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Critiques de Ben Macintyre (69)
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L'espion et le traître

Si plus ou moins tout le monde connaît le célèbre espion britannique Kim Philby, agent double ayant trahi les services de Sa Majesté en travaillant pour le KGB, l’historien Ben Macintyre retrace ici le parcours incroyable d’Oleg Gordievsky, agent secret du KGB ayant tourné le dos à l’URSS au profit du Royaume-Uni.



Fils d’un officier du KGB, Oleg Gordievsky a grandi au cœur des services secrets soviétiques jusqu’au moment où, de plus en plus séduit par les libertés de l’Ouest, il s’est progressivement mis à douter du système communiste, allant jusqu’à devenir l’une des plus importantes et plus fiables sources d’informations de l’Occident. C’est lui qui a probablement permis d’éviter une guerre nucléaire lorsque la guerre froide battait son plein, c’est lui qui conseillait Margaret Thatcher et Ronald Reagan lorsque ceux-ci cherchaient à se rapprocher de Mikhaïl Gorbatchev, l’homme de la glasnost et perestroïka. Décoré pour services rendus, il ne trahissait pas pour l’argent, comme Rick Ames, l’agent de la CIA qui l’a finalement vendu au KGB, mais par conviction…un héros de l’ombre qui a risqué sa vie et celle de sa famille pendant des dizaines d’années pour nous, pour le bien de notre démocratie !



Finement documenté, Ben Macintyre réussit non seulement l’exploit de narrer une histoire complexe, regorgeant de protagonistes, sans jamais perdre le lecteur, mais surtout de livrer une biographie tout bonnement palpitante, digne des meilleurs thrillers. Proposant une réalité qui dépasse de loin la fiction, il nous plonge en pleine guerre froide, restituant avec brio les tensions historiques de l’époque, tout en narrant l’incroyable parcours de cet homme, ponctué d’une tentative d’exfiltration par le MI6 dans l’antre réputé inviolable de l’ours soviétique.



Passionnant !
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L'espion et le traître



Parmi ces gens qui ont erré dans le monde parfois opaque et souvent insondable de l'espionnage, le sieur Oleg Gordievsky a occupé une place de choix : chef du KGB à Londres en pleine guerre froide, et quelques années plus tard invité chez Ronald Reagan pour le thé à la Maison Blanche et anobli par la reine Élisabeth II à Buckingham Palace, en 2007. (Cf. la photo ajoutée, hier).



Je crois que même un John le Carré n'aurait jamais pu imaginer un personnage comme le Colonel Gordievsky, qui aujourd'hui, à 81 ans, jouit d'une retraite pas toujours très paisible en Angleterre. La vie d'un transfuge est presque par définition risquée. Cela m'étonnerait, en tout cas, que Vladimir Poutine lui envoie un carton pour boire tranquillement ensemble une vodka Stolichnaya Grand cru au Kremlin.



Ayant été fada pendant toute une époque des livres sur le noble art de l'espionnage, au fil des années le nom d'Oleg Gordievsky est apparu presque avec la régularité d'un métronome. L'ouvrage de Ben Macintyre constitue cependant le premier conçu essentiellement autour de ce Colonel. Par ailleurs, le livre contient une ribambelle de photos jamais vues de "l'honorable correspondant" pour employer un euphémisme devenu classique.



L'auteur, un historien de formation, chroniqueur et écrivain, né en 1963, a publié plusieurs livres qui ont trait à ce monde clair-obscur, entre autres une biographie du célèbre Kim Philby (1912-1988). De lui j'ai lu "La fille de l'Anglais" - en Anglais "A Foreign Field" - de 2001 et "Opération Mincemeat" de 2010, qui ne m'ont pas déplu du tout.



Comme le note Ben Macintyre, Oleg Gordievsky était un vrai enfant du KGB. Son père Anton était un haut officier de ce service et quelqu'un pour qui le Parti (communiste) avait toujours raison. Son frère Vasili, de 6 ans son aîné, était aussi un KGbiste. Seule sa chère mère était plus sceptique à l'égard du KGB comme source de bonheur.

Oleg a eu un parcours exemplaire pour devenir un haut gradé des services secrets et il est vrai qu'il n'a jamais envisagé un autre job.

Après le komsomol (jeunesses communistes), il est entré à l'institut d'éducation numéro un de l'URSS, celui des relations internationales à Moscou, l'ENA soviétique en quelque sorte.



Pour son stage, il fut envoyé à Berlin, juste au moment de la construction du fameux Mur en 1961, et comme sa "mamochka" il fut envahi de doutes sur la sagesse du système communiste. Comme agent, son service l'envoya à Copenhague en 1966 et après quelques années à la Première direction générale (espionnage extérieur) à Moscou et à l'âge de 44 ans seulement, en 1982, il devint chef de poste ("Rezident" en Russe) à l'ambassade soviétique de Londres.



