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Citations de Arnaud Desjardins (345)


La première personne dont l'amour vous est nécessaire, c'est vous tels que vous êtes, incomplets, imparfaits.
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L’épouse doit être à la fois une maîtresse, une sœur, une mère, une fille, une amie, une infirmière, une associée et un juge ; l’époux, un amant, un frère, un père, un fils, un ami, un infirmier, un associé et un juge. Le meilleur critère pour savoir si l’on s’aime et si on peut valablement se marier est de se demander honnêtement si toutes ces conditions sont remplies. Tous les mariages ne sont pas des échecs mais bien peu ont une valeur supra-humaine et ont apporté tout ce qu’au fond d’eux-mêmes l’homme et la femme attendaient.
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Nous avons tous cette conviction erronée que le bonheur est dans les objets : si je peux être uni à ce que j'aime je suis heureux, si je ne peux pas, je souffre. Et l'affirmation étonnante de ces enseignements qui nous sont proposés et que nous pouvons vérifier, c'est qu'il y a là une illusion. Le bonheur, l'état complètement heureux, nous est intrinsèque, c'est notre véritable nature dont le jeu des désirs et des refus nous exile sans cesse. Un désir se lève : je veux quelque chose et, tant que je ne l'ai pas, il y a une frustration, il y a un manque et ce manque est ressenti comme souffrance. Il nous aliène de ce qu'on appelle généralement notre vraie nature ou la vraie nature de l'esprit, qui, elle, est naturellement, intrinsèquement heureuse et parfaite. Au moment où nous nous unissons à ce que nous aimons, nous croyons : cette femme m'a rendu heureux ou cette chaîne hi-fi m'a rendu heureuse, alors que c'est faux, que ce n'est pas ainsi que cela se passe. En fait, la frustration, la tension due au désir ressenti comme un manque à combler vous a exilés de votre vraie nature qui est complètement heureuse : sat chit ananda, l'être, la conscience, l'état de bonheur parfait, qu'on traduit par béatitude ou bliss en anglais.
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Je peux vous dire sobrement que j'ai eu autrefois de grosses difficultés affectives et sexuelles et que mes années de 18 à 25 ans ont été vécues dans le malaise et la souffrance en face de la femme et de la réalité sexuelle.
Professionnellement je me suis beaucoup débattu, accumulant les échecs. Chaque fois qu'on croyait qu'Arnaud allait enfin se sortir d'affaire, on apprenait six mois après qu'il était de nouveau chômeur pour une raison ou pour une autre.
Pourtant j'ai toujours été bon élève, appliqué, faisant de mon mieux et non du genre « mauvais sujet » susceptible de se faire renvoyer. Malgré cette bonne volonté, j'échouais toujours. J'ai été collé trois fois au permis de conduire; je ne l'ai eu que la quatrième fois et j'entendais comme genre d'encouragement: « Souhaitons qu'il ne l'ait jamais, c'est le meilleur service qu'on puisse lui rendre; s'il conduit il aura un accident ou il écrasera quelqu'un! » Tout ce qu'il fallait pour m'épanouir et me donner confiance en moi. De même que j'ai entendu dire pendant des années : « Arnaud ne sera jamais capable de gagner un centime. » Juste les petits métiers, les petites situations. Or, il y a eu certaines époques de ma vie où j'ai réussi à gagner très convenablement de l'argent, quitte à me remettre librement en difficulté pour aller passer trois mois d'affilée chez Swâmiji au lieu de travailler.

