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Critiques de Benoit Toccacieli (51)
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Mes amis ne savent pas lire

Sauver le cimetière par des lectures

*

J'ai eu la chance de pouvoir lire ce deuxième roman de l'auteur. Le premier m'avait déjà beaucoup ému par cette plume si poétique et des phrases sonnant juste.

Je trouve que l'auteur a gagné en maturité et a mis des mots sur ce qui fait mal.

Je m'explique. Loin du feelgood susurré par la couverture (ou même par la 4eme de couv'), on entre là dans le domaine social voire économique. En ce moment où l'on parle de rentabilité, de capitalisation, de villes-champignons, il y a tout un monde oublié . Je parle de la paupérisation de la vie rurale.

Alors oui, le roman n'est pas focalisé dessus mais il reste là en filigrane pour souligner les dégats sociaux.

*

Et pourtant il y a aussi de jolies choses comme la tolérance, l'entraide, la tendresse et l'amour des livres.

Ah quel bonheur pour moi quand un écrivain émaille son histoire de citations littéraires. J'ai cette envie de plonger dans les romans nommés.

*

Jean-Philippe, ce héros au grand coeur est un personnage attachant, fragile, enfermé dans son handicap mais qui veut changer le monde. La solitude guette chacun de ces êtres tristes. Alors Jean-Philippe est celui qui fera le lien social, affectif, à son insu.

*

Quelle histoire magnifique, triste aussi, et si touchante. C'est une fiction mais certainement pas loin d'une réalité. Aussi sombre soit-elle, il reste l'espoir si chacun fait son petit geste de colibri. C'est ce que j'en ai retenu.

*

Laissez-vous bercer par cette plume délicate. Et souhaitons encore de nombreux écrits de cette qualité. Bravo!



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L'évasion

Ouvrez, ouvrez la cage à l'imaginaire

*

Voyez-vous cette jolie couverture. Un papier graîné, des couleurs pastels et de la monochromie noire pour cette cage à oiseaux bien mise en valeur. Le petit papillon rose qui prend le large... Un écrin qui laisse supposer le petit bijou à l'intérieur.

*

En lisant le résumé, je m'attendais à un feel-good orienté jeunesse. Comme vous le savez, ce n'est pas mon rayon de prédilection. Mais l'histoire de personnages prenant vie dans la réalité a titillé ma curiosité.

Sommes-nous dans la réalité ou dans l'imaginaire ? Même après l'avoir lu, je ne sais pas si j'ai lu un conte ou un polar. Comme Alice (celle de Lewis Carroll) qui se réveille, se frottant les yeux et se demandant si tout ce qui lui était arrivé paraissait réel. Une similitude avec cette histoire célèbre ? Hormis le prénom, je dirais que non.

Dans L'évasion, on ne retrouve pas le côté absurde ou bizarre. Je parlerais plutôt de voyage imaginaire et poétique au sein d'une famille fragilisée et quelque peu malmenée. Sur fond d'intrigue policière rocambolesque.

*

Le roman débute par les pensées assez toxiques d'un prisonnier. (d'ailleurs il intervient régulièrement en s'intercalant entre les lignes). Voulant éradiquer tous les enfants de la planète (rien que ça!).

*

Le récit est découpé par chapitres où chacun décrit les évènements, transmet ses pensées. Cette construction narrative intuitive apporte une dynamique et un souffle dans l'histoire. Très habile aussi d'adapter l'écriture à la personnalité des membres.

La plume est fluide, des phrases « qui font mouche » et pleines de bon sens. Des thèmes abordés « dans l'air du temps » comme le problème de communication dans le couple, la charge de travail débordant sur la vie privée, la place de l'enfant dans une routine familiale.

*

Et l'imaginaire.....

Quelle place lui laisse-t-on ?

J'ai relevé : « En fait, l'imagination des adultes, avec l'âge, elle est devenue trop faible pour imaginer des choses bien.[...] En fait, il n'y a que les enfants qui ont le pouvoir de faire le bien avec leur imagination. « 



C'est tout à fait ça. Me rassurant tout de même, j'ai encore gardé ma part d'émerveillement. Ouf !

Je me suis laissée porter par cette histoire un peu magique, me laissant envahir par l'atmosphère enfantine, mystérieuse et tout de même intrigante. Et puis Pompon, quel chat coquin (je veux le même!).

Je crois que je vais faire attention maintenant à ne pas laisser mes polars bien sanglants ouverts sur la tranche, on ne sait jamais ce qui peut en sortir.....

*

Un joli premier roman, prometteur et talentueux. Nous a-t-il concocté une suite ? L'amoureux des livres nous le dira.....
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Mes amis ne savent pas lire

Bien qu'il prenne très à cœur ses activités de lecteurs dans un cimetière, Jean-Philippe cherche encore l'âme sœur parmi les vivants. Alors il accepte de lire dans une maison de retraite, même si son nouvel auditoire n'est pas tellement plus réceptif, mais il y retrouve Maud qui s'accommode de ses inhibitions.