Ce que tout le monde ignorait en Union soviétique c'est que leur brillant élément, passait depuis août 1968 des informations ultra-secrètes à l'ennemi, des agents du MI6 ("Military Intelligence", section 6) ou le Service des renseignements extérieurs britannique. C'est de lui que les Anglais ont appris que le légendaire 5e homme de la bande des traîtres de Cambridge, constituée de Kim Philby, Donald Maclean, Guy Burgess et Anthony Blunt, n'était pas Roger Hollis (1905-1973), chef du MI5 (service de sécurité intérieure), longtemps soupçonné après la fuite de Philby, mais John Cairncross (1913-1995) de MI6.



Pendant 17 ans, du Printemps de Prague, en 1968, à son exode du paradis soviétique en juillet 1985, Oleg Gordievsky a été la plus importante source d'informations sur le fonctionnement réel et les intentions de l'URSS pour les services secrets de l'Occident.



L'épisode de l'évacuation par les services britanniques de Gordievsky de l'antre du lion à Moscou et son franchissement de la frontière finlandaise est digne d'une production d'Hollywood.



C'est le double espion, Aldrich Ames, officier de la CIA, mais qui, de 1985 à 1994 pour une poignée de dollars, transmettait des informations hautement confidentielles au KGB, qui a dénoncé Gordievsky, parmi tant d'autres, aux Russes. Moscou a payé en tout 4,6 millions de dollars à Ames, dont le train de vie a fini par le trahir. Il avait une maîtresse colombienne, ultérieurement devenue son épouse, Maria del Rosario Casas Dupuy, qui aimait le luxe. En 1994, il a eu perpète sans libération conditionnelle.



Installé Outre-Manche, avec le professeur d'histoire à l'université de Cambridge, Christopher Andrew, Oleg Gordievsky a publié un remarquable ouvrage "Le KGB dans le monde, 1917-1990". Un excellent livre de références sur cette sinistre organisation, qui a employé à la fête de sa gloire plus d'un million de citoyens (agents actifs et dormants, espions à l'étranger, bureaucrates, sympathisants volontaires et légèrement forcés...).



Il a été le premier à signaler le potentiel et l'importance du futur secrétaire général de l'URSS, Mikhaïl Gorbatchev, né en 1931 à Stavropol, l'homme de la glasnost et perestroïka. C'est lui qui a été le conseiller et préparateur principal de Margaret Thatcher, Premier ministre, à sa rencontre avec Gorbatchev, en décembre 1984, inaugurant de la sorte la fin de la guerre froide.



En contrepartie, Lady Thatcher s'est débrouillée pour faire libérer l'épouse d'Oleg, Leila Aliyeva d'origine azérie, de prison, où elle se trouvait depuis 6 ans, et qu'elle et leurs 2 filles, Maria et Anna, puissent venir s'installer au Royaume-Uni. Malheureusement, peu après leur union s'est désintégrée.



Le 2 novembre 2007, Gordievsky a été hospitalisé d'urgence dans le Surrey où il habite et où il est resté 34 heures dans le coma. Il est sûr d'avoir été victime d'une tentative d'empoisonnement au thallium, tout juste un an après l'empoisonnement au polonium d'Alexandre Litvinenko à Londres. L'enquête suit son cours !



Frederick Forsyth a déclaré à des journalistes que si les éléments du parcours de Gordievsky, tels qu'ils ont été relatés par Ben Macintyre, auraient fait l'objet d'un thriller personne n'en aurait cru un mot.

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Agent Sonya

Si les noms de Philby et de Sorge nous sont familiers, nous connaissons moins bien les espionnes, Elizaveta Zaroubina, premier officier du renseignement soviétique à obtenir des informations sur le développement d'une bombe atomique aux États-Unis, Melita Norwood, qui fournit pendant plus de quarante ans des documents à l'URSS sur la bombe atomique britannique, et surtout Ursula Kuczinsky, alias Sonya, qualifiée par cette édition française de « plus grande espionne de la Russie soviétique ».

Agent Sonya est la biographie romancée d'une femme exceptionnelle, née en 1907 à Berlin au sein d'une famille d'intellectuels juifs de gauche. Adhérant très tôt au KJVD, voyageant en Grande Bretagne et aux Etats-Unis, sa vie prend une nouvelle tournure lorsqu'en 1930, les services secrets soviétiques l'envoient à Shanghai où elle rencontre Richard Sorge, qui deviendra son mentor et son amant.



A partir de cette période, Sonya va créer des réseaux de renseignements en Extrême-Orient et en Europe, des années trente au début de la Guerre Froide. Son coup de maître sera de permettre à l'URSS d'acquérir la bombe atomique, via le scientifique Klaus Fuchs.



