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Critiques de Belinda Bauer (114)
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Cadavre 19

Patrick Fort est un jeune homme un peu singulier, vivant au quotidien avec le syndrome d'Asperger. Aujourd'hui âgé de dix-huit ans, Patrick a décidé d'entamer des études d'anatomie au sein de l'hôpital universitaire de Cardiff au Pays de Galles. Son but : saisir ce qui arrive à une personne lors de son décès, comprendre enfin où vont les gens lorsqu'ils quittent la vie pour ne plus laisser qu'un corps inerte derrière eux. Ainsi, dans cette salle de dissection, Patrick est certain de percer le secret du décès de son père. Ici il saura ce qu'il est advenu de lui en se confrontant à la mort elle-même en la personne du cadavre 19. Chargé de déterminer ce qui a causé la mort de cet homme, Patrick se heurte au certificat de décès ayant conclu à une mort naturelle par défaillance cardiaque. Après des semaines passées à étudier le corps de cet homme pour lui c'est une évidence : le décès du cadavre 19 ne peut être qualifié de naturel. Alors qu'il était venu ici pour des raisons autrement plus personnelles, le jeune homme se voit confronté à d'autres questions cruciales dont certaines pourraient bien le mener sur la piste d'un dangereux meurtrier.



Cadavre 19 est l'occasion pour le lecteur de suivre le parcours de deux personnages différents en parallèle. Il y a Patrick bien sûr, qui est l'indiscutable protagoniste de ce roman; mais il y a aussi Samuel Galen, cet homme victime d'un terrible accident de voiture à la suite duquel il plonge dans un profond coma. Cloué au lit au sein du service de réanimation de l'hôpital, Sam recouvre sa conscience au pire moment : ses yeux s'ouvre sur la scène terrifiante du meurtre de son voisin de chambre. Horrifié et ayant perdu l'usage de la parole, le pauvre homme ne peut confier à quiconque ce dont il a été le témoin, et vit dans la peur que cet individu, dont il n'a pas vu le visage, revienne pour lui réserver le même sort.

Sans le savoir, c'est Patrick lui-même qui va redonner sa voix à Samuel, leurs histoires se rejoignant à merveille dans une révélation tout à fait inattendue constituant le noyau de l'intrigue.



J'ai aimé me laisser surprendre par cette découverte à laquelle je ne m'attendais pas du tout. J'ai été totalement charmée par le personnage de Patrick dont la fraicheur et l'originalité donnent, à mon avis, une tout autre dimension au roman. L'intrigue est plutôt bien pensée et repose sur cette fameuse information qui vous sera révélée presque avec désinvolture, accentuant ainsi votre stupeur. Malgré quelques choix narratifs discutables Cadavre 19 m'a donc permis de passer un bon moment, aux côtés d'un personnage attachant dont le courage n'a d'égal que sa détermination.
Lien : http://alafolivre.fr/cadavre..
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L'appel des ombres

Tous les ingrédients sont réunis pour faire un bon roman policier. Un petit village anglais isolé par la neige, des habitants au passé douloureux, un tueur impitoyable, une police de la ville hautaine et inefficace, un héros local modeste est plein de contradictions.

J'ai pris du plaisir à lire ce livre même si j'ai été déçu par la manière, ou plutôt les artifices utilisés par l'auteur pour présenter sa conclusion. Mais l'ensemble est sauvé par l'ambiance, les quelques pointes d'humour trés british, les pressions subies par les personnages qui les rendent plausibles. Même si on imagine la fin par les indices distillés par l'auteur, on a du mal à les admettre, ce qui nous pousse à atteindre cette fin le plus vite possible.

Je n'aime pas être manipulé par l'auteur, et pourtant c'est tellement amusant et rageant à la fois.

J'ai donc trouvé cette lecture agréable.
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Arrêt d'urgence

Aucun intérêt !

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Cadavre 19

Le pitch s'annonçait plutôt prometteur. Patrick Fort est un étudiant en anatomie atteint du syndrome d'Asperger. Jusqu'au jour où un cadavre qu'il étudie s'avère révéler des secrets. Juste sur ce pitch, ça m'intéressait. Sauf que l'histoire raconte en parallèle l'histoire de Patoche et l'histoire d'un autre homme qu'on devine être rapidement le cadavre. Du coup, difficile de poursuivre une lecture cousue de fil blanc. Tant pis pour toi, Patoche.
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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Cadavre 19

Avec Cadavre 19, Belinda Bauer parvient à imbriquer deux destins, deux personnages centraux au quotidien très opposé. L'un victime du syndrome d'Asperger et néanmoins étudiant en anatomie; l'autre léthargique dans un lit d'hôpital à la suite d'un accident de voiture. Au travers de ce polar, on ne part pas seulement à la recherche d'un coupable ou d'une vérité. On découvre pas à pas l'existence d'un individu souffrant de ce syndrome, ainsi que toutes les difficultés auxquelles il est soumis chaque jour, sans toujours en avoir bien conscience. Cet aspect rend l'ouvrage très humain, plus riche et amène une dimension plus profonde à l'intrigue.



