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Critiques de Baptiste Beaulieu (1433)
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Où vont les larmes quand elles sèchent

oulala ce livre…il m'a été proposé pour mon challenge 12 livres, 4 amis par ma Biche avec qui je l'ai lu en LC. Ce roman allie à la perfection humour, vérités et introspection.



Il s’agit d’un texte qui vous bouscule et vous remet en question. A travers le regard de ce médecin j’ai remis, le temps de quelques pages, ma blouse blanche, me rappelant les bons et les mauvais aspects du métier de soignant. Et plus profondément le questionnement sur l’humanité de chacun de nous, le respect et la bienveillance que l’on accorde aux autres. L’auteur joue ici d’humour afin de contrebalancer les aspects plus durs voire dramatiques de la vie de ces personnages. Un humour auquel j’ai été sensible et qui m’a aidé à « respirer » entre deux réflexions bien senties.



Pour avoir fréquenté ce monde je peux dire que tout est criant de vérité et c’est à la fois douloureux et inquiétant pour l’avenir. J’ai beaucoup aimé cette lecture qui m’a tirée les larmes et vous la conseille vivement.





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Où vont les larmes quand elles sèchent

Je ne connaissais pas Baptiste Beaulieu et à travers ce roman on le découvre.

Enfin on découvre Jean, médecin généraliste, médecin de famille, soignant, homme, être humain, enfant perdu en lui même.

Ce livre fut une claque, je l’ai dévoré, Jean nous parle de ses patients et surtout ses patientes, de leurs vécus, de leurs maux, et à travers eux c’est lui même que l’on apprend à connaître.

Ses avis, sa façon de penser, la difficulté d’être médecin, d’être à l’écoute des autres tout en oubliant de s’écouter soi-même.

Il nous parle de maladie, de deuil, de tristesse, du mal, de la vie (souvent de merde) mais aussi d’espoir et de gouttes de bonheur.

Où vont les larmes quand elles sèchent, c’est une bonne question, encore faut-il qu’elles sortent.

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Où vont les larmes quand elles sèchent

Jean est médecin généraliste, homosexuel et papa d’un petit garçon, comme Baptiste Beaulieu. Comme l’auteur également, le personnage principal rencontre une grande difficulté depuis quelques années à faire sortir ses émotions par le biais des larmes, un rouage qui s’est grippé à force de côtoyer l’injustice de ce monde où les enfants peuvent mourir d’être aimés. Cherchant à mettre de la distance avec sa propre vie j’imagine, Baptiste Beaulieu se raconte à travers cet alter égo littéraire, cet autre lui-même qui n’est autre que lui finalement, à la différence près qu’il change les noms des patients. Alors Jean nous raconte les anecdotes de la vie de médecin de famille, la rage envers le monde qu’il trimballe avec lui et puis la tendresse qu’il a pour ces gens cabossés qu’il accueille tous les jours dans son cabinet. Il nous raconte ce monsieur qui saignait de partout mais allait se mettre à l’anglais pour son épouse décédée qui lui manque tant, cette militante admirable que ses proches ont veillée jusqu’à son dernier soupir, cette dame intraitable qui ne s’est jamais laissée soigner mais qui l’a quand même remercié, au final et à sa manière. Il nous raconte ses envies de casser la gueule des hommes qui attendent dans la salle d’attente quand leurs femmes viennent consulter avec leurs visages cabossés et leurs yeux fuyants. Il nous raconte les bons moments comme les mauvais, ce que ça veut dire de prendre soin des gens chaque jour de sa vie, et l’impossible équilibre à trouver entre se préserver soi-même, qui à en devenir maltraitant, et tout donner pour ces autres qui n’arrêteront jamais de souffrir et d’être malades.



