Benjamin Flao

Que peuvent ceux qui n'ont que l'obéissance pour horizon, face à ceux qui sont libres de leurs pensées ?

Et les coups de canne que je prends à la madras. C'est sans doute pour mon bien aussi ?

- Ils ne toucheront pas à Lamu, l'île est classée à l'UNESCO et les enjeux touristiques sont bien trop importants !
- Soyons sérieux Marco, ils ne pèsent rien en face des enjeux pétroliers, il faut être réaliste !

Alors, on peut se demander, qu'est-ce que l'homme sinon, lui aussi, une machine parfaitement réglée et extrêmement complexe qui, avec un art infini, transforme en urine le vin rouge de Chiraz!... oui... Et au final, quel est le plus grand plaisir, boire ou pisser? (p.35)

À l'époque de la colonisation des îles polynésiennes, vers 1000 avant JC, les occidentaux ne faisaient encore que du cabotage en Méditerranée.

Des poissons gras comme des cochons se baladent sans effort.

Il fait si chaud que les chiennes se roulent par terre, que les dessins ont mal à se finir tout seuls, que rien plus fort que le blanc.

Face à ce constat, Julien Girardot et Ato Lissant se sont mis en tête de réaliser un rêve commun : celui du retour de la pirogue à voile dans la vie quotidienne des Paumotu.

Fakarava et ses six îles voisines réussissent, jusqu'à aujourd'hui, à concilier développement humain et préservation.

La grosse putain de sa race de grosse tuile de nom de dieu de bordel de chiotte!!

Par sécurité, les os de Liongo furent transportés vers Kililana

un arbre se mit à pousser sur la tombe du géant. Ceux qui avaient connu et aimé Liongo se mirent à vénérer cet arbre. De cette lignée de gens qui, de père en fils, de mères en filles, entretinrent la mémoire du grand LIONGO FUMO, il ne reste que moi.

v...voilà...il faut faire vite maintenant, les Esprits sont en colère !...

H...H...H... Je...Je ne l'entends plus...est-ce qu'il chante ?...dis-moi, petit...

?

...est-ce que tu l'entends chanter ?...

...écoute...

ça il chante...

...il chante sa chanson !...

je me calme si je veux l'aristo ! Je suis cerné d'un peu trop près par les cons ces temps-ci, ça me chatouille un peu au niveau des nerfs si tu vois ce que je veux dire ! Les rifflars dans ton genre, qui viennent poser leurs grosses villas comme des étrons sur toutes les plages du monde, ça me débecte, et ça me rend un peu simpliste !

Lamine, le caissier ila un oeil au Kivu et l'autre aux Comores, on sait jamais où il regarde...mais il est facile à embrouiller.

Je m'appelle naïm, J'ai onze ans. celui qui me file le train, là, c'est mon frère, Hassan. il me colle depuis ce matin...il veut que je retourne à la madrass. moi je ne veux pas, ça le fout en rogne.

Deux ou trois foir par jour, on entend un grand POC, c'est une noix mure qui tombe par terre ...
On peut dormir pour toujours sous un cocotier

Respirer, boire, manger et prendre soin des choses lui suffisent.

Il n'a pas besoin de faire de phrases...

Là où les autres posent des mots...

... Lui pose des actes.

La nuit tout entière se déploie dans une urgence frénétique, le ciel infini ouvre des passages secrets vers l'impossible, tout se lie.

Une force éruptive charge les eaux, celles des sources comme des corps.

Un cœur trop grand
Disent les uns, une âme trop jeune
Disent les autres, ou bien ni l'un
Ni l'autre, seulement le jeu
Implacable des crues et
Des décrues de l'amour

Quand la nature envoie un signal, l'homme ne comprend jamais le message. Il plonge dans le déni comme un gamin qui fait une connerie. Et comme un gamin, il construit des digues. Oui sans savoir que toutes les digues ne sont rien d'autre que les murs d'une grande prison... à laquelle il faut ajouter le formidable arsenal sécuritaire censé permettre à tout ce beau monde de poursuivre sans interruption leur voyage vers le grand vide, en classe confort, comme avant, sans avoir à remettre en question une seule seconde des habitudes de vie qui n'ont plus rien à voir avec la vie.