On côtoie sensiblement les travers égoïstes d'un agent de police usé, mais aussi et surtout, l'horreur de l'univers hospitalier. Ici, Belinda Bauer nous ramène à des questions d'éthique et l'on plonge malgré nous dans la vie de ces familles perdues et seules face au coma, face à l'agonie, à l'apathie, à la violence parfois...



Quand on en vient à se demander s'il ne vaudrait pas mieux qu'il soit mort...

Espoir, désespoir...?



Ce sont tous ces détails emplis à la fois d'humanité et de cruauté qui font l'atout majeur et la qualité de ce livre. Il est donc certain que si vous n'avez pas une empathie très développée, cette lecture ne vous apportera rien de spécial, et vous l'achèverez avec le sentiment que c'était un bon polar parmi d'autres.



L'écriture est sans prétention, sans fioritures, les chapitres oscillent parfaitement entre nos deux personnages principaux, et c'est avant tout l'attachement que l'on ressent pour eux qui nous pousse à tourner les pages.



En somme, une très agréable lecture pour un livre très soigné.
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Cadavre 19

Patrick Fort est un jeune homme différent, il a dû mal à ressentir des émotions et à comprendre celles des autres. Patrick a le syndrome d’Asperger, une forme particulière de l’autisme qui fait qu’il est également très intelligent. Il vit encore avec sa mère qui a, depuis toujours, beaucoup de mal à accepter sa différence. Patrick se pose des questions sur la mort, il cherche à comprendre comment on passe de l’état “être vivant” à l’état “être mort”. Il pense que le fait de résoudre cette énigme l’aidera à comprendre ce qui est arrivé à son père quand celui-ci a été renversé par une voiture qui ne s’est pas arrêtée. Petit, il ramassait des animaux morts pour les disséquer. A 18 ans, il décide de faire des études d’anatomie. Avec une équipe d’étudiants, il commence sa formation par la dissection d’un corps, le cadavre numéro 19.



L’enquête menée par Patrick pour découvrir comment et pourquoi cet homme est mort est plutôt classique, et sa résolution m’a laissée plutôt perplexe : tout ça pour ça ! Mais, ce n’est pas l’essentiel de l’histoire pour moi. En effet, j’ai surtout apprécié le personnage de Patrick. Les premiers chapitres décrivent bien son incapacité à éprouver des sentiments, ce qui ne veut pas dire qu’il n’en a pas. Au fur et à mesure, Patrick va d’ailleurs commencer à ressentir des choses qu’il ne sait pas nommer mais qui l’aident à mieux comprendre son entourage. C’est un personnage attachant avec sa différence et ses contradictions. L’entourage de Patrick est aussi bien dépeint. Sa mère est dépassée, elle culpabilise de ne pas comprendre son fils, elle aimerait presque qu’il n’ait jamais existé. Il y a ses colocataires aussi qui le prennent tel qu’il est, Meg qui essaie de le comprendre et de l’aider à se comprendre lui-même. La forme du récit lui donne un rythme plaisant, l’écriture est fluide. Un moment de lecture agréable.
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Cadavre 19

Nous voilà plongés dans l’histoire de Patrick Fort, jeune homme atteint du syndrome d’Asperger. Afin de comprendre ce qui est arrivé à son père après son décès, il suit des études d’anatomie à la faculté de médecine. Pendant tout un semestre, il va disséquer un corps avec ses camarades de promo, le cadavre n°19. L’objectif est de déterminer la cause de la mort, qui est un arrêt cardiaque pour le corps en question.



Patrick aime et a besoin que tout soit logique et s’emboite, mais pour lui la cause de la mort n’est pas naturelle, car certains détails ne collent pas. Il se lance alors dans une quête de la vérité.



La plume de Belinda Bauer est fort agréable, mordante et incisive. La construction du roman est particulière, mais bien élaborée. Nous sommes ballotés entre plusieurs narrateurs qui a priori n’ont rien en commun, mais tout s’assemble à la perfection.

