Annie Lemoine

Une femme qui vient de divorcer. Elle est écrivain et bloque sur son nouveau roman. Elle décide de partir en weekend. Envie d’ailleurs, besoin de se ressourcer, de se créer un nouveau personnage peut-être.



Un petit roman, des chapitres très courts, écrits gros, des pages blanches entre les chapitres. Une grosse nouvelle plutôt ?



Une histoire sans grand intérêt, des personnages trop peu fouillés pour être crédibles ou attachants, une fin trop soudaine et qui tombe à plat. Si l’effet est voulu, il est raté.

Un livre qui sent la commande à honorer. Une histoire vite lue, vite oubliée et un livre redéposé dans la boîte à livre dans laquelle je l’ai trouvé.



La Vie d’avant, autre livre d’Annie Lemoine est quelque part dans les entrailles de ma gigantesque PAL, je pense que je vais attendre un peu (longtemps ?) avant de l’en sortir…


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Annie Lemoine nous convie à la déliquescence d'un couple. Lui est architecte et Elle est médecin humanitaire. Elle vient de revenir pour quelques semaines. Il l'attend. Ils se retrouvent dans leur maison au bord de la mer vers les Saintes Maries. En multipliant les non-dits, chacun commence à douter de l'autre, sans vraiment se l'avouer. Ils font, chacun de leur côté, l'inventaire des meilleurs moments et ne comprennent pas comment ils en sont arrivés à se supporter avec peine. Les sentiments s'en sont allés au fil des années. Tout n'est plus que maladresses entre eux jusqu'au coup de théâtre final que je vous laisse découvrir. La photo de la première de couverture n'a absolument rien à voir avec le contenu. Il n'y a absolument pas d'érotisme dans ce roman, bien au contraire. Les phrases sont courtes, comme les paragraphes, parfois limités à une phrase ou deux, ce qui laisse presque des pages blanches, comme pour mieux insister sur le vide laissé par leur amour. Une insupportable vacuité. Ils n'ont pas de nom, comme pour mieux accentuer leur anonymat. de même pour leurs amis qui ne sont nommés que par une initiale. Ce très court roman est une véritable révélation. Je suis encore sous le charme et je remercie très chaleureusement ma compagne pour cette découverte.

"Tu es l'homme qui fait se coucher le soleil, le dompteur d'étoiles." a jadis écrit Ninon, la mère de la narratrice et artiste peintre, à son amant sicilien Niccolo, dans son cahier intime rouge, d'un beau rouge passion.

C'est après la mort de sa mère, que la narratrice déprimée, trouve une première lettre violente évoquant une grossesse non désirée par le père potentiel. Une lettre qui l'ébranle, elle l'enfant sans père. C'est suite,à sa rencontre avec Antonia, la fille légitime de Niccolo et l'ouverture d'un coffret à secrets, que la narratrice, va partir à la découverte de celui "qui fait se coucher le soleil, le dompteur d'étoiles", celui qui a procuré à sa mère " Des jours parfaits" (d'où le titre), un volcanologue mais également un homme marié à la double vie.

Que s'est-il passé? Niccolo, à présent mort était-il son père?

Annie Lemoine, romancière, journaliste et scénariste campe ici le décor d'une passion torride, aux "merveilleuses attentes". Des jours parfaits est parfaitement écrit et interroge le lecteur sur le sens de la vie, sur l'amour, le choix et l'éphémère bonheur.

Lu dans le cadre du comité de lecture de la Médiathèque de Bandol j'en recommande la lecture.

un petit roman, très court avec beaucoup d'espaces vides...ni un journal, ni une étude psy...c'est creux, à la limite du pathétique, j'abandonne aux 2/3 !

petit moment amusant et fin en queue de poisson ...

" les heures chaudes "

Un titre et une couverture( jeune femme dénudée à la peau laiteuse, assoupie et assouvie) un joyeux cocktail qui allait éveiller mes sens les plus secrets. .

