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Critiques de Anne Plantagenet (191)
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Trois jours à Oran

Chacun lit ce livre à sa manière, suivant qu il soit pied noir ou enfant de pied noir. Il se met soit a la place de la fille soit a la place du pere dans ce recit ou je peux dire que je suis resté sur ma faim.

Fils de parents , grands parents, arrieres grands parents et arrieres arrieres grands parents pieds noirs , je n ai pas retrouvé chez la narratrice la tendresse que j ai pour ce pays que je ne connais pas à travers les récits de mes parents. Alors en effet l aigreur du deracinement du a l independance a parfois mit dans la bouche de mes parents des mots pas toujours a leur honneur , mais je n y ai vu jamais de la haine.

Il manque a ce livre la fierté de ses racines ou alors je l ai mal vu. Mais pour ma part je suis fiers d etre enfant de pieds noirs pauvres venu d Espagne et d Italie pour pouvoir sortir d une pauvreté plus grande. Je n ai jamais eu honte de mes parents.

Mario. R
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Manolete : Le calife foudroyé

Une très belle biographie de ce toréador emblématique qui permet une plongée dans ce monde si particulier de la tauromachie et de la corrida. Passionnant
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Trois jours à Oran

C'est l'histoire d'un(e) pied-noir retrouvant son pays...
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D'origine italienne

« D’origine italienne » d’Anne Plantagenet . Elle a été tissée par nos ancêtres l’étoffe de nos vies . Après avoir exploré dans un précédent livre son ascendance paternelle Anne Plantagenet se plonge dans ses racines maternelles :une identité italienne presque effacée par les grands parents immigrés dans leur volonté d’assimilation . Des vies de luttes ,de souffrances et de bonheurs fugaces . Chaîne et trame , présent et passé , la navette du récit recompose le tissu des existences et leurs liens avec les descendants. Avec en plus de cette réflexion où le lecteur retrouve souvent son propre lien au passé, un très délicat et sensible portrait de mère.
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D'origine italienne

J’ai été touchée par cette fille, adulte, qui se met en quête des origines italiennes de sa famille, du côté de sa mère. Autant ses racines pieds noirs par son père sont connues et partagées autant celles venues de l’autre côté des Alpes sont plus douloureuses et tues.

Le récit alterne entre la vie de la narratrice, son enfance bien sûr,, mais aussi sa vie de femme, de mère, ses relations avec sa mère souffrante et manquant de confiance, et le passé de sa famille, avec le départ de l'Italie et l’arrivée en France.

J’ai été touchée par cette famille fière, discrète. Il en a fallu du courage pour se sortir de la pauvreté et trouver sa place en France. J’ai aimé aussi cette fille compréhensive et patiente avec sa mère.

Un regret : ne pas avoir le récit du voyage pèlerinage en Italie. J’imagine que ce sera l’objet d’une autre histoire.
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D'origine italienne

D'origine italienne : Anne Plantagenet



Le titre, rien que le titre m'a interpellée, comme moi..d'origine italienne

et c'est presque mon histoire que raconte ou plutôt conte Anne Plantagenet, à une nuance près, mes deux grands parents paternels étaient italiens !

Comme chez elle, on ne parlait pas de l'Italie, on ne discutait pas en italien, jamais je n'ai entendu mes grands parents parler leur langue, il a fallu que je retrouve quelques lettres pour voir des mots en italien ! Bien sur, ils avaient un accent, ma grand-mère disait «  o » au lieu de « ou », ils ne s'exprimaient pas beaucoup.. je n'ai pas souvenir de longues conversations avec eux, peu d'échanges.. mais en avais je davantage avec les grands parents bretons du coté de ma mère ?? c'était aussi une période silencieuse !!

Anne Plantagenet rend très bien compte des interrogations qui sont soulevées après ces années de silence, questions naturelles pour les petits enfants, le partage, la transmission.. qu'ont ils partagé ces immigrés qui avaient décidé de s'intégrer totalement, de s'assimiler au point de nier leur langue et leur pays ?

Sans aucun doute leur puissance de travail, celle de ne jamais se plaindre, ne jamais demander, quémander une aide, qui à cette époque , de toutes façons ne serait jamais venue puisqu'elle n'existait pas !!