Le titre original, Agent Sonya, Lover, Mother, Soldier, Spy, résume fort bien le parcours singulier de cette femme, qui s'affranchit de son milieu, de sa condition de femme, qui amena toujours ses enfants avec elle au gré de ses missions, et vécut des aventures amoureuses.



Si je préfère le travail de Ben Macintyre dans L'espion et le traître -Agent Sonya souffre parfois de quelques longueurs,- j'ai tout de même dévoré ces presque 400 pages. Non seulement Ursula Kuczinsky, alias la gentille Mrs Burton passa à travers les mailles du filet, mais elle échappa aussi à la folie de Staline. C ‘est dire à quel point elle était futée.



« Vingt ans auparavant, Richard Sorge lui avait dépeint sous de sombres auspices ce qui l'attendrait si elle essayait de jeter l'éponge. Au service de l'Armée rouge, elle avait souvent joué avec le feu. Mais si elle persévérait dans sa volonté de tourner la page, elle risquait d'être brûlée vive.

Tant pis. Sa décision était prise: « J'ai tenu bon ».

Et le centre la laissa partir. Comme elle avait survécu indemne aux purges, le GRU l'autorisa à démissionner, ce qu'il ne permettait jamais. On sait que la puissance stalinienne était fondée sur une obéissance servile mais Ursula, comme dans bien des domaines, fut une exception à la règle. Ce fut une marque de son prestige que de tourner le dos au monde de l'espionnage sans avoir à subir récriminations, représailles ou lamentations. »
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L'espion et le traître

"Le meilleur récit d'espionnage que j'ai jamais lu" indique l'étiquette de la couverture. Même si je n'ai pas lu beaucoup de récits d'espionnage, je suis quasi certaine qu'il doit être difficile d'en trouver un qui surpasse L'Espion et le Traître de Ben Macintyre.



Ce récit retrace la vie d'un des plus grands espions du 20ème siècle : Oleg Gordievsky. Travailler pour le KGB est pratiquement une affaire familiale, une fierté même pour nombre de russes dévoués à leur patrie (un million de russes en faisait parti). Né en 1938 d'un père portant l'uniforme du KGB, Oleg Gordievsky grandit dans cette communauté d'espions, fermée sur elle-même et bénéficiant des avantages liés à cette appartenance. La voie est tracée pour son frère et lui. Grâce à la facilité d'apprentissage des langues étrangères, Oleg sera destiné à grimper les échelons pour être envoyé dans les ambassades russes à l'étranger, en tant qu'espion pour son pays. Après une formation pointue, entre autres pour sélectionner de nouvelles recrues, déjouer les filatures, il sera envoyé avec sa femme (travaillant pour le KGB) à l'ambassade russe à Copenhaegue, puis plus tard, à celle de Londres, avec sa seconde épouse Leïla avec qui il eut deux filles.



Très vite, il commencera à douter du bien fondé de la politique de son pays. Epouvanté par le mur de Berlin, puis horrifié de la répression russe en Tchécoslovaquie, que l'on appellera Printemps de Prague, il n'aura plus aucun doute sur le camp auquel il voudra appartenir. C'est donc par idéologie qu'il souhaitera, puis acceptera d'être contacté par les services secrets anglais, le MI6.



Pour les anglais, avoir recruté un officier du KGB est une véritable aubaine. Jamais ils n'auraient espéré un espion aussi bien placé. En effet, Gordievsky leur fournira, toute sa vie, une quantité astronomique de documents, d'informations sur les arcanes du KGB, son mode de fonctionnement, la politique du pays, leurs projets, leurs peurs, leur système économique et leurs espions, bien sûr.



La relation d'un service d'espionnage ou contre-espionnage vis-à-vis de ses hommes est basée sur la confiance d'abord, le respect, l'admiration parfois et c'est cette relation-là qui unira Oleg et les membres du MI6. L'argent est en effet, pour la plupart des espions, un des premiers moteurs pour entrer dans le contre-espionnage. Professionnel jusqu'au bout des ongles, mais aussi féru de littérature, de musique, d'opéra, ayant adopté la vie occidentale avec son épouse et ses enfants qu'il aime tendrement, Gordievsky mettra sa vie en danger à de nombreuses reprises.

Sa double vie m'a épuisée. Comment est-ce possible ? Comment a-t-il fait ? Jongler ainsi, tromper tout le monde. Etre espion, c'est avoir deux cerveaux. Croyez-moi, la vie d'un espion n'est pas donnée à tout le monde !



J'aurais envie de vous raconter toute sa vie tant elle est passionnante, mais je préfère m'arrêter là pour vous laisser le plaisir de le découvrir vous-même. J'ai vraiment adoré. C'est un récit unique pour une vie qui l'est tout autant.



