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Critiques de Balli Kaur Jaswal (142)
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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce livre attise la curiosité par son titre original. La première fois que j’ai posé mes yeux dessus, j’ai tout de suite pensé qu’il ne s’agissait pas de mon style de lecture. Ce titre me laissait entrapercevoir une histoire un peu loufoque et j’ai beaucoup de mal avec ce genre de roman. Néanmoins, juger un livre à son titre n’est définitivement pas une bonne chose. En lisant la quatrième de couverture, nous comprenons que l’histoire est bien plus profonde et complexe qu’elle n’en a l’air.



Nikki est jeune londonienne d’origine indienne, recrutée pour animer un club de lecture à des femmes d’origine sikh, un peuple indien. Même si cette dernière a les mêmes origines que ces femmes, nous nous rendons très vite compte que leurs modes de vie divergent complètement. Entre tradition et modernité, ces femmes vont apprendre à se connaître par l’intermédiaire de ce club de lecture. Si Nikki pensait leur donner des cours de littérature, il n’en est rien, car ses élèves sont majoritairement analphabètes et ne veulent ni plus ni moins qu’apprendre à lire et écrire.



A travers ces portraits de femmes, nous côtoyons le poids des traditions. Les femmes sikh se sont, pour la plupart, mariées très tôt. Le mariage est pour elle plus une tradition qu’un réel acte d’amour. Toutefois, les élèves de Nikki vont se révéler pleines de surprises. Alors que nous avons une idée très traditionnelle de leur vie ; des femmes soumises à leur mari, à travers leurs récits osés et langoureux, c’est une toute nouvelle facette de leur personnalité que nous découvrons. Ces histoires retranscrivent leur soif de liberté et leur envie d’avancer dans un monde plus moderne.



J’ai beaucoup apprécié cette lecture qui nous fait découvrir la communauté sikh dans les quartiers londoniens. Le poids des traditions est toujours très présent, même sur le sol anglais, néanmoins la volonté de ces femmes de s’affranchir de ces coutumes donne un tournant très intéressant à l’histoire. Sous ces airs de lecture légère, c’est un sujet résolument important qui est abordé.


Lien : https://livriotte.wordpress...
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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Deuxième roman de cette autrice que je lis et je n'arrive pas à accrocher à sa plume, je crois. Alors que les thèmes me plaisent !



Ici, nous suivons deux femmes à Londres : Nikki, une jeune pendjabie sikhe moderne et féministe, qui ne sait pas trop quoi faire de sa vie et a l'impression d'être le mouton noir de sa famille avec ses envies d'indépendance. De l'autre, Kulwinder, une femme qui travaille dans une association et qui a perdu sa fille dans des circonstances étranges. Elles vont se rencontrer autour d'un projet : des cours d'écriture communautaires, et ce qui devait être un cours d'alphabétisation en anglais pour ces veuves pendjabies devient un cours d'écriture érotique.



À travers ces deux parcours principaux et les sujets qui émergent suite aux lectures des récits érotiques, c'est la condition de la femme dans la culture indienne qui est dépeinte. Une culture codifiée où la notion d'honneur a un rôle important, l'exemplarité, le sens des responsabilités... mais une culture qui essaye aussi de s'adapter dans un autre pays, l'Angleterre. C'est tout cet aspect là qui m'a plu !



Par contre, je n'ai pas réussi plus que ça à m'attacher aux personnages, malgré leurs douleurs, leurs espoirs. Certaines femmes du cours sont vraiment touchantes, malgré tout, et j'aime comment chaque personnage représente une vision de la femme et de la culture, sans jugement. Qu'elles soient modernes ou plus traditionnelles, on comprend pourquoi.



Je suis passée à côté et c'est bien dommage...
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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Dans l'intimité de la communauté indienne , vu du côté féminin

*

J'ai choisi ce roman, non par le titre qui fait sourire, mais plutôt par son résumé qui promet une lecture engagée sur la place des femmes indiennes en Occident, partagées entre les traditions et le désir de liberté.