Ils ont fourni leur sueur pour que leurs enfants et petits enfants réussissent leur vie ; ce fut le cas chez Anne Plantagenet, chez nous aussi !! Comme chez elle, la fille est devenue enseignante, rendant ainsi au pays ce qu'il lui avait donné : l'éducation gratuite et la possibilité de grimper l'échelle sociale ! Le fils lui, a fini directeur d'une usine, beau parcours !

J'aimerais bien aller dans les Dolomites, mettre mes pieds dans les pas de ma grand-mère !!

En tous cas, j'ai vraiment apprécié le voyage en Ritalie offert par l'auteure !! et je l'en remercie !
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La vraie parisienne

Inscrit dès sa sortie dans la liste de livres à lire, après en avoir lu une critique très élogieuse, je suis ravie de ne pas avoir investi une dizaine d'euros dans sn achat, mais de l'avoir trouvé à la bibliothèque Italie.



Dans ce roman composé de 11 courts récits où des personnages, parfois différents, portent les mêmes prénoms, Anne Plantagenet nous dévoile un portrait de la vraie parisienne .... 



Celle qui même en vêtements loisirs apparaît vêtue à la dernière mode, celle qui, mère en solo, conjugue réussite professionnelle et enfants parfaits, celle qui cumulr régimes et activités sportives pour conserver un corps que nulle grossesse n'a abîmé, celle qui se croit toujours jeune et qui se fait crucifier par une remarque de ses ados, celle qui jongle entre toutes ses activités et qui finit par se faire larguer ... 



Un style qui aurait mérité d'être peaufiné pour gagner en force, un regard acide et acerbe sur ces femmes-reines du paraître, des personnages qui ne voient que les aspects négatifs des autres et se croient parfaites jusqu'à ce que leur cuirasse affiche des failles ... 



La vraie parisienne existe-t-elle ? Est-ce une créature tout droit sortie des versions actuelles de Elle et de Marie Claire ? 



En tous cas, ce roman ne donne aucune envie de leur ressembler ! 
Lien : http://les.lectures.de.bill...
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D'origine italienne

Mon grand-père maternel était italien, italien du nord. Mon grand-père est arrivée en France sans parler français. Mon grand-père a francisé son prénom. Mon grand-père ne parlait plus italien. Mon grand-père était un homme dur, me faisant peur quand j’étais petite (d’ailleurs je ne lui ai dit « papy » qu’à l’âge de 10 ans). Mon grand-père était le patriarche. Mon grand-père ne parlait jamais de sa vie passée en Italie. Mon grand-père ne retournait pas en Italie. Mon grand-père a vécu à Dijon. Mon grand-père était un bel italien, puissant avec des fortes mains, des mains de travailleur. Mon grand -père m’a toujours, en fait, fascinée. Et ma mère a des origines italiennes de part son père. Tout cela est mon histoire familiale et c’est également l’histoire familiale d’Anne Plantagenet dans « D’origine italienne ».



J’ai bien évidemment aimé ma lecture et c’est assez fascinant de retrouver autant de sa propre histoire dans l’histoire d’une autre personne, lire tout ce que j’ai également vécu et se dire que nos grands-pères avaient beaucoup de similitudes. Beaucoup de personnes vont se retrouver dans le récit de l’auteure, dans son histoire familiale. Ce livre est en fait une discussion, une grande discussion entre l’auteure et sa mère à qui elle demande de lui dire tout ce qu’elle peut se souvenir de son père et du reste de sa famille. Anne Plantagenet parle de la vie de son grand-père Placide en Italie, de son arrivée en France, de son intégration pas des plus faciles, des divers métiers exercés, de sa naturalisation, de son mariage, de son départ pour la guerre, de son retour, de sa vie, de sa retraite. Elle décrit au mieux cet homme, cet italien. Elle en apprend beaucoup grâce à sa mère, sa tante, les photos, elle reconstitue le puzzle de la vie de Placide. « D’origine italienne » est un récit riche, sensible, sincère; la mère de l’auteure est si touchante, et l’auteure si attentionnée envers elle. J’ai aimé lire sincèrement cette quête des origines qui me touchent et me donnent presque envie de faire de même.
Lien : https://unbrindesyboulette.w..
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La vraie parisienne

Des portraits de femmes bien différentes, avec chacune son allure et son caractère.

