AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Baronne Emmuska Orczy (50)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Crimes entremêlés

On ne lit plus trop les fictions de la Baronne Emmuska Orczy, son nom a pris a poussière. Et les romans policiers à énigmes aussi.

Pourtant, il y a un indéniable charme à ces histoires courtes réunies en un roman mettant en scène un vieil homme mystérieux qui résout des affaires criminelles en s'appuyant simplement sur des articles de presse et des visites au tribunal. A la différence d'un célèbre Sherlock Holmes, il n'y a pas d'interrogatoires, pas de confrontations avec les accusés ou les coupables pressentis, ni de recherche d'indices sur place.

Depuis son fauteuil, notre drôle de monsieur fait usage uniquement de ses remarquables pouvoirs de raisonnement au terme d'un dispositif narratif repris dans chaque récit. Une introduction qui capte instantanément la curiosité, un développement rapide, aucun tâtonnement, il ne s'attarde pas sur les ressorts dramatiques, et une fin nette face à une narratrice réduite au statut d'auditrice.

La mécanique pourrait s'épuiser d'elle-même au fil des histoires si la personnalité énigmatique de notre conteur et la distribution des pouvoirs ne dopaient pas l'ensemble. Un drôle de bonhomme qui dédaigne d'apporter son soutien à la police comme il refuse l'exercice habituel de la conversation s'il n'est pas destiné à relever un défi intellectuel.



Il est agréable de voir ces histoires que le temps patine rééditées. Et il est difficile d'échapper à la dimension ludique qui, prenant le pas sur l'ambition littéraire, invite le lecteur ou la lectrice à participer à la résolution de ces affaires sans coupable.

Lecture divertissante.
Commenter  J’apprécie          645
Le vieil homme dans le coin

J avoue à ma courte honte ne pas connaître la Baronne Orczy avant de tomber sur ce 10/18 de 1996 sur le banc d 'un bouquiniste J ai bien entendu couru illico sur la fameuse encyclopédie W , sans qui, pauvre inculte , j ignorerais tout du vaste monde . Donc cette brave dame est la maman du Mouron Rouge ce noble Godon qui se mêle de venir sauver nos aristos du rasoir national Pouvait pas rester a picoler son thé at home celui là .Mais bon ce n est pas le sujet de ce "vieil homme dans le coin " d un café qui est végétarien ( le vieux pas le café ) , boit du lait qu il mélange parfois à du soda ( oui quelle horreur faut être Rosbiff pour avaler ça !! ) il fait et défait des noeuds à des cordelettes pour nouer et dénouer des intrigues non résolues au bénéfice d une femme qui est l avatar de l 'auteure .Presque comme Mycroft il ne se déplace, sauf pour courir les tribunaux . Sa force c 'est sa logique déductive oui certes assez souvent capillotractée ,( mais bon passons ) et l 'irréfragable stupidité de la maréchaussée britannico - Victorienne . Même Watson n étale pas cette nullité policière aussi crûment . Ce bouquin est à ranger dans le cadre des "curiosités " comme celles que l on plaçait dans les cabinets du même nom étranges et parfois grotesques . Bien sûr ces 12 minis enquêtes se déroulant fin XIX° tout début XX° ont vieillis en crédibilité , mais l idée de proposer au lecteur juste avant la résolution de l 'énigme de " réfléchir et de tâcher d 'expliquer lui même ce mystère " fait preuve d un certain modernisme et le rebondissement ultime pourrait bien surprendre le lecteur de ce singulier opus
Commenter  J’apprécie          192
Le Mouron rouge, tome 3 : Les nouveaux expl..

Face à un duel décidé entre lord Blakeney dit le mouron rouge et Chauvelin, le chevronné de la lutte contre l'invasion des aristocrates sous la terreur, lequel duel pourtant décidé à Londres mais dont le but est d'être exécuté en France à Boulogne! Il est clair que ce parcours entre Londres et Boulogne, il faut dire une acharnée course poursuite qui se dessine entre Chauvelin, le mouron rouge et Marguerite, sa femme qui, en découvrant le secret chevaleresque de son mari, s'implique désormais dans cette double vie de celui-ci, nous réserve des moments époustouflants, remplis d'aventures...
Commenter  J’apprécie          170
Le Mouron rouge, tome 4 : La capture du Mou..

