A bientôt 90 ans, s’il y a bien une chose dont je suis certaine c’est que dans cette vie rien ne relève du hasard
Ma Lili, ne perds jamais le goût de la vie, le goût des gens. Ne te résigne jamais. Ne cesse jamais de croire en l’avenir.
La mort est devenue taboue aujourd'hui.On la cache, on la nie. Pas étonnant que quand elle nous frôle, ça nous terrorise. Pareil pour la vieillesse, la maladie, tout ça nous angoisse à force d'être dissimulé.
La promesse d'un voyage est déjà un voyage.
La promesse d'un voyage est déjà un voyage.
La promesse d'un voyage est déjà un voyage.
Paulette savoura cette étreinte comme elle savourait à présent chaque bouchée de bonheur que lui octroyait la vie.
Il chérissait ces souvenirs; à leur âge, il ne fallait pas être trop exigeant. Certains bonheurs venaient dans un drôle de papier cadeau.
Son cœur de mère souffrait à le voir si mélancolique Les enfants, on les élevait en les gonflant de rêves d'amour et d'espoir, et on les retrouvait un matin, déçus et brûlés par la vie.
Bibliothécaire pleine de fantaisie, Bérangère va enfin participer au jeu télévisé Buzz. À la clé, plusieurs millions, soit de quoi réaliser les rêves que sa mère et elle ont soigneusement consignés dans leur carnet de désirs. N’étant pas la seule candidate à espérer empocher la cagnotte, de folles péripéties l’attendent !
Un cocktail d'humour et d'optimisme : un roman qui fait du bien
On ne se battait pas pour avorter comme le disaient certains, on se battait pour avoir le choix. Pour être libre. Pour disposer de notre corps comme nous le souhaitions.
Il ne fallait pas s’attendre à ce qu’on lui apporte l’un de ces goûters gastronomiques dont les Hauts-de-Gassan faisaient l’éloge. Non pas qu’elle eût faim. Mais manger était encore la meilleure façon de passer le temps.
Elle n’aimait pas les pleureuses. Ça la mettait mal à l’aise. Elle se sentait toujours prise en otage par le chagrin des autres. Elle tourna le dos au Christ qui trépassait sur la croix et s’échappa de l’église à pas de loup.
« En enfourchant sa bicyclette d’un mouvement un peu alourdi, elle regretta que Nour ne l’attende pas à l’auberge. Elle aurait déposé ses craintes, ses peines et ses questionnements sur la table, en vrac, au milieu d’une feuille de papier journal. Ensemble, elles auraient trouvé des réponses, cachées dans les gousses des petits pois, sous les robes des salades, au cœur des oignons. Elles auraient tranché ces racines qui l’enserraient aux chevilles, l’empêchant de grandir et de reprendre son souffle. Et puis sous des épluchures sales, elles auraient mis au jour la Juliette qui peinait encore à prendre son envol, dissimulée derrière des oripeaux affreux, chargés de la protéger de cette grande folle qu’on appelait la vie. »