Du moins c'est que je pensais et j'en salivais déjà.. un peu de frivolité est toujours bienvenu.

mais ( car il y a a un mais) Annie Lemoine nous relate au contraire le désamour de ce couple . Je n'ai pas retenu le prénom de ces deux protagonistes : lui est architecte elle est médecin pour des actions humanitaires .Souvent absente, elle revient passer cet été dans leur belle villa en bordure de mer. . Ces amis M et D ( non! ils n'ont pas de prénoms eux non plus) qualifient ce havre de paix comme un "petit gout de paradis". tout pour être heureux mais ils ne le sont pas

l atmosphère parfois indifférente, devient entaillée, rayée, .les textes sont courts , hachurés c'est une succession d'évènements très anodins , fade qui nous pousse vers la fin de ce récit . .

fin du roman , fin de cet amour

j'ai bien aime ce court roman . non il n'y a pas de sexe ni de bagatelle ni cette tension m'a touche , je vous laisse découvrir la fin









.

Voici deux textes tout a fait particuliers, dont l'étrangeté me donne du mal à m'en faire un avis précis.

Le premier texte, "Vue sur mer", est resté très vague dans les descriptions ; c'était plus une élaboration de sentiments dans une histoire dont les personnages sont peu clairs, où il n'existe pas vraiment de fil conducteur ; en revanche, il est de mise de reconnaître que cette histoire est empreinte d'une profonde poésie.

Le second, "La Vie d'avant", était moins singulière que "Vue sur mer", bien qu'il ne soit pas également poétique; on a cependant affaire à une histoire plus commune, où les sentiments dominent.

C'est donc deux romans particuliers qui sont ici évoqués, et dont je ressors sans avis concret.

Quadragénaire divorcée "dépendante de son indépendance", financièrement aisée, l'héroïne de La Belle Impatience, nous raconte sa vie de "moine soldat", à rapprocher de L'envie de Sophie Fontanel, cette non-envie qui ferme la femme à d'éventuelles rencontres et la pousse à s'ouvrir à elle-même, à l'amitié virile (ici Ben et Marc "aux vies sentimentales en demi teinte") et à une mère envahissante.

La peur de vieillir, de ne pas avoir d'enfants, l'entourage convaincant..l'entrainent vers des aventures sans lendemain.

"L'amour ne se trouve pas à tous les coins de rues" . Et si c'était faux?

La Belle Impatience de Anne Lemoine (romancière de six romans), tous publics (car léger,léger.. lu en une heure) est porteur d'espoir car qui tombe malade peut guérir et qui ne cherche pas trouve.

La femme financièrement à l'aise, dirigeante diplômée, a-t-elle du mal à trouver chaussure à son pied ou tout simplement le bonheur? La maladie d'un proche ouvre les yeux sur la vie à mordre de toute urgence sous peine de la rater!

Des jours parfaits est un roman d’amour bien écrit, vite parcouru, mais qui ne me laisse pas un souvenir vif. J'aurais aimé davantage de nervosité, de suspense et de passion dans l'écriture.

L’histoire est plutôt classique : une femme, Ninon, rencontre par hasard un sicilien, Niccolo, et en tombe éperdument amoureuse. Une belle histoire d'amour débute mais Niccolo est marié. Ce bel italien, volcanologue, navigue entre sa femme, qui ignore tout, et Ninon l’amante française qui l'attend patiemment les fins de semaine. Cette situation aurait pu durer longtemps or, un jour, Niccolo demande à Ninon une faveur, irrévocable, celle de ne plus le voir...

Plusieurs narrations s'entremêlent et se chevauchent : le « cahier rouge », sorte de journal intime de Ninon, les lettres de Niccolo, et la jeune narratrice qui explore ces textes avec curiosité et avidité (il s'agit en fait de la fille de Ninon) : « Depuis le jour où j'ai découvert ces lignes écrites de la main de ma mère dans le tiroir de sa table de chevet, sous un passeport périmé et un collier de perles ayant appartenu à sa propre mère, elles ne me quittent plus ». Pour elle, ces papiers sont d'autant plus importants que sa mère vient de mourir. En parcourant les écrits de sa mère, puis de Niccolo, elle parvient à recoller les morceaux de leur relation. Et surtout à percer le mystère de ses origines...

Rien de très novateur dans ce roman de facture très classique, mais une écriture très délicate, qui explore les douleurs de la séparation, tout comme les affres de la passion.

Une écriture délicate mais qui ne m'a pas convaincue au final. Un texte charmeur mais sans réel intérêt et surtout qui ne me reste pas en mémoire. Dommage !
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Ce livre est un petit plaisir à s'offrir.