Alors, oui, le mot "érotique" est un des thèmes de ce livre mais pas le seul!

Lors de mon voyage en Inde , au Rajasthan, j'ai visité la communauté sikh à New Delhi. Cette culture me fascine.

*

On entre dans l'intimité de ces femmes , toujours avec pudeur et respect. Une histoire comme tant d'autres, une communauté enclavée en Occident (ici à Londres) qui reproduit les mêmes traditions, les mêmes schémas. Alors, oui, en tant qu'occidentale, j'ai parfois grincé des dents. Il est difficile de comprendre pourquoi ces femmes se soumettent à leur mari, aveuglément. Pourquoi elles acceptent la violence et se taisent.

Et puis, j'ai souri (et approuvé) leurs séances de groupe d'écriture où, sans le regard masculin (et englobant toute la communauté et la bienséance), elles se "lâchent", racontent leurs ébats dans l'alcôve, leurs fantames inavoués.

Nikki, l'indienne moderne et émancipée est l'animatrice de ce groupe. Elle qui a été élevée dans des règles strictes et qui ose se rebeller, va , à son insu (et aussi sa curiosité) lever le voile sur des pratiques secrètes et dangereuses.

*

Une intrigue qui twiste l'ensemble. Quoique les nouvelles érotiques (en italique dans le roman) pimentent et dédramatisent ce sujet si grave. A savoir les femmes pendjabi et leur désir d'émancipation dans un monde en mouvement.

*

Une ode à la vie, un texte fort , des femmes entières qui se battent.

(les hommes aussi peuvent y jeter un oeil ; cela pourrait leur donner des idées :) quand on sait que le fameux Kamasutra est né en Inde.....)



A noter, l'auteure est indienne, d'origine pakistanaise. Ce n'est donc pas un hasard si elle a choisi ce sujet si engagé. Ce roman a été choisi par le club de lecture de Reese Witherspoon.

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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Roman épicé, coloré, plein de joie de vivre. Amusant et révoltant à la fois.

On découvre le poids de la culture indienne mais aussi la liberté d'esprit des femmes.

Le fond traite d'un sujet lourd, grave sous couvert d'une histoire légère et érotique.

lecture agréable
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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Tout commence par une annonce que l'auteur Kulwinder en recopiant n’a pas vraiment saisi.

Nikki en répondant à l’annonce affiché au temple penjabi pense donner des cours d’écriture qui pourraient déboucher sur un recueil. Seulement quand les dames se présentent, il s’avère qu’il s’agit plutôt pour la plupart de cours d'alphabétisation. Mais, le cours prend une nouvelle tournure. Ces veuves se révèlent moins farouches que prévues, imaginatives, rigolotes et très ouvertes aux échanges sur les légumes telles que l’aubergine, la courgette ou la banane. Elles se racontent des histoires coquines (vraiment très coquines mais jamais vulgaires). Il faut, bien sur, que tout cela reste secret mais l’engouement pour ces cours résonnent à travers Londres.

Derrière la légèreté des cours et des textes, se dévoilent des femmes surveillées qui trouvent dans ce club un espace de liberté grâce à Nikki, elle même tiraillée entre sa volonté d’être indépendante et la culpabilité que sa famille veut lui faire ressentir pour la liberté qu’elle souhaite leur imposer.

C’est plein d’humour avec des personnages hauts en couleur. Un très beau moment de lecture.


Lien : https://www.babelio.com/monp..
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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Personnellement, je fais partie des lecteurs qui n'ont pas été passionné par l'histoire ...

Je trouve que l'objectif de l'auteure pourrait être plus clair dans l'histoire, car j'ai eu du mal à comprendre où elle voulait en venir avec tous les différents destins des personnages.

J'ai également trouvé que le thème de tradition versus modernisme était un peu cliché et aurait pu être exploré de manière plus originale.