Un tome plus qu'émouvant est cet opus intitulé La capture du Mouron rouge! Après l'échec cuisant de Chauvelin pour mettre un terme aux activités de mercenariat de la ligue du Mouron rouge dans le troisième tome, le voilà, une fois de plus, revenu aux affaires, car les gouvernants de la république savent que nul ne connait mieux le mouron rouge, ses modes de fonctionnement et ses machinations que le citoyen Chauvelin. Il n'y a que lui qui peut aider la république de se débarrasser de ces pires ennemis anglais. De l'autre coté, le sir Percy Blakeney ose se donner une mission la plus faramineuse, celle de sauver le prince, le dauphin, fils de Louis XVI et de Marie-Antoinette, mission presque impossible...
Commenter  J’apprécie          150
La Saga du Mouron rouge

Ah la la, Le Mouron Rouge... Quel souvenir de lecture ! C'était l'un de mes héros préférés avec Zorro quand j'étais gamine, et je relis toujours avec un immense plaisir ses aventures. Exceptionnellement, je présente la série complète parue chez Omnibus car je n'ai pas trouvé d'édition récente et disponible pour le premier volume des Aventures du Mouron Rouge. Attention, chronique groupée !

Sir Percy Blackeney, riche gentilhomme anglais, promène sa silhouette élégante et nonchanlante dans toutes les réceptions londoniennes (ce roi de la mode est l'ami du Prince de Galles), invariablement accompagné par sa sublime épouse française, la belle Marguerite Saint-Just. Difficile d'imaginer couple plus mal assorti : Sir Percy, dandy un peu niais, uniquement préoccupé par son apparence, s'ennuyant ferme dans les bals, et Marguerite, intelligente et spirituelle, "la femme la plus fine d'Europe", aussi passionnée que son époux est froid...



Pendant ce temps en France, on guillotine la noblesse à tour de bras (le premier roman débute en 1792), ce qui est very shocking pour des Anglais. Fort heureusement, un héros intrépide, courageux et généreux a décidé de temps à autre de soustraire ses proies à Dame guillotine, ridiculisant la police française. Ce héros mystérieux c'est le Mouron Rouge. Il est si célèbre et si admiré qu'un quatrain a été composé en son honneur. C'est surtout l'abominable Chauvelin, agent accrédité du gouvernement français, toujours aux ordres de Robespierre, qui est ulcéré par ce bandit. Ridiculisé en permanence par ce diable d'homme il a juré sa perte, déterminé à découvrir qui se cache sous les divers déguisements du Mouron Rouge...

Vous savez dès les premières pages, bien évidemment, et pour peu que vous connaissiez l'histoire de Zorro, qui se cache sous le masque de l'intrépide Mouron Rouge, pas de suspense de ce côté là pour le lecteur. Le plus intéressant est ailleurs : dans la succession de rebondissements, dans les choix impossibles (dans le 1er volume, Lady Blackeney est soumise à un odieux chantage de la part de Chauvelin...), les retournements de situations... car on trouve tout ce qui fait le charme des cape et d'épée dans ce cycle : de l'action, de l'amour, de l'aventure, du romantisme et du panache, du suspense, des tragédies, des trahisons, de l'émotion, des duels en veux-tu en voilà, des cavalcades effrenées, que sais-je encore.



On ne s'ennuie pas avec le Mouron Rouge. A peine trouve-t-il le temps de goûter le calme de sa somptueuse demeure qu'il lui faut déjà repartir en France sauver un malheureux représentant de la noblesse, quand ce n'est pas une famille entière... Mais Sir Percy aime le danger et l'aventure, et rien ne lui plait davantage que de berner les autorités françaises. Heureusement qu'il peut aussi compter sur sa ligue, quelques fidèles gentilhommes anglais tous révoltés par les méthodes sanglantes des Républicains.