Bien. J'arrête ici cette évocation. Mais je voudrais redire une fois de plus que ma plus grande conviction, ma foi la plus grande, c'est la possibilité de changer, de changer complètement, de devenir méconnaissable par rapport à ce qu'on était.
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J'avais été fort surpris en découvrant que, dans les langues modernes de l'Inde, il n'existe pas de verbe avoir. Puisque le langage forme notre façon de penser dès que nous commençons à parler, la différence est grande entre notre monde et une société dans laquelle on ne connaît pas le verbe avoir et où on utilise des périphrases fondées sur le verbe être. Au lieu de "j'ai deux enfants", on dit "deux enfants sont auprès de moi". La distinction des deux domaines de l'avoir et de l'être apporte beaucoup à la compréhension.
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Vivekananda disait : « Si vous persuadez un être humain qu’il est un vermisseau indigne, il finira par le croire ; si vous le persuadez qu’il est né dans la corruption, enclin au mal, incapable de faire le bien, déchu, marqué du sceau du péché, il finira par le croire. » On devient ce qu’on croit, on devient ce qu’on pense. « Non ! », tonnait Vivekananda, qui avait paraît-il une voix magnifique, « vous êtes libres, vous êtes purs, vous êtes parfaits, vous êtes l’atman ! Croyez-le et vous deviendrez l’atman que vous êtes déjà ».
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Ah, combien ceux qui croient avoir peur de la mort ont en réalité peur de la vie et peur d'eux-mêmes.
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Arnaud Desjardins
Le bonheur, on ne le trouve pas, on le fait. Le bonheur ne dépend pas de ce qui nous manque, mais de la façon dont nous nous servons de ce que nous possédons.
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Lâcher prise à 100% n’est pas une petite affaire. Cela implique une confiance totale, une fois totale dans la destin, dans l’existence, c’est croire vraiment que ce qui me correspond, à quelque niveau que ce soit, me sera donné et que ce qui ne m’est pas donné ne m’est pas vraiment nécessaire, que c’est une distorsion de mon mental de le croire indispensable.
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Navnit Parekh, disciple de Ramdas et de Ma Anandamayi et qui s'était autrefois rendu au Tibet même, m'avait convaincu de venir avec lui rencontrer le célèbre Dalaï-Lama qui se rendait à Moossoorie, à la Tibetan Home Foundation de Mrs Taring, pour inaugurer un petit dispensaire que Navnit avait fait bâtir.
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Quand le disciple est prêt, mûr, le maître se révèle.
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Arnaud Desjardins
L'objet de votre méditation, c'est ce qui est là en vous : votre émotion, votre sensation, votre peur, votre souffrance, jusqu'à ce que vous arriviez à être entièrement, de tout votre être, "un avec". A ce moment-là, vous êtes réunifié, vous n'êtes plus en conflit.
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La spiritualité n’est pas séparée de la vie elle-même : elle est la capacité à se sentir intensément vivant en goûtant, avec une lucidité accrue, toutes les facettes de l’expérience humaine.
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Qu'est-ce qui fait que vous lisez aujourd'hui ce livre plutôt qu'un autre? Ce qui paraît évident ne l'est peut-être pas tant. Vous ne liriez pas ce genre d'ouvrages si vous étiez entièrement satisfait, si vous ne ressentiez aucun manque nulle part.
Le point de départ, c'est une insatisfaction. Y a-t-il jamais eu un homme qui soit pleinement comblé à chaque instant de sa vie et qui n'ait jamais souhaité autre chose que ce qui lui a été donné? C'est l'essence même de la condition humaine : une impression d'incomplétude, d'imperfection, de mécontentement. A partir de cette condition, les hommes ont toujours été poussés à agir pour combler leur frustration et pour satisfaire leurs demandes ou rassurer leurs peurs. C'était vrai autrefois, et ça l'est peut-être encore plus aujourd'hui où - c'est une banalité de le dire - les circonstances mêmes de l'existence sont plus éprouvantes qu'une vie calme, paisible et surtout sans grand changement. Chaque changement nous demande un effort d'adaptation qui nous coûte, physiquement, émotionnellement et intellectuellement.
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Il ne peut y avoir une chose sans son contraire : le bien et le mal, le beau et le laid, la naissance et la mort, l'amour et la haine, y sont liés comme l'indissociable les cotés pile et face d'une même pièce de monnaie.
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La vigilance me permet de voir ce qui est au-dehors de moi, la circonstance que je rencontre, les conditions dans lesquelles je me trouve, et de voir la façon dont je réagis. Je vois une émotion qui se lève en moi, je vois une crainte, je vois un refus, je le vois…
Et ce JE qui voit n’est plus l’ego. C’est une vision tellement honnête et désintéressée qu’elle ne peut plus être une fonction de l’ego. Si nous sommes vigilants nous ne pouvons plus « penser », au sens péjoratif du mot penser. Nous éliminons tous les fonctionnements de l’ego qui nous coupent de la réalité.

Cette réalité vient à nous et nous en prenons connaissance directement, par une communion, avec toutes nos facultés de perception, avec notre sensation, notre sentiment et notre intellect, de façon objective, impersonnelle, silencieuse. Si la vigilance est active, le mental fait place à la buddhi, c’est-à-dire la vraie intelligence qui voit quel acte doit être accompli, quelle décision doit être prise. C’est la nécessité même des circonstances qui vous dicte la réponse, qui décide à votre place. Sans vigilance les prétendues actions ne sont que des réactions et, comme le disait Gurdjieff, l’homme n’est qu’une machine.
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Mais le plus important n’est pas « d’avoir un maître », mais bien « d’être un disciple »
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Vous ne pouvez pas vivre dans la protection sans jamais vous exposer et être en même temps des aventuriers de la spiritualité. Soyez audacieux, soyez fous à votre façon, de cette folie aux yeux des hommes qui est sagesse aux yeux de Dieu. Prenez des risques. Cherchez, cherchez encore, cherchez partout. Cherchez de toutes les manières, ne laissez jamais échapper aucune occasion, aucune possibilité que le destin vous donne, et ne soyez pas chiches, mesquins, en essayant de discuter le prix.
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La Conscience est absolue. Et tous les phénomènes se déploient à l’intérieur de la Conscience ; le temps se déroule à l’intérieur de la Conscience ; l’espace s’étend à l’intérieur de la Conscience et la causalité joue à l’intérieur de la Conscience. Cela n’est pas la parfaite façon de s’exprimer ; la seule façon parfaite de s’exprimer est le silence. Mais elle est beaucoup plus juste, bien qu’encore imparfaite. Seulement, pendant longtemps, elle demeure incompréhensible. C’est pourquoi nous sommes amenés à utiliser l’autre langage qui part du relatif.
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Cet ego ne disparaît pas par la suppression, la répression, la négation – certainement pas. Cet ego disparaît en devenant de moins en moins contraignant, de plus en plus fin, jusqu’à ce que tout d’un coup, la rupture de niveau ait lieu, pareille à un éveil – le sommeil est de plus en plus léger et brusquement se produit l’éveil.
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