Lecture bien pratique dans le cadre du challenge des Globetrotteurs . C'est déjà un beau mérite ;-)
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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Ce roman m'a permis de découvrir la "Little India" de Londres : le quartier de Southall. L'histoire se déroule à notre époque et fait écho à de nombreux sujets d'actualité : l'emprise de la religion, la toute puissance des hommes considérée comme naturelle dans certains milieux et la parole féminine qui peine souvent à s'exprimer.

Nikki, jeune femme de 23 ans, se définit comme un mélange Orient-Occident. Sa famille, de religion sikhe, est originaire du Penjab et garde des liens très forts avec l'Inde. Mindi, la soeur aînée de Nikki, éprouve moins de difficulté à se couler dans le moule traditionnel. A vingt-cinq ans, ses études d'infirmières terminées, elle envisage avec beaucoup de pragmatisme un mariage arrangé. Pas question pour elle cependant d'accepter n'importe quel prétendant ! Mais elle n'a rien contre le fait que les femmes de sa communauté soient à la manoeuvre pour lui trouver un bon parti. Leur père, ayant succombé deux ans plus tôt à un infarctus, Mindi et sa mère semblent désireuses qu'un homme " protège" à nouveau leur foyer.

Nikki s'est affranchie des siens dans la douleur. La jeune femme vit à Shepherd's Bush, seule dans un petit appartement au dessus du pub miteux où elle est employée comme serveuse. Son père n'a pas supporté qu'elle arrête ses études de droit et une violente dispute l'a précipitée en dehors du cercle familial et de sa "zone géographique" habituelle. Elle s'enflamme pour toutes les manifestations qui défendent les droits des femmes et s'agace du servive à rendre à Mindi. Sa soeur souhaite que Nikki se rende au temple à Southall pour punaiser sa recherche de l'époux idéal sur le panneau d'affichage MARIAGE. Arrivée au temple, elle tombe sur une petite annonce. L'association communautaire sikhe cherche une animatrice pour un cours d'écriture. Celui-ci permettrait aux femmes de raconter leur histoire et l'atelier se terminerait par une anthologie des meilleurs travaux. Le coeur de la jeune femme bat la chamade. Elle y voit le moyen d'aider les femmes de sa communauté à s'exprimer.

Cet atelier va se révéler surprenant à de nombreux égards, passant d'un cours d'alphabétisation à l'écriture de contes érotiques. Les participantes sont des veuves, réduites à n'être plus que des "fantômes" en blanc dans le quartier. Nikki ne va pas leur apprendre grand chose, simplement leur offrir, sans même l'avoir souhaité, un lieu où elles pourront s'épancher, décrire leur mariage et évoquer sans fard le désir féminin. La jeune femme, au contact de ses "élèves", va à la fois renouer avec ses origines et s'effrayer de l'envers du décor. Au nom de l'honneur, de la religion ou du simple fait d'être un homme, des horreurs sont commises dans le quartier. Des meurtres parfois.

Balli Kaur Jaswal tisse une réelle intrigue, son récit n'est pas que militant. Il est ponctué des "contes érotiques" inventés par les veuves et des réactions engendrées par la lecture de ces derniers, entre gêne, gloussement et nostalgie. Les personnages sont nombreux, bien croqués, et les descriptions du quartier indien donnent une furieuse envie au lecteur de s'y promener et de s'arrêter quelque part pour boire un chai.



Une lecture très plaisante
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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Eh bien ! je vais trancher sur les notes et les appréciations précédentes très favorables au roman. Amatrice de littérature indienne, ce récit-au titre humoristique et intrigant-m'a attiré mais déçu dans l'ensemble !

Certes sont évoquées avec réalisme les difficiles conditions de la femme indienne -exilée en Grande-Bretagne- entre tradition et modernisme, certes aussi l'idée d'un cours devenu atelier d'écriture érotique est originale, et de surcroît, le portrait des veuves est souvent réussi mais ,au final, le mélange constant parfois abrupt des thématiques -jusqu'à l'intrigue policière ne m'a pas convaincu. Un roman oscillant beaucoup trop entre tragédie et feel-good-book...