Ce livre c'est l'histoire d'une jeune fille qui découvre une lettre de sa mère, une lettre annonçant à un homme qu'elle attend un enfant de lui. S'en suit une autre découverte, celle d'un carnet rouge. Rouge comme l'amour, la passion.. Le sang. Dedans, les pensées d'une femme amoureuse. Follement amoureuse. D'un amour profond, insubmersible. Un amour qui résistera à tout. L'histoire de sa vie, l'histoire de son coeur.



Cet amour a bouleversé Ninon au premier regard, comme si elle savait les longues années d'amour qui suivraient. Elle le sent, elle sait au plus profond d'elle-même leur avenir. Les prémices et l'éclosion de cet amour était magique à voir, à lire. Malheureusement, ensuite vient l'absence, la douleur. L'oubli, par contre, jamais. L'amour est là, ne s'étiole jamais, ne noircit jamais. Il reste lumière et beauté, joie et sourires. Bien des années plus tard, deux jeunes filles auront l'occasion de restituer ces souvenirs, de les assembler afin de reformer quelque chose qui ne devrait jamais disparaître.



"Tu pourras bien le mettre à terre cet amour-là, l'écraser, l'étouffer, lui donner des coups de poing, de couteau, tenter de l'étrangler, lui jeter des pierres, le piétiner encore et encore, ne plus jamais le regarder en face, chercher à le tailler en pièces ou le réduire en cendres, l'humilier, lui cracher au visage et le traiter de tous les noms, ne plus le nommer, le nier, dire à d'autres qu'il n'existe pas, qu'il n'existe plus ou qu'il n'a même jamais existé. Ne t'illusionne pas, ne te leurre pas, n'espère pas, tu ne seras à aucun moment plus fort que lui. Il est invulnérable, insubmersible et vivra encore lorsque nous serons morts, toi et moi. Son âme en mission, réquisitionnée pour sa beauté et sa puissance, diffusera de l'amour sans relâche. C'est ainsi. Un peu de notre amour en fusion sera répandu sur la terre. Il colorera les feuilles des arbres d'un vert plus vif au printemps, il fera se dresser l'herbe des jardins, se glissera tôt le matin dans les premiers chants d'oiseaux, flottera dans l'air odorant des plus beaux soirs d'été, réchauffera les cœurs en hiver. Un peu de notre amour continuera à suivre la ronde des saisons car, vois-tu, il a une carrure d'éternité cet amour-là. Et, comme un microsoleil, il brille au dedans de moi, éclaire tous mes ours, j'attends un enfant de toi."



Peu d'action dans ce roman, beaucoup de mots, juste une histoire d'amour. J'aurais voulu trouver ces mêmes mots, j'aurai voulu pouvoir décrire la passion avec une telle justesse, une telle beauté, une telle.. Fièvre. Il est difficile d'écrire un récit qui s'approche tellement d'un monologue sans ennuyer le lecteur. Encore plus difficile d'écrire quelque chose comme cela sans tomber dans une mièvrerie tragique. Pourtant, Annie Lemoine y est arrivée avec brio. Aucun mot ne dénote, tout est à sa place.



En fait, ce roman est un long poème. C'est doux, tendre, soyeux. On a envie de s'y pelotonner et d'y rester. On en redemande, encore.



Pour tous les amoureux de l'Amour.
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Que le jour recommence de la journaliste française Annie Lemoine est un court roman assez léger, fait de petits paragraphes, qui mène le lecteur dans les tourments psychologiques d’une femme qui tente de changer de vie. Un sujet certes éprouvé mais plutôt bien présenté par un auteur apparemment bien inspiré. La psychologie de l’héroïne est bien rendue, ainsi que ses relations diff...

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Après des expériences professionnelles et amoureuses diverses, Stella décode de tout quitter et de s'installer dans une petite ville balnéaire.

Certes, elle s'y ennuie un peu, mais elle semble se reconstruire, jusqu'à ce que Fred, un ancien amour ressurgisse.

Une histoire sans prétention, pas très originale, qui, à vrai dire n'apporte pas grand chose.

Heureusement que c'est court et que ça se lit bien.

Pas de révélation, ni au niveau de l'intrigue, ni au niveau du style.