La Baronne ne nous épargne pas quelques clichés, évidemment, mais rien de bien méchant : du côté français, les représentants de l'ordre ne sont pas très futés, les aristocrates sont le plus souvent arrogants, et alors que dire du peuple français, si ce n'est qu'il est composé de gens rustres, grossiers, sanguinaires, bref infréquentables à tout point de vue... Mais ce ne sont pas ces quelques partis pris qui enpêcheront les lecteurs de succomber au charme du Mouron Rouge.



Si vous aimez le premier volume, vous devriez dévorer tous les autres comme je l'ai fait. Pour moi ce fut un vrai bonheur. Merci Baronne !





Emma Orczy est née en Hongrie et après avoir un peu parcouru l'Europe, elle s'installa définitivement en Angleterre. C'est en 1905 qu'elle créa le personnage du Mouron Rouge pour le théâtre. Devant le succès de la pièce, elle l'adapta elle-même en roman. Nul doute que le Mouron Rouge ouvrit la voie non seulement à Zorro, mais aussi à Batman ou Spiderman par exemple.
Commenter  J’apprécie          130
Le Mouron rouge, tome 1 : Le Mouron rouge

Une belle découverte! Pour ce premier tome de Mouron Rouge, c'est avec fascination qu'on revisite cette période de la révolution française, la période sanguinaire où madame la guillotine (d'ailleurs c'est comme ça que la Baronne Emmuska Orczy la dénomme, cette machine de mort) est la seule à faire la loi. Un véritable chapitre de terreur, de méfiance et de rage d'accusation de l'histoire de France, où un seul mot, une seule supposition pouvait conduire son auteur à l'échafaud. A côté de cet aspect historique où l'on découvre aussi la grande terreur qui a beaucoup régné au niveau des frontières car, tous ceux qui y étaient affecté n'avaient droit à aucune erreur, notamment ne pas laisser un seul royaliste, il faut dire l'aspect chevaleresque avec tout le mystère qui couvre le personnage de Mouron rouge, le sauveur des royalistes.
Commenter  J’apprécie          120
Le Mouron rouge, tome 7 : La vengeance du M..

Le Mouron rouge est le surnom du personnage principal d'une série de littérature Anglaise, écrite par la baronne Orczy. (Ca classe, n’est-ce pas ?)



La série relate les exploits d'un anglais, Sir Percy Blakeney, qui sauve de la mort un grand nombre d'aristocrates Français pendant la Révolution.



J’avais découvert et donc lu cet ouvrage et sûrement un ou deux autres de la série (il y en a neuf) il y a bien une quinzaine d’années. J’avoue avoir été surpris à l’époque parce que c’était à peu près plaisant à lire, entre Arsène Lupin, Robin des bois et parait-il Zorro, qui en serait inspiré (Là, j’avoue que la comparaison me dépasse un peu) !



Le style Anglais du début du vingtième siècle et les sujets traités rendent les intrigues de ces romans historiques un peu surannées, mais la découverte est sympathique, même si on est loin de Conan Doyle ou de Paul Féval.

Commenter  J’apprécie          122
Le vieil homme dans le coin

Une romancière entre dans un restaurant et un vieil homme qui la reconnaît la hèle. Tout en faisant des nœuds sur une ficelle, il lui expose une affaire judiciaire à partir de ce qu'il a suivi en personne et des faits relevés par la police. Il insiste sur le fait que la justice s'est trompée. Et tout en défaisant les nœuds de la ficelle il lui expose comment il a découvert le coupable à partir de ses constations.



Sur le même principe la scène va se reproduire à douze reprise exposant des meurtres, des vols et des disparitions. Les nouvelles de vingt à trente pages sont toutes construites sur le même synoptique. Au fil des nouvelles le lecteur se prend au jeu et finit par trouver, pour quelques unes d'entre elles, le coupable même s'il ne possède pas toutes les clés de la solution.