Simplement encore quelques précisions. Tout le système d'espionnage est décortiqué, la psychologie de l'espion, le pourquoi, le comment. Vous apprendrez un tas de choses passionnantes !

Gordievsky oeuvra principalement lorsque la période des grandes purges staliniennes s'apaise, durant la guerre froide jusqu'à la perestroïka de Gorbatchev.

Gordievsky fut reçu par les grands de l'époque : Reagan, Thatcher et fut décoré pour les services rendus.

Et cerise sur le gâteau : le livre reprend quelques photos... Je suis contente, l'image que je me faisais du personnage lui correspond bien :-)



Allez, une toute dernière chose :

j'ai souvent eu peur pour lui.
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L'opération Mincemeat

On connaît le goût des anglais pour l'humour noire un tantinet macabre, mais il en fallait quand même une sacrée dose pour baptiser « opération viande hachée » une mission consistant à abandonner un cadavre bourré de (faux) documents top-secrets sous le nez des nazis ! On connaît l'opération Fortitude, qui servit à détourner les soupçons du débarquement de Normandie : les armées imaginaires, les tanks gonflables, les fausses fuites... Qui convainquirent Hitler de garder en réserve quelques précieux jours ses divisions de réserve pour le 'vrai' débarquement. On connaît en revanche beaucoup moins les opérations similaires mises en place pour couvrir le débarquement de Sicile.



L'objectif était de faire croire que la cible était la Sardaigne ou la Grèce, et l'opération 'Mincemeat' en était la clé de voûte. Particulièrement ambitieuse, et très risquée : créer un homme qui n'existait pas, trouver un cadavre pour l'incarner, puis l'abandonner avec quelques faux documents top secrets dans une zone où les Allemands pourraient facilement le trouver... La moindre invraisemblance pouvait mettre la puce à l'oreille aux spécialistes de l'Abwehr, et causer des milliers de morts.



La minutie et le luxe de détails déployés pour construire une vie crédible au 'Major Martin' furent impressionnantes : une famille un peu compliquée mais aimante, une fiancée à laquelle il avait acheté une bague et qui lui avait écrit des lettres d'amours, tout un petit bric-à-brac dans les poches... Le corps, ce fut celui d'un dénommé Glyndwyr Michaël. Un fils d'ouvrier gallois sans toit ni famille, sans amis, sans compagne, retrouvé mort d'ingestion de mort au rat dans un entrepôt abandonné. La vie qu'on lui inventa fut plus belle que tout ce qu'il avait vécu...



Le corps fut abandonné au large de l'Espagne, dans une région où l'Abwehr avait ses quartiers. Ensuite, les documents firent leur chemin jusqu'à Hitler ; ils eurent la chance passer par un officier voulant à tout prix se faire bien voir de sa hiérarchie, et un colonel brillant... Mais antinazi. Seul Goebel, expert ès désinformation, ne tomba pas dans le panneau. Le débarquement de Sicile put se faire dans d'excellentes conditions, et l'île tomba en quelque semaines. Ce qui ne fut pas le cas, hélas, de l'Italie. Un épisode méconnu de la guerre à découvrir.
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La fille de l'Anglais

nous sommes en 1914, villeret un petit village français se trouve près du front, mais du côté allemand. au moment de la déroute des anglais, les villageois vont recueillir quelques soldats qui n'ont pas pu rejoindre leurs troupes. ils vont les soignés, leurs donné à manger, les cachés.pendant deux ans,

ils vont partagent la vie du village, devenant d, authentiques paysan français.jusqu'au jour ou quatre d, entre eux seront fusillés par les allemands pour espionnage.quelqu'un les a

trahis.mais qui. ben. McIntyre a retrouvé Helene, la fille de l, anglais pour percer le secret.de cette étonnante affaire.

une histoire vraie captivante qui rivalise en intensité avec le patient anglais de Michael Ondaatje et l,adieu aux armes d, Ernest Hemingway.en plus il y a des photos des personnages.👍
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Colditz : La forteresse d'Hitler

"Colditz La forteresse d'Hitler" est un ouvrage de Ben Macintyre qui a les mérites de l'originalité et, à ma connaissance, de l'inédit : le récit de la captivité et des évasions - avec davantage de tentatives que de succès, nonobstant pléthore d'inventivité (parfois comique) - des prisonniers alliés au sein de la forteresse éponyme située  à mi-chemin entre Leipzig et Dresde en Saxe.



Une forteresse d'où l'évasion était censée être impossible puisque la sécurité était assurée par des gardiens plus nombreux que les prisonniers eux-mêmes.



