Arthur de Pins

Puis ce fut la fac des sorciers, un milieu de névrosés qui ne pensent qu'à comparer la taille de leurs baguettes magiques.

— Regarde ces imbéciles d'humains qui viennent dépenser leur argent pour voir des monstres.

— Des villageois ? J'te les empalerai pour l'exemple, oui !
— On se calme Ricardo ! Maîtrise tes émotions ! Positive freakishness...

Les mecs sont nazes après l'amour ! [...] C'est comme si une partie de leur cerveau partait pendant l'éjaculation !
-Sans revenir hi hi hi !

-Fais-moi plutôt voir ton côté viril, la bête qui est en toi.
-Patronne ! Une bière nom de dieu ! Et allume-moi cette télé, ya un match qui passe !
-Heu... j'avais pas dit "ton côté beauf".

-Je flippe, elle est la perfection même !
-Bah, personne n'est parfait ! Arrête de stresser et dis-toi que cette fille est un être humain comme les autres... Elle se lève le matin avec une haleine de chameau. Elle a les chaussettes qui puent quand elle les retire le soir. Et je te raconte pas l'odeur de son slip après un vol Paris-Sydney. [...] Un être humain quoi !

Si la nature avait voulu nous protéger, elle aurait fait de nous des huitres.

Nous sommes de vraies créatures du diable !
Et avec les visiteurs, il n'y a que deux options : nous les tuons et ils viennent grossir nos rangs...
… ou si ça rate, ils auront eu la peur de leur vie, donc en auront eu pour leur argent, et c'est tout bénef.
C'est comme cela que l'on, gère un parc d'épouvante.

Prime de fin d'année, RTT, 35 heures, tickets restau, retraite à 60 ans... tout ça, tu t'assois dessus, ce sont des revendications de mortels, plus les tiennes - enfin c'est ce que dit la direction – ici tu vas apprendre à vivre jour et nuit ton rôle de monstre. C'est dur mais on s'y fait. Enfin moi j'ai craqué ce matin comme t'as pu le voir.

- Aujourd'hui on va aborder la question de notre condition de monstres, ou comment canaliser notre pulsion de mort pour la transformer en énergie créatrice. Cela s'appelle le "positive freakishness".

"Les superstitions ont la vie dure."

"Un malheur qui n'arrive jamais seul n'arrive jamais au hasard."

On ne fait pas de mal aux visiteurs. C’est dans le règlement interne. Tu es là pour divertir, pas pour massacrer les gens.

Ah mais, c’est que je suis pas du genre à fermer ma gueule, moi ! C’est pas pour rien que je suis délégué du personnel…

Moi, je me contente d'être le sextoy de service. C'est pour ça que je ne me tape que des cas sociaux ! Il faut que ça change ! J'ai pas envie de devenir un vieux célibataire qui se tape des étudiantes, des nymphos et des femmes mariées.

J'avais beau avoir ajouté de l'eau bénite, c'est bien anglais de croire qu'on peut vaincre un démon avec du thé !
Tout juste lui refiler une angine ...

Concernant ma mère, vous pouvez dénigrer toute sa discographie, je m'en fous.

... reconnaître l'influence de certains analyses de notre sexualité fait partie de la culture générale, et on veut tous avoir notre bac Mais s'émanciper de cette influence est sans doute le signe d'une maturité encore plus grande : sans tuer le père, se contenter de faire ses valises et de quitter cette baraque qui s'écroule.

- Moi, Astaroth, je vais te tuer et tu seras la première âme à mon compteur. Ensuite, je quitterai ce parc pourri pour travailler au Hell Stock Exchange…

Et toi Arthur, t'as une copine en ce moment ?