J'ai trouvé le début un peu long, mais ce bercement nous permet de découvrir le personnage. Et une rupture s'opère, où l'on comprend que Jean-Philippe se bat intérieurement pour se pousser en avant. Par touches suggestives, l'auteur nous révèle un monde complexe, douloureux et touchant. Et finalement, une histoire d'amour prend corps, avec tous ses obstacles... infranchissables ?
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L'évasion

Alors, je viens de finir L'évasion et mon impression est plus que mitigée.

Je dirai pour commencer que j'ai rarement mis autant de temps à lire une centaine de pages. Mais l'histoire est originale et je lui vois un gros potentiel.

Une gamine, Alice, adore les livres. C'est simple, elle en laisse partout dans la maison... tous ouverts pour que les personnages puissent en sortir et y revenir à leur guise ou selon son bon vouloir. De plus, avec l'aide de son chat, elle veut transformer toutes les personnes qu'elle croise en "gentils". Jusqu'au jour oú son père, toujours pressé parce qu'essentiellement préoccupé par son travail, lui offre un livre pour adultes oú sévit un tueur d'enfants. Lequel tueur, bien entendu, s'échappe du livre.

Le père est un peu démissionnaire et permissif, tandis que la mère est un monstre d'égoïsme qui ne cherche pas à comprendre sa fille et la tance sans cesse, d'autant que l'addiction aux livres d'Alice l'exaspère.

Dans cette famille, on ne se parle pas. Par contre, hormis la gosse, les deux autres personnages principaux, les parents donc, m'ont vraiment saoulée avec leurs états d'âme. On tournait en boucle. En plus, je m'en fichais des rêves brisés de Sophie, la mère.

Je ne sais pas si c'est un roman pour enfants... pour ados sans aucun doute. Mais il faudrait moins d'introspection... beaucoup moins.

Ensuite, j'ai été perturbée par les coquilles, mais il semblerait que j'aie entre les mains une première version, qui a été corrigée ensuite, donc je n'en tiendrai pas compte.

En tout cas, si ce livre était remanié, il vaudrait le détour et il peut plaire à certains d'entre vous, même tel quel. Mon allergie aux personnages qui se regardent le nombril influe forcément sur mon ressenti.

Je vous invite donc à vous faire votre propre avis.



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On n'abandonne pas un chien sur l'autoroute

J'ai fais la route avec Jérôme jusqu'en Espagne.



Je me suis bien amusée , car , bon sang quelle poisse il a eu tout au long de son périple.



Il en a rencontré du "beau monde", la voiture était pleine.

Juliette une ado hyper branchée, révoltée et pleine de ressources, un papicole , papy et sa précieuse bouteille de whisky et tant d'autres dont je ne vous vante pas les "mérites" ; que l'on découvre au fil des pages.



Un vrai délire, je ne me suis pas ennuyée une seule seconde.



Histoire farfelue, dynamique, pleine d'imprévus et remplie d'humour.



Un chien ? Bien sûr qu'il y en a , bien puant d'ailleurs !!!!!



N'hésitez pas à découvrir cette histoire loufoque, qui détend mais revisite avec entrain les travers de notre Société.



Merci Monsieur TOCCA !



Plus respectueusement Mr Benoît TOCCACIELI .

Vous avez une imagination débordante et délirante et j'ai adoré.



Quelle fin inattendue et quelle jolie preuve d'amour d'un père envers sa fille.
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L'évasion

J'ai bien aimé le début, la jeune Alice addict aux livres et qui croit reconnaître ses personnages dans le gentil clochard ou la vieille dame du parc jusqu'à ce que la réalité rattrape la fiction quand s'évade un kidnappeur d'enfants.



Le livre du Babélionaute 'Tocca' est gentil et devrait plaire mais je n'ai pas accroché aux trois voix par lesquelles l'histoire est comptée, voix qui ressassent, Sophie peu écoutée par son mari et sa belle-mère, Yann et ses problèmes de couple et de boulot, laxiste pour sa fille Alice qui veut rendre tout le monde gentil mais que personne n'écoute.



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L'évasion

Pour faire cette petite critique, je vais devoir laisser mon côté adulte rationnel et essayer de me mettre dans la peau de l'enfant de 9 ans que j'ai été il y a plus d'un demi siècle déjà.



Donc, c'est une entreprise très difficile. Enfin essayons tout de même.



Bon, voilà sur le coup après un bon quart du livre je me suis dit c'est "bêtifiant" au possible (excusez-moi M. Toccacieli)

- et mon papa a dit ça

- et ma maman a fait ça etc ... etc ....