Si le procédé fonctionne bien, il faut tout de même admettre une redondance au fil des affaires. Et le fait de lire les nouvelles les unes derrière les autres, ce qui n'était pas le cas au moment de leurs parutions, accentue ce fait et donne une certaine lassitude dans la lecture des nouvelles.



De petits récits policiers toutefois intéressants qu'il bien entendu replacer dans le contexte de l'époque.
Lien : http://imaginaire-chronique...
Commenter  J’apprécie          111
La Saga du Mouron rouge

Il ne faut pas l'oublier, le roman historique tel que nous le connaissons est né en Angleterre avec Walter Scott, et quelques-uns des sujets de Sa Gracieuse Majesté (et de ses prédécesseurs) nous ont laissé quelques chefs-d'œuvre du genre comme Edward Bulwer-Lytton (1803-1873) (Les derniers jours de Pompéi - 1834), Arthur Conan Doyle (1869-1930) (Les Exploits du Brigadier Gérard - 1896), Robert-Louis Stevenson (1850-1894) (L'Ile au trésor - 1885), Rafael Sabatini (1875-1950) (Scaramouche - 1921) jusqu'à Ken Follett (1949) (Les Piliers de la terre - 1989) et CJ Sansom (1952) (Dissolution - 2003)... quelques noms parmi beaucoup d'autres.

Dans ce lot d'écrivains estimables - et même recommandés, pour les amateurs du genre - il faut faire une place à la Baronne Orczy ( 1865-1947). Emma (Emmuska) Orczy, d'origine hongroise, est l'autrice entre 1905 et 1936, d'un série de 9 romans mettant en scène un aristocrate anglais, Sir Percy Blakeney, qui s'est donné pour tâche de sauver de la guillotine (on est en plein dans la Révolution française) des aristocrates persécutés par la Convention. Pour égarer les soupçons il affecte l'apparence d'un jeune noble nonchalant, distrait et supposément lâche, mais en réalité il déploie une grande activité sous le masque du Mouron rouge. Ce Zorro avant l'heure (le Zorro de Johnston McCulley est né en 1919 aux Etats-Unis et semble justement s'être inspiré du Mouron rouge) eut un succès considérable en Angleterre et dans toute l'Europe. Même dans la France républicaine que le sujet aurait pu rebuter.

Dans un style alerte qui rappelle Alexandre Dumas, la Baronne Orczy multiplie les aventures de Sir Percy, aidé deux de ses amis, Sir Andrew Foulkes et Lord Anthony Dewhurst. Cavalcades, poursuites, scènes épiques et intimes se succèdent, on passe des salons de Londres aux caves des prisons françaises et jusqu'au pied de l'échafaud, et il y a même une histoire d'amour. Par ailleurs, le cadre historique est rigoureusement respecté.

Pour qui aime les aventures historiques, Le Mouron rouge et ses suites sont un bon moyen de combattre la morosité ambiante. Vous vous évaderez sans peine (et pas seulement de la Conciergerie) avec ces péripéties palpitantes, et je mets ma tête à couper que vous serez enchanté (e) de votre lecture.

Commenter  J’apprécie          112
Le Mouron rouge, tome 1 : Le Mouron rouge

le mouron rouge ou les aventures historico romanesque sous la révolution française de 1799.

le mouron rouge est un lord anglais qui sous de multiples déguisements,

fait passer en Angleterre.

les nobles français dont le seul crime est leurs noms.

mais très peu de personnes savaient que le mystérieux justicier n'est autre que sir Percy blakeney qui passe ses journées à lire, ou a organisé des réceptions.

et qui la nuit venus avec ses amis devient le mouron rouge l,homme a l,

audace et au courage presque fabuleux qui enlève a la guillotine ses

victimes. et qui s, échappe par des moyens presque surnaturel. et qui ridiculise

l, infâme Chauvelin commissaire de la république.

ou rigoler au exploit du mouron rouge, et on tremble pour les condamnés à mort.

