jenny. Les chapitres qui racontent ce qu'elle vit au boulot sont très prenants. J'avais hâte de savoir comment ça allait se finir. J'ai eu envie de protéger Jenny, de la secouer aussi pour ne pas qu'elle se laisse faire. Le harcèlement finalement ne va pas que dans un sens (du patron vers les employés) mais peut parfois être en sens inverse (des employés vis à vis de leur responsable). Et comment se justifier et prouver qu'on a raison face à des dizaine d'employés qui nous veulent du mal. Je me suis sentie vraiment mal pour elle.



Amour, amitié, travail, trahison, harcèlement. L'auteur va traiter de sujets actuels qui nous touche tous plus ou moins. Elle décrit parfaitement les sentiments ressentis par Jenny.



J'ai adoré cette lecture jusqu'à la fin où la déception m'a envahit. Je m'explique, j'ai trouvé que la fin était abrupte. J'ai eu l'impression qu'on avait arraché les 10 dernières pages de mon livre c'est vous dire ma frustration. Je suis restée sur un sentiment d'inachevé. Je voulais connaître le dénouement de l'affaire dans le boulot de Jenny, et de sa relation avec une certaine personne. C'est comme si l'auteure avait oublié de nous écrire l'épilogue en gros!



Alors j'espère que l'auteure a prévu une suite parce que sinon franchement je trouve que ça gâche tout le livre.
Lien : http://livresaddictblog.blog..
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Rue du Bonheur

Dans ce roman, j’ai eu du mal à m’attacher aux personnages. A part Fanny, la nouvelle compagne de Calle, et Sara, sa fille, les autres me sont apparus comme plutôt antipathiques.

Johanna semble incapable d’essayer d’être heureuse. Malgré son gain qui la sort de sa situation difficile, elle continue à se comporter comme lorsqu’elle n’avait pas assez d’argent pour acheter à manger. Elle est terne, ne fait rien pour se faire des amies malgré les diverses tentatives de ses collègues de travail. Elle se pose en victime permanente, surtout dans son divorce avec Calle. Au début, je pensais que Calle l’avait quitté du jour au lendemain pour Fanny, plus jeune, plus pétillante, plus riche. Mais on se rend vite compte que sa relation avec la jeune femme est récente. Et j’ai été sidérée quand j’ai connu les circonstances de leur séparation.

Calle ne vaut pas tellement mieux. Il ne vit que pour l’argent, l’ascension sociale. Si je peux comprendre qu’il prend là une revanche sur son enfance malheureuse, il y a des limites et Calle est insupportable d’arrogance. Il est dans la représentation permanente. Un vrai m’as-tu-vu. La seule chose qui compte pour lui est l’image qu’il montre aux autres.

L’auteur présente les petites villes comme des lieux peu évolués où les mentalités volent au ras des paquerettes. Le harcèlement que subit Sara en est l’exemple majeur (d’ailleurs, la colère m’a pris quand j’ai vu les excuses invoquées. Sara aurait une part de responsabilité dans ce harcèlement parce qu’elle serait trop intelligente et qu’elle aurait du se mettre au niveau de ses camarades).

Je trouve injuste et réducteur de laisser entendre qu’une telle chose n’aurait pas pu avoir lieu dans une grande ville, « tellement plus évoluées intellectuellement » et plus ouvertes d’esprit que les bourgades étriquées.

Si le harcèlement scolaire n’avait pas lieu dans les grandes villes, ça se saurait.

Finalement, Fanny est la seule qui relève le niveau : gentille, volontaire, forte et déterminée, c’est une vraie bouffée d’air frais dans cette famille recomposées.

Il n’y a pas de grand retournement de situation dans la lignée du « Bon sang, mais c’est… bien sûr » du capitaine Bourrel dans les cinq dernières minutes.

Juste l’histoire d’une famille recomposée, parfois un peu décomposée, où chacun essaie simplement de trouver sa place.
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Rue du Bonheur

Avis mitigé sur ce livre.



D'un côté l'autrice amène des sujets difficiles ( souffre douleur à l'école, phobie scolaire, divorce, etc...), fait l'effort de les traités en gardant un certain réalisme tout en n'abusant pas des stéréotypes....

Et d'un autre côté elle cède à la facilité en trouvant une solution miracle qui règle presque tous les problèmes !



Les personnages sont plutôt bien travaillés sauf Calle qui est trop stéréotypés et manque de nuances.



En bref, livre sympas mais qui nous laisse une sensation de fin bâclée et qui ne va pas au bout de ses promesses !
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