C’est sincère et touchant, mais ça ne m’a pas non plus fait pleurer, ce qui m’apparaissait pourtant être l’objectif. Il m’a semblé que l’auteur essayait de s’accrocher à son humour comme à une bouée de secours, même si la vie et son métier a l’air de lui faire rire jaune la moitié du temps. J’ai été décontenancée par cette ironie à chaque page, au milieu de ces récits de vie racontant la perte d’un être cher, les violences d’un mari sur sa femme, les maladies incurables et la mort, pas forcément au bout du chemin, mais parfois beaucoup trop vite arrivée. J’imagine que face à tous ces destins, à toutes ces douleurs, face à l’impuissance d’être seulement médecin, d’être supposé soigner mais de ne pas pouvoir tout réparer, on a besoin de faire de l’humour, on a besoin d’essayer de rire pour ne pas sombrer. Mais n’est-ce pas repousser les larmes que d’essayer toujours d’ironiser sur l’existence ?
Lien : https://theunamedbookshelf.c..
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Les gens sont beaux

Ce livre est très intéressant parce qu'il raconte la vie des personnes que le grand-père a connu grâce a son travail. Cela montre que sa fille s'intéresse a la vie de son grand- père. On ressent l'amour du grand-père pour sa gentille petite-fille.

Martial
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Où vont les larmes quand elles sèchent

Interne à l'hôpital, au SAMU, Jean reçoit l'appel d'une maman en détresse. Son fils, âgé de 6 ans, convulse. Mais, parce qu'elle s'est trompée d'adresse, 42 au lieu de 24, le SAMU arrive au bout de 12 minutes au lieu de 6. Une erreur fatale puisque l'enfant décédera quelques jours plus tard. Pour Jean, c'est un drame dont il ne se remet pas. Quelques jours de vacances, un retour à l'hôpital qu'il quittera très vite. Aujourd'hui, Jean, à 36 ans, est médecin de famille dans un petit cabinet. Il gomme ainsi l'asymétrie entre soigné et soignant et le cabinet est un lieu plus propice à l'échange. Pour autant, depuis le drame, le jeune homme est incapable de pleurer. Aussi a-t-il décidé de prendre la plume pour raconter les rencontres, les anecdotes, les pathologies... en espérant, peut-être secrètement, comprendre pourquoi ses larmes ne veulent plus couler...



À travers le personnage de Jean, et au moyen d'un long monologue, Baptiste Beaulieu nous raconte son quotidien de médecin de campagne. Empreint d'une extrême empathie, de dévouement, de sincérité, parfois d'humour ou de colère, il se penche sur ce quotidien surchargé, sur ses patients sur leurs petits bobos et leurs maux, sur leurs silences parfois. Des anecdotes plus ou moins tristes, plus ou moins graves ou drôles, des rencontres touchantes et émouvantes pour la plupart. S'il soigne, Jean, avant tout, écoute. Ce qui se dit et se qui se tait. Ce qui se murmure. Avec clairvoyance, il fait état du monde médical en dénonçant notamment le manque de moyen et de temps, les personnes âgées délaissées, les démunis, la violence conjugale, le manque de respect... Autant de sujets plus ou moins graves que l'auteur réussit à rendre passionnants, poignants et universels d'autant qu'il ne manque ni d'humour, ni de tendresse, ni de compassion. Tout sonne juste et vrai. Aussi, c'est avec beaucoup d'émotions que l'on quitte Alvaro, Josette et tant d'autres et le cœur serré que l'on laisse Baptiste Beaulieu sécher ses larmes...



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Les gens sont beaux

Album jeunesse qui cible les enfants à partir de 7-8 ans je pense. Il passe en revue les différences de corps qu'on peut croiser dans la rue.



Par les mots d'un ancien médecin, on découvre que chaque corps à une histoire et qu'il faut la respecter.



Livre qui abordent des vérités qu'il est bon de rappeler à tout âge de la vie.



Les mots employés émeuvent.
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Les gens sont beaux

Nos avis sur Les gens sont beaux sont partagés. Certains n'ont pas aimé: il n'y a pas beaucoup d'action. L'histoire manque de rythme et d'intrigues.

D'autres ont beaucoup aimé: le livre est intéressant car il raconte le passé des gens. Même s'ils ont des cicatrices, les personnages peuvent avancer. Le message du livre est positif. On voit le monde différemment après avoir lu le livre.