pour tout ceux qui veulent en savoir plus sur la révolution, et qui aime les histoires mouvementé.
Commenter  J’apprécie          110
La Saga du Mouron rouge

fresque d aventure et peinture 🎨 psychologique

pour tout les amateurs de

récits populaires.
Commenter  J’apprécie          100
Le Mouron rouge, tome 2 : Le serment

On retrouve l'aventureux Mouron rouge, caché sous l'identité de lord Blackeney, un fortuné dont la réputation de manque de perspicacité harangue les salons anglais, seuls sa fortune et son chic accoutrement font parler de lui. On voit même dans le premier tome comment sa femme le trouvait niais, n'ayant convoité en lui que sa fortune mais quand elle découdre ses activités chevaleresques, ses allures suicidaires, ayant l'audace de se jeter à corps perdu aux multiples dangers rien que pour venir en aide aux aristocrates dont la révolution veut se débarrasser, son avis va changer à l'égard de son mari. Pour ce deuxième tome, comme le titre l'indique un serment est git dans l'air entre la famille des Marny et la famille des Délatour, un serment où l'une des famille doit occasionner la chute de l'autre....
Commenter  J’apprécie          80
Le Mouron rouge, tome 5 : Le rire du Mouron..

On retrouve les aventures du Mouron rouge , le sauveur des aristocrates pendant la période de la terreur ! Cet opus nous ressort le contraste énorme existant entre les méthodes aussi drastiques que perspicaces qu'emploie le Mouron rouge pour venir en aide à ses solliciteurs et surtout à tromper la vigilance des troupes de traque révolutionnaire, avec le fin limier Chauvelin, l'adversaire coriace, de toujours, du Mouron rouge! Et le côté grossier, léger du personnage, si bien que dans ce tome, son rire grossier se fera entendre un peu partout, ses déguisements cette fois-ci touchent des personnages ridicules, grotesques, ....
Commenter  J’apprécie          70
Le Mouron rouge, tome 6 : Le triomphe du Mo..

Entre aventures et manipulations de l'esprit par des voyances rocambolesques, l'histoire prend une tournure assez émouvante dans ce sixième tome du Mouron rouge, en se focalisant sur le personnage de Robespierre, le roi de la terreur, dont la témérité extérieure cache bien une nature de peur et d'incertitude, au point de recourir à la voyance pour ne pas perdre le contrôle de tout , et même des lendemains. On le voit dans toute sa gloire, puis peu à peu décliner vers une chute vertigineuse.... Et le mouron rouge, il est toujours dans les parages, on ne sait pas, de quel côté, il va surgir, rebondir, simulant déguisement après déguisement, avec une souplesse d'esprit qui le caractérise....
Commenter  J’apprécie          60
Le Mouron rouge, tome 5 : Le rire du Mouron..

Encore une fois la baronne Orczy immerge rapidement le lecteur avec son talent de conteuse dans la France de la tyrannie de la première république en nous relatant une nouvelle histoire où une jeune aristo et son père vont devoir être sauvés par le Mouron rouge. Donc là aussi l'histoire en elle-même est intéressante et même plutôt prenante, mais n'a rien d'original en comparaison des romans précédents. A l'exception peut-être que cette fois-ci et encore plus que les fois précédentes, j'ai eu tendance à prendre parti pour le ''méchant de l'histoire'', jeune homme issu du bas-peuple qui va tenter de révolter les gens de son village et des villages voisins contre l'aristo du coin qui les maltraite et les méprise. La révolte va tourner court, le jeune homme, Pierre Adet, va parvenir à s'enfuir mais son père innocent sera pendu à sa place. Adet va alors planifier une vengeance implacable contre cet aristocrate et sa fille. Ces deux derniers feront donc figure de victimes innocentes à sauver des griffes du méchant fils de meunier, mais je n'ai pour ma part développé qu'un certain mépris pour ces deux personnages et une certaine sympathie non pas pour le personnage de Pierre Adet mais pour sa cause et son désir de vengeance. Il y a en fin d'aventure une demie surprise mais ceci mis à part, la fin était comme d'habitude connue dès le début. J'ai également trouvé la façon dont le Mouron rouge effectuait son sauvetage était un peu grossière, surtout en terme de déguisement, mais je ne peux en dire plus. Le tout reste cependant agréable à suivre, je verrai bientôt si l'avant dernière aventure du Mouron rouge réussi à faire un certain contrepied à la structure habituelle des aventures précédentes.
Commenter  J’apprécie          50
La Saga du Mouron rouge

Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Le Mouron Rouge?