Durant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands utilisaient le château de Colditz pour enfermer des officiers - conformément à la convention de Genève de 1929 sur le droit de la guerre - alliés, spécialistes de l'évasion.



Une réalité qui a donné naissance à bien des légendes. L'auteur s'est largement appuyé sur les récits de prisonniers et de geôliers pour écrire son ouvrage.



Le récit peut sembler, sinon essentiel, pour le moins important en ce sens qu'il atteste d'une réalité mal connue de la période de la "drôle de guerre".



Pour autant, la lecture de ce livre m'a profondément ennuyé - je l'ai trouvé sans grand intérêt et répétitif - et, au fond, je ne suis pas certain que cette "histoire" mérite un ouvrage aussi imposant.



Ben Macintyre à produit une littérature bien meilleure.



Michel.


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L'espion et le traître

Une lecture tout à fait passionnante !!! Nous suivons l’histoire d’Oleg Gordievsky, espion russe. L’auteur nous parle de son enfance, sa formation, son allégement pour le pays. Mais également ses doutes quant au régime en place… Des questionnements qui l’amèneront tranquillement vers la trahison. C’est au moment de son passage au Danemark qu’il décide de faire filtrer de l’information au MI6. Ce ne sera pas fait sans heurts, bien évidemment. Aucun temps mort dans le récit, chaque chose est à sa place… L’auteur n’a pas ce besoin d’en rajouter, puisque de toute façon l’histoire, cette histoire de trahison, ce suffi a elle-même… Captivant. J’en recommande vivement la lecture. Pour les passionnés du genre, mais aussi, pour tous ceux qui sont un tantinet intéressés par l’Histoire.
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L'espion et le traître

L'espion et le traître est un récit absolument passionnant. J'ai eu l'occasion de vivre au quotidien dans les ex-pays du bloc de l'Est, lors d'expatriations familiales professionnelles dans les années 80. Au cours de cette lecture, je me suis retrouvée plongée dans l'atmosphère particulière de ces pays qui, en effet, se trouvaient enfermés dans leurs frontières. L'herbe étant toujours plus verte ailleurs, une grande majorité de ceux qui nous voyaient partir et revenir au gré de nos congés étaient convaincus que, "de l'autre côté", nous vivions dans un eldorado où tout prospérait. Aussi, malgré, ou plutôt en raison de certaines situations qui peuvent faire penser à un scénario pour un polar d'espionnage, je valide en confiance - sans autre réserve que celle que peut nous réserver l'ouverture des prochaines archives.

J'ai été passionnée de la première à la dernière page, j'ai tout lu, y compris la liste des acronymes, mais j'ai renoncé à la bibliographie sélective.

La lecture m'a pris plus de temps que d'ordinaire. Le récit est fouillé et labyrinthique, à l'image de ces espions, contre-espions, agents traitants, de liaisons, diplomates, politiques et autres impliqués dans les rouages de l’histoire, y compris toutes les petites mains si précieuses, secrétaires, standardistes, voire épouses et bébés. Je me demande d'ailleurs comment ils arrivent à s'y retrouver, entre eux. Heureusement qu'il y a des cartes et des photos pour le lecteur.

Ben Macintyre connaît bien son sujet et j'imagine la tonne de notes et de documentation, en plus des interviews d'Oleg Gordievsky, le principal intéressé, et bravo également au traducteur.

Ne me demandez pas de vous faire un résumé, je ne suis pas certaine d'avoir tout retenu, mais tout apprécié, absolument.

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L'espion et le traître

Nous ne sommes pas ici dans un roman d'espionnage, nous sommes dans la réalité. L'auteur, s'appuyant sur des faits et témoignages avérés, nous conte la vie de l'espion russe Oleg Gordievsky. Oleg fut tout d'abord un espion du KGB, progressant rapidement dans la hiérarchie du service. Grâce à ses affectations à l'Ouest il réalisa peu à peu le fossé qui séparait l'Ouest et l'Est, tant sur le plan du niveau de vie que de la liberté, ainsi que le caractère répressif du régime soviétique. Approché par les services occidentaux, il fut « retourné » par ceux-ci et devint un agent double au sein du MI6. Sa position lui permit de livrer informations et secrets de la plus haute importance qui, d'après l'auteur, changèrent le cours de la guerre froide et évitèrent même la catastrophe dans les années 80, particulièrement tendues. « Trahi » lui-même par un agent double du KGB au sein de la CIA, il dut être exfiltré dans des conditions rocambolesques particulièrement bien rendues dans ce récit.

Nous sommes loin de John Le Carré et de ses qualités littéraires. Mais voilà une belle enquête et un récit brut et précis de la réalité de la situation internationale la fin du XXe siècle vue à travers le prisme des services secrets.
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Colditz : La forteresse d'Hitler

Coup de cœur total pour ce récit !