Les dessins sont beaux et aident à comprendre l'histoire.

On recommande le livre aux lecteurs qui aiment les livres à message.
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Où vont les larmes quand elles sèchent

Roman, c’est ce que dit la couverture. Peut-être pour la simple et bonne raison que l’auteur voulait prendre de la distance entre sa vie et son quotidien de médecin généraliste ?

Le personnage n’est pas Baptiste, c’est Jean. Il ressemble pourtant comme deux gouttes d’eau à Baptiste, jeune médecin généraliste homosexuel découvrant le relationnel « je t’aime-moi non plus » avec des patients d’horizons et de vécus différents et surnageant dans les méandres bourbeux du système médical français qui ploie sous la charge de travail.

Le « roman » s’ouvre sur le constat que depuis la fin de son internat et du décès d’un petit garçon pour lequel il n’a rien pu faire, Jean ne peut plus pleurer malgré sa fréquentation permanente du puits insondable des affres et douleurs de l’Humanité réunie tous les jours dans son cabinet. Ce constat sera le point de départ d’une succession d’anecdotes de consultations médicales et d’histoires de patients qui vont permettre à Jean de cerner les origines de son mal et son impossibilité à guérir.

Je ne connaissais ni l’auteur ni le médecin qui prend le micro sur France Inter et poste sur Instagram. J’y ai découvert quelqu’un de fort sympathique, empathe et maniant avec tact l’humour. On sourit, on est touché par des histoires qui font écho aux nôtres, on partage ses colères contre l’inaptitude et l’absence de déontologie de certains, on s’offusque des jugements tout faits dénoncés.

On est bien obligé d’avouer que la société est telle qu’il la décrit vue du pas de la porte de son cabinet : arrogante et mesquine, sauvage et violente, machiste et dominatrice. Bref, comme dans tout cabinet médical, les humeurs à purger ne sentent pas très bons. C’est toutefois un moyen de se poser face à ce constat, d’y réfléchir deux secondes, de se mettre dans les pompes d’un jeune homo massacré pour avoir tenu la main de son copain, d’une femme au corps meurtri et aux lèvres scellées, d’un jeune médecin débordé en questionnement perpétuel sur sa pratique et seul, absolument seul pour y trouver ses réponses. C’est il est vrai peut-être un peu répétitif et cela écorne là aussi encore la charte déontologique des soignants... mais il est bien écrit « roman » sous-entendu « toutes ressemblances avec la vie d’une personne ayant existé est purement fortuite », non ??! Je suis sûre que ce « roman » a au moins le grand mérite de donner à voir l’état moribond du milieu de la santé aujourd’hui. Patients et médecins sont sur la corde raide à jouer les funambules devant des pantins politiques qui applaudissent aux numéros d’équilibristes des uns qui essaient de ne pas crever de leurs cancers non diagnostiqués et des autres qui jonglent entre stéthoscopes, anti-dépresseurs et burn-out. Et tout cela avec un trait d’humanité (c’est quand même un peu rare de nos jours et ça mérite d’être salué) et sans noyer le lecteur dans un discours accusateur plein de fiel. Moi je dis, ça valait les vingt euros non remboursés par la Sécu !

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Où vont les larmes quand elles sèchent

Les premiers mots qui me viennent en tête suite à la lecture de ce roman sont : bienveillance, empathie et altruisme.

Nous suivons la vie de Jean, un médecin de campagne à l'écoute de ses patients.

Jean va en apprendre beaucoup sur sa vie grâce à ses patients.
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Où vont les larmes quand elles sèchent

Voilà bien un roman que j’ai quitté difficilement. Si Jean (qui est un peu l’alter ego de l’auteur, mais avec la liberté que permet la fiction) ne parvient pas à pleurer tout au long du roman, j’ai peiné à contenir mes larmes. L’émotion était forte, et j’ai été emportée.