Mais la vraie parisienne existe-t-elle vraiment ? N'est-elle pas une personne comme vous et moi ?

Une lecture sympathique, un petit roman qui se lit facilement.
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Trois jours à Oran

Trois jours à Oran pour retrouver ses origines, la vie de ses grands-parents, de ses parents, c’est ce que propose Anna Plantagenet à son père. Le nom du pays est tabou dans la famille. Algérie. Pourtant, Anne veut comprendre pourquoi elle ressent si fortement en elle la scission des deux pays. Et partir là-bas est pour elle une façon de réunifier ses origines.

Elle est issue d’une famille de pieds-noirs partie d’Algérie avec deux valises en 1962. Les souvenirs affluent lors des repas de famille. La ferme est toujours nommée comme un lieu de convivialité, un lieu de beauté. Ils vont revisiter le lieu. Les années ont passé et le paysage s'est transformé.

L’écriture est simple. L’émotion est palpable. Les portraits de la grand-mère, du grand-père sont touchants. La relation père / fille avec toute l’ambigüité des années passées qui les a éloignés est tout aussi touchante.

Le récit est entrecoupé par la rupture du couple d’Anne.

Un livre agréable !

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Appelez-moi Lorca Horowitz

Bien, inspire d'un fait divers, manipulation et detournement d'argent par une petite secretaire. Assez edifiant.
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Appelez-moi Lorca Horowitz

Bonjour les lecteurs !



Mais qui est donc cette mystérieuse Lorca Horowitz? Qu’a-t-elle donc fait?



Ce livre très court alterne les chapitres où Lorca raconte sa vie chez Perales, un couple d’architectes andalous, d'une part et d'autre part l'enquête de la narratrice.



Lorca est une jeune femme grassouillette et mal dans sa peau qui va peu à peu se métamorphoser, volant l'identité de Madame et le compte en banque de Monsieur.

Quels blessures et drame cache-t-elle ? Jusqu'où ira-t-elle ?



La narratrice, elle, se focalise sur ce fait divers qui va lui permettre de faire un retour dans son passé et trouve très vite des similitudes entre sa vie et celle de Lorca. ( 2 femmes broyées par la passion amoureuse ).



Ce livre est assez envoutant, et le fait de glisser d'une identité à l'autre au gré des chapitres est hypnotisant , on finit par ne plus savoir qui est qui !



Joli roman sur la quête d'identité.

J'ai bien aimé cette lecture diabolique par certains côtés
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Marilyn Monroe

Rien de tel qu'une bonne biographie pour mieux comprendre voire connaître une personnalité célèbre!



Qui plus est lorsque cela concerne une icône planétaire qui a porté sur son histoire les plus folles et nombreuses rumeurs: de ses amants à son histoire de vie, en passant par ses complexes et ses habitudes...



Le livre est écrit avec fluidité et simplicité, c'est donc un plaisir pour le lecteur!



Moi qui ne connaissait que très peu l'histoire de la pin-up, j'ai donc appris beaucoup de choses... il faut admettre qu'elle a cependant une histoire très "cliché": extravertie et populaire en public, déprimée et malheureuse dans l'intimité...

A voir si cette biographie est approfondie et complète aux yeux d'un lecteur moins novice sur le sujet !
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Trois jours à Oran - Le désir et la peur

Accompagnée de son père, pied-noir qui a dû quitter son Algérie natale, l’auteur raconte ce retour, ou plutôt cette découverte, au sein de ce pays d’origine.

Ce voyage, Anne Plantagenet nous y invite au fil des pages. Avec elle, on se sent guidé, tenu par la main. Et l’on voit arriver le soleil, la terre sablée, les rues, les odeurs.

Tout en offrant le récit de ce périple, l’auteur casse la chronologie afin de nous narrer également son passé, récent ou lointain, pour mieux saisir ses émotions. Et celles de son père sont tout aussi palpables. Les noms des rues qui ont, ou non, changé, la famille que l’auteur tente de visualiser, les origines, certaines, sur cette terre si méconnue… tout crée le bouleversement tant chez l’auteur que chez le lecteur. Quant à la postface, nécessaire, elle permet de mieux comprendre, de replacer dans un contexte, de répondre aux éventuelles questions que l’on peut avoir.