Les éditions Alisio, que je remercie grandement, m'ont proposé de le découvrir et c'est une réussite.

Ben MacIntyre, célèbre écrivain de roman d'espionnage, livre ici l'histoire de la forteresse de Colditz et ses prisonniers.

Les officiers ennemis emprisonnés pendant la 2nde guerre mondiale y étaient détenus, ainsi que ceux jugés "antiallemands".

Ce récit est celui de leur vie dans la forteresse, de leurs multiples tentatives d'évasions, de leur fraternité. Cependant, c'est également le récit d'un lieu où les inaglites persistent entre officiers et simples soldats, entre nationalités, entre catégories sociales, entre juifs ou étrangers et les autres. La méfiance persiste également entre prisonniers et gardiens...

C'est une mine d'informations incroyable et jamais redondante.

C'est un récit qui se lit comme un roman d'espionnage et je ne peux que vous le conseiller.
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L'espion qui trahissait ses amis

J'ai regardé à plusieurs reprises la série A spy among friends - et je la regarde encore régulièrement. C'est une adaptation très réussie de ce livre où l'auteur s'attache à montrer la profondeur des relations amicales que Kim Philby entretenait avec Nicholas Elliott, son collègue du MI6, et James Jesus Angleton de la CIA, et surtout comment il s'est servi de ces relations pour servir l'URSS pendant la Guerre froide. La CIA estime qu'il aurait fait échouer "au moins vingt-cinq opérations d'envergure".



Le monde de l'espionnage des années 40 et 50 est présenté comme celui de James Bond: des personnages hauts en couleurs, des bars / des clubs où l'alcool coule à flot. On y croise du "beau" monde: Graham Greene, Ian Fleming, Miles Copeland (père de Stewart, les amateurs de The Police apprécieront), Klop Ustinov (personnage remarquable et père de Peter) pour ne citer que ceux-là. Un monde disparu, bien loin du Bureau des Légendes, où l'appartenance à une élite, même si Philby la méprisait, lui a permis de sauver sa peau plus d'une fois. La loyauté de classe en a fait quelqu'un d'insoupçonnable, d'intouchable. On n'imagine pas le niveau d'amateurisme dans le monde du renseignement de cette époque avant d'avoir lu cet ouvrage ou celui de Rémi Kauffer (Les espions de Cambridge). (Cela dit, vu que Ciceron -un obscur agent double turc, qui a espionné l'ambassade allemande pendant la guerre puis celle du Royaume-Uni au profit de qui voulait bien de ses renseignements- avait transmis les détails du Débarquement en Normandie aux Allemands et que ceux-ci ne l'ont pas cru, tant mieux! Il faut dire que l'ambassadeur ramenait les documents confidentiels chez lui et que son valet qui ne lisait pas l'anglais, avait compris que tout ce qui était estampillé "secret" pouvait rapporter de l'argent et n'avait aucune idée de ce qu'il transmettait. Bref.)



Cette tentative de portrait permet d'approcher la psychologie de Philby : loyal à ses idées politiques avant tout, famille, amis et patrie, il n'a jamais remis en question le bien-fondé du communisme, un fanatique sous des dehors de gentleman britannique. Nicholas Elliott est son contrepoint : tout aussi buveur, charmant et drôle, très bon agent de terrain, il a le terrible honneur d'affronter Kim à Beyrouth en 1963, alors qu'il l'avait défendu bec et ongles depuis 1951 et le passage à l'est de Maclean et Burgess, et d'être tenu responsable de sa fuite en URSS après 4 jours de confrontation. Macintyre choisit de voir dans cette fuite la victoire d'Elliott sur Philby: un procès aurait coûté trop cher au monde du renseignement britannique et aux relations avec les Etats-Unis, et Philby se retrouve relégué dans la triste Russie où il ne peut plus faire ce qu'il aime le plus. Soit.
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L'espion et le traître

Cette fois-ci on n'est pas dans un roman d'espionnage, mais bien dans la réalité, l'histoire vraie et vécue d'un membre du KGB qui, durant son affectation au Danemark, décide de trahir son pays et de révéler des informations au MI6, l'espionnage anglais, au péril de sa vie.



L'auteur reprend pas à pas le fil de la vie d'Oleg Gordievsky, de sa jeunesse, de sa formation, de ses questionnements quant au système soviétique, son cheminement vers la trahison, les risques qu'il prend, le sacrifice de sa famille lors de sa fuite vers l'ouest, les secrets qu'il dévoile, son influence réelle ou supposée ...