Jean, médecin, s’adresse à nous, lecteurs, comme si nous étions ses amis (ou ses thérapeutes?). Il part d’un événement précis qui lui a ôté la capacité de pleurer, et nous raconte toutes ces histoires qui auraient dû lui arracher des larmes comme autant de tentatives restées vaines.

La tonalité est tour à tour lyrique, humoristique, cinglante ou philosophique. Mais ces vies qui se racontent au fil des pages sont toutes bouleversantes, pour des raisons chaque fois différentes.

J’ai trouvé que les motivations humaines de Jean à exercer son métier de médecin (et je pense qu’elles sont aussi celles de l’auteur, tant il y a mis de sa personne) transpirent à travers chaque page, en dépit de ses larmes qui ne coulent pas. La façon dont les histoires sont racontées, les valeurs qu’il met en avant, tout atteste de sa volonté de sauver son prochain, qui, il est vrai, ne le lui rend pas toujours (pauvre selle de vélo…).

Et que dire de cette plume poétique et critique à la fois, un mélange justement dosé, savoureux, dont je me suis délectée jusqu’à la dernière ligne.

C’est aussi un roman engagé, profondément, pour la cause des soignants et pour celle des femmes.

L’auteur évoque à plusieurs reprises les manques dans la formation des soignants, mais aussi certains actes héroïques ou honteux. Il aborde sans détour la question des violences faites aux femmes (voir la note de la page 111, en effet), n’hésitant pas à prendre parti, à le dire et l’assumer.

J’aurais aimé que cette lecture ne s’achève jamais.
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Celle qu'il attendait

L'histoire d'une rencontre un soir de pluie a Montparnasse.

La naissance d'un amour sincère, véritable à en perdre la tête.

Deux êtres blessés, traînant un passé difficile et qui vont apprendre à d'apprivoiser, à se dévoiler et à panser leurs plaies.



Ce livre avait tout pour plaire !



Et pourtant je n' ai pas réussi à le terminer. La faute à un mélange de style (poésie, conte, roman classique etc...) auquel je n'ai pas adhéré.



Un jour peut-être ?
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Où vont les larmes quand elles sèchent

Voilà une bien jolie plume empli d'humanité que je découvre. Les mots sont posés, francs, humains et toujours dictés avec beaucoup de bienveillance.

Un quotidien que l'on imagine dur avec des journées beaucoup trop longues.. mais nous ne sommes pas prêts.

Nous ne pouvons, finalement, nous imaginer à quel point le quotidien d'un médecin peut être rude malgré les rencontres et les attachements.

Résilience, compassion et amour. Amour du métier, amour des gens tout simplement.



Comme une déclaration d'amour à la vie et à l'humain, ce récit universel ne pourra que vous toucher et vous cueillir comme la main d'un ami. Une véritable merveille..
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Où vont les larmes quand elles sèchent

Jean est médecin et il voit passer bien des patients. A chaque fois, c’est une fenêtre sur leur intimité qu’ils ouvrent. Une tranche de vie qui se dévoile au travers d’une maladie transactionnelle.



Au fil de ce livre d’une grande tendresse, c’est aussi le médecin qui se dévoile avec ses peurs, ses douleurs et ses culpabilités… Mais aussi ses convictions, son féminisme, son homosexualité et toutes ses rages et colères.



Alors oui, c'est parfois un peu mielleux-mélo-sirupeux, mais c'est aussi souvent bien drôle. La vie d'un médecin qui ne peut pas sauver tous ses patients et qui peine aussi à se sauver lui-même
Lien : https://www.noid.ch/ou-vont-..
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Alors vous ne serez plus jamais triste

Un médecin qui a perdu le goût de vivre depuis le décès de sa femme a décidé de mettre fin à ses jours. Dans le taxi qui le mène à l’hôpital pour régler quelques affaires, il fait la rencontre de sa mystérieuse conductrice : une vieille dame excentrique capable de deviner quand les gens vont mourir. Elle lui propose de lui laisser 7 jours pour le faire revenir sur sa décision, pendant lesquels il devra se soumettre à toutes ses fantaisies. Le médecin accepte et le compte à rebours commence…



✨️ Mon avis :

J’ai été attirée par ce roman dont l’histoire m’a un peu fait penser à « joyeux suicide et bonne année » que j’avais adoré. J’ai trouvé l’idée de la pagination à l’envers géniale et j’étais curieuse de connaître les différentes situations auxquelles le médecin allait devoir faire face.