Puis je me suis pris au jeu de cette petite fille qui donne vie à tous les personnages qu'elles croisent dans les livres en les transposant sur les personnes réelles qu'elle voit dans sa vie de tous les jours.

Et ça , je dois dire que ça m'a enchanté et même réjoui j'ai trouvé ça fantastique ; et je dois dire que je me suis déjà prêté à ce petit jeu, dans mon for intérieur (sinon on me prendrais pour une débile !).

Avoir son ami le chat avec qui elle parle, c'est plausible pour une petite fille même pour des adultes, je dois dire.

Enfin, c'est une charmante enfant qui a, heureusement encore toutes ses illusions et distingue deux catégories de personnes les bons et les méchants , comme tout enfant qui se respecte.



Les parents, eux sont un peu dépassés face à leur fille qui a tant d'imagination et ça les agace un peu, voir ils n'y prennent que peu d'attention.

C'est vrai, quand on est parents on a tant de choses à penser, le boulot et les collègues, les tâches domestiques quotidiennes, les enfants, les soucis de toutes sortes qui nous pourrissent la vie.

On en oublie de rêver !

On en oublie de comprendre !

On en oublie de penser à soi même !

On en oublie d'aimer suffisamment !

On en oublie la vie !



Alors posez-vous et lisez ce livre qui fourmille de bonnes intentions et vous donne la clé pour "Respirer".



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On n'abandonne pas un chien sur l'autoroute

Ce livre traînait dans ma PAL quasiment depuis sa sortie, et je n'avais pu me résoudre à l'ouvrir malgré les encouragements prodigués par mes connaissances, parce que c'est un road-trip, et je n'aime pas, c'est de l'humour et je suis très difficile en ce domaine. Ce n'était donc pas gagné d'avance.

Mais j'ai lu une nouvelle de Benoit Toccacieli dans la revue Labyrinthes, laquelle m'a amenée à dépasser mes a priori et à me lancer dans On n'abandonne pas un chien sur l'autoroute.

Et je vais vous dire, j'ai bien fait. Jérôme m'a embarquée dans sa fuite vers l'Espagne, où il comptait recommencer sa vie qui ne lui apportait plus rien, entre sa femme qui le trompe, sa fille qui l'ignore et qu'il ne connaît plus, la perte de son boulot... Ses seuls bagages, deux mallettes dont on ignorera le contenu jusqu'au final.

Mais rien ne tourne comme notre héros l'avait prévu, et de péripétie en péripétie, il se retrouve en compagnie d'un chien, puis de Juliette, une ado qui ne mâche pas ses mots et a des idées bien arrêtées, un grand-père alcoolo mais pittoresque, puis d'autres personnages, tous hauts en couleur. Événements subis ou provoqués par notre fuyard (tel un certain coup de fil totalement improbable, dont les conséquences seront pour le moins désastreuses), tout s'enchaîne et s'imbrique parfaitement dans cette histoire complètement farfelue.

Mais ce roman est bien plus profond qu'il n'y paraît et j'ai aimé aussi ne pas m'être sentie embourbée dans les états d'âme du narrateur, ce qui m'arrive trop souvent. Ses regrets d'avoir perdu sa vie à vouloir la gagner ne se sont pas montrés pesants, et son amour pour sa fille, bien que très présent, nous est distillé en touches subtiles parfaitement maîtrisées.

J'ai passé d'excellents moments, sans éclats de rire, mais le sourire aux lèvres du début à la fin. Ce roman est remarquablement écrit, la plume de l'auteur est magnifique, le style irréprochable, le vocabulaire riche. Je pardonne les quelques coquilles croisées en chemin, parce que le voyage était si agréable qu'elles ne me l'ont pas gâché.

Je dirai juste à Benoit Toccacieli un grand merci de m'avoir montré que je pouvais aimer un road-trip et je me plongerai volontiers dans ses autres écrits. Un talent pareil, il ne faut surtout pas passer à côté.
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Écrire*

Écrire est un beau partage sur la réflexion de l’acte de l’écriture. L’auteur nous parle de création, d’idée, de mots et de l’amour de la lecture et de l’écrit.

J’ai passé un bon moment de lecture, avec l’envie d’écrire, d’inventer un autre monde, le mien, le nôtre.

Je finirais par quelques mots de l’auteur : “Tous ces voyages que j’ai pu faire à travers le monde de la littérature, dont j’ai stocké tous les souvenirs dans ma bibliothèque. Oui, à travers ces lectures, je me suis évadé, diverti, enrichi.”



