Citations de Anthony Browne (97)
“ Ce que j’aime dans la conception d’un album, c’est le rapport entre les images et les mots, et la manière dont un enfant peut faire le lien entre les deux. J’adore mettre des indices visuels dans mes livres, des indices qui nous donnent une idée de ce qui se passe vraiment dans la tête et dans le cœur des protagonistes, ce qui permet à l’image de raconter une autre histoire que celle mise en avant par les mots (….)
Les enfants sont capables de tellement de choses, plus que ce que les adultes pensent. Ils peuvent appréhender des idées complexes et sophistiquées avec une certaine aisance, ils ont une conscience visuelle bien plus affûtée que celle des adultes, ils remarquent les détails et les indices dans mes livres bien plus rapidement que leurs instituteurs et leurs parents.”
Anthony Browne
Ma maman est belle comme un papillon,
et moelleuse comme un fauteuil.
Elle est douce comme un chaton,
et costaude comme un rhinocéros.
Elle est vraiment, VRAIMENT, VRAIMENT bien, ma maman.
Mon papa est grand comme une maison,
et doux comme mon nounours.
Il peut être aussi sage qu'un hibou,
et aussi bête qu'un balai.
Il est bien, mon papa.
- Et si jamais il y a quelqu’un que je ne connais pas à cette fête ?
- Eh bien, c’est plaisant de rencontrer de nouvelles personnes.
- Pas si elles sont HORRIBLES !
- Oh, cela ne risque pas Joe. Regarde ! Est-ce que tu crois que c’est la maison de Tom ?
Mon papa, il n'a peur de rien, pas même du grand méchant loup.
TÔT LE DIMANCHE MATIN peint en 1930 par Edward Hopper : "Ce que j'aime dans ce tableau, c'est la sensation du temps qui s'est arrêté, et la façon de rendre extraordinaire un lieu si ordinaire. J'ai vraiment l'impression d'être un dimanche matin, pas toi ?"
"Il rêve du passé et parfois de l'avenir.
Marcel rêve."
En quittant la bibliothèque, Hugo s'arrêta brusquement.
Il avait vu une TERRIFIANTE CRÉATURE...
"Est-ce que je peux me rendre utile ?" demanda Marcel, tout en déplaçant l'araignée avec douceur.
"Je me figeai comme si j'avais vu un fantôme. Je survolai la plage du regard, je tendis l'oreille mais je ne vis rien, pas plus que je n'entendis le moindre son. Je m'assurai que cette empreinte n'était pas le fruit de mon imagination (il m'arrive en effet d'imaginer des choses) - il y avait bien une empreinte dans le sable, et c'était assurément celle d'un pied."
"Marcel aime peindre et regarder des tableaux. Il sait que chaque image raconte une histoire..."
"FINI LES MAUVIETTES !
J'étais un ridicule petit maigrichon
sans muscle ni force. MAINTENANT...
j'ai de l'autorité sur les autres...
Je peux LEUR envoyer du sable à la figure...
parler TRÈS FORT...
soulever tout ce qui est lourd
être R-E-S-E-P-E-C-T-E.
Si vous rêvez...
de biceps saillants...
de jambes qui ne se fatiguent jamais...
d'une poitrine large...
d'une garde-robe d'athlète....
d'une personnalité magnétique...
INSCRIVEZ-VOUS SANS TARDER !"
Marcel ne semblait pas doué pour grand-chose. [...] C'était toujours pareil. Presque tout le monde se moquait de lui — quoi qu'il fît. Un jour Marcel se trouvait avec les copains du quartier quand un personnage effrayant surgit. C'était Pif la Terreur. Et il était RÉELLEMENT effrayant. Les copains déguerpirent.
"Marcel rêve.
Parfois Marcel rêve qu'il est une vedette de cinéma ou chanteur, ou sumo, ou danseur étoile... Marcel rêve."
Jeudi matin à dix heures et quart Joseph Kah s'aperçut que la bouilloire avait un air bizarre.
Ils étaient heureux.
Ils faisaient TOUT ensemble.
Ils vivaient
un bonheur paisible
Poppy et son frère Cyril sont tristes,
Leur chienne a disparu.
Pour se changer les idées, ils font une partie
De cache-cache. Mais Cyril se cache trop bien,
Poppy n'arrive pas à le retrouver.
Ils arrivèrent au bout de la rue.
"Tant pis, maman, rentrons chez nous."
Chambre sans vue
J'ai toujours détesté regarder dehors par cette fenêtre. Alors, un matin, j'ai décidé d'agir.
"J'ai finalement parlé à un garçon sur un banc. J'ai d'abord cru que c'était une mauviette, mais en fait non"