Seulement, au fur et à mesure des chapitres, les extravagances de la vieille dame et les dialogues un peu trop poétiques et loufoques pour ma part me rendaient assez perplexe, et ont failli me perdre avant la fin.



C’était sans compter sur ce dénouement totalement inattendu qui m’a fait changer d’avis sur ma lecture car tout a finalement pris son sens et l’histoire est devenue bien plus touchante.


Lien : https://www.instagram.com/le..
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Toutes les histoires d'amour du monde

Une véritable enquête familiale, basée sur les carnets laissés par son grand père.

Et comme l'écrit Baptiste Beaulieu dans son prologue au lecteur: "il n'y a pas UN mot de cette mystérieuse, extraordinaire et injuste histoire qui ne vous concerne pas"
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Les gens sont beaux

On aime l'illustration teinté à l'aquarelle de Qin Leng.

Et on aimera le discours de l'auteur Baptiste Beaulieu.



De prime abord, le titre ne plaira pas forcément à tout le monde, "Les gens sont beaux ...", parce que ce n'est pas vrai.

Et puis nous lirons cette histoire et c'est ce qui nous fera oublier la possible candeur de l'annonce.

C'est une leçon d'éducation solide, émouvante d'un papy à sa petite-fille, sur le jugement et c'est important, on le sait tous, nous les adultes, qu'il faut apprendre aux plus jeunes à ne pas se moquer facilement, juger par le physique trop bêtement, cruellement, car souvent on ne sait pas ce que vivent les gens et qui sont ces gens.



C'est une leçon d'éducation bien portée, dépassant l'acte automatique de politesse. C'est une marque de respect que de ne pas insister par le regard sur le défaut ou le handicap d'une personne, ou bien le mieux, c'est encore de poser la question sur ce détail intriguant. Les petits sont forts à ce jeu des vérités.



Pour convaincre sa petite-fille, le papy de l'histoire lui racontera de nouveau l'histoire de sa cicatrice sur le visage, puis sur le chemin pour allez visiter la Tour Eiffel, il lui racontera les gens qu'ils croiseront.

Il connait vraiment tout le monde le papy.

Il est médecin à la retraite et ne trahira aucune confidentialité à expliquer que le serveur est marqué par la fatigue parce qu'il vient d'être papa, qu'Hakim le bossu est l'un des ouvriers de France qui aura aidé amplement à carreler l'hôpital de la ville et d'autres lieux, que Marylin a des plaques rouges au visage parce que cela ne se passe pas très bien au travail, que Rebecca assume enfin pleinement son embonpoint depuis petite, qu'en revanche Antoine le comptable aura eu bien du mal à trouver l'appétit et plus de poids face aux méchancetés de son père mais qu'il a un bon travail à présent...

Papy les connait tous parce qu'il les a tous accueilli et soigné dans son cabinet avant et ainsi il sait mieux que quiconque que les apparences sont trompeuses, qu'il y a des gens très sensibles derrière les portes de son bureau, que la disgrâce physique n'est pas une marque de punition divine ou d'infâmie de la personnalité.



Il est à comprendre pour les jeunes lecteurs, que l'on ne connait pas les gens mais on peut leur accorder le bénéfice du doute, de la bienveillance, de la respectabilité honorable en leur témoignant le respect quotidien, en ne les humiliant pas sur de petits détails qui en racontent si peu sur qui ils sont.

Le Papy, on le comprendra, aura d'une part envie de dire à sa petite-fille que derrière certaines vilaines apparences il y a aussi des gens formidables ou adorables ( et vice versa ) mais qu'aussi ce tact fera d'elle une belle personne aussi.