Bien qu'historique, c'est vraiment passionnant à lire d'un bout à l'autre ...
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L'espion et le traître

L’espionnage fait partie des plus vieux métiers du monde. En 1825 avant J.C., Ramsès avait déjà élaboré de fins stratèges d’espionnage et de contre espionnage, comme révéler à l’ennemi des fausses informations. Dans l’empire romain sous Domitien, les « frumentarii » participaient aux services secrets pour renseigner l’empereur. La légende raconte qu’un « frumentarius » arriva à retrouver au III° siècle l’évêque d’Alexandrie Denys et à le faire arrêter. Bien plus tard, Napoléon disait qu’un « espion bien placé vaut mille combattants ».



Parfois détestés, parfois adorés, disons tout de suite que les espions ne restent pas inaperçus dans la mémoire collective : héros de la Grande Histoire ou pitoyables traîtres, ils passent pour des menteurs avec un art du double discours à faire pâlir la plus habile des langues de bois. L’historien et journaliste Ben Macintyre s’est penché sur l’un des personnages les plus emblématiques dans les relations est/ouest du vingtième siècle : Oleg Gordievsky.



Gordievsky est né en 1938 à Moscou dans une famille liée au pouvoir soviétique, son père étant un officier du KGB. Sa mère, bien que croyante, suivait le concept idéologique de son mari bien que des doutes s’infiltraient en son for intérieur. C’est donc naturellement que le jeune Oleg s’oriente vers les services secrets d’autant que son frère a déjà rejoint les rangs du service soviétique du renseignement. Travailleur, brillant, polyglotte, il franchit rapidement les étapes jusqu’à obtenir en 1963 un poste à l’ambassade soviétique de Copenhague. Ce pied dans un pays de l’Ouest va progressivement faire basculer les sentiments de Gordievsky envers les dirigeants de sa nation, d’autant plus qu’il était à Berlin lors de la construction du mur en 1961. Il prend goût aux écrits interdits et à la musique classique occidentale. Et à la liberté qui semble s’épanouir dans les démocraties européennes. Ce sentiment se décuplera en 1968 lors des événements de Prague et c’est progressivement qu’il va travailler pour les services britanniques du M16, d’abord lors d’un premier contact lors de son affectation au Danemark, puis de façon spectaculaire lorsqu’il obtiendra un poste à l’ambassade de Londres. Double langage, double jeu, espion pour l’Ouest, traître pour l’Est, jamais Gordievsky ne faiblira et gardera seul son secret, refusant d’avouer à sa deuxième épouse et mère de ses deux filles – qui travaille pour le KGB – qu’il est passé de l’autre côté du mur. Mais, les agents doubles existent des deux côtés et un certain Aldrich Ames va mettre la puce aux grandes oreilles de Moscou… l’opération PIMLICO démarre.



Cette biographie c’est un roman, c’est un film. C’est du John le Carré à la sauce hitchcokienne ! Malgré la complexité de l’histoire et la quantité d’acteurs qui s’agitent de Moscou à Washington en passant par Londres et autres points stratégiques, la lecture se déroule comme un long tapis rouge sans jamais savoir où la course se termine tant la réalité dépasse la fiction. Qui dit biographie dit radiographie et c’est un scanner livresque qui passe au rayon X l’histoire soviétique, de Staline jusqu’à la perestroïka de Gorbatchov. Avec des tacles qui ne sont pas loin d’être toujours d’actualité. L’auteur n’oublie pas de mettre en lumière toutes les ombres s’engouffrant dans l’âme de Gordievsky, aussi bien son exil définitif que les difficultés intimes liées à ses mensonges permanents auprès de son entourage le plus proche. Pourtant il aimait Leïla Aliieva mais son métier est resté au-dessus de l’amour. Espionnage et trahison sur toute la gamme.



Sueurs garanties pour cet espion qui venait du froid.
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L'espion et le traître

Extraordinaire roman d’espionnage qui captive d’autant plus qu’il est davantage une biographie construite en grande part avec le vécu du personnage principal. Celle d’un des espions les plus performants du siècle, Oleg Gordievsky, officier du KGB, qui évita probablement, entre autres réussites, une guerre nucléaire, quand la rhétorique guerrière de Reagan exacerbait la paranoîa maladive d’Andropov et où la tension entre les deux pays était, on le sait peu, à l’égal de celle de 1962 avec l’affaire de Cuba. Ses informations montaient jusqu’à Reagan et Thatcher eux-mêmes. Ce fut d’ailleurs elle qui intervint pour le sauver d’une mort certaine quand les doutes du KGB devinrent trop précis.

Donc ce n’est pas du Ian Fleming, ni même du John Le Carre, encore moins du Gérard de Villiers ;-) Pas de vamp mais une femme aimante qui ne sut rien de l’activité de son mari jusqu’à son ex-filtration.