Juste un petit moment détente pas trop désagréable ;

L'écriture est belle.....j'ai sauté des pages....l'histoire m'a ennuyée!

L'histoire d'une femme indépendante qui, après un échec qui lui fait douté de la possibilité du couple, s'avoue préférer la solitude...

Je reste un peu déçue par rapport à ce que promettait ce livre... les personnages, et spécialement le personnage principal, restent peu profonds alors même que l'histoire donnait l'occasion de les dévoiler. Le récit donne également un goût d'inachevé : alors même que la narratrice semble s'affirmer dans son goût peu socialement accepté de la solitude, on n'y croit pas. On s'attend alors à s'intéresser à un personnage contradictoire mais surprenant... mais, non, j'ai juste eu l'impression d'entendre quelqu'un affirmer quelque chose non pas par conviction mais par excuse.

Un livre intéressant mais un peu court et décousu pour ma part.

La narratrice a du mal à s'impliquer dans une relation amoureuse. Après un mariage qui a tourné à l'échec, elle vit seule. Elle aime cette solitude qui lui assure une indépendance réelle. Son entourage lui met un peu la pression, en lui rappelant que si elle désire un jour devenir mère, il ne lui reste que peu de temps pour trouver le père. La narratrice peut compter sur l'amitié de Marc et de Ben qui viennent tous deux de se mettre en ménage. Cette amitié est très importante à ses yeux. Lorsque l'un des trois va vivre des instants difficiles, le trio va se renforcer et l'épreuve qu'ils vont traverser va avoir des conséquences sur leurs vies respectives.



C'est un livre tout en simplicité. J'ai regretté que les personnage ne soient pas un peu plus fouillés, notamment le personnage principal : la narratrice. J'ai trouvé qu'elle était assez contradictoire et que, finalement, ses contradictions n'étaient pas assez "expliquées". C'est un livre assez court qui se lit très rapidement. Une lecture agréable sans plus.

Un instant, une fuite dans la vie d’une femme brisée. Un divorce plus pour des non-dits qu’autre chose peut faire des ravages…. Pas ceux qu’on croit. L’auteur souligne bien l’angoisse, la souffrance au point de ne supporter aucun bruit qui va amener à ce semblant d’évasion. La descente aux enfers va être rapide et brève et je ne sais pas si on peut s’en remettre ! À lire sans a priori, juste se laisser porter par ces mots justes ces phrases enlevées. Une histoire désarmante.




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La plupart d'entre vous connait probablement Annie Lemoine pour ses chroniques sur Europe 1 ou à la télévision, notamment aux côtés de Laurent Ruquier dans On a tout essayé. Pourtant, cette talentueuse journaliste est également un écrivain peu connu, qui publie avec "Que le jour recommence" son cinquième roman.



Stella est une femme dans la quarantaine, qui aimerait que la vie ne s'arrête pas avec la perte de son boulot et sa rupture avec Fred. Aussi, elle badine et au fil des rencontres, vit quelques histoires, aucune ne devenant sérieuse. Pour fuir et repartir à zéro, elle déménage. Une vie tranquille, une ville éloignée, des petits boulots, un café et des habitudes.



Quand Fred redébarque dans sa vie, Stella hésite. Doit-elle faire confiance à cet ex, sa grande histoire, qui a trahi sa confiance et volé son argent pour satisfaire son addiction aux jeux ? A-t-il vraiment changé, ce Fred qui, le nez encore poudré, lui dit vouloir entrer en cure ? Pourquoi revient-il dans sa vie, alors qu'elle voulait tout recommencer ? Autant de questions qui, dans cette maison du bord de mer, trouveront réponses, quitte à faire resurgir ce qu'on cherchait à oublier.



De ce beau roman qui se lit d'une traite, d'une écriture simple et légère, Annie Lemoine nous rappelle un fait essentiel à la vie : aussi loin qu'on aille, aussi bas que l'on tombe, aussi fort qu'on l'espère, on ne peut pas échapper à son passé.

Selection livre d'amour

Livre vite lu, on se prend au jeu des chapitres.



A part ça, pas grand chose de plus.



Une histoire d'amour passionnel avorté ou pas, ça manque d'énergie, de relief.

Je reste sur ma fin, prévisible.