Baptiste Beaulieu est médecin généraliste et écrivain, c'est assez touchant de ressentir qu'il aura eu envie de transmettre cela en traitant le corps jour après jour.
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Où vont les larmes quand elles sèchent

Jean est médecin généraliste qui voit passer de tout dans son cabinet. Parfois, il aimerait en pleurer, mais il n’y arrive plus. Les larmes sont bloquées à l’intérieur depuis la mort de deux enfants, lui tout jeune et un autre, d’une crise d’épilepsie. Alors, il nous parle des patients qui emplissent sa salle d’attente à longueur de journée, des couples de personnes âgées qui se meurent l’un sans l’autre, des femmes martyrisées par leur mari, des maris manipulateurs, des enfants comme vecteurs des problèmes de leurs parents. Les larmes arriveront tout à la fin, quand il trouvera enfin un moment pour s’écouter. Je viens de croiser la route de Baptiste Beaulieu dans le livre de Mona Chollet. Médecin et écrivain, homosexuel assumé, ce qui d’ailleurs donne de très jolis passages, il se positionne contre le sexisme, l’homophobie et le racisme, thèmes fortement présents dans ce roman. Le texte n’épargne toutefois pas l’injonction permanente à la résilience et, je cite, “ces conneries de féminin sacré”. C’est un roman magnifique, j’ai ri, j’ai pleuré… Chez moi, les larmes ne sont pas restées coincées.
Lien : https://redheadwithabrain.ch..
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On a deux yeux pour voir

Quel bel album plein d'émotions !!!

La vie est faite de blanc et de noir, de rose et de gris... Il faut savoir l'accepter, savoir que lorsque les nuages passent, les rayons du soleil ne sont pas loin. Les jolies choses existent, les meilleurs souvenirs persistent dans notre esprit... La vie n'est pas toujours simple, mais il ne faut jamais perdre de vue qu'elle a aussi de jolies choses à nous offrir. Une sorte de leçon de vie, une prise de conscience à avoir si tel n'est pas déjà le cas, très bien écrit et illustré, avec un ton plutôt doux, et des mots justes et touchants. Excellent. Merci aux auteurs pour cette agréable découverte.
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Alors voilà : Les 1001 vies des Urgences

Un livre qui relate des anecdotes rencontrées à l'hôpital par un jeune interne aux urgences. On se rend compte que si les gens savent prendre leur mal en patience, ils ne savent pas forcément prendre leur bien-être en urgence... Et qu'aux urgences, on rencontre de tout et pas que des urgences.

Je voudrais envoyer un merci à tous les internes.

Heureusement que vous êtes là.

Heureusement, les internes sont unis et soudés.

Heureusement, les internes ne sont pas encore aigris comme certains médecins aguerris.

Heureusement, les internes arrivent avec leur jeunesse et leur réservoir d'espoir.

Heureusement, les internes sont plein de vie et ont encore envie de sauver des vies.

Heureusement, ce livre nous montre qu'il y a encore de l'Humanité dans ce monde.

Un livre où l'humour côtoie la mort, où la détresse côtoie la tendresse, où le tragique côtoie le magnifique...

Enfin, je dirais que j'ai beaucoup aimé la relation de l'interne avec la femme-oiseau-de feu et que j'attendais ses visites avec impatience.





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Où vont les larmes quand elles sèchent

Ce livre est un peu particulier car il s’agit d’un enchainement d’anecdotes réelles de la vie de l’auteur, qui est Médecin à Toulouse.

Il n’y a pas d’histoire, d’intrigue particulière, hormis ce fil rouge : il n’arrive plus à pleurer depuis la mort d’un petit garçon lorsqu’il était urgentiste.

On part en immersion dans la réalité du milieu médicale et on suit avec lui les différents patients dont ils s’occupent, avec tendresse, affection, empathie, colère,…

On vogue entre désilusion et espoir, rires et larmes, la vie et la mort, tout au long du livre.

Je comprends que ce roman puisse ne pas plaire, que certains y trouve un côté niais, caricaturale,…

Mais pour ma part, j’ai beaucoup aimé, c’est une beau recueil empli de poésie.
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