L’histoire est passionnante de bout en bout : d’abord nous découvrons les méthodes de « sélection » et de « recrutement » des « taupes », certaines très cocasses, puis l’activité quotidienne où les nerfs doivent être solides et la tête bien faite, enfin le doute angoissant de savoir si l’on est démasqué ou pas. Tout au long du récit, il est également enrichissant de découvrir les motivations, très idéologiques, du « traître ». Bien plus nobles que celles d’un autre grand espion, qui participe au récit, et qui lui ne trahit les USA pour l’URSS que par cupidité, je cite Aldrich Ames.

Enfin le dernier tiers du livre raconte l’inimaginable ex-filtration de l’officier du KGB, surveillé, de Moscou à Londres via la Finlande et qui dut peut-être son salut à un bébé dont la couche était trop garnie !

Ce livre passionnant, je le répète, de bout en bout est rédigé dans un style clair et alerte et avec un souci permament d’intégrer dans l’action, dans les réalités historiques, l’aspect profondément humain, toujours complexe et fragile, même chez les êtres les plus aguerris.

Un grand livre qui marque la mémoire.
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L'espion et le traître

En lisant ce poche pendant mes vacances, j'ai découvert un bon auteur et une histoire prenante, un plongée dans l'univers de l'espionnage du KGB, de ses rouages et suspicions, de ses trahisons. La vie d'Oleg Gordievsky, décrite par un spécialiste nous emmène dans plusieurs pays, la Russie, le Danemark et la Grande Bretagne principalement. La biographie d'un véritable agent double, toujours vivant et le récit de son existence sur le fil du rasoir.
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L'opération Mincemeat

L’histoire détaillée de l’opération de désinformation britannique destinée à berner les Allemands sur le débarquement qui eut lieu en Sicile en juillet 1943. Un livre extrêmement détaillé – trop – qui expose le déroulé de l’opération et décrit toutes les actions des protagonistes. Le texte est parfaitement documenté, le style alerte mais la volonté de tout détailler y compris moult anecdotes hors sujet nuit au confort de compréhension et détourne de l’essentiel . Peut-être l’auteur voulut-il apporter davantage de réalisme mais personnellement j’ai trouvé que cet excès de superflu était nuisible.
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Colditz : La forteresse d'Hitler

J'ai beaucoup aimé les deux précédents livres de Ben Macintyre "Agent Sonia" et "L'espion et le traitre " ,il n'y avait pas raison que je n'apprécie pas celui- là car selon moi , cet auteur n'est pas seulement un historien reconnu mais c'est aussi un formidable conteur.

Colditz est une forteresse située prés de Leipzig où étaient emprisonnés pendant la seconde guerre mondiale des officiers alliés, de différents pays ,particulièrement surveillés car la plupart avaient déjà fait des tentatives d'évasion d'autres camps .(Une série des années 70 avec David McCallum et Robert Wagner est inspirée de ces évènements).

Ce récit raconte avec précision leur quotidien et leur obsession d'évasion à travers le destin incroyable de plusieurs prisonniers : Le cousin communiste de Winston Churchill , un médecin Indien ,un dentiste juif , un aviateur handicapé , un futur ministre de Margaret Thatcher ou, entre autres , un officier Tchèque amant d'une civile Allemande

Quand un livre d'Histoire se lit comme un très bon livre d'aventures c'est une vraie réussite !
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L'espion et le traître

La réalité dépasse parfois la fiction ! ce qui semble être à première vue un roman d'espionnage haletant est la véritable histoire d'Oleg Gordievsky ,officier supérieur du KGB ,qui va collaborer ave le M15 britannique et devenir le transfuge le plus haut gradé .

Il a sans doute permis d'éviter une guerre nucléaire et de mieux connaître le fonctionnement du KGB. L'action se passe lorsque Brejnev ,puis Andropov , sont aux commandes , l'URSS est alors complètement fermé et soumis à une dictature des plus sévères ,raison pour laquelle Gordievsky va collaborer avec les services secrets britanniques et non pour de l'argent comme va le faire l'espion de la CIA qui va le dénoncer.

Cependant on voit se profiler la fin de la guerre froide avec l'arrivée de Gorbatchev qui va .changer la politique de l'URSS .

C'est donc un moment d'Histoire fort intéressant ,qui nous plonge dans ce monde de l'espionnage qu'il soit à l'Ouest ou à l'Est .On ne peut qu'admirer la personnalité de Gordievsky ,qui doit mener une vie double , sans cesse sous contrôle , même avec sa femme et ses amis ,et fait preuve d'un mental et d'un courage à toute épreuve.
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L'opération Mincemeat

La réalité plus extravagante que la fiction, ou comment les services secrets britanniques ont manipulé le Reich et contribué, largement, au succès du débarquement allié en Sicile en 1943. Un récit fort bien documenté qui se lit comme un roman.
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