Bonne lecture !
Lien : https://angelscath.blogspot...
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Mes amis ne savent pas lire

« Mes amis ne savent pas lire » est un millefeuille allégorique. J'ai reçu ce livre de Benoît Toccacieli comme une invitation à chercher profondément qui est l'homme, la femme que je suis. Celui ou celle qui est mais aussi a été et peut devenir. Et cette introspection ne peut se passer d'une mise au point topographique me situant par rapport aux autres, ceux qui me sont ou ont été proches, ceux que je connais comme ceux que j'imagine, ceux que je croise et avec qui je fais un bout de chemin… ou non.

Cette vaste quête du moi, Benoît Toccacieli l'installe dans un récit simple à suivre mais riche ! le lecteur y entre facilement, d'autant que plusieurs portes lui sont offertes. de la posture qu'il adoptera, dépendra, chez le lecteur, le regard qu'il portera sur cette recherche symbolique de l'humain. Il pourra s'identifier à Jean-Philippe, ressentir, comme lui une difficulté de communication à dissimuler sous un amour factice de la solitude. Ou plutôt s'identifier à cet écrivain, cherchant l'inspiration pour noircir les pages encore blanches d'une histoire qui trouverait sens à son besoin d'être publié alors, qu'en fait, son besoin profond est peut-être de pouvoir s'identifier à quelqu'un qui donne sens à la vie. Possibilité aussi pour le lecteur d'opter pour le personnage de Maud, accompagnatrice de bien des détresses humaines, environnementales et des manques qui marquent des vies au fer rouge d'une envie inassouvie.

Tous ces personnages, internes à l'histoire et sans oublier la clarté de vision du monde de l'aveugle assise sur son banc au pied de l'église, tous ces personnages développent des sensibilités qui se croisent, se tissent ou se défilent et racontent tous la même histoire : on est à la fois ce que le passé a fait de nous mais aussi la résilience qui nous permet de rebondir, de clôturer ces ilots d'irrationnalité qui ont imprimé nos vies et de nous ouvrir à de nouveaux possibles, au-delà des peurs, des doutes, des blocages qu'il nous faut prendre le temps de déverrouiller patiemment.

Je rassure les lecteurs, l'histoire est simple à suivre. Ce qu'en dit l'éditeur permet à tous de suivre les pas de ce Jean-Philippe, routinier solitaire qui aime lire et offrir ses lectures à des amis peu ordinaires. Sa fragilité due à un handicap rendant la communication difficile pourra-t-elle s'effacer face à la simple rencontre d'une Maud, capable de briser cet équilibre instable ? Il suffit de lire pour découvrir si la confrontation aux regards des autres est une clé suffisante pour s'extraire de la solitude. C'est donc bien, comme le dit l'auteur, un roman sur l'amour et l'oubli, sur la vie ... mais aussi la mort.

Pourquoi ai-je qualifié ce récit de mille-feuille allégorique ? Tout d'abord, je m'en suis expliqué, parce que ce roman est stratifié par l'apport des personnalités riches, complexes des personnages successifs que l'auteur glisse sous les pas du lecteur. Mais c'est aussi parce que Benoît Toccacieli a la bonne idée de citer un nombre impressionnant d'auteurs à travers des livres classiques sans être poussiéreux et des titres récents, modernes qui illustrent des vérités sur la vie qui ne sont pas spécifiquement liées à leurs époques. L'allégorie est là, par la portée symbolique des extraits choisis, à bon escient, qui ouvrent la vie des personnages à des vies ou des morts plus grandes qu'eux-mêmes.

J'ai aimé, beaucoup aimé ce roman, la plume ferme mais souple, riche de littérature et inventive de Benoît Toccacieli. Un nom à suivre.



A propos de la couverture:

Je pourrais aussi faire une brève analyse de ce qu'évoque pour moi la couverture. Pleine de mystères, elle nous dit à la fois la fragilité de l'Homme pouvant difficilement se tenir debout et la pérennité de l'arbre qui, bien que semblant mourir, dénudé de ses feuilles, reste encore droit, phare-repère et repaire pour qui vient s'appuyer sur lui. Mais il y a tout de même la fissure, celle qui rappelle que toute force, toute stabilité apparente peut être mise à mal, abattue. Et c, malgré une bande de ciel bleu dont on ne sait pas toujours déterminer si elle est du domaine du rêve ou de la réalité. C'est donc à l'Homme, même fragile, de décider quel statut il donne à l'espoir…



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On n'abandonne pas un chien sur l'autoroute



❤️ 📜𝕸𝖔𝖓 𝖗𝖊𝖘𝖘𝖊𝖓𝖙𝖎📜 ❤️





Benoit Toccacieli dans ses romans contemporains, aborde les thèmes de la parentalité

et joue autour de la frontière entre fiction et réalité.



Il nous propose ici une histoire déjantée et rythmée écrite avec beaucoup d'originalité,

de fluidité et de sincérité.