Pour découvrir d'autres récits épicés à l'ndienne, je conseillerais par exemple Anita Nair ou Bulbul Sharma.

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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

C'est bien sûr le titre, intriguant, qui m'a poussé à chosir cette lecture dans le catalogue #Netgalley. Et force fut de constater que cela avait été un excellent choix!



L'histoire est celle de Nikki, une jeune londonienne d'origine Sikh qui va accepter un poste de professeure de français dans un centre communautaire. Alors que l'annonce lui promettait l'animation d'un atelier d'écriture, elle se trouve face à des veuves analphabètes. Pourtant ce sont ces femmes qui vont lui raconter d'étonnantes histoires...



Ce livre a été pour moi un très bon moment de lecture. L'auteur nous décrit avec finesse le poids des traditions et des usages au sein de la communauté sikh. La voix des femmes, sous couvert d'érotisme, se libère pour parler de leur vie, parfois sordide ou misérable, sans tabou.



C'est un roman drôle, émouvant, captivant. Avec humour, il évoque la condition de la femme, le communautarisme, les préjugés, le racisme, aussi. Même si on sourit souvent, il nous pousse à réfléchir sur ces femmes élevées dans un patriarcat dominant, et sur la place que prendrons leurs filles, pour lesquelles tout est encore possible.



A lire absolument!
Lien : http://mademoisellemalenia.o..
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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Je ne m’attendais pas à lire une histoire si amusante et remplie de malice ! 🤭



J’ai découvert Le Sikhisme, cette religion totalement inconnue pour ma part jusqu’à aujourd’hui.

Et quel plaisir de ressortir d’un roman avec plus de savoir.



Nikki, jeune femme d’origine indienne, vit en Grande-Bretagne.

C’est une femme forte, qui s’affirme et fait entendre ses choix, ses décisions.

Un poil rebelle, elle ne suit pas les traditions, elle refuse catégoriquement d’en entendre parler. Elle ne souhaite vivre que pour sa liberté, au grand désespoir de ses proches.



C’est une histoire qui relève les différences certaines entre deux cultures. Je me suis parfois senti révoltée face à la soumission de ces femmes, la violence, la peur dans laquelle elles vivent.



C’est aussi un roman… intime ! J’ai beaucoup rigolé quant à leur imagination, leur manière de conter leurs fantasmes et ce fut très touchant de voir ces veuves libérer leurs paroles, leurs pensées et souvenirs.



Ce fut une belle découverte, un roman qui révèle un choc des cultures, des mariages arrangés, des traditions et de la place des Femmes dans cette société.

C’était aussi une histoire d’amitié, d’entraide, d’intimité et de liberté d’expression.



J’ai réellement passé un bon moment à dévorer cet ouvrage captivant.
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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Pas un coup de coeur mais un bon moment de lecture, même si le rythme assez lent. Par contre, j'ai trouvé intéressante la peinture de cette communauté qui tente de conserver ses traditions orientales au milieu de notre occidentalité. Ces femmes sont touchantes.
Lien : https://la-clef-des-mots.e-m..
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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Je viens de refermer ce roman très original et très attendrissant.

Sous couvert de cours d'écriture donnés par Nicki, une londonienne d'origine Pendjabi à des veuves, nous découvrons toute une communauté partagée entre la tradition indienne et la culture européenne, la vie des familles, la condition féminine, la violence faite aux femmes.

Ces veuves, de tous âges, se réunissent avant tout pour échapper à leur solitude et leurs petits textes de littérature érotique apportent une touche d'humour sans aucune vulgarité. Au travers de ces textes, elles révèlent une partie de leur vie.

Un livre d'une grande sensibilité sur la tolérance et l'acceptation des différences, les choix de vie.
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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Je n'ai jamais lu un livre dans lequel autant de gentes littéraires se croisent et se mêlent. Je ne souhaite pzs trop en dévoiler pour ne pas gâcher les effets de surprises.

