AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Anthony Trollope (279)


Un homme n'est rien maintenant s'il n'est pas pleinement conscient que nous sommes dans une ère nouvelle, une ère où il semble que ni l'honnêteté ni la vérité ne sont très souhaitables, mais où la réussite est l'unique pierre de touche du mérite.
Commenter  J’apprécie          20
« Une femme ne peut pas aimer un homme tout de suite. » (p. 497)
Commenter  J’apprécie          00
« Quand nous ne sommes pas mariées, nous devons être seules quelquefois… et tristes, quelquefois. » (p. 233)
Commenter  J’apprécie          00
« En un sens, assurément, l’argent est à vous, Margaret, mais dans un autre, et c’est le sens le plus noble, il n’est pas à vous pour en faire ce qu’il vous plaît. » (p. 275)
Commenter  J’apprécie          00
« Elle avait à trente-cinq ans plus de grâces féminines qu’elle n’en avait eu à vingt ans. » (p. 24)
Commenter  J’apprécie          00
« Les femmes ont bien des galants quand elles ont bien de l’argent. » (p. 270)
Commenter  J’apprécie          20
« Elle avait décidé de ne pas se satisfaire d’une vie sans vie, comme s’y attendaient de sa part les rares personnes qui la connaissaient. » (p. 45)
Commenter  J’apprécie          00
« Elle se rappela à elle-même qu’elle était la nièce d’un baronnet et la cousine issue de germain d’un autre, qu’elle avait huit cents livres de rente et la liberté d’en faire ce qu’il lui plaisait. » (p. 30)
Commenter  J’apprécie          00
Il avait reconnu, intérieurement, qu'il était ambitieux, mais il devait aussi reconnaître maintenant qu'il avait jusqu'ici suivi un bien piteux chemin pour atteindre l'objectif de son ambition.
Commenter  J’apprécie          00
On avait coutume de dire, dans le village de Beetham, qu'aucune difficulté, jamais, ne se mettait en travers du chemin d'Alice Dugdale - la constatation découlant peut-être du fait que la jeune fille était bien décidée à ce que tout fût contraint de marcher droit. Lorsque les événements arrivaient, elle leur faisait bonne contenance et les événements en question, quels qu'ils fussent, paraissaient si enchantés de l'accueil qui leur était réservé, qu'eux aussi, pour la plupart, se comportaient de la manière la plus loyale qui fût.