Les sujets qu'il aborde dans son ouvrage avec subtilité

nous permettent, une fois la dernière page lue, à une réflexion personnelle intense. Et sa tourne dans la tète !!



petit résumé simple, sans dévoiler la trame de l'histoire :



Un homme, Jérôme, l'esprit torturé, part sur la route longue de Paris en Espagne où il pense trouver sa raison de vivre.

Tout roule jusqu'à ce qu'il découvre un affreux chien dans sa voiture.

Alors, il hésite à l'abandonner sur une aire d'autoroute, non ! mais il prend tour à tour les pires décisions possibles,

avec des arrêts ou il rencontre des situations loufoques avec une bande de gais lurons déjantés .



La plume de Toccacieli est subtile, riche et profonde. Son style d'écriture est simple, ce roman, est un amalgame de réflexions

au travers de ses rencontres sur cet autoroute.(je ne vous en dis pas plus ! comme d'hab.!!)

Mon avis :

Petit à petit on découvre des petites touches de son passé, sa personnalité se dévoile.

On comprend et notre coeur est ému de ce voyage vers les peurs enfouies.

On retrouve les thèmes chers à l'auteur : les relations familiales,

la remise en question et la quête du bonheur. On retrouve sa patte empreinte d'humanité.

C'est délirant, exagéré et ambigu.

Avec un thème unique : la parentalité – l'amour d'un père désemparé pour sa fille.

Tout est enrichissant ,cocasse, irréel, magique , poétique on le ressent ,

une sensibilité exacerbé !

Alors laissez vous entrainer dans l'histoire et oubliez les tracas de la vie !!

Prenez soin de vous et entrez dans la monde du réconfort : la lecture .....la lecture soyez heureux !
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Mes amis ne savent pas lire

“Mes amis ne savent pas lire” c’est l’histoire de Jean-Philippe, ancien enfant malmené par la vie et qui en a gardé des séquelles à travers un bégaiement stigmatisant. Ayant fui son existence, n’arrivant pas à surmonter la difficulté d’être, il se retrouve à la campagne, dans un petit village isolé, où il mène une vie solitaire faite de lecture et de silence.



C’est sans compter sur une rencontre inattendue et un projet de construction d’autoroute qui mettent en péril sa survie discrète. Acculé, Jean-Philippe devra se confronter, arrêter de rêver sa vie et nouer des relations avec les autres pour tenter de retrouver une place au milieu des vivants. Y parviendra-t-il ?



L’écriture est fine, délicate et sans faux-semblants. Jean-Philippe, personnage extrêmement fragilisé, est à la limite permanente de la rupture. Son immense faiblesse fait de lui un être incapable de tricher. Cette mise à nue, assez déstabilisante je trouve, dans un premier temps, donne pourtant le ton de l’histoire. Une histoire sans fard, sans concession sur son environnement, comme ces descriptions tellement crues sur la vie dans cette campagne paupérisée.



Le tout est émaillé de citations littéraires (le procédé ne m’a personnellement pas vraiment touchée) mais qui s’insèrent avec beaucoup de pertinence le long du texte.



Une histoire triste sur une vie grise, qui ne se laisse pas approcher facilement mais qui connaît de beaux moments de grâce.



Merci beaucoup, Benoît de m’avoir confié votre texte pour me permettre d'en parler !
Lien : https://chikitalit.com/benoi..
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Écrire*

J'ai reçu « Ecrire* » comme le partage d'une réflexion sur l'acte d'écrire par un ‘écrivant' qui sait qu'il peut laisser à sa plume le choix d'écrire les mots qu'elle veut. Ce n'est pas l'écrivain qui dicte sa volonté, qui force le destin de ses personnages, qui impose le but ultime et le parcours, c'est l'artisan plumitif qui continue quotidiennement à naître en lui. C'est cette pousse d'écrivain qui tient l'outil, en main plus qu'en tête et qui lui fait confiance.



Je découvre ici un deuxième ouvrage de Benoît Toccacieli. « Ecrire* » a été confié aux rotatives avant « Mes amis ne savent pas lire » chroniqué il y a peu. J'avais tant aimé ce livre que j'avais envie de connaître un peu mieux l'auteur et son rapport à l'écriture. Je me devais donc de découvrir ce recueil de pensées, esquisse d'une introspection sur les forces qui poussent Benoît Toccacieli à écrire.



Avec délicatesse, imagination et humour, l'auteur nous partage son expérience et illustre celle-ci par des exemples de production à lire comme de brèves nouvelles. Par ses réflexions, l'auteur nous guide dans son expérience et les croyances qu'il a faites siennes en matière d'écriture, de partage de ses idées et de respect de ses lecteurs.

La lecture est aisée. le lecteur se prend au jeu de deviner, derrière les métaphores illustrées, ce qui anime, dans le sens de ce qui donne une âme, les écrits et les images que distillent les textes du livret. Avec bonheur, il nous ouvre un espace de liberté en révélant, presqu'au terme de son récit, le sens du signe ‘*' faisant partie intégrante du titre. Bonne route donc à la suite de Benoît Toccacieli.