Mais si vous aimer les histoires de famille, les histoires d'amitié, les témoignages de vies ou les polars, ce livre est pour vous.

Pour moi, il s'agit avant toute chose d'un livre portant haut la sororité.



Nous suivons Nikki, de nos jours, qui a souhaité prendre son indépendance pour poursuivre sa propre voieet ses propres rêves vis à vis de famille très pieuse. Elle s'investit dans sa communauté en développant un club d'écriture.



Ce roman aborde la complexité des vies des femmes. Il se passe au sein de la communauté sikh d'Angleterre mais aborde les sujets universels touchant les femmes.



Le titre n'est finalement qu'anecdotique et sert de pretexte pour cette histoire profondément feministe où nous sommes ballottés entre mystères et recits érotiques pour mener des combats de libertés et de vérités.
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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

J’ai vraiment adoré ce livre qui est bien plus que ce qu’annonce le titre. C’est un roman féministe, engagé et qui m’a fait ouvrir les yeux sur une communauté que je connais vraiment très mal: la communauté indienne à Londres et plus particulièrement la communauté pendjabe. C’est une communauté très traditionnelle où la place de la femme est assez rétrograde. On la découvre à travers plusieurs points de vue et notamment celui de Nikki, née en Angleterre, son mode de pensée est beaucoup plus occidentalisé mais elle se tient en marge de sa communauté.



Du côté des personnages, j’ai au début eu un peu de mal à repérer qui était qui parmi les veuves mais je m’y suis fait. Ces veuves sont étonnantes et malgré la différence de culture, elles montrent leur féminité et tout simplement leurs envies de femme lorsqu’elles expriment leurs fantasmes. Nikki est un personnage attachant, elle a du caractère même si j’ai trouvé qu’elle se laissait un peu chahuter par les veuves. Mais ça fait plaisir de voir son implication et de la voir s’épanouir. Ce n’est pas un roman exclusivement féminin, mais les femmes ont une belle place.



Du côté de l’histoire, j’ai été surprise de découvrir une intrigue qui va bien au-delà de ce club d’écriture qui devait être un cours d’alphabétisation. C’est l’histoire de toute une communauté, des non-dits et des injustices faites aux femmes mais aussi aux hommes. Je suis vraiment curieuse de savoir ce qui est vrai et ce qui relève de la fiction, mais j’ai malheureusement l’impression que c’est inspiré très fortement de la réalité.



C’est donc un roman qui va bien au-delà de ce qu’annonce le titre qui prête à sourire. Alors oui, nous avons quand même de la littérature érotique qui permet de détendre l’atmosphère et qui personnellement m’a bien fait sourire. Mais l’essentiel est dans le message que fait passer le livre et j’espère vraiment qu’il y a quelque part une Nikki qui aide les femmes à s’émanciper.
Lien : https://latetedansleslivres...
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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Nikki est une jeune femme d'une vingtaine d'année. Ayant abandonnée ses études de droit, elle travaille dans un pub en tentant de savoir vers quelle voie se diriger. Cette liberté et cette émancipation surprend sa famille, étant donné qu'elle est de religion sikhe. La jeune femme doit donc composer à la fois avec ses envies de liberté, mais aussi l'éducation qu'elle a reçu et les attentes de sa famille.

Un beau jour, pour rendre service, elle va déposer une annonce au temple de Southall car sa sœur souhaite faire un mariage arrangé. Là-bas, Nikki tombe sur une annonce : on cherche une enseignante pour donner des cours d'écriture créative à des femmes Siks. Elle saute sur l'occasion et y est embauchée. Sauf, qu'une fois arrivé là-bas, elle se rend compte que c'est pour donner en réalité des cours d'écriture à des femmes analphabètes et mal-à-l'aise avec l'anglais...

