AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Bernard Friot (212)


Je t’aime passionnément…


Je t’aime
passionnément
gourmandement

Je t’aime
à la framboise
à la banane
à l’abricot

Je t’aime
à la vanille
à la cannelle
au gingembre confit

Je t’aime
à la moutarde
au vinaigre
et aux petits oignons

Je t’aime
en sauce ou sur du pain grillé
en papillote
ou à la croque-au-sel
oh oui jolie demoiselle

Je t’aime aussi nature
toute crue
toute nue !
Commenter  J’apprécie          40
Surtout
aimer
au risque de non-retour
aimer à fonds perdus
à coeur donnant
aimer midinette ou roméo
traviata ou hidalgo
aimer à mains ouvertes
et à regard troublé
aimer sans fin
même après la défaite
aimer encore à contretemps
aimer aveugle et vagabond
aimer sans droit et sans question
et puis recommencer
sans peur sans raison
aimer
Commenter  J’apprécie          40
Pour la faire courte: mon père a pris ses vacances en juillet et ma mère en
août !!!!!!!!!!!

Jasmine B-E
Commenter  J’apprécie          40
Je lis par paresse de vivre. Il faut si peu d'énergie pour lire, et il en faut tant pour vivre. je lis en tournant le dos, pour fuir les regards et disparaître entre les lignes.
Commenter  J’apprécie          40
buvez
buvez chaque matin
trois gouttes de rosée
cueillies sur une fleur d'oranger

( c'est mon secret
mon secret
pour naître au jour
sans peur des ombres ni du soir)
Commenter  J’apprécie          40
Je m'ennuie. J'avoue : je m'ennuie. Je m'ennuie même beaucoup. La preuve, je gribouille encore sur ce cahier. Il faut vraiment s'ennuyer à mort pour écrire sans y être obligé par un prof. Ou par ses parents, comme pour les cartes de vœux de fin d'année.
Commenter  J’apprécie          40
Laisse couler le sable entre tes doigts
surtout ne compte pas.

Heures secondes années
qu'importe le calendrier
ma montre est grippée
le passé se conjugue au futur
et le présent recomposé
confond aujourd'hui et toujours.
Commenter  J’apprécie          40
On pourrait tout recommencer
repeindre le monde en couleurs
changer la serrure
et mettre des rideaux noir et blanc
aux greniers de la mémoire.
Commenter  J’apprécie          40
Bon, je vais nettoyer tout ça dans mon bain.
Fermez la porte s'il vous plaît.
Et tournez la page.
Commenter  J’apprécie          40
MATHEMATIQUES. Problème.
Abandonnés par ses parents indignes, le jeune et sympathique Ben a dû parcourir en long et en large sa ville natale pour assurer diverses missions. Voici la liste de ses trajets :
80 m entre sa maison et celle de M. Demirel son (ancien) voisin
+ 400m de chez lui à la place du marché

+1345m de Superbrico à chez lui (en plus il est rentré trempé le pauvre Ben)
+2200m à tourner en rond dans la maison et le jardin.

Calcule le trajet total parcouru par cet enfant martyr, le nombre de calories perdues et le poids de céréales Chocoloulou qu’il devra avaler pour compenser.
Commenter  J’apprécie          40
"Il ne faut pas lire entre les lignes

car il se glisse

entre les lignes

des vérités à ignorer

car il se glisse

entre les lignes

de grands mensonges

à rallonge. »
Commenter  J’apprécie          40
Règle n°36 : votre journal doit être entièrement écrit. Collages et dessins sont interdits.
Commenter  J’apprécie          40
Mme Hélène a une grande maison : cuisine, salle à manger, salon, neuf chambres, une cave, un grenier. Et une girouette sur le toit.
M'été, Mme Hélène a des invités. Avant leur arrivée, elle repeint les chambres, les tapisse, les meuble, les décore.
Commenter  J’apprécie          40
Extrait de la nouvelle « Correspondance »