Alors, même s'il signe au point final et que son nom restera à jamais imprimé sur l'ouvrage publié, l'auteur sait et nourrit ce savoir, que ce n'est possible qu'au terme de nombreux exercices d'assouplissement, de stages d'endurance et d'incessantes recherches des meilleurs traits pouvant doser ce qui est à dire, le ni trop, ni trop peu, pour laisser aux mots la chance de prendre les valeurs qu'ils recèlent et permettre à l'écrivant-chrysalide de se métamorphoser en écrivain.



Ecrire*, un livre-trace, miroir de l'âme du signataire.


Lien : https://frconstant.com/
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L'évasion

Quand l'auteur m'a proposé la lecture ​de son roman j'ai été intriguée tant par la couverture que je trouve magnifique, que par le résumé et le titre qui donnent envie de découvrir cette histoire. Sa plume nous emporte sans problème dans ce récit original et nous plonge dans un imaginaire passionnant et bien pensé.



Je dois admettre que je m'attendais à autre chose avec ce résumé, peut-être à une enquête qui aurait pris plus de place dans cette histoire, mais l'auteur prend un chemin en s'intéressant plus à ses personnages et à leurs relations qu'au contexte dans lequel ils évoluent, ce qui n'est pas un mauvais choix. Les rebondissements nous donnent envie d'en apprendre toujours plus et de voir jusqu'où il a décidé de nous conduire.



J'ai adoré la passion d'Alice pour la lecture et l'imaginaire débordant que cette dernière déclenche en elle. C'est une petite fille attachante et qui donne une touche bienvenue au roman, l'amenant dans un univers plus profond. Ses parents m'ont laissée un peu plus de marbre et je dois admettre que certaines de leurs interventions rendent le récit un peu redondant, sans compter qu'ils ont des réactions un peu étonnantes vis-à-vis de leur fille.



En tous les cas, Alice va se lancer dans une enquête dangereuse avec son regard d'enfant, une enquête qui la dépasse un peu et où son innocence sera une drôle d'arme face à un tueur dont les objectifs sont bien opposés aux siens. Cela rend cette histoire d'autant plus étonnante, surtout qu'elle nous confronte à des thèmes de société bien actuels et qui méritent réflexion.



En bref, cette lecture a su me surprendre et m'emmener dans son univers de belle façon. J'ai passé un excellent moment avec cette histoire qui m'a rappelé à quel point la lecture est une passion enrichissante.
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Divagations

✨ Divagations est un court roman à l’apparence bien simpliste, mais un roman court à la justesse flagrante.

Divagations est un récit sans but mais tout à fait cohérent qu’il faut lire sans à priori et découvrir sans rien en attendre.

Divagations est un livre qui remue, bouleverse et déroute par sa véracité, son naturel et son authenticité.

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👤 C’est l’histoire d’une vie à la fois ordinaire et logique. L’histoire de William, un homme tout à fait banal qui vit et qui subit, tourmenté par ses doutes, sa maladresse et ses fantasmes. Un homme lambda qui erre au gré de ses émotions et de ses envies du moment. L’histoire d’une existence hasardeuse réunissant en quelques pages de nombreuses thématiques telles que l’amour, le travail, les obligations ou encore la santé. Mais qui aborde aussi le temps qui passe, les actes manqués, les désirs inassouvis et les erreurs passagères.

▫️

✒️ D’une plume maitrisée et brute, Benoit TOCCACIELI nous offre ici une histoire linéaire dont la subtilité et la beauté résident au cœur même de l’implicite. Parce que ce récit, très simple d’aspect, explique à demi-mots que la vie est bien trop courte et qu’il faut savoir en jouir autant que nécessaire. Ce récit, c’est le temps qui défile à vitesse grand V et qui nous rappelle qu’il faut prendre les bonnes décisions pour soi avant qu’il ne soit trop tard. C’est montrer du doigt le fait de mener une existence qui nous parait seulement mieux au détriment de notre propre bonheur, au cœur même d’une société qui va bien trop vite et d’une avancée technologique qui nous dépasse.

▫️

💚 Divagations, c’est un livre complètement fou et terriblement possible.

Divagations, c’est l’authenticité à l’état pur et une simplicité déconcertante.