Faisant mauvaise fortune bon cœur, Nikki commence à donner ces cours et – de fil en aiguille – ces femmes vont se révéler, lui faire confiance, et vont commencer à partager des histoires. Des histoires sur elles, mais surtout des histoires érotiques et amoureuses. Car il ne sera pas dit qu'on ne peut pas être veuve ou de religion sikhe et ne pas apprécier l'érotisme !

Le club des veuves qui aimaient la littérature érotique est un livre qui me tentait énormément, déjà à cause du titre qui interpelle mais surtout à cause du résumé. Et, après lecture, je ne suis pas du tout déçue !

Dans ce livre, nous avons affaire à une belle brochette de personnages, à commencer par Nikki, une jeune femme indienne qui vit à la façon anglaise et qui se sent en décalage avec son peuple ; mais aussi sa mère et sa sœur ; les femmes qui font partie du club d'écriture... C'était un roman qui tourne autour des femmes, féministe, et qui est très délicat et très bien traité. Le roman se passe au Nord de Londres, dans la communauté Indienne. C'est donc à la fois familier et dépaysant, j'ai appris énormément de choses, sur leurs coutumes, leur religion, leurs manières de vivre... C'est palpitant ! Et lorsqu'on découvrir ces veuves, on a droit à toutes sortes d'histoires : comment elles en sont arrivées là, comment elles vivent, ce qu'elles souhaitent. La plupart ont eu une vie assez dure, et leur rapport aux hommes est très différents de notre culture. Mais, peu à peu, elles vont se libérer, libérer leurs voix et leurs envies. Et tout cela est traité avec beaucoup de subtilité et d'humour, on ne tombe jamais dans le vulgaire ou l'irrespectueux, au contraire !



(Voir mon avis complet sur mon blog.)
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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

" Le club des veuves qui aimaient la littérature érotique " de Balli Kaur Jaswal ( 352p)

Ed. Belfond

Bonjour les fous de lectures.....

Voici un roman " Feel good" qui ne casse pas trois pattes à un canard et dont le seul intérêt était de me faire valider la lecture d'un auteur originaire de Singapour ( pas évident d'en trouver un traduit en français)

Alors....

Nous embarquons dans la communauté sikhe, pendjabie de Londres et allons à la découverte de sa culture et de ses traditions.

Nikki, libre d'esprit, a 22 ans et a quitté le cercle familial pour voler de ses propres ailes.

Serveuse dans un pub, elle décide de répondre à une petite annonce pour arrondir ses fins de mois.

Il s'agit d'apprendre à écrire à des veuves de la communauté.

Niki, passionnée de littérature est loin de s'imaginer qu'elle va se trouver face à des veuves illettrés et qu'en fait ses cours se révèlent être dans un premier temps des cours d'alphabétisation.

Cependant le désir des veuves n'est pas d'apprendre à lire mais de raconter des histoires érotiques.

Nikki d'abord réticente va vite se prendre au jeu et les aider à rédiger leurs souvenirs sulfureux.

A ceci s'ajoute son histoire d'amour complexe et la disparition mystérieuse d'une fille de la communauté.

Nikki parviendra-t-elle à tout gérer et a concilier tradition et modernité .... tata taaaaa... suspense !!!!

Roman léger, sur la liberté, la condition des femmes et le poids des traditions.

Voilà voilà

Livre a l'écriture plaisante et à lire si on est à la recherche d'un moment de pure détente ( du style entre un Proust et " Belle du Seigneur).

En dehors de cela, pas convaincue
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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

J’ai adoré me plonger dans cette communauté sikh en plein cœur de Londres, découvrir leur culture où la modernité s’entrechoque avec leurs traditions ancestrales. Un vent de rébellion et de liberté va émerger de ces réunions insolites.

Sous des allures comiques et débridées se cache un vrai roman féministe qui met en lumière la place de la femme dans la culture indienne et toutes ses règles qu’elles subissent.

Intégrer de vraies scènes erotiques dans ce roman, il fallait oser mais je trouve que ça fonctionne et que ça allège un récit parfois difficile. Car la loi du silence règne dans cette communauté et Nikki va se battre au péril de sa vie pour que justice soit rendue aux femmes opprimées.