Après ce voyage littéraire de trois jours, il est certain que l’on n’a qu’une seule envie : monter dans le premier avion, avec son papa pied-noir, pour qu’il nous narre, à son tour, ce passé mouvementé finalement pas si lointain.
Lien : https://chezmirabilia.wordpr..
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Appelez-moi Lorca Horowitz

Ce livre narre l'histoire d'une secrétaire, à l'aspect physique peu engageant, qui postule dans un cabinet d'architectes en Andalousie. Rocio Perales, sa patronne, est une femme riche, belle, apprêtée et séduisante qui recrute cette secrétaire par compassion. Peu à peu, Lorca Horowitz s'empare du personnage de sa patronne, la singe, la croque physiquement et mentalement telle une mante religieuse. En même temps, qu'elle nous décrit ce fait divers réel, l'auteure se pose des questions sur les dessins de Lorca, nous révèle les failles de sa vie sentimentale. Car , en filigrane, c'est bien de plusieurs histoires d'amour qu'il s'agit. La perte de l'amour du mari de Lorca qui la fait basculer dans une névrose destructrice, les échecs sentimentaux de l'auteur. J'ai bien aimé cette superposition des personnages, le rythme de l'histoire et surtout le style de Anne Plantagenet, fluide, très agréable à lire.
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Marilyn Monroe

Je ne peux pas juger ce livre puisque ce serait juger une actrice, mais tout d'abord une femme, qui n'est autre que Marilyn Monroe...je peux juste dire que le livre est très bien écrit, le seul reproche que je fais à cette biographie, c'est de trop mettre en avant la fragilité psychologique de Norma Jeane, en sachant qu'être de nature dépressive n'est pas être folle, et de ne pas assez parler de la méchanceté qu'Arthur Miller a eu à l'égard de Marilyn, lorsqu'ils étaient mariés...

A part cela, étant fan de Marilyn Monroe, lire sa biographie m'a permis de mieux la connaître, mais aussi de me rendre compte que les apparences sont trompeuses, puisque l'envers du décor était remplis de manques (d'amour, de confiance en soi, etc).
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Trois jours à Oran

Un livre vite lu et certai­ne­ment vite oublié, je ne comprends abso­lu­ment pas pour­quoi cette auteure mêle sa vie senti­men­tale à ce récit. J’ai essayé de compren­dre, puis j’ai lu en diago­nal son histoire d’amour torride avec « P » le séduc­teur. En revan­che, j’ai bien aimé la descrip­tion de sa famille pied-​noir. Le portrait de sa grand-​mère est criant de vérité. Cette femme si digne , aux cheveux colo­rés et perma­nen­tés, au visage parfai­te­ment maquillé a raconté à sa petite fille ses souve­nirs de « là-​bas₩ » c’est à dire de son Algé­rie natale qui n’a vrai­ment rien à voir avec le « crime contre l’humanité » dont à parlé un poli­ti­que. Les Montaya sont des Espa­gnols pauvres qui ont réussi à ferti­li­ser un bout de terre très aride de la campa­gne oranaise : Misser­ghin. Toute la famille a vécu dans le souve­nir de ce lieu, et l’auteure décide son père à retour­ner en Algé­rie. Elle ne sait pas si elle a raison de l’y entraî­ner, fina­le­ment, il l’en remer­ciera. Dès que son père s’est retrouvé sur les lieux de son enfance, il s’est senti beau­coup plus à l’aise qu’en France où il a toujours été un homme timide et réservé. Les liens entre l’Algérie et la France, à travers les rencon­tres que le père et sa fille sont amenés à faire avec des algé­riens de toutes le géné­ra­tions sont décrits de façons sincè­res et subti­les cela montre que nous sommes bien loin des décla­ra­tions simplis­tes et polé­mi­ques des poli­ti­ques sur ce sujet.
Lien : http://luocine.fr/?p=7857
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La vraie parisienne

Affalée sur le canapé, je l’ai dévoré avec un plaisir coupable. Le titre me fait penser aux secrets chics d’Inès de la Fressange … Il n’en est rien. Cette collection de portraits féminins aurait dû s’intituler les monologues de Bridget Jones : la vie de tous les jours dans sa désespérante banalité. Cela reste léger, ça fait du bien comme du papotage entre filles.