Cette oscillation de points de vue ne perturbe en rien le rythme qui monte en crescendo, ce qui ne laisse pas de place au moindre temps mort.



Comme je le disais plus haut, il y a plusieurs narrateurs, notamment deux, qui méritent qu’on s’y arrête un peu.



Tout d’abord, Patrick Fort. Ce jeune homme est assez atypique et on s’y attache facilement. Son sens logique et pragmatique génère des situations cocasses qui servent entièrement le roman.

N’ayant pas vraiment de connaissances au niveau du syndrome d’Asperger, j’aurai plutôt tendance à dire que Patrick Fort est assez bien représenté.

Avec lui, nous ne sommes pas à l’affut de la moindre piste qui nous mettra sur la voie, mais de la manière avec laquelle il va arriver à ses fins.



Ensuite, il y a Samuel Galen, victime d’un accident de la route qui l’a plongé dans le coma. Ce dernier nous fait part de ses pensées et ressentis durant tout le roman et devient même, à sa manière, témoin et acteur du récit.



Pour finir, je dirai qu’une chose est sure avec « Cadavre 19 » : sans être le roman de l’année ce n’est pas un roman policier classique, et cela fait du bien de changer et d’avoir une structure non conventionnelle. Ce livre fut le 1er pour moi de cette auteur, et certainement pas le dernier.
Lien : http://polar.zonelivre.fr/be..
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Cadavre 19

Patrick Fort est fasciné par la mort : il a été marqué par le décès de son père et il aspire à découvrir comment se fait le passage de la vie à la mort. Souffrant du syndrome d'Asperger, Patrick a du mal à communiquer avec les autres, à vivre en leur compagnie. Depuis peu, il occupe une chambre à Cardiff et suit des cours à l'université de Cardiff : en particulier un cours d'anatomie en espérant trouver les réponses à ses questions.



Avec d'autres étudiants, Patrick est chargé d'établir la cause du décès du cadavre 19. Ses conclusions semblent aller à l'encontre du certificat de décès délivré. Peu importe, Patrick s'obstine et cherche à faire la lumière sur cette affaire.



Belinda Bauer met en scène un héros pour le moins atypique : Patrick Fort est d'une logique implacable, il souffre de quelques obsessions, il ne prend pas de gants. Son caractère entier engendre quelques mésaventures qui prêtent à rire et mettent du piment dans le roman.





Coté intrigue, plusieurs intrigues s'entrecroisent pour finalement s'emboîter à la perfection. Le récit est prenant, l'auteur nous ménage fausses pistes et rebondissements. Les singularités du héros apportent du punch et relancent l'intérêt dans ce roman policier assez classique.


Lien : http://nahe-lit.blogspot.be/..
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Cadavre 19

Dès le début, nous rencontrons de nombreux personnages, dont certains sont les narrateurs de chapitres qui s'entrecroisent.

Si certaines connexions se font au fur et à mesure, ce n'est qu'à la 150ième page que nous avons la confirmation qu'il existe bel et bien un lien entre eux, même si bien sûr on espère que ce lien n'est pas celui auquel nous avions pensé.

Patrick, un des narrateurs, est un personnage à part, dès le début on comprend qu'il est différent. L'auteur le confirme au détour d'un dialogue : il est atteint du syndrome d'Asperger, une des nombreuses formes que peut recouvrir l'autisme. J'ai quelques notions sur le sujet et j'ai eu quelques appréhensions lors de ma lecture, cependant elles ont vite été chassées par la qualité de la représentation de cette pathologie par l'auteur.

Ce personnage est le personnage clé de ce roman, et Belinda Bauer a su parler de ce qui caractérise les personnes présentant un syndrome Asperger sans jamais se servir de clichés. Elle nous décrit un personnage avec des caractéristiques différentes de celles que nous pouvons retrouver de manière classique chez les autres personnages de ce livre. Patrick déchiffre les sentiments, les codes sociaux et les interactions sociales, les liens familiaux et plus globalement la compréhension du monde qui l'entoure différemment des autres, et c'est ce qui fait toute sa richesse, et plus généralement toute la richesse de ce roman.

Mais Patrick n'est qu'une pièce de ce roman, l'histoire de manière générale est extrêmement bien portée, par des personnages campés, parfois profondément touchants et émouvants, comme Samuel, ou encore particulièrement agaçants et crispants, et là je ne citerai personne, car je vous laisse les découvrir.