"Je ne saurais dire quand exactement j'ai su qu'un jour ou l'autre il faudrait que je lise le Mouron Rouge, mais ça faisait un bon moment qu'il était dans ma wishlist! Deux conditions auxquelles je ne pouvais pas résister se sont alors présentées: une version gratuite pour mon Kindle et une proposition de lecture commune de ma copine Pimpi!"



• Dites-nous en un peu plus sur son histoire...



"Pendant la Révolution Française, les têtes des aristocrates se guillotinent par centaines dans l'allégresse générale! Mais c'est sans compter le Mouron Rouge, un anglais mystérieux et 19 de ses jeunes compatriotes qui les aident à s'enfuir en échafaudant des plans plus rocambolesques les uns que les autres..."



• Mais que s'est-il exactement passé entre vous?



"Ce livre est très court et se finit avec qu'on ait eu le temps de s'en rendre compte. Cela n'empêche pourtant ni que l'on s'attache aux personnages, ni d'intenses scènes d'émotion! Malgré tout, si ce n'est pas un coup de coeur, c'est que l'on sent encore l'auteur sur sa réserve, comme si ce livre était un peu la mise en place de tout ce qui était à venir. On voudrait découvrir plus de mauvais tours du Mouron Rouge, dénouer plus de mystères, suivre plus d'aventures..."



• Et comment cela s'est-il fini?



"En bref, j'ai beaucoup apprécié ce livre mais je reste un peu sur ma fin. Toutes les conditions sont donc réunis pour que je meurs d'envie de lire la suite au plus vite!"


Lien : http://booksaremywonderland...
Commenter  J’apprécie          50
Le Mouron rouge, tome 6 : Le triomphe du Mo..

Une avant-dernière aventure qui diffère un peu du schéma narratif des précédents où le Mouron rouge va être cette fois confronté à deux redoutables adversaires en plus de l'immanquable Chauvelin: une belle espagnole manipulatrice ainsi que Robespierre lui-même. Une aventure intéressante où la fiction va plus que jamais rejoindre l'Histoire, le Mouron rouge étant amené à jouer un rôle dans la chute de Robespierre. Le reste de l'intrigue est cependant plutôt classique, Margueritte, l'épouse et âme-soeur de sir Percy Blackeney va se faire enlever (encore !!) et sa délivrance au dernier moment en fin d'histoire ne fait bien évidement aucun doute, nulle peur de spoiler ici. Une aventure tout de même agréable et immersive, comme de coutume, et je finirai la série des aventures du Mouron rouge après une pause d'un livre, comme de coutume également.
Commenter  J’apprécie          40
Le Mouron rouge, tome 8 : Les métamorphoses d..