Divagations, c’est brut et naturel. Inexorable. Impitoyable. C’est réaliste. Mieux, c’est vrai !
Lien : https://lilygrant.wordpress...
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Mes amis ne savent pas lire

Un roman doux, avec un anti-héros. J'aime lire les histoires de personnages plus proche de moi. Là, l'auteur se glisse, avec délicatesse, dans les pas de Jean-Philippe, un monsieur "tout-le-monde" et nous cheminons avec lui de sa solitude, son manque de confiance en lui, vers les autres. Les personnages sont enrobés d'assez de mystère et d'humanité pour que l'on tourne sans s'en rendre compte les 300 pages de ce roman. Un très bon moment de lecture pour moi. Un bouquin de bonne qualité et en auto-édition, ce qui mérite d'être signalé.
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Mes amis ne savent pas lire

Ce livre fut pour moi un coup de cœur d'autant plus surprenant que le synopsis m'emballait peu. J'ai adoré suivre ce personnage fêlé dans ses efforts pour se mêler à la vie et se lier aux vivants. Histoire touchante émaillée de citations littéraires qui mettent en perspectives la vie, l'amour, la solitude, la mort. Très beau moment de lecture.
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Mes amis ne savent pas lire

« Mes amis ne savent pas lire » est un roman aux multiples facettes : comme l’annonce la 4ième, on parlera de la vie et de la mort, de l’amour et de l’oubli. Jean Philippe malmené depuis sa plus tendre enfance par un bégaiement qui lui gâche la vie, s’est muré dans une solitude et s’est isolé à la campagne où il mène une vie paisible.. seul et tranquille, au milieu de ses livres. Personnage charismatique malgré sa timidité, il est réellement touchant, fragile. Il partage sa passion pour la lecture avec des amis particuliers, pour lesquels il n’a pas besoin de beaucoup converser. Un jour, il apprend que le cimetière dans lequel il se rend pour lire va être « déplacé ». La faute à l’urbanisme qui gagne du terrain et un projet de construction d’autoroute. C’est une décision inadmissible pour lui, qui trouve en ce lieu le refuge nécessaire à sa solitude : dans ce cimetière, personne ne le juge.



Mais un jour, il fera la rencontre de Maud, une cliente de la librairie, qui semble l’apprécier tel qu’il est. Elle est discrète, patiente, sincère.. Avec sa douceur, Maud va tenter de déverrouiller les portes et lui apportera un souffle d’espoir lumineux et peut être même un espoir de vie à deux..



N’acceptant pas la destruction du cimetière, Jean Philippe va alors entreprendre de découvrir la vie de ces « amis », car finalement, il ne les connait pas. Il va remonter le chemin de tous ces habitants, en allant à la rencontre des familles, parfois dépouillées, parties à la ville. Il sait qu’il va devoir se surpasser et qu’il n’y a que lui qui peut faire les efforts concernés pour aller vers les autres.



C’est avec l’aide de Maud qu’il tentera d’aller vers ces personnes, à son rythme et sa manière, parfois à reculons. Il comprend qu’il est aussi facile de communiquer sans trop parler, il suffit souvent d’écouter.



Il n’est pas rare, lorsqu’on rencontre des gens, de se dire que l’on avait un tout autre avis sur eux, avant de les connaitre vraiment. Ou que parfois on s’arrête à une première impression et on décide de ne pas aller vers eux à cause de notre premier jugement. De nos jours, on ne s’intéresse pas aux autres, on ne les regarde pas vraiment, on juge sans les regarder réellement. Encore moins pour comprendre qu’il ils sont, ni pourquoi et comment ils le sont devenus. La solitude c’est plus simple finalement.



Auprès de ces familles de défunts, il se rend compte des différences, de l’isolement survenu tôt dans une vie – dès notre plus jeune âge : on zozote, on bégaie, on boite, on est malentendant, pauvre. Il se désole des différences entre les citadins et les campagnards : cet étalage d’argent, de commodités, de luxe. Mais il s’aperçoit qu’au-delà des apparences, c’est souvent un moyen de tromper la solitude, eux aussi.



Tout au long de l’histoire, des citations et références bibliographiques extraites de romans anciens et contemporains viennent sublimer l’histoire. Toutes s’emboitent parfaitement avec la vie de Jean Philippe, son ouverture, ses réflexions, son cheminement. Cela m’a donné vraiment envie de lire plusieurs ouvrages. Bien que lectrice occasionnelle de ce genre, j’ai particulièrement adoré sa réflexion sur les romans FeelGood !



La couverture ne m’a pas laissée indifférente : pourtant au premier coup d’œil, j’y avais vu un pendu… Cet homme la tête baissée sous un arbre. Et puis j’ai observé et fait le lien avec le roman. Cette solitude toujours présente, causée par cette fissure qu’on pourrait attribuer à l’enfance et qui nous marque encore adulte et nous enferme. Puis par-dessus le mur blessé, le ciel bleu et l’espoir.



L’écriture de Benoit est délicate, douce, empreinte de nostalgie et d’émotions, mais jamais dramatique car finalement la solitude fait aussi partie de la vie.



