Citations de Barbara Wood (401)
Les types comme lui n’aiment pas passer pour des imbéciles. Il encaissera le coup pour sauver son amour-propre.
Un médecin s’occupe d’une quantité de problèmes, mademoiselle Conroy. Mais le domaine d’une sage-femme se limite à une seule fonction du corps humain.
Elle déniche les gens dans le besoin, elle fait semblant de les tirer d’affaire et c’est comme ça qu’elle a de la main-d’œuvre gratuite.
Ces pauvres bêtes ne comprennent pas que ce n’est plus leur territoire. Maintenant que les hommes leur ont volé leurs terrains de chasse, elles viennent jusqu’auprès des maisons fouiller dans les ordures.
Les hommes ne peuvent pas résister à une taille de guêpe.
Dans les rapports entre les jeunes femmes célibataires et les hommes, la société imposait une certaine étiquette. Mais ces règles étaient-elles valables dans le cas d’une amitié telle que la leur, nouée à bord d’un navire et scellée par l’épreuve d’une tempête ?
Le corps peut endurer la torture, mais l’âme est trop vulnérable.
Les médecins, en revanche, administraient des remèdes destinés à soulager la douleur. C’était donc bien la médecine qui lui convenait. Mais le docteur Conroy ne se contentait pas de prescrire des pilules ou des onguents, de panser des chevilles foulées ou de réduire des fractures. Il prêtait une oreille attentive et compatissante aux malheurs de ses patients, même s’ils ne lui parlaient que d’une récolte dévastée par la tempête ou d’une vache qui ne donnait plus de lait. Pouvoir s’épancher de la sorte constituait parfois pour eux le meilleur des remèdes.
Rien ne devait se perdre: les femmes salaient les restes de la veille afin qu'ils se conservent tout l'hiver, les os serviraient à fabriquer des armes et des outils, les tendons des cordes d'arc, les plumes et les peaux des couvertures et des vêtements tandis que les becs, les dents et les griffes seraient transformés en bijoux, en talismans et en amulettes.
Et la fierté, comme chacun sait, est le premier pas vers la chute.
..."l'été, personne ne traverse ce pays de jour, sauf les fous et les Grecs ", lui avait dit le guide, en faisant allusion a Alexandre le Grand qui avait parcouru ce chemin il y avait tout juste trois siècles, conquérant la Perse sur son passage.
Excuse me, Sir Satan but this is not appropriate for this website. This is a french author. Svp aprennez a lire et ecrire le francais
On peut faire sortir le singe de la jungle, mais non faire sortir la jungle du singe !
Ce que l'on est, on l'emmène partout avec soi, où qu'on aille.
Séléné ne manquait jamais de s'émerveiller devant la magie et le pouvoir du sein maternel. Fatma la Bédouine avait rejeté son bébé jusqu'à ce qu'on le lui ait attaché une nuit entière sur la poitrine. Et Paulina, comme les femmes que Séléné avait vues en Orient, après quelques jours d'allaitement alterné entre elle et une nourrice, avait fini par avoir du lait. Elle était maintenant autant attachée à ce bambin que si elle l'avait vraiment porté.
Pour un homme de son âge, tomber enfin amoureux, quelle ironie cruelle, et quel terrible coup du sort en même temps ! La fille était si jeune, elle avait le cœur si dur que l'amour, avec elle, prenait le visage du malheur.
les femmes de ce pays sont asservies et elles ne sont même pas conscientes de leur servitude. Ce que vous avez réalisé est un pas vers une prise de conscience, un encouragement dans la voie de l'émancipation.
Elle aimait particulièrement les romans d’aventures dont l’intrigue se déroulait dans des contrées exotiques, ou bien les histoires de gens ordinaires confrontés à des situations extraordinaires. Ils trouvaient toujours en eux des ressources inconnues et le courage de relever tous les défis.
Des messieurs en jaquettes noires expliquaient aux curieux qu’ils «assistaient aux méthodes les plus nouvelles et les plus modernes d’enseignement progressif connues au monde. » Beth et Adam lurent ensemble l’écriteau« Collège d’agriculture de Tongarra ». Un autre écriteau, plus petit, invitait les visiteurs à prendre un dépliant.
Adam y trouva de nombreuses illustrations où de jeunes garçons tondaient les moutons, montaient à cheval ou conduisaient de modernes charrues. Une image montrait un groupe chantant dans une chapelle, et, sur une autre, on voyait les élèves jouer au cricket sur une pelouse. Finalement, toute une page était consacrée à de petites photos en médaillon qui montraient des salles de classe. Les deux enfants firent le tour de la clôture. Ils s’émerveillaient de découvrir des scènes aussi champêtres à l’intérieur d’un bâtiment clos.
— Cette école paraît merveilleuse, Lizzie, déclara Adam.
Peut-être est-ce là que je devrais aller, plutôt qu’au Collège de Cameron Town.
— Moi aussi, j’irai, affirma Beth.
— Ce n’est pas possible, petite sotte.
— Et pourquoi donc ?
— Parce que l’école est réservée aux garçons. Regarde! Sur le dépliant, seuls des garçons participaient aux démonstrations. Pas la moindre photographie de femmes ou de jeunes filles.
— Quand tu en auras l’âge, tu fréquenteras une école secondaire de jeunes filles, ajouta-t-il.
Beth fronça les sourcils. Cela ne lui paraissait pas très juste.
La colère, la jalousie, le chagrin... Elle comprit que le cœur devait être dépouillé de ces ombres pour que l’esprit puisse cheminer dans la lumière.