Une cinquième aventure qui, sans suspens, n'a pas su renouveler l'effet de surprise du tome précédent. On fait cette fois un retour en arrière, en plein dans la Terreur, ce qui fait que cette aventure ne suit pas chronologiquement la précédente. Et c'est dommage car vu la façon dont s'est terminée la précédente aventure, j'aurais aimé voir comment l'un des personnages que l'on suit depuis le début allait évoluer, mais tant pis. Cette fois une histoire de chantage va être au coeur de ce roman, mais ceci mis à part ça reste très classique dans sa trame et on connait la fin dès le début du livre. Le plaisir de lecture est pourtant toujours là, Emma Orczy a du talent pour conter des histoires et nous plonger dans cette France ou il ne faisait pas bon vivre ou s'exprimer, mais bon... pas de suspens. Malgré certains efforts pour masquer l'identité de certains personnages que l'on croise, ben ou on sait qu'il s'agit en fait ou de Sir Percy lui-même ou de l'un de ses lieutenants. On sait que les amants seront réunis et sauvés, on sait que les méchants seront punis, etc. Pardon pour le spoil mais en fait ce n'est en rien un spoil. Cependant je continue évidement à suivre le Mouron rouge dans ses aventures, c'est plutôt court et divertissant, donc j'irai jusqu'au bout de toute façon. Et qui sait, peut-être que la barrone d'Orczy arrivera à créer une révélation intéressante comme ce fut le cas pour le livre précédent. Une pause d'un livre comme de coutume et je retrouverai vite cette France si terrible et sans doute également le mauvais mais presque attendrissant ennemi juré du Mouron rouge: Chauvelin.
Commenter  J’apprécie          40
Le Mouron rouge, tome 3 : Les nouveaux expl..

Troisième aventure du Mouron rouge, où cette fois c'est lui-même et son épouse qu'il va devoir sauver des griffes des hommes de Robespierre. Son ancien ennemi, Chauvelin, a élaboré un plan machiavélique pour finalement le capturer, et ... Une histoire bien construite et bien documentée par la baronne Orczy qui nous plonge comme à son habitude aisément dans cette période terrible de notre histoire qu'était la période de la terreur. Les manipulations sont reines dans cette aventure, les rebondissements aussi et c'est plutôt bien rythmé bien qu'il n'y ait que peu d'actions. J'ai cependant eu un léger sentiment de frustration sur la fin, un peu comme lorsqu'un méchant de James Bond tient l'agent secret à sa merci et décide de le tuer par un stratagème long et difficilement élaboré plutôt que du lui mettre directement une balle dans la tête. C'est donc un peu ce que j'ai ressenti ici, le Mouron rouge se sort du piège qui lui était tendu un peu facilement, mais on s'y laisse tout de même facilement prendre avec un peu d'indulgence. Une bonne aventure donc, et je poursuivrai avec le quatrième tome après avoir fait une pause d'un livre.
Commenter  J’apprécie          40
Le vieil homme dans le coin

Durant mon adolescence, j’ai restreint mes lectures à l’unique genre policier, ne lui faisant que de très très rares infidélités.



Il y a quelques années, la lecture de « 1280 âmes » de J.B. Pouy m’a fait réfléchir et poussé à restreindre encore mes cibles littéraires aux seuls récits policiers de langue française.



En effet, le roman de J.B. Pouy s’amusait de certaines extravagances des traducteurs de romans en langues étrangères, et plus précisément, dans ce cas-là, la traduction de Marcel Duhamel du roman « Pop. 1280 » (Population 1280) de Jim Thompson, qui deviendra, en français, « 1275 âmes »



Dans cette traduction, non seulement Marcel Duhamel pratique des coupes dans le texte original, mais en plus, il fait disparaître 5 personnes sans aucune raison.



J.B. Pouy invente pour l’occasion, un libraire détective qui va chercher ce que sont devenues ces 5 personnes.



Cette lecture, en plus de l’ingéniosité de l’intrigue et la plume de Pouy, m’a surtout fait réfléchir sur les traductions de romans étrangers. En lisant une traduction, lisais-je réellement le roman de l’auteur ou bien l’interprétation du traducteur ?



À partir de là, je me concentrais quasi uniquement sur des œuvres écrites en langue française.



Bien sûr, je faisais exception pour les aventures de Sherlock Holmes, parce que c’est mon personnage favori, celui qui m’a fait apprécier la lecture.



À de rares occasions, je fais une entorse à mon dogme, notamment en lisant des aventures de Nick Carter, car ce qui prévaut dans ces aventures, ce n’est pas le style de l’auteur (très plat) ni celui du traducteur (tout aussi plat), mais le rythme et l’aventure.