Lettre 3

Monsieur,

J'ai fini mes devoirs. Dans la chambre à côté, ma sœur joue de la flûte traversière. Les sons tremblent un peu, c'est beau.
Vous avez parlé de la musique aujourd'hui. A propos d’un poème d’Eluard, vous avez dit : « Tous les textes sont écrits sur une musique qu'on n’entend pas ». Vous avez ajouté : « Qu'on n’entend pas tout de suite, mais si on lit vraiment, peu à peu la musique revient sous les mots. » Vous vous êtes arrêté, vous nous avez regardés. Quelques secondes. Personne n’a posé de question. Alors vous avez souri. Et vous avez dit : « Je suis sûr que vous avez compris, même si vous ne comprenez pas. »
Je comprends maintenant, vraiment. Je sais que si vous lisiez cette lettre, vous entendriez la musique tremblée de la flute à côté.
Je vais relire le poème d'Eluard. Je veux entendre la musique, moi aussi.
Bonne nuit
Lise
Commenter  J’apprécie          40
Je précise (pour qui, je me demande bien): Ben est mon prénom unique et véritable, pas un diminutif. J'ai calculé un jour que j'économiserai 261 stylos à bille dans ma vie, grâce à la brièveté de mon prénom. A vrai dire, je ne suis pas très sûr de mes calculs.
Commenter  J’apprécie          40
[...]
J'ai descendu quatre à quatre les escaliers et j'ai bousculé M. Lebart qui allait promener son alligator. Et j'ai failli renverser une vieille dame qui marchait sur les mains.
En sortant de l'immeuble, j'ai dû prendre mon élan pour sauter par-dessus le ravin qui remplaçait le trottoir. Comme toujours, des gens distraits étaient tombés dedans et on les entendait hurler.
Et j'ai pensé : "Si ça continue comme ça, je vais mourir d'ennui. Pourquoi ne m'arrive-t-il jamais rien, à moi ?"
Mais juste à ce moment-là, quelqu'un m'a frappé sur l'épaule. C'était Marie. Elle m'a fait un clin d'oeil et elle a dit :"Salut !" Et puis elle a disparu dans la foule.
Je l'ai regardée s'éloigner et tout à coup, dans ma tête, ça s'est mis à chanter.
Commenter  J’apprécie          40
Et puis, après un contrôle écrit, Van Eyck a parlé de Vivaldi. De son surnom, "le prêtre roux". Tout d'abord, il n'a pas réagi, il n'avait pas fait le rapprochement. Mais quelqu'un derrière Yannick a ricané. Van Eyck a relevé la tête, s'est avancé dans la direction du rire. et il a vu Yannick. Son visage a pris la teinte rouge brique des colères sauvages. Il a saisi Yannick par les cheveux et l'a forcé à se lever. Yannick ne s'est pas débattu. Ça, au moins, il l'avait compris.
Commenter  J’apprécie          40
Il était une fois un enfant qui ne croyait pas aux histoires. Dès que sa mère commençait : “Il était une fois un ogre cruel…”, il l’interrompait.

- Ne me raconte pas d’histoires, disait-il, les ogres ça n’existe pas !
Commenter  J’apprécie          40
Une tarte sur un autobus transportait un cactus, « qu'il est beau votre crocus » dit galamment un pâtissier russe qui sentait l'eucalyptus. « Taisez-vous, espèce de minus ! » fit la tarte en serrant contre elle le cactus. Elle descendit de l'autobus sans même attendre le terminus.

(p. 27)
Commenter  J’apprécie          30
Un serpent sur un divan lit le journal en soupirant : attentats, crimes et accidents, vols, incendies, ouragans, franchement, c'est désespérant ! Et après ça on dit que les serpents sont cruels et méchants !

(p. 6)
Commenter  J’apprécie          30



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Bernard Friot (1356)Voir plus

Quiz Voir plus

Poèmes pressés

De quoi parle le livre ?

l'alphabet
des mots
la nourriture

7 questions
5 lecteurs ont répondu
Thème : La bouche pleine : Poèmes pressés de Bernard FriotCréer un quiz sur cet auteur

{* *}