Ce n’est pas un livre triste mais un peu quand même.. on n’en ressort impuissant de ne pouvoir faire plus pour ces gens seuls.. J’ai adoré ce roman pour la palette de sentiments par laquelle je suis passée : j’ai eu de l’espoir pour Jean Philippe, je l’ai porté, soutenu et puis, j’ai détesté un personnage.. j’ai été bouleversée par la fin, je n’en dis pas plus, je vous laisse valser avec ses mots..



Je tiens à remercier chaleureusement Benoit Toccacieli pour m’avoir permis de lire « Mes amis ne savent pas lire », je lui souhaite un franc succès. Quant à moi, conquise par cette nouvelle belle plume, je m’attèle dès que possible à son deuxième roman « L’évasion »..


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Mes amis ne savent pas lire

J’ai découvert il y a peu un roman tout particulier, celui d’un auteur auto-édité ! J’avoue avoir quelques préjugés (comme beaucoup) sur ces livres qui ne passent pas par le chemin traditionnel de l’édition. Cependant, il faut parfois tenter de nouvelles choses et ne pas se fermer des portes inutilement. Car oui, l’auto-édition abrite de nombreux talents ! C’est pourquoi je choisis de te parler aujourd’hui de « mes amis ne savent pas lire ».



J’ai aimé découvrir l’histoire de Jean Philippe, un jeune homme malmené par une enfance chaotique dont il garde encore les séquelles. La gravité et la nostalgie accompagnent notre personnage durant tout le récit. Mais la légèreté le caractérise aussi, tant sa voix et son pas semblent hésiter face au monde qu’il redoute.



Une histoire sur fond de sujets de société majeurs

L’auteur dresse un portrait saisissant des dégâts collatéraux dus à nos changements sociétaux. Le sujet de l’appauvrissement des campagnes, des exodes ruraux, mais aussi des grands projets qui défigurent la nature plantent le décor de ce livre.



Un nombre impressionnant de citations parsèment ce roman ! Impossible de passer à côté de l’amour qu’a l’auteur pour les mots et la littérature. J’ai apprécié découvrir certains passages, j’en ai d’ailleurs noté dans mon carnet à citations. J’ai toutefois trouvé que leur surabondance ralentissait parfois trop le récit. Cette question de dosage n’a cependant pas perturbé ma lecture.



L’écriture de l’auteur est pleine de talent, j’ai été vraiment surprise d’accrocher tout de suite ! A fleur de peau, cette plume met à jour avec une pleine de sensibilité les petites et grandes choses de la vie qui nous égratignent et nous fissurent. Enfin, Benoît Toccacieli arrive à capter l’empreinte de la souffrance, celle qui nous touchent tous tôt ou tard.



> Conclusion



En bref, si tu aimes les histoires qui touchent aux émotions, au handicap, à la question de la souffrance et de la solitude ; si tu aimes les plumes délicates et pleines de sensibilité, alors « Mes amis ne savent pas lire » peut vraiment être un livre à mettre entre tes mains.
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On n'abandonne pas un chien sur l'autoroute

Jérôme est en fuite, il prend la route en direction de l'Espagne, où il pense trouver refuge. Il a pour seuls bagages 2 valises au contenu mystérieux. Tout roule jusqu'à ce qu'il découvre un affreux chien dans sa voiture. Alors qu'il hésite à l'abandonner sur une aire d'autoroute, il prend tour à tour les pires décisions possibles, rencontrant un défilé de situations loufoques et une bande d'hurluberlus qui viendront épicer son périple.



Mon avis :

Très belle lecture ! J'ai été très surprise, car j'ai senti que Benoît se lâchait et s'assumait en tant qu'auteur (plusieurs fois il brise le 4e mur). L'histoire est tirée par les cheveux, mais totalement assumée, et le rythme est haletant (chaque chapitre se termine par un cliffhanger qui oblige à poursuivre). La galerie de personnages est totalement loufoque. Mention spéciale à tous ! Papicole m'a tuée, le retour de Jacques Lenoir (le méga méchant de "L'évasion"), Laura (mon idole), et Juliette, une ado comme on les aime. Et bien sûr, le protagoniste, Jérôme (j'en suis fan !). Le petit Jérôme m'avait surpris, puisqu'il m'avait l'air à l'opposé des héros calmes et timides auxquels l'auteur nous avait habitués. Puis, petit à petit on découvre des petites touches de son passée, sa personnalité se dévoile. On comprend petit à petit et notre cœur est ému de ce voyage vers les peurs enfouies. On retrouve les thèmes chers à l'auteur : les relations familiales, la remise en question et la quête du bonheur. Le dernier chapitre (no spoil, c'est dans la 4e de couverture) c'est tout à fait son univers, pour ceux qui ont lu "L'évasion" ou "Mes amis ne savent pas lire", on retrouve sa patte empreinte d'humanité. Touchant !
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