Pourtant, j’adore les personnages de la littérature populaire, tous les personnages et n’étant à l’aise que dans la langue d’Albert Boissière (oui, je préfère cet auteur à Molière), je ne peux découvrir les héros de la littérature populaire étrangère (Hercule Poirot, Rex Stout, Mickey Spillane...)



Mais une fois n’est pas coutume, j’ai décidé de faire une exception.



Effectivement, en cherchant une illustration pour un texte, je suis tombé, par hasard sur un article sur « The Old Man on the Corner » de la baronne Emmuska Orczy.



Immédiatement, le personnage, le format le genre, m’ont immédiatement attiré.



Car « The Old Man on the Corner » a été créé en 1901 pour surfer sur le succès de Sherlock Holmes.



La baronne Orczy crée alors le personnage du vieil homme dans le coin, un bonhomme qu’elle aurait rencontré dans un restaurant et qui, assis dans un coin, l’aborde, la reconnaissant, pour lui conter des enquêtes plus ou moins récentes et expliquer pourquoi et comment la justice s’est trompée et comment, lui a trouvé la solution et le vrai coupable.



Le vieil homme, pendant qu’il raconte l’enquête, à partir de comptes rendus de la police, des témoignages ou de ce qu’il a appris en assistant aux procès, fait des petits nœuds au bout d’une ficelle qu’il sort de sa poche. Et quand il explique comme il l’a résolue, il défait les nœuds au fur et à mesure.



Cette pratique, en elle seule, est suffisamment originale et intéressante pour m’avoir attiré.



Ayant trouvé une traduction de Jean-Joseph Renaud, lui-même auteur de littérature populaire de langue française, je me suis lancé dans la lecture de ces petites aventures de quelques milliers de mots (5 ou 6 000).



Ce format court est idéal pour une lecture dans un magazine hebdomadaire, voire même journalier.



Il l’est beaucoup moins adapté à un recueil, notamment dans le cas présent, du fait de la redondance des récits.



Effectivement, quand le héros vit une enquête, l’action, le lieu, le rythme ne sont jamais les mêmes et cette variété peut éviter la lassitude.



Mais quand chaque histoire se veut, en fait que la narration d’une rencontre entre l’auteur et ce fameux personnage et le récit, par celui-ci, d’une intrigue policière, la redondance est forcément de mise et, avec elle, un brin de lassitude.



Cependant, n’oublions pas que ces courts textes, à la base, n’étaient pas écrits dans le but d’être regroupés.



Indépendamment les uns des autres, il faut reconnaître que sur un format très court, le procédé fonctionne plutôt bien et que si, de nos jours, certaines intrigues pourraient être un peu tirées par les cheveux, remises dans leur contexte, elles sont plutôt malines et ne sont, du moins, pas niaises.



Le schéma de construction des nouvelles est lui, aussi, intéressant.



D’abord, la rencontre. Ensuite, le vieux bonhomme qui conte les faits d’une enquête en faisant des nœuds à une cordelette. Puis, le message invitant le lecteur à découvrir la solution. Et, enfin, le récit de cette solution, par le vieil homme qui défait ses nœuds au fur et à mesure qu’il apporte les indices.



Il faut alors reconnaître, que lus indépendamment les uns les autres, cette lecture est très agréable, tant par la traduction de Jean-Joseph Renaud (et donc, le talent de son auteur original), par l’originalité du personnage principal, la construction et mêmes les intrigues.



Ce n’est qu’en lisant les récits les uns derrière les autres (ce qui n’était pas prévu par le format original) que cela devient un peu lassant au bout d’un moment.



Cependant, reconnaissons un grand intérêt au recueil, c’est la chute de l’épisode de clôture qui prend toute son ampleur, grâce, justement, à tous les précédents.



Au final, à partir d’une idée intéressante et originale pour l’époque, la baronne d’Orczy nous livre des petits récits policiers fort intéressants.
Commenter  J’apprécie          43




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Baronne Emmuska Orczy (262)Voir plus


{* *}