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Citations de Audrey Pulvar (30)


En quoi les angoisses des femmes, leur nécessité vitale de créer, leur détermination à transformer le langage pictural et avec lui le monde seraient-elles moins louables, moins fédératrices ou moins importantes pour la marche de l'humanité que les travaux de leurs alter ego masculins ?
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Tu es repartie. Dans mon petit lit, j'ai senti l'espace se fracasser autour de moi. Je me souviens de chaque mot, de chaque soupir, de chaque souffle, de chaque intonation. De l'odeur de l'air. Des sons de nuit. De tout. Et souvent encore aujourd'hui, au soir tombant, voilà que rougeoient à nouveau ces gifles. Voilà que revient la glace qui a parcouru mon sang, quand l'aveu de ton désamour l'a dévoré.
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Autour de nous, en nous, un vide sans bruit. Un vide sans effluves, sans toucher, sans vie. Une absence de tout..
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Audrey Pulvar
J'assume ma vieillesse et ma jalousie mais, franchement, réduire les gens à leur apparence et leur physique, c'est une chose que je ne cautionne pas
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Il y avait eu ce jour, maman, et puis cet autre, celui-là. Je t'ai devinée clamant que tu voulais plus de moi. Alors je me suis laissée glisser. Je ne voulais pas hurler, griffer, ni mordre ou m'accrocher et vomir quand deux messieurs et une infirmière m'arrachaient à tes bras. Je ne voulais pas une deuxième fois la honte brûlante de tes mains m'écartant, agacées, ta voix laide et tes yeux secs. Je voulais juste m'envoler, me dissoudre, ne plus être. Partir. Loin. Ailleurs. Je ne sais pas... Je suis montée dans mon arbre, et puis j'ai entendu tes paroles sauvages, et puis j'ai senti que je ne voulais plus. Plus tout ça. Il me fallait fuir. Loin. Ailleurs. Avalée dans le vide. Je ne savais pas que je serais encore là pour peser sur ta vie. Un peu plus sourd. Handicapée. Pardonne-moi, maman, je t'en prie, je t'en supplie. Je promets, maman, de ne plus être mauvaise. De ne plus être méchante. Garde-moi encore avec toi. Je t'en prie, je t'en supplie. Laisse-moi rester auprès de toi. S'il te plaît. Je t'en prie.
Je t'aime, maman. Je te hais.
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- Cette mobilité vient d'une imagination qui peut tout concevoir et rester vierge, comme la glace qui n'est souillée par aucune de ses réflexions. -
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- Vivre jusqu'à cinquante ans... ? Je n'aurais jamais cru cela possible, pour vous. Et pourtant, ... Or, devinez quoi : vous êtes devenu exactement celui que vous vouliez, ce pour quoi vous avez toujours lutté, vous êtes ce que vous avez toujours dit être : un homme libre ! Libre d'être celui qu'il veut être. -
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- Je crois que les auteurs et en particuliers les auteurs de fiction littéraire, ne se rendent pas service à eux-mêmes en commentant leurs propres œuvres. -
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- Sans syntaxe, pas d'émotions durable. L'immortalité est une fonction du grammairien. -
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- J'ai compris à l'expression des yeux de Camus, à l'exubérance qui éclaira , qu'il touchait à une terre et à des êtres aux soleils jumeaux qui prolongeaient avec plus de verdure, de coloris et d'humidité la terre d'Algérie à laquelle il était si attaché. -
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- Voilà un mec qui se prétend musicien ...on joue un demi-ton en dessous et ça l'contrarie !... moi qui n'ais pas jouer, qui suis pas musicien, qui n'ais pas ce qu'est une note et qui ne veux surtout pas le savoir parce que je m'en fous, j'ai changé de tonalité... vas-y ! -
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- À leurs cris je me dresse en piétinant d'orgueil.
Que fais-je là ?
Je prends racine, je m'enfeuille et j'entends rire Pan au cœur de ma feuillée...
Je suis un arbre à poèmes : un poémier. -
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- Confie toi à voix basse aux eaux sauvages que nous aimons -
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- Il faut se hisser sur la plus haute pointe d'un refus inexplicable, déraisonnable, et tenter en grande patience d'inventer un inimaginable lever de soleil. Le rebelle, trop dépendant de ce qu'il combat, ne peut pas faire cela. Le guerrier seul. -
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- On ne peut pas devenir fou dans une époque forcenée, bien qu'on puisse être brulé vif par un feu dont on est l'égal. -
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Il est un temps pour l'émerveille, et ce fut celui de la découverte de l'écrit.
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Ma prière est peut-être de l'ordre de la contemplation... Je n'en sais rien, je ne cherche pas à la catégoriser.
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- On ne peut pas devenir fou dans une époque forcenée, bien qu'on puisse être brulé vif par un feu dont on est l'égal.
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-Tout au long des longues années j'ai cherché la paix, j'ai trouvé l'extase et l'angoisse, et la folie, et l'isolement. J'ai trouvé la douleur qui ronge la cœur solitaire, mais j'ai trouvé la paix. Pourtant, vieux et près de ma fin, et j'ai trouvé en vous à la fois l'extase et la paix. Vous m'avez donner le repos. Apres tant d'années solitaires je connais enfin la vie et l'amour. Maintenant, s'il me faut dormir, je dormirai comblé. -
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Je l'ai cherché - l'amour -, parce qu' il nous délivre de la solitude, de cette affreuse solitude qui amène notre conscience à se pencher en frissonnant sur l'abime insondable et glacé du non-être. -
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