En résumé, Belinda Bauer a réussi son pari en écrivant un roman avec une enquête « policière » qui sort des sentiers battus. Un très bon moment de lecture.
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L'appel des ombres

Shipcoot, tranquille petite bourgade anglaise où tout le monde se connaît, s'entraide, mais pourtant il n'empêche que la doyenne Margareth Priddy, pauvre vieille dame handicapée se fait assassinée au fin fond de son lit, son fils est bien sûr soupçonné .

Quand le tour de d'Yvonne Marsh, la population commence à s'inquiéter et ce n'est pas Jonas Holly, policier de la bourgade qui va pouvoir les rassurer, coincé entre la sclérose en plaques de sa femme et son évincement de l'enquête par le Capitaine Marvel qui l'a pris en grippe dès le premier instant ....



Ce livre fait suite à "Sous les bruyères", le lien n'est pas flagrant, c'est juste que ça se passe dans la même bourgade, il précède "Le voleur d'enfants tristes" que j'ai beaucoup aimé.

Je me rend compte que sur 3 livres lus de cette auteur, j'en aime un sur deux, ce qui fait une bonne moyenne ceci dit ...

Ce n'est pas que je n'ai pas aimé, mais beaucoup moins que les autres, le Capitaine est si caricatural qu'il en est parodique, limite pathétique !!!

mais par contre, les parties consacrées à Jonas et sa femme Lucy sont une pure merveille.

A lire, surtout pour ces deux perso
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Le voleur d'enfants tristes

Très bon livre a suspense, plein de rebondissements.

On en apprend un peu plus a chaque page, et, malgré les entremêlement d'histoire, toutes les histoires sont étonnamment bien liées entres elles e autour de l’histoire principale.
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Cadavre 19

J’ai découvert Belinda Bauer avec ses deux premiers thrillers : Sous les bruyères et l’Appel des ombres, tous deux dévorés. Chacun de ses titres se passait dans la même ville et nous recroisions certains personnages. Cadavre 19 est très différent et totalement indépendant des autres.



Patrick Fort est un étudiant en anatomie, atteint du syndrome d’Asperger. A l’université et avec une équipe d’étudiants, ils sont chargés de découper un cadavre et de déterminer la cause du décès. Mais voilà que Patrick découvre qu’il pourrait s’agir d’une mort intentionnelle…



J’adorais déjà les romans de l’auteure, mais cette fois, j’ai trouvé que la barre était encore plus haute. Mêler un thriller et un personnage atteint de ce syndrome est un pari risqué que la brillante Belinda Bauer a réussi. Patrick est un personnage extraordinaire. Ce n’est pas vraiment un héros, ni un anti-héros. Il est hors-catégorie et c’est pourquoi je l’ai autant aimé. Patrick est totalement imprévisible. Il ne supporte pas le contact humain, est extrêmement maniaque et ne comprend pas le second degré. Et pourtant, il est attachant au possible, drôle et courageux. L’auteure a très bien su nous parler de cette forme d’autisme sans écrire de roman larmoyant.



L’aspect suspense de ce thriller n’est peut-être pas intensif mais il m’a bien plu. On suit plusieurs points de vue et on retrouve bien ici l’écriture incisive de Belinda Bauer. Certains personnages secondaires auront ce qu’ils mériteront et ces petites touches de noirceur s’imbriquent bien dans ce titre.



En conclusion, j’ai eu énormément de mal à le reposer et j’ai vraiment tout aimé dans ce titre ! Je le conseille à tous ceux qui ont envie de lire un thriller différent !
Lien : http://romansurcanape.fr/cad..
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L'appel des ombres

Une catastrophe. Sans doute le pire thriller que j'aie jamais lu.

Un style lourdingue, des personnages sans charme et sans envergure, une intrigue faiblarde et racoleuse, une fin téléphonée... Cent fois au cours de sa lecture j'ai failli jeter le bouquin. J'aurais dû.

Bien sûr Jonas a besoin d'étaler son inaction pour mériter les petits mots qui lui sont adressés, bien sûr Marvel en devient presque sympathique tellement il est antipathique, dans son rôle de flic débarqué chez les "ploucs", bien sûr enfin la psychanalyse de bazar est bien pratique pour boucler une histoire...

Mais que l'on s'ennuie!
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Sous les bruyères

Dans son premier roman, Belinda Bauer réussit à mettre en place un suspense qui ne cesse de croître au fil des pages.
Lien : http://nahe-lit.blogspot.com..
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