Extrait : « Chaque fois je me demande quelle âge a [l’Actrice]. [ ] Elle arbore des lunettes de soleil, même à l’intérieur et en plein hiver, [ ] de grosses lunettes aux verres à demi teintés qui lui mangent quasiment la moitié du visage, du haut des pommettes aux sourcils. C’est un détail qui m’a toujours effrayée chez l’actrice, ses sourcils, je suis contente de ne pas les voir. Elle les épile intégralement et les redessine. Ma grand-mère faisait cela aussi, de manière très discrète, façon Marlène, ce qui me semblait le comble du raffinement quand j’étais petite. C’était une autre époque. L’actrice force le trait à outrance [ ]. Et c’est réussi, on ne peut pas les louper, comme deux caractères gras dans un corps de texte normal. » p72

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Appelez-moi Lorca Horowitz

La plume de Anne PLANTAGENET, je l'ai découverte et adoptée avec "Nation Pigalle", puis "Trois jours à Oran".



Quand j'ai repéré son dernier roman au rayon nouveautés de la Bibliothèque, je ne me suis pas posée de question, je l'ai pris et j'ai bien fait ! Ce fut un plaisir de retrouver la qualité de sa plume.



Les Perales, Architectes à Carmona en Andalousie, embauchent comme dactylo Lorca Horowitz, une femme "grassouillette et mal dans sa peau". Agée de 32 ans, elle est amoureuse depuis 12 ans d'un homme, Julian. Lorca Horowitz va faire progressivement sa place au sein de l'entreprise. Elle va aussi s'inviter dans la vie des Perales, prenant modèle sur la distinction, la classe et la féminité de Madame. Le mimétisme est troublant et quand Madame s'en offusquera, il sera peut-être déjà trop tard !



Thriller psychologique, ce roman présente toutes les caractéristiques du page-turner. A peine les premières lignes parcourues que le lecteur est déjà envoûté par le parcours de Lorca Horowitz, cette jeune femme mystérieuse à l'initiative d'une incroyable machination. Le supense est immense et le rythme haletant. Jusqu'où ira-t-elle ? Comment finira cette histoire ? Ce sont les questions auxquelles le lecteur a une furieuse envie de répondre.



Je ne vais pas vous en dire beaucoup plus sur le scénario machiavélique qui constitue la substantifique moelle de ce très bon roman, ça serait dommage de vous le dévoiler d'autant que je souhaite, avec ce billet, vous inciter à le lire !



Pour autant, je crois pouvoir vous en dire un peu plus sur ce qui m'a intéressée dans ce roman.



D'abord, ce sont les motivations d'une psychopathe. Comment en arrive-t-on à imaginer un scénario aussi complexe qu'effrayant ? Qu'est-ce-qui peut faire que l'esprit d'un être humain soit dévoyé à la destruction d'autrui ? Avec le personnage de Lorca, vous aurez une petite idée de ce que le sentiment d'abandon peut engendrer.



Ensuite, ce sont les moyens de défense de la victime. Comment partager ses soupçons ? Avec qui ? Comment formuler l'objet de ses psychoses ? Comment ne pas sombrer dans la folie alors que la paranoïa déploie ses griffes ?



Enfin, c'est la démarche de l'écrivaine qui dès le début du roman s'interroge sur son rapport à elle avec ce fait divers espagnol. Qu'est-ce qui peut déclencher chez l'écrivain cet intérêt irrépressible pour une affaire singulière ?



"[...] j'étais intimement convaincue que ce n'est pas l'auteur qui choisit le fait divers, mais le fait divers qui désigne l'auteur, arrive jusqu'à lui et vient le débusquer dans ses retranchements les plus solides, l'interpeller un jour où il ne s'y attend pas, pour une cause extrêmement impérieuse, qu'il ne peut identifier sur le moment mais qui constitue le déclenchement de sa quête et la réactivation de son désir." P. 11



Pour terminer, Anne PLANTAGENET pèse le poids des mots, et moi, là, j'avoue être d'une très grande sensibilité :



"Il faut faire attention aux mots qu'on emploie, ce n'est pas n'importe quoi les mots, on ne joue avec que si on en a les moyens, la parfaite maîtrise du langage [...]." P. 67



Ce roman, je vous le conseille absolument !
Lien : http://tlivrestarts.over-blo..
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Nation Pigalle

Pas fini
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