Ce qui n'avait pas empêché Alice d'avoir des chagrins. Qui n'en a pas ? Mais elle avait gardé ses larmes pour elle, sans jamais ménager ses sourires à ses proches, car elle était soucieuse de leur bien-être.
Commenter  J’apprécie          109
J’ai le sentiment qu’il y a lieu de s’excuser quand on commence un roman par deux longs chapitres sans action, remplis de descriptions. J’ai tout à fait conscience du danger qu’il y a à procéder ainsi. Ce faisant, j’enfreins la règle d’or qui nous impose à tous un début rapide, une règle dont la sagesse est reconnue par tous les romanciers, y compris par moi-même. On ne peut pas s’attendre à ce que les lecteurs acceptent d’aller jusqu’au bout d’un roman qui offre si peu d’attraits dans ses premières pages, mais j’ai beau tourner la question dans tous les sens, je ne puis m’y prendre autrement.
Commenter  J’apprécie          132
- Je crois que je préférerais être seule si je ne dois pas retourner à la maison. Je retournerais volontiers si seulement elles…
- Si seulement elles revenaient au bien. Oui ! Quelle fin glorieuse de la lutte que vous avez entreprise, si vous pouviez les entraîner avec vous loin de la voie de la perdition où les a engagées l'Esprit malin ! Mais vous ne pouvez retourner à elles si vous devez autoriser par votre présence les bals, les rendez-vous amoureux en plein air (pourquoi étaient-ils plus coupables en plein air qu'au fond d'un salon étroit donnant sur une ruelle ? C'est ce que ne dit pas Mr Prong), les divertissements bruyants, l'absence de toutes bonnes œuvres et la révolte contre l'esprit de Dieu. (Mr Prong s'échauffait, et tout à coup il se leva de son fauteuil et ouvrit les yeux. Mais il les referma aussitôt et repris sa première position.) Non, mon amie, non, il ne peut pas en être ainsi. Il faut les sauver du feu de l'enfer, mais pas ainsi… pas ainsi.
Commenter  J’apprécie          50
- (...) Que préférez-vous : rester assise à lire un roman, dans le coin d'un canapé à Bruton Street, ou faire semblant de danser des polkas ici avec Lord Dumbello ?
- Je ne sais pas ce que vous voulez dire. Je n'ai pas dansé avec Lord Dumbello de toute la soirée. Nous allions participer à un quadrille mais nous ne l'avons pas fait.
- Exactement. C'est bien ce que je disais : vous avez fait semblant. Et même ça, c'est beaucoup pour Lord Dumbello, n'est-ce pas ?" À ce moment-là, Lord Lufton qui, lui, ne faisait pas semblant, la prit par la taille et les voilà partis dans la pièce, qu'ils traversèrent d'un côté puis de l'autre, par ici, puis par là, avec une énergie qui montrait que Griselda compensait avec ses pieds les faiblesses de sa langue. Pendant ce temps-là, Lord Dumbello resta debout à regarder, en se disant que Lord Lufton était un nigaud à la langue bien pendue et à la tête vide, et en pensant que, si son rival venait à se rompre les tendons de la jambe, lors de l'une de ses figures rapides, ou à connaître tout à coup un autre malheur terrible, comme la perte de tous ses biens, la cécité totale ou le lumbago chronique, ce serait juste bien fait pour lui.
Commenter  J’apprécie          10
Tout le monde avait reconnu, comme Mrs Grantly s'était habituée à le penser, que Griselda était, sans conteste, la beauté de la saison. Les marquis et les lords rivalisaient déjà pour obtenir ses sourires et des journaux avaient rédigé des paragraphes pour décrire son profil. Il était bien désagréable après cela de s'entendre dire "qu'on admirait beaucoup" sa fille. Une telle expression aurait pu convenir à une jolie petite laitière aux joues rouges.
"Elle ne saurait, naturellement, approcher de vos filles à cet égard", dit Mrs Grantly, très posément. Or les demoiselles Proudie n'avaient pas suscité, dans la société élégante, d'éloges très audibles de leur beauté. Leur mère ressentit toute la force de ce sarcasme, mais elle n'essaya pas de livrer combat dans cette arène. Elle prit note de ce détail, mentalement, et le garda en réserve pour Barchester et le chapitre. Elle avait pour habitude de s'acquitter de ce genre de dette un jour ou l'autre, si elle trouvait vraiment moyen de le faire.
Commenter  J’apprécie          10
Miss Proudie ne se montra nullement aussi aimable. Si Mr Robarts avait été encore célibataire, elle aussi eût arboré un doux sourire ; mais cela faisait trop longtemps qu'elle s'appliquait à sourire aux ecclésiastiques pour le faire maintenant en pure perte avec un prêtre de paroisse déjà marié.
Commenter  J’apprécie          10
(...) rien en matière de cure ne pouvait être plus parfait que cette cure-là. Elle disposait de tous ces petits riens nécessaires à la maison d'un gentleman raisonnable disposant de moyens raisonnables, sans avoir aucun de ces superflus coûteux qu'exigent les gentlemen déraisonnable, qui, à leur tour, exigent... des moyens déraisonnables.
Commenter  J’apprécie          10
Après tout, lavie conjugale était un état excellent. Les rèves d'amour étaient assurément absurdes et néfastes et elle avait bien fait de déchirer ses poèmes, mais il n'y avait aucune raison valable pour qu'elle se détourne du mariage de raison.
Commenter  J’apprécie          30
Après tout, la vie conjugale était un état excellent. Les rêves d'amour étaient assurément absurdes et néfastes, et elle avait bien fait de déchirer ses poèmes, mais il n'y avait aucune raison valable pour qu'elle se détourne du mariage de raison.
Commenter  J’apprécie          00
Très bon roman à lire au long court (plus de 800 pages). Il me semble que cela ne vaut pas George Eliot, Thomas Hardy ou D.H Lawrence, mais voilà une approche très crédible de la société anglaise du 19 ème siècle avec ses trois pivots : le rang, l'argent et le mariage.

C'est intelligent, distrayant, les caractères sont bien campés.

J'aurais préféré des coupes franches, une simplification de l'intrigue, moins d'éclairages sur les mobiles des personnages. Mais Anthony Trollope écrivit cette oeuvre au 19 ème siècle, pas au 20 ème, et il la pré-publia en feuilletons, ce qui explique sa longueur.

Il paraît que pendant les bombardements du second conflit mondial, les anglais lisaient Trollope dans les abris et le métro : l'auteur aurait le talent d'abstraire des réalités oppressantes. Je crois que c'est vrai.
Commenter  J’apprécie          56
Il existe des cas dans lesquels il est très difficile de dire qui a raison et qui a tort. Quelquefois on a l'impression d'avoir raison simplement parce que cela fait si longtemps que tout le monde a tort.
.. Il faut bien faire ce qu'on croit avoir raison de faire, déclara Miss Lucy
Commenter  J’apprécie          40



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Anthony Trollope (773)Voir plus

Quiz Voir plus

Terrienne

Par qui l'histoire est-elle perçu au début du roman?

Anne
Etienne Virgil
Gabrielle
Mme Stormiwell
Mme Colladi
Victor

18 questions
1025 lecteurs ont répondu
Thème : Terrienne de Jean-Claude MourlevatCréer un quiz sur cet auteur

{* *}