Un bel équilibre entre sensualité, émancipation, quête de soi et recherche de justice.
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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Ce roman au ton volontairement léger, est bien plus profond qu'il n'y paraît. En effet, grâce à une (belle) brochette de personnages féminins attachants, Balli Kaur Jaswal propose une véritable réflexion sur la place de la femme dans la société et dans les différentes cultures. Sur la difficulté d'intégrer une nouvelle culture sans renier la sienne et ses valeurs. Sur la difficulté de faire des choix à contre-courant par rapport à son éducation. Sur la difficulté des hommes de lâcher prise. Sur l'importance de la communauté.



L'auteur, d'origine singapourienne, a vécu dans des pays très différents (Japon Etats-Unis, Russie...) et c'est une véritable force puisqu'elle a pu mettre son expérience personnelle au service de son fabuleux récit, avec une certaine simplicité. Elle nous conte ainsi les différents choix possibles, les sujets aussi essentiels qu'importants, sans jamais donner de leçons à personne.



Un peu long à démarrer, ce roman se lit ensuite d'une seule traite et on comprend pourquoi Reese Witherspoon l'avait choisi pour l'un de ses book club.

 


Lien : https://lireparelora.wordpre..
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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Avec un tel titre, le lecteur pourrait s'attendre a une lecture légère, mais c'est loin d'être le cas.



Au sein d'une communauté indienne de Londres, nous suivons un groupe de veuves venues se retrouver pour discuter et partager dans l'atelier d’écriture de Nikki, loin des hommes.



Au commencement, une confrontation s'exerce entre deux modes de vie: d'un côté, celui de ces veuves analphabètes qui restent attachées à leur tradition et leur réputation et de l'autre, nous avons Nikki, jeune londonienne d'origine indienne qui est beaucoup plus indépendante et moderne. Ces femmes semblent accepter sans broncher les mariages arrangés qui perdurent encore aujourd’hui, les violences conjugales et le patriarcat.



Mais, grâce à ce club d'écriture, ces femmes se libèrent des pressions exercées par le quartier "Little India", permettant de dédramatiser la situation. Les femmes s'ouvrent, partagent leur rêve, leur fantasme et leur espoir. Cet enseignement va permettre par la même occasion à Nikki de renouer avec ses origines.



Un roman drôle, qui ne tombe jamais dans le vulgaire. Un bel aperçu de la condition de la femme. A lire avec un chai off course !
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Le club des veuves qui aimaient la littératur..

Avec ce livre au titre aguicheur, Balli Kaur Jaswal parle d’un milieu qu’elle connaît bien : la communauté indienne en Angleterre. Une communauté de déracinés qui vivent dans un quartier de Londres et continuent de faire vivre leur culture , leur religion et leurs traditions familiales. Mais la nouvelle génération à laquelle appartient Nikki doit jongler entre tradition et modernité. C'est d'autant plus difficile que les jeunes filles sont élevées dans le culte de la famille et qu'elles craignent de décevoir les parents. La pression est d'autant plus forte, surtout que sont apparus des gardiens de la tradition, les Frères qui règnent par la menace et la terreur.



Pourtant Nikki va découvrir que derrière les convenances et les règles, les femmes sont capables d'être libres, drôles, fantaisistes et subversives. Sous prétexte d'apprendre l'anglais, elles créent le club des veuves et inventent des histoires érotiques qui vont émoustiller le quartier et réconcilier des couples fatigués.

Par ailleurs, Nikki va mener l'enquête sur la mort de Maja, une jeune femme qui se serait immolée par le feu. Mais qui pourrait avoir été victime de ceux qui veulent soumettre les femmes par des mariages arrangés.



Avec un ton qui ressemble visiblement à du roman feel-good, ce livre plaisant a le mérite d'évoquer le sort des femmes soumises dans une communauté qui